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Siestacorta

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Discussion : Je t'aime... je te quitte...

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Siestacorta

le mercredi 16 juillet 2014 à 13h39

Coucou.
Bienvenue.
Tu écris d'un téléphone, là, non ? Si c'est le cas et que tu as des questions à poser, je te conseille de passer au clavier quand tu voudras discuter "longuement" !
Sinon, si tu veux poser des questions ou raconter ta situation, tu crées un nouveau sujet pour ça. A la suite de réponses à propos d'un autre sujet, tu risques de pas être vu/ compris.

A tantôt !

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Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

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Siestacorta

le lundi 14 juillet 2014 à 01h16

LuLutine
Ca vaut ce que ça vaut, mais j'ai une tente et je ne l'utiliserai pas, ayant réservé une place en caravane. Je peux donc prêter ma tente (si quelqu'un se signale avant le 5 août).

Je pensais à un bunker plus littéral. :-)

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Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

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Siestacorta

le dimanche 13 juillet 2014 à 20h48

Papey
Bonjour à tous,

J'aimerais organiser un jdr sur papier, sur base très lointaine Donjon et Dragon pour les mécanismes de jeu (très simplifié quand même pour les débutant.e.s). Ça vous botte ?

Ciao.

Ah, ça, c'est un argument.
Il me manque plus que le bunker privatif avec rations de survies pour pas avoir à sortir pendant trois jours, et je me dirais "tiens, voilà un endroit charmant où je pourrai peut-être me sentir à l'aise".

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Discussion : Coming-out

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Siestacorta

le samedi 12 juillet 2014 à 09h57

+1 sur la proposition de Vaniel : ne pas l'amener comme un sujet extraordinaire, comme si c'était une décision à Conséquences Immenses et Immédiates (je vais déménager au Chili, je vais a couvent, je vais me faire cryogéniser). Donc effectivement, tenter plus de soi-même voir ça comme des nouvelles qu'on donne plutôt que comme un évènement.
Il ne s'agit pas de faire l'évènement, de dire un truc polémique, mais de parler de toi à des gens qui te veulent heureux.

Si on te fait le coup de "ça te passera", effectivement, tu dis plutôt "pas forcément" que "jamais". C'est vrai que tu es plutôt jeune, et qu'au fond, tu peux pas voir l'avenir. Mais tu as compris qu'on pouvait aimer plus d'un et que quelqu'un qui t'aime pouvait aussi aimer quelqu'un d'autre, et même si, comme beaucoup de poly, tu repassais par des phases de mono en pratique ou même des phases de célibat, tu auras une approche différente...

La bonne nouvelle pour tes parents, c'est qu'ils ont élevé quelqu'un d'indépendant et d'autonome, qui a moins de chance de se laisser bouffer une fois sorti du foyer familial.

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Discussion : Besoin de conseils / SVP

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Siestacorta

le vendredi 11 juillet 2014 à 17h25

lifeguard
Je manque de confiance en moi et "être trompé " constitue une vrai phobie chez moi '(j'en rêve etc...) est-ce que je dois me confronter à mes démons ?

Je ne sais rien de ces démons, mais d'une manière générale, je dirais oui, même dans un autre cadre que ta situation présente. Pour faire du bien à la relation et à l'autre, il faut bien s'être occupé de soi ! Parce qu'à chaque incident, tu te retrouves avec des plaies sensibles et tu réagis avec, au lieu de réagir à la situation... et parfois on s'en rend même pas compte. On peut même se retrouver à se surprotéger contre certaines choses, et du coup créer dans notre façon de vivre les évènements qui vont nous aggresser ensuite.

Pour la peur d'être trompé, surtout si c'est présent en rêve, ça donne une bonne matière de travail sur soi.

lifeguard
Je suis idéaliste, romantique dans mon idéal mais je conçois ses envies. Ce qui l'intéresse pour le moment c'est de connaître de la folie, de la nouveauté et ce qu'elle veut savoir c'est : est-ce que j'ai assez profité ?


C'est une bonne question, quand même, non ? Surtout si toi tu lui as déjà parlé d'engagement assez fort, de construire une famille, elle essaie de voir si elle peut oui ou pas répondre à tes attentes.
C'est stressant, parce que derrière il y a "peut-on continuer ensemble ou pas" (enfin, du point de vue monogame... Bien que je ne sois pas prosélyte, je profite juste de l'occasion pour rappeler que l'exclusivité est peut-être pas la seule manière de se sentir en sécurité affectivement).
Mais c'est aussi un moment où vous pouvez avancer et approfondir votre relation. En parlant beaucoup de comment vous vous sentez, en ne vous jugeant pas...

Et je crois qu'au delà de cette question de "profiter", il faut que vous dialoguiez beaucoup. Toi en essayant de lui dire ce que tu crains dans cet essai, et elle en essayant de bien exprimer ses sentiments pour toi et ses autres attentes. Vraiment, il s'agit pas seulement de dire "oui ou non on va faire comme ça", mais de vous parler de ce que vous ressentez.

J'insiste un peu sur l'escalator relationnel que j'évoquais.
Tout le monde se fait une idée de ce qu'est une histoire d'amour qui avance. On se rencontre, on sort un peu ensemble, on va souvent l'un chez l'autre, on passe la majeure partie du temps ensemble, on habite ensemble, on se marie, on prend des crédits, on fait des enfants... Chaque fois, ce qui "prouve" que ça va bien, c'est qu'on passe à l'étape suivante, et essayer de rester à une étape ou de revenir un peu en arrière est vécu comme un échec. Comme tenter de rebrousser chemin ou de rester sur place quand on est sur un escalator... Alors que nos choix de vie sont sensés être moins déterminés que ça !
On peut s'engager et avoir confiance en l'autre sans repérer à ces étapes, on peut être bien dans la relation et pas craindre que ça aille pas dans la direction prévue.
Or, quand tu parles de construire une famille, ça signifie que pour toi ce type d'engagement sera important. C'est pas grave en soi, mais si tu prends pas de recul sur ce mécanisme, tu vas "forcer" pour aller dans ce sens, et t'inquiéter quand tu n'y es pas... Alors que peut-être qu'être bien avec ta partenaire, ça dépend pas de ça.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Besoin de conseils / SVP

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Siestacorta

le jeudi 10 juillet 2014 à 14h27

Salut ! C'est vrai que, comme le suggère la rubrique "monogamie" que tu as choisi pour poster, cette situation est à la frontière du polyamour.
Pour l'instant, il s'agit pas vraiment de ça.

A priori, ce qui est effrayant pour toi, c'est que cette expérience est présentée comme un questionnement de votre relation. Et, par ailleurs, sur le domaine de la sexualité, c'est rarement sécurisant : la question, à la fois stupide et inévitable dans cette situation, c'est "mais qu'est-ce que je fais mal au lit pour qu'elle aille ailleurs? ".

Que sais-tu de cette remise en cause, affective et ou sexuelle, en dehors de son projet de "découcher" ? Qu'est-ce qui, dans sa propre histoire et/ou dans votre relation, peut la faire douter ?
Je pense que c'est important que tu puisse connaître ce qui se passe dans ses sentiments envers toi, dans ses sentiments en général.
Si ce projet a été décrit sans passer par cette explication, c'est un peu brutal, on te met devant le fait accompli.

D'un autre côté, c'est plutôt sain de sa part, à mon avis, de se confronter à l'expérience plutôt que de se poser des questions dans le vide et de mal vivre sans oser faire d'essais. Elle se donne des chances de mieux se connaître, et d'être sûre de ce qu'elle fait avec toi. Je pense que dans ce que tu éprouves pour elle, tu apprécies son pragmatisme, son honnêteté ? Pour contrebalancer la jalousie et approfondir le dialogue nécessaire, c'est cette confiance en ses qualités vous pouvez valoriser.

Tu te sens trompé... pas parce qu'elle ment ni parce qu'elle agit, mais :
- comme je te disais, sans doute parce que tu ne connais pas les ressorts de cette décision. Elle peut effectivement t'éclairer un peu plus dessus... Mais, par ailleurs, en 9 mois, il me parait aussi plausible que vous ayez pu passer à côté de certaines choses, que tu n'aies pas distingué l'importance de certains aspects de son caractère ou de son passé. Il y a des couples qui atterrissent sur des choses pourtant essentielles après plusieurs années d'union et un mariage. Dans un sens, ce qui t'arrive est une mauvaise surprise, mais tu peux au moins comprendre que c'est pas contre toi, les gens ne sont pas d'un seul coup transparents ! (voir jamais, mais c'est autre chose), et là, dans une situation critique, tu as l'occasion de mieux la connaître. En 9 mois, tu as des craintes de "couple installé". C'est compréhensible que la question de l'engagement se pose, ça arrive à beaucoup de couples à ce moment-là, et ça n'est pas parce que l'un ne serait pas à la hauteur, l'autre fautif de quelque chose... Tu es peut-être un peu trop partie-prenante d'un escalator relationnel (la relation amoureuse ne peut qu'aller vers des étapes de plus d'engagement, sinon on a l'impression d'échouer).
- parce que ce qu'elle projette ne correspond pas à la perspective que tu as quand tu aimes quelqu'un. Tu es peut-être supris/trahi par rapport à tes propres attentes. Peut-être as-tu un fond très romantique... Peut-être aussi que tu te donnes mentalement le rôle d'un protecteur (le "lifeguard", "moi j'ai pas envie de vivre autre chose", votre différence d'âge, et la maturité dont tu fais preuve en posant des questions écrites et articulées - sans rire, beaucoup de gens en sont incapables), et que tu es étonné que votre histoire puisse se construire avec des initiatives où c'est elle qui se sent prête aux épreuves. Imagine quand même que si tu as la force de lui donner cette liberté sans céder à ta propre angoisse, tu seras effectivement un pilier solide pour elle, qui fera qu'elle vivra ses expériences parce qu'elle peut compter sur toi.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Bi, poly, même combat ?

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Siestacorta

le mardi 08 juillet 2014 à 13h27

Dacc, d'acc.
L'excès d'interprétation était volontairement excessif :-) , c'était pour tenter de capter le ressort derrière le penchant.

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Discussion : Bi, poly, même combat ?

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Siestacorta

le mardi 08 juillet 2014 à 11h05

sielane
Sans toutes ces discussion avec d'autres et moi même je ne suis pas certain que (...) j'aurai pu regarder une femme de plus de 40 kg tre pas avancer le débat mais ça me fait du bien de l'écrire.

Le prend pas mal, mais ayant souvent une tendance plutôt inverse, j'avoue être réactif au sujet.
Ce que tu dis là, c'est qu'au départ tu fais une fixette sur le genre nymphette de manga ?

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Discussion : Compte-rendu du café poly du 1er juillet 2014 à La Cantada

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Siestacorta

le lundi 07 juillet 2014 à 13h14

yay, merci !

Une question : la première personne, c'est toujours toi ou c'est parfois la retranscription directe de la prise de parole dans le café ?

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Discussion : Je t'aime... je te quitte...

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Siestacorta

le lundi 07 juillet 2014 à 12h49

Oui, c'est plutôt une réflexion mono au départ, ça se justifie plus dans ce cadre. Mais je crois que certaines stratégies de sécurité affective peuvent se transmettre, même si elles ne s'appliquent plus aux mêmes étapes.
Et j'ai volontairement subverti l'utilisation du congélo vers une autre façon de conserver nos propres sentiments, même polys.

LuLutine
Pour moi un(e) poly est quelqu'un qui sait aussi vivre la solitude, pas quelqu'un qui garde des gens "au congélo" pour éviter cette éventuelle solitude...

Idéalement... Mais être poly ne fait pas de moi un individu qui réagit bien, juste quelqu'un qui va tenter de bien faire dans un cadre où les choix sont plus récurrents. Donc avoir plusieurs amours en moi, plus ou moins chaud, ben... ça ne dit pas que les personnes concernées vont se sentir respectées et bien au chaud. Parfois nos moindres intensités émotionnelles envers quelqu'un et les basses intensités événementielles peuvent faire qu'on oublie que la personne pour qui on les éprouve se définit aussi dans ses attentes et ses émotions à elle. Et qu'avec un sens trop égocentré de ce qu'est l'amour, elle n'aura pas souvent voix au chapitre, ou ça ne changera pas grand chose pour elle après qu'elle se soit exprimé. "Oui, tu as dit que tu voulais plus, je ne peux pas, mais je t'aime, je t'assure". Supaire.

Dire "je n'ai pas le temps ou l'énergie", oui, c'est la démarche honnête. C'est respectueux, mais faire que quelqu'un se sente respecté demande parfois, en plus, d'arrêter de dire quoi que ce soit d'autre. Admettre qu'on est pas disponible relativise un "je peux avoir de l'amour pour des tas de gens".
Mais l'honnêteté exprimée va-t-elle rendre ces personnes qu'on investira moins moins sensibles à nous ? Non ! Ca ne suffira pas souvent à mettre nos rapports à la température idéale, il n'y aura même pas de température minimale sur laquelle être d'accord.

D'où mon insistance à caractériser les relations non seulement avec nos point de vue dessus, mais aussi très fortement avec les actes qui peuvent traduire et faire rencontrer les sentiments de chacun. S'il n'y a pas cela, on peut parler d'amour, mais ça ne réchauffe que nous.

Message modifié par son auteur il y a 7 ans.

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Discussion : L'amour selon Scott Peck "le chemin le moins fréquenté"

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Siestacorta

le lundi 07 juillet 2014 à 12h33

Caline
. Je pensais en parler seulement quand il y aura eu un échange physique.

C'est un marqueur souvent important, mais il faut se dire qu'au fond, c'est pas vraiment ça le problème. De votre point de vue et de celui de vos compagnons, est-ce cela qui traduira un changement de vie et des relations actuelles ?
Vos compagnons réagiraient-ils de la même manière à ce changement ?
Pourraient-ils avoir aussi de bonnes réactions, et si oui, lesquelles ?

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Discussion : Je t'aime... je te quitte...

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Siestacorta

le dimanche 06 juillet 2014 à 20h48

bodhicitta
:-/ c'est ce que je craignais...
p t etre que pour garder cette indépendance, tu as tendance à les nier par la méme occasion.

C'est une attitude que j'ai eue à l'occasion. C'est plus trop le cas... C'est le post sur le frigo qui m'y a fait repenser. Disons que parfois, il y a des gens qui nous mettent de côté comme ça, mais il arrive qu'on se mette soi-même dans la situation où ça va être facile pour eux. Sous prétexte d'être sensible aux sentiments, à l'Hâmour et à sa boooowté plus qu'aux échanges concrets, on est dans un lâcher prise fantasmé, on est plus dans le réel, mais dans une construction mentale de "laissons l'amour faire". Je pense qu'ainsi, on oublie soi-même d'être dans la relation, plus à l'écoute de l'autre que de notre perception de l'amour, des affects.

On laisse la liberté d'action aux autres, mais parfois c'est un prétexte pour cacher qu'on a, égocentriquement, pas besoin d'un autre(un Autrui, un type complet et différent) réel. Avec cette façon de participer à l'action que par la pensée et par des sentiments intériorisés, sans rapport avec une vraie histoire qui se déroule, avec ses contacts , sa construction ou son échec, on se met soi-même dans le frigo.
Je ne le vis plus tellement ainsi actuellement, mais j'ai compris que j'ai pu faire ça, parfois.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Je t'aime... je te quitte...

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Siestacorta

le dimanche 06 juillet 2014 à 19h22

bodhicitta


pendant ces moments tu jouis de la vie de façons complétements indépendantes. indépendante aussi du regard, de l'avis, du jugement des gens.
Donc là non plus tu n'est pas dans l'attente qu'on te raconte comment les choses sont, et comment tu dois vivre et ressentir les choses.

Certes, mais ce que je me racontais, dans ces cas-là, manquait trop de supports concrets pour être de la vie. C'était plus une façon de jouer avec mes attentes plutôt qu'une façon de vivre mes désirs.
A ce point d'indépendance entre mes sentiments, mes actes et les personnes concernées (et leurs propres sentiments, qui, existent même quand ils me conviennent pas), je m'éloignais de rapports avec les gens.
Etre en excellent rapport avec moi-même, dac mais bon, si ça me permet pas d'être en rapport avec les autres humains... c'était sans contrainte par le regards des autres, mais finalement très limité !

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Je t'aime... je te quitte...

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Siestacorta

le dimanche 06 juillet 2014 à 11h58

La-salope-helvetique
toujours sur ce thème, voici un article intitulé : "être mis au congélateur".


Message modifié par son auteur il y a 3 heures.

Pas mal vu.
J'ajouterais un petite dimension.
A plusieurs occasions, je me suis mis moi-même au congélateur. J'espérais des attentions de quelqu'unes, sans réelle urgence. De ce point de vue, qu'elles me sachent intéressé ou pas n'était pas la seule chose qui comptait. Il y avait mes sentiments à conserver et faire vivre "de loin" - ce que moi je voulais faire de ma disponibilité. J'offrais cette dernière, de façon plus ou moins explicite, à une "dame de mes pensées" ; et bon, mes pensées occupées, je ne cherchais plus d'autre relation, ou je ne changeais pas celles qui existaient par ailleurs, je conservais tout ça "en l'état".
Je me disais "je me met au congélo pour unetelle, on se retrouvera quand elle voudra", mais en fait, c'était aussi une façon de ne pas me risquer hors du congélo, pas revenir au jeu des relations humaines.

Ca me permettait de vivre mon petit sentiment amoureux dans mon coin, sans qu'il soit confronté ni au refus réel de la dame, ni à d'autres rencontres, sur lesquelles j'aurais, aieaieaie ! moins de maîtrise que sur mon monde affectif mental.

Quand je me retrouve à jouer un rôle connu, par exemple à pester "rho, mais pourquoi elle me délaissent toutes moi qui suis si à l'écoute et si adaptables à leurs demandes", si ça se répète, je finis par me demander l'intérêt qu'il y a pour moi à être dans ce rôle là. Qu'est-ce qui fait que je laisse plusieurs fois des gens me le donner ? Souvent, j'y ai un avantage, moins valorisant, mais émotionnellement plus sécurisant. Là, celui de me glisser, dans l'histoire telle que je me la raconte à ce moment-là, dans le rôle de l'homme aimant à qui on ne peut prêter que des qualités - normal, je me suis pas risqué à m'exposer aux moments où j'aurai été repoussé - et je peux jouir un certain temps de cette manière de me raconter la situation à moi-même.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Il me demande une « période » d'exclusivité ?

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Siestacorta

le samedi 05 juillet 2014 à 18h35

avelia
L'idée c'est qu'il ne tient sûrement pas le même discours à elle et à moi. Et qu'il me semble qu'à sa place j'apprécierais de connaître à quoi je m'expose.

Si c'est vrai qu'elle n'a pas la même version de l'histoire, t'auras beau parler poly, de son point de vue tu seras la maîtresse un peu stalker... Et ton amant aura beau jeu de continuer à déformer la réalité après.
Cet envie là, elle vient de quel ressenti à exprimer ? Pas quelle idée, hein, ce que tu ressens ? Colère, impatience, impression d'être seule à te débattre, autre ?

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Il me demande une « période » d'exclusivité ?

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Siestacorta

le samedi 05 juillet 2014 à 17h29

avelia
J'ai envie de lui faire part à elle de son plan à lui... est ce une mauvaise idée ?

Oui, parce que ça déporte la responsabilité de la décision sur quelqu'un qui ne fait pas partie du dialogue.
Tu t'attends peut-être à ce que ce soit perçu comme un signe de ton désarroi, et ce sera probablement pris seulement comme une forme d'agression.

Cette envie est soit de la colère, l'envie de mettre un coup de pied dans la fourmilière, soit pour exister aux yeux de cette femme, et à travers cette réaction tu serais sans doute identifiée comme une embrouilleuse (au mieux).

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Discussion : Il me demande une « période » d'exclusivité ?

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Siestacorta

le samedi 05 juillet 2014 à 11h49

Ben oui, si tu te mets dans l'initiative, c'est aussi bien.
A toi de voir si l'attente que tu peux avoir de résultat de ton initative ("peut-être que ça le fera réfléchir", par exemple) est plus tenable que l'attente d'un délai.
Si tu n'attends rien de particulier, tant mieux aussi :-)

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Discussion : Il me demande une « période » d'exclusivité ?

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Siestacorta

le vendredi 04 juillet 2014 à 22h08

Qu'il te dise que t'es pas une vraie poly parce que tu souhaites pas le laisser partir, c'est un peu spécieux, quand même.
Etre poly, c'est pas s'en foutre si oui ou non il y a relation sous prétexte qu'on s'intéresse à autre chose qu'aux relations traditionnelles.

Il est dans le brouillard... c'est possible.
Peut-être peux-tu lui demander une forme d'engagement, qui serait plus souple pour lui laisser le temps de voir ce qu'il veut, mais qui différencie cette pause d'une rupture. En gardant un rapport avec toi, et en s'obligeant lui à ne pas mentir sur cette réalité à son autre (parce que si lui vous aime tous les deux, essayer de ménager chêvre et chou risque juste de lui exploser au visage).
Il y a des entre-deux... Soit un temps en traits d'union avec des rendez-vous précis où vous vous engagez à être, soit une date d'échéance de la pause... Bref.
Le côté "pause à forme et à durée indéterminée", ça te place dans une grande incertitude et ça peut faire croire à l'autre amante qu'elle est sur le bon chemin pour l'avoir pour elle. Ce serait ça qui ferait que je ne l'accépeterai probablement pas pour moi, que je préfèrerai qu'on me propose un moyen-terme ou qu'on rompe, plutôt que d'être quitté mais pas tout à fait peut-être quand j'aurai besoin de toi j'te sonne.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Il me demande une « période » d'exclusivité ?

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Siestacorta

le vendredi 04 juillet 2014 à 12h46

Donc, il a rencontré quelqu'un, tu étais là avant, il te dit que pendant un temps il veut se consacrer uniquement à la nouvelle personne, c'est ça ?

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Discussion : L'amour selon Scott Peck "le chemin le moins fréquenté"

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Siestacorta

le jeudi 03 juillet 2014 à 15h30

hm, je comprend.
Mais une partie de l'objectif du propos semble de savoir comprendre ce qu'est aimer (véritablement en plus mais passons) pour bénéficier de relations amoureuses durables. Ca parle beaucoup de couple, union, mariage, époux, dynamique des échanges...

A partir de là, les deux notions relation d'amour et relation amoureuse sont présentes, même si c'est "l'amour" qui est affiché comme sujet.

Tiens, sinon, je re tombe sur

résumé de Peck donné plus haut
"En fait, toute relation de véritable amour est une relation de psychothérapie mutuelle. "

Et même si je comprend ce que ça veut dire, je trouve que ça va un peu trop plus loin que la bienveillance.
Il y a là une confusion entre l'intention de bien faire, l'intention aimante, et ce qui arrive dans une relation d'amour.
Même sans parler du sentiment amoureux, de la définition romantique de l'amour, il y a du sentiment. Des ressentis, attentes, réactions personnelles, qui font que "aimer" c'est pas toujours penser à l'autre.
Considérer l'amour uniquement sous l'angle de l'intention bienfaisante qu'on met dans une relation me semble... je sais pas... manquer une part sensible de ce genre de questions.

Et ça vient conforter certains rapport de pouvoir... le "c'est pour ton bien". C'est pas que c'est jamais vrai, c'est que parler de relation, c'est parler des deux points de vue, pas seulement du mien dans mon rapport global à l'amour.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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