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Discussion : Amour et Responsabilité

Siestacorta
le vendredi 23 mai 2014 à 11h14
gcd68
Bon là, je dirais que je commence à être plus d'accord. Sauf que la notion de responsabilité est généralement défini autrement pour le commun des mortels,
Quel est la définition que tu rejettes ?
Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

Siestacorta
le jeudi 22 mai 2014 à 11h50
gcd68
Cet homme n'évolue pas, il opère une rapide transformation et je pense qu'il y a une cause plus précise que son second amour.
Tu crois ?
Je sais pas, c'est vrai qu'il manque pas mal d'éléments, mais dans ce qui nous est raconté (premier post : de "il m'a trompé" -----> "skypes. Jusqu'à la rencontre"), je vois une certaine continuité / répétition du comportement : il rencontre, vit intensément, et il ne crée par le dialogue nécessaire avec wazza pour que ce soit construit, il lui dit "nan mais si tu vis mal mes histoires parce que t'as une nature dépressive".
Le changement que je vois moi, c'est plus qu'il assume d'aller ouvertement rencontrer quelqu'un d'autre, et c'est une évolution plausible que ça aille plus loin que dans ses expériences passées. Il a eu le temps de déculpabiliser, d'habituer wazza à l'idée qu'il était comme ça etpisc'estout, et maintenant il se lâche.
Tu as sans doute raison, il ya d'autres parties qu'on ne voit pas, mais wazza fait déjà un grand effort de compréhension, elle s'est remis en cause pas mal de fois dans ce parcours, c'est raisonnable de penser que de l'autre côté il y a un manque d'écoute et de dialogue, sinon c'est pas cette histoire qui nous serait racontée.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Oui mais moi dans tout ça ?

Siestacorta
le jeudi 22 mai 2014 à 11h09
Une chose à propos des enfants :
c'est effectivement significatif. Si ça ne va pas du tout pour eux, il faut quand même se poser des questions. Et même si ils ne sont pas en conflit ouvert avec leur père, ils se sentent probablement, eux aussi, mal aimés, désaimés.
Donc à moins que ton compagnon soit un enfoiré, il devrait se rendre compte de ça, et l'entendre quand on lui dit.
Et je trouve que ton mec généreux est pas très responsable, là, et comme les autres que "tu me donnes pas envie de t'aimer" est un discours manipulateur quand on agit comme il le fait, c'est à dire, en ne donnant lui pas de moyen d'être aimé dans sa façon de vivre.
Maintenant, un truc moins "partisan" avec toi, c'est que vous êtes deux responsables face à ces enfants. Lui en étant à côté de la plaque, et toi si tu restes passive : vous êtes deux à faire un foyer moins accueillant.
Même si tu n'es pas à l'origine de la situation, tu y participes si tu rends le comportement de ton compagnon "possible", si tu ne te mets pas à fond dans une réaction qui améliore la situation pour toi, les enfants, et peut-être pour votre couple "à transformer" ; si une relation ouverte est possible pour toi - si elle ne l'est pas, c'est moins grave d'y renoncer que d'en souffrir avec de tels risques pour toi et les enfants.
Je ne veux pas que tu te culpabilise, mais que tu te sentes partie prenante, que tu sentes que tu as des choses à dire, à faire, des limites à poser et à proposer, POUR que l'histoire continue.
Ca, c'est en me mettant dans ton point de vue. Perso, je me sens plus proche de la réaction d'aviatha : tu devrais te barrer, parce que tel que tu le décris, ce mec est aujourd'hui néfaste, et je ne lis pas dans ton récit d'éléments qui me le font voir comme capable d'assumer la responsabilité qu'il y a à vivre plusieurs relations, c'est à dire respecter plusieurs personnes plutôt qu'une seule.
Discussion : Où sont les lutines ?

Siestacorta
le lundi 19 mai 2014 à 22h46
RIP
Je ne sais pas comment tu fais pour jouer le jeu surtout en parlant de Dieu ... sérieusement ?
Oudidon t'es de mauvais poil toi, non ?
Sinon, sans préjuger de la qualité de la blague des autres, ton propre pseudo c'est RIP (Rest In Peace), quand même, ça plaisante sur la mort, on va partir du principe que tu vas pas te froisser si Metazet met de l'absurde métaphysique dans son propre pseudo.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Vivre à trois sous le même toit.

Siestacorta
le lundi 19 mai 2014 à 00h57
Aviatha, je peux comprendre que tu juges pas pertinentes les comparaisons entre différentes formes d'attachement (amicaux, filiaux, amoureux) : ça n'est pas à toute épreuve. Même si faire de l'unicité la caractéristique spécifique à l'amour amoureux était déjà contredit par l'adultère et les amours sérielles avant qu'on cause poly.
Mais la comparaison entre le pourquoi de sentiments et le comment de lois physiques, ça tient pas beaucoup-beaucoup debout. Ou alors, les gens qui trompent, en fait, c'est pas leur faute, ils pouvaient pas faire autrement que promettre et tromper, c'est comme ça, le pourquoi est pas important.
Je sais pas si ça te sonne juste...
Discussion : [Paris] Goûter piknik
Discussion : [Paris] Goûter piknik

Siestacorta
le samedi 17 mai 2014 à 22h30
Oui, le pique nique a lieu : il faut savoir qu'on diffuse aussi le rendez-vous aussi sur un groupe facebook, et il y a une petite vingtaine d'inscrits "sûrs" sur l'évènement.
Et on est généralement plus que le nombre d'inscrits.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Dernier arrivé : comment trouver sa place?

Siestacorta
le vendredi 16 mai 2014 à 18h17
Kéa
J'aimerais bien croire cela mais justement les termes "principale" et "secondaire" laissent tout de même largement planer le doute.
Beaucoup de poly répugnent à employer ces mots à cause de ça.
Ils ont l'impression, en disant "secondaire", qu'il disent "pas important".
Or, dans le contexte poly, le "second" peut être indispensable. C'est d'ailleurs ce qui panique beaucoup de monos qui font fasse à nos attentes. Certains d'entre eux accepteraient des incartades et micro-évasions plus ou moins cachées, mais ils n'envisagent pas que l'attachement demeure.
Alors pourquoi cette tonalité réductrice, dans le terme secondaire ? Parce que des fois, il FAUT que ce soit dit comme ça. On ne promet pas la même chose à tous les gens qu'on va aimer, parce que, parfois, on a déjà construit une partie de sa vie et qu'on ne va sans doute pas recommencer, parce que tout simplement parfois on ne désire pas deux fois des relations équivalentes.
Ce qui serait réducteur, ce serait de croire qu'admettre qu'une relation sera prioritaire (pour elle on peut, par exemple, fonder un foyer, déménager, se définir comme la personne à contacter en cas d'urgence) ça équivaut à dire que les autres ne donneraient pas lieu à des "vrais" sentiments. Te voir comme ça, c'est plus une peur qu'une réelle prise en compte du réel de ce que tu vis avec ton amoureux, si j'ai bien compris ton récit.
Bref, je suis pour la reconnaissance de la valeur inaliénable du secondaire :-) . Et personnellement, il m'est arrivé d'être le second pour certaines de mes relations, et c'est exactement ce que je souhaitais, parce qu'à ce moment là ça correspondait mieux à ce que je pouvais partager. Et oui, c'était sentimental, je me serai peut-être même pas embêté à parler de tout ça si c'était juste pour le sexe.
Ceci dit, ce n'est qu'une des façons de vivre en poly, il y a des gens qui chercheront quelque chose de plus symétrique, d'autre qui au contraire préciseront que leurs relations en plus de la monogamie resteront dans un cadre très limité...
Ce qui va être ton expérience et ce que tu en apprécieras ne dépend pas de comment on définit le polyamour, mais comment toi tu vas le vivre.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris] Goûter piknik

Siestacorta
le vendredi 16 mai 2014 à 12h57
Oui, je vais voir si je peux modifier dans le texte de présentation, mais déjà ici, c'est une pelouse qui se trouve à droite du début de l'allée qui mène au Zénith. Elle n'est pas très loin de la Halle et du bâtiment de la cité de la musique.
Oubliez pas les nappes, couvetures, boissons...
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Poly nouvellement assumée + partenaire mono / comment supprimer sa souffrance...

Siestacorta
le mardi 13 mai 2014 à 08h25
toujours en questionnement
Donc ma question, pensez-vous qu'il faut aller au bout de sa découverte quoi qu'il advienne de son conjoint ?
Je dirais que
- ça se joue dans l'intensité et la continuité de l'attente poly.
C'est souvent pas par amour du polyamour "abstrait" que la vie change, dans un cadre monopoly, c'est en rapport à des amants précis, dans un contexte précis. Le polyamour est pensé pour faire les choses dans la transparence et l'équité plutôt que de choisir un adultère ou une rupture, mais ce n'est pas un "continent à découvrir" par lui-même. Les sentiments sont là avant cette démarche, le plus souvent.
Maintenant, ce qui détermine le "aller au bout", c'est est-ce qu'on aura toujours besoin que le cadre mono exclusif soit levé, avec ou sans l'amant qui nous à amené à y réfléchir ? Est-ce que telle histoire avec tel amant tient une place nécessaire ou transitoire ? C'est sur ces sentiments là qu'il faut être clair, par sur "le poly oui ou non".
- ça n'est jamais "quoi qu'il advienne du conjoint", ou très rarement. Le poly est proposé parce que la personne veut continuer avec le conjoint, sinon il s'intéresserait aux avantages d'une rupture.
Par ailleurs, la suite est faite de deux décisions parmi deux éventails de choix. C'est aussi artificiel de considérer que le poly est dans un polyamour abstrait qui ignore l'intérêt de personnes que de considérer que je le conjoint n'a pas d'autre option que refuser. C'est penser que poly ou mono sont des "natures" de personnes, des phénomènes indiscutables comme la gravité ou le cycle jour/nuit, alors que ce sont seulement des façons d'orienter une situation, des repères pour des gens particuliers à des moments particuliers.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Les rôles s'inversent ?

Siestacorta
le lundi 12 mai 2014 à 16h49
Reinette
il n'y a pas d'histoire de "test" parce que je sais déjà ce que je représente pour A
Je ne comprend pas bien cette formule ?
Quand je parle de concurrence, c'est pour dire qu'elle n'existe pas, entre les sentiments... On peut la craindre quand on compare des personnes (A se comparant à B, ici), mais entre les sentiments, ça marche pas. Bref, le test qu'évoque Tagore nest pas lié à ce que je dis de la non-concurrence.
Reinette
je dirai que ce qui me perturbe pas mal c'est le fait qu'il y a 2 mois je me sentais incapable d'accepter que A voit quelqu'un d'autre, et paradoxalement aujourd'hui "les rôles s'inversent" et l'idée m'a traversé l'esprit (avec B)...
Au passage, quel âge avez-vous ?
En même temps, c'est humain de pas bien comprendre quelque chose avant d'y être confronté soi-même. On peut avoir compris intellectuellement, ne pas juger moralement ceux qui font différemment de nous, et refuser "personellement" de vivre quelque chose de semblable... jusqu'au jour où la vie nous fait vivre une expérience.
Là tu te poses la question sur un mode intellectuel, tu n'as pas concrétisé.
Ce qui te perturbe est
- un doute sur tes sentiments.
Pas sur leur profondeur pour A, mais parce qu'ils ne suivent plus la voie que tu prévoyais. Et... c'est ce que font les sentiments, assez souvent. Du coup, tu te retrouves en contradiction avec ce que tu as sans doute exprimé à A quand c'était lui qui en parlait. Quelque chose comme "moi quand je pense à toi c'est de tout mon être, je ne comprend donc pas que tu ressentes différemment".
A peu près..?
- l'impression d'être en porte-à-faux.
Aujourd'hui, ce que tu éprouves contredit ce côté "l'amour c'est tout d'un bloc".
A l'époque ou tu as exprimé tes peines et tes craintes à A, tu étais sincère sur cette façon de ressentir l'amour. Que tu ressentes d'autres choses maintenant ne fait pas de ce que tu disais hier une erreur à renier. Ce que tu as "interdit" te contraint toi, et tu trouves ça à la fois normal, parce que c'est comme ça que tu pensais jusqu'ici, à la fois problématique, parce si tu changes ton fusil d'épaule tu ne sais pas où ça va et tu paraîtras "injuste" envers A.
Tu peux accepter ça, que les sentiments c'est fluide, changeant, et que tu fais au mieux pour suivre. Reparler poly avec A, continuer le flirt et parler poly avec B (faut encore voir si lui serait à l'aise).
Si tu considères que ton histoire avec A te "comblera" de toute façon assez, tu peux aussi laisser passer du temps, rester en mode mono. Tu as ressenti quelque chose, selon toi, ça n'est pas le signe d'un changement de tes sentiments pour A, du coup votre histoire peut continuer telle quelle.
C'est pas sympa pour B, mais c'est pas grave non plus, tu t'excuses, tu guetteras de futures occasions d'être amis quand tu seras toi-même sortie de la période de "béguin", où tu seras moins sensible, ou que tu auras moins de disponibilité pour te laisser ressentir l'hésitation.
C'est moins polyromantique, moins freeloveandspirit with wild horses dans les champs au printemps, mais si la richesse affective d'une vie poly te convient moins bien que celle d'une vie mono, avoir confiance en ton choix sera mieux pour A et B que faire du tango ouinonpeut-être...
Maintenant, si tu sens que cette polysituation te trouble profondément, tu as une "chance", c'est que A. est prêt à en parler, quitte à être désorienté par ton refus antérieur. Ce qui est inquiétant, pas "simple entre toi et lui", c'est de considérer que la relation et les sentiments sont évolutifs. Le côté tentant de la monogamie, c'est cette promesse d'un cadre défini, bien tracé. Bon, les promesses engagent surtout ceux qui les croient... Et celle de "simplicité" et de continuité en amour est souvent faite en méconnaissance de cause.
Pour beaucoup de gens, penser que les sentiments ne sont vraiment pas invulnérables, qu'ils peuvent s'agiter en dehors de ce qu'on attend, c'est troublant, inquiétant.
Pour moi, ce serait refuser de vouloir vivre cette complexité qui me semblerait dangereux, qui ferait que je n'aurai pas confiance dans les promesses qu'on peut me faire.
A toi de voir ce qui toi te met en confiance toi.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Les rôles s'inversent ?

Siestacorta
le lundi 12 mai 2014 à 12h54
Reinette
J'aime profondément A (c'est en gros la personne avec qui je me voie vivre un bout de vie, au moins), et je ne me sens pas capable et je n'ai pas l'envie d'être "poly".
- aimer B, C et d'autres n'est aucunement contradictoire avec le fait que tu aimes profondément A. Si ya bien un truc que nous apporte l'expérience poly, c'est bien cette idée que les sentiments amoureux ne sont pas plus en concurrence en nous que les autres sentiments et penchants entre eux. On peut aimer un deuxième enfant sans aimer moins profondément le premier, on peut se faire de nouveaux amis sans moins tenir aux plus anciens, on peut adorer les desserts sans vouloir rater le fromage. C'est des sentiments à vivre, pas des sous à compter.
- pas "capable" d'être poly, pas "envie" de l'être. Hm. Qu'est-ce qui est difficile dans l'idée que tu t'en fais ? (il y a des difficultés, hein, comme dans les autres relations, je ne suggère pas que c'est simple comme bonjour)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Le féminisme devrait-il dénoncer la norme monogame ?

Siestacorta
le lundi 12 mai 2014 à 08h14
Je crois que le footballeur est 100 % homo.
Mixité rare ou inexistante selon les régions de la planète, et fecondité maximale.
Discussion : Petite nouvelle sur le forum, en amour, et en polyamour

Siestacorta
le vendredi 09 mai 2014 à 22h46
Même quelqu'un ayant une bonne estime de soi pourrait avoir le genres de craintes que tu exprimes...
Je ne peux pas avoir son point de vue complet, mais si il dit réellement que c'est principalement à cause de tes problèmes de confiance en toi et parce que tu n'as pas bien tout déconstruit la jalousie que tu souffres, il a sans doute tort.
La jalousie est en partie une construction sociale, mais elle se base sur des sentiments tout à fait compréhensibles : se comparer aux autres, avoir peur d'être abandonné, désirer garantir un attachement... Il faut travailler dessus pour ne pas passer toute la relation à les subir, mais ça ne veut pas dire que le polyamour c'est Bien parce qu'on vit sans tout ça, ni que les monogames qui ne touchent pas au polyamour n'ont rien résolu.
En d'autres termes, ton amant ne peut pas te faire porter toute la charge des difficultés que tu rencontres, il doit faire sa part.
Et plus personnellement, je crois que comme personne "pivot" (c'est à dire que c'est lui qui a ou peut avoir plusieurs relations), il a même (un peu) plus de charge à prendre sur les épaules que toi, pour ce qui est d'organiser un mode de vie respectueux.
Ça ne veut pas dire qu'il est responsable de gérer ta souffrance, ça, ce sera toujours à toi de décider ce que tu dois faire pour être bien. Mais il ne peut pas se contenter de dire "c'est ton problème", parce qu'il est avec toi dans la relation. Il fait partie du problème aussi... Si ça ne marche pas entre vous à cause de ça, il ne peut pas te laisser seule à être responsable de ça, dire "c'est parce que t'es ancrée dans des idées réacs et que t'es pas assez forte".
Non, c'est aussi que lui reste à te regarder te dépatouiller sans partir ni proposer de perspective autre que "tu acceptes que je vis comme je l'entend ou rien du tout".
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Petite nouvelle sur le forum, en amour, et en polyamour

Siestacorta
le vendredi 09 mai 2014 à 13h08
huamoé
J'ai fourni beaucoup d'efforts (...) mais mes travers se manifestent et je rechute dans la souffrance trop souvent encore
C'est pas particulièrement tes "travers" qui rendent la chose difficile et épuisante...
Ne te fais pas porter une responsabilité trop grande.
Un rapport mono-poly met en question plusieurs aspects de la vie, de la personnalité, et c'est pas tellement une question de qualités ou de défauts ; quand tu peines, dans cette situation, ce n'est pas "ta faute" - enfin pas plus que pour toute autre relation.
C'est principalement une question d'expérience et d'attentes par rapport à la vie et à la vie amoureuse.
Et aussi, comme le souligne aimerplusieurshommes, lié à la façon d'agir de ton partenaire.
Je te félicitais pour la recherche : parce beaucoup de gens, dans ta situation, ne vont même pas se donner les outils de réflexion que tu te donnes avec tes lectures. Je te félicite d'essayer et de réfléchir, pas de ce que tu accomplis - ça tu verras après.
Quelles sont tes attentes dans la vie amoureuse ? Avec lui en particulier ? Dans 10 ans si tu es encore avec lui, dans le meilleur des mondes, comment serait ta vie ?
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Mardi, c'est Poly (mai)

Siestacorta
le lundi 05 mai 2014 à 22h37
La version OVS est là.
Désolé, j'ai pas bien le plis de m'en occuper avec cet outil.
Mais aussi, c'est qu'on cherche à avoir un public d'OVS qui n'est pas forcément celui qui nous connait d'ici.
Discussion : Mardi, c'est Poly (mai)

Siestacorta
le lundi 05 mai 2014 à 16h55
Pour l'instant, via l'évènement FB, il y a aussi
Erwan
" Une proposition de sujet qui rebondit sur le sujet de la dernière séance concernant l'arrivée d'un nouvel amour mais plus tourné cette fois sur la nouvelle personne et surtout sur la nouvelle personne qui ne connait ou ne comprend pas le polyamour. Comment lui faire une place, quelle place, lui expliquer nos sentiments, notre façon de fonctionner sans heurter ses propres visions de l'amour. Ce que je pourrais résumer par :Que faire, que dire quand un nouvel amour qui entre dans notre vie ne comprend pas le polyamour ? Qu'on soit déjà ou non dans une ou plusieurs relations par ailleurs."
et
Ra Chou
Comment on fait pour être un soutient pour les partenaires qui traversent une rupture ou un conflit dans d'autre de leurs amours sans pénétrer trop en avant dans une intimité qui ne nous regarde à priori pas?Les Monos partent souvent du principe qu'ils partagent tout et qu'ils peuvent se soutenir dans les conflits ( amicaux et familiaux) et "tout se raconter"pour ainsi pouvoir se conseiller, mais par contre garde des "secrets" une intimité limitée au couple au delà de laquelle certaines infos ne circulent pas.
La plupart des polys en développant plusieurs couples développent plusieurs intimité de ce type, qui sont imperméables les unes aux autres.
Par ailleurs, la "culpabilité" ( ma mauvaise relation avec B empiète sur mon temps avec A) peut amener le partenaire à refuser que l'on soit la pour lui.
Comment faire converger tout ces éléments pour pouvoir être la pour l'une de nos relations qui ne va pas bien ?
Il ya moyen de recouper le sujet d'Atomix et le sujet d'Erwan, même si c'est pas out à fait la même approche.
Du coup, ça nous laisserait probablement le temps pour le sujet de Ra Chou aussi.
S'il n'y a pas d'autres propositions d'ici là, dans ce cas on choisira sur place.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

Siestacorta
le vendredi 02 mai 2014 à 14h27
Christophe
Peut être que j'ai juste besoin d'entendre qu'elle m'aime sans faire a chaque fois le rapprochement avec le polyamour...
C'est très clair, c'est ça l'essentiel.
Ressentir son amour pour toi, sa réalité, quel que soit le contexte où il s'exprime. C'est le même vrai sentiment, le même attachement ; qu'il y ait d'autres personnes dans sa vie ou non, toi tu es important, aimé, au point de vouloir construire avec toi, aller chez un psy, dialoguer, plutôt que de se barrer. C'est pas l'exclusivité ou l'attention à ta souffrance, qui compte, ya pas de rapprochement avec le polyamour comme tu dis - c'est qu'elle t'aime, et que ça compte plus que ton doute.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

Siestacorta
le vendredi 02 mai 2014 à 14h19
Christophe
La question que je me pose souvent est "comment vous les polyamoureux faites pour gérer les moments ou votre (vos) compagne(s) sont avec leur autres amoureux...?"
N'est ce pas dur pour vous de la savoir avec un autre alors que vous avez envie d'elle ?
- ya une différence à faire en soi entre le désir (qui est là ou pas là quand la personne est avec toi) et le manque. Ce ne sont pas les mêmes sentiments... Je peux ne pas avoir envie de quelqu'un quand il est là ET quand il est pas là, donc quand il est pas là, si j'ai envie de l'autre, c'est pas "grave", c'est la même envie que quand il est là.
Le manque, c'est plus une peur du vide qu'un désir pour l'autre. Or, le vide, c'est pas l'absence de l'autre (ça lui arrive par ailleurs de ne pas être avec toi, pour bosser, voir sa famille, vivre des trucs qui t'intéressent pas), c'est comment toi tu te sens. Et tu n'es pas vide... désirer c'est être "plein", vivre pour soi, aussi.
- comment on gère : ben oui, pour n'importe qui c'est parfois difficile. Le manque, ça existe, la peur aussi, la jalousie... mais la différence, c'est qu'on considère pas ça comme des signes que "tout va basculer", mais comme une partie d'une continuité moins simple. Quand tu as faim, c'est pas que tu vas mourir de faim : c'est que tu devrais préparer un repas. Et tu auras de nouveau faim plus tard, plusieurs fois, et que ça se reproduise veut pas dire que t'es en danger. Ben pareil, quand la personne me manque, ça veut pas dire que la relation est en danger. Donc je continue à vivre, et quand c'est le moment, je continue à entretenir la relation.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

Siestacorta
le vendredi 02 mai 2014 à 11h56
Christophe
Elle va également arrêter de le parler de ses rencontres a tout bout de champs ! ;-)
Je sais que cela part d'un bon sentiment pour elle.
Elle souhaite simplement ne pas me mettre a l'écart et me montrer que finalement se sont des gens normaux et surtout qu'ils sont sympas...
Oui, c'est un cercle vicieux ; elle te voit souffrir, elle culpabilise, alors elle "balance" la vérité et essaie de se justifier sur le fait que c'est des bonnes choses.
Alors que quand tu souffres, des fois elle devrait te laisser passer le cap tout seul et continuer sa journée, des fois aller vers toi, mais pas parler de "sa" situation sans que ce soit dans le cadre que vous décidez ensemble.
Pour que tu trouves ton autonomie sans lui faire un chantage à la victime, et à la fois te montrer qu'elle tient à toi de toutes façons.
Par ailleurs, elle veut vivre sa vie de poly... avec toi à ses côté dans la vie. Les deux, pas l'un en priorité sur l'autre. Pour elle, tu es nécessaire, tu as été une "révélation" aussi, et elle est probablement toujours aussi vraie aujourd'hui.