Ah non mais pour moi c'est pas possible !
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ScottBuckley
le samedi 19 juillet 2014 à 18h46
Bonjour,
Avez-vous déjà entendu ce genre de phrases & réactions ?
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" Ah nan mais pour moi (le polyamour... au autre chose de fort) c'est juste pas possible ! "
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" Mon copain / ma copine n'accepterait jamais ! "
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" Ah nan mais moi je suis trop jaloux/jalouse pour pouvoir vivre cela ! "
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> Comment comprendre et traduire cette réaction que j'entends (un peu trop) souvent ?
Pourquoi la curiosité parfois s'efface chez elles/eux devant leur réaction ' défensive ' à eux/elles ?
Pourquoi, au lieu d'entendre qu'on est en train de leur confier quelque chose de précieux (personnellement, le polyamory et ses ouvertures sont une révolution multidimensionnelle dans ma vie ! ) ,
... pourquoi beaucoup (pas toutes/tous heureusement) réagissent avant tout
... à travers le prisme de leurs peurs, de leurs freins personnels, de leurs corps & coeur ?
.... Et comment faire évoluer voire changer cette conversation > en échanges riches, et avec une vraie écoute active des deux côtés, pour dépasser ces premières réactions qui me paraissent (un peu trop ?) sur la défensive ?
>> Vos témoignages et réactions sont les bienvenues, merci !
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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MagentadeMars
le samedi 19 juillet 2014 à 19h13
Si on écoute, on risque de bouleverser ces certitudes :)
Ce n'est pas toujours le cas, mais je pense que ce soit souvent cela...
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(compte clôturé)
le samedi 19 juillet 2014 à 19h43
Je pense que si de but en blanc on avait posé la question à mon mari de vivre avec un épouse se découvrant polyaffective, il aurait pur répondre ainsi. C'est seulement lorsque l'on est en situation que l'on peut exprimer réellement.
Entre l'intellect et l'obligation du vécu...
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Maroon
le samedi 19 juillet 2014 à 21h08
" Ah nan mais pour moi (le polyamour... au autre chose de fort) c'est juste pas possible ! "
Ça résonne encore dans ma tête, c’était la semaine dernière. "Juste pas possible", ça veut bien dire ce que ça veut dire.
En dépits de projets de vie communs et d'une complicité et d'une affection sans commune mesure, ce seul point de détail met de fait un terme à la relation.
Cette impossibilité péremptoire fait à mon avis écho à une blessure fondamentale, qu'elle soit l'abandon ou la trahison.
Et c'est moche :-(
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Apsophos
le samedi 19 juillet 2014 à 21h10
GreenPixie
(le polyamour... au autre chose de fort)
Ça m'interpelle. Quoi d'autre par exemple ? Se passer de télévision ?
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LuLutine
le samedi 19 juillet 2014 à 21h17
Salut GreenPixie,
Ta question me fait penser à cet article de l'Elfe.
Pour ma part, je dois dire que parmi les personnes à qui j'ai parlé de polyamour, c'est une minorité qui m'a fait ce genre de réponse.
Et celles qui ont dit qu'elles "ne pourraient pas" ne l'ont pas fait (en général) sur le mode défensif, mais plutôt après une réflexion personnelle qu'elles ont conclu tout haut "Moi, je pense que je ne pourrais pas / c'est pas mon truc / etc."
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MagentadeMars
le samedi 19 juillet 2014 à 22h40
LuLutine
Ta question me fait penser à cet article de l'Elfe.
Ah ! Je l'ai bien aimé, merci :-)
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Leolu
le dimanche 20 juillet 2014 à 00h46
Pour moi, ça fait partie du réflexe de base de tout individu normalement constitué (se méfier de l'inconnu) :
"Manger des insectes ? Ah non ! Je ne pourrais pas..."
(= cela ne se fait pas, donc c'est qu'il y a une raison, il y a bien eu des gens qui ont dû essayer et si si ce n'est pas entré dans notre culture, dans notre cuisine, c'est que ce n'était pas bon pour nous).
Vient ensuite la curiosité, qui est plus ou moins grande selon la culture des gens. Une culture qui met le doute au-dessus de tout (ou une culture trop contraignante qui pousse les jeunes à s'en évader) favorise la curiosité. L'obéissance et le conservatisme non.
Ensuite viennent les terrains plus ou moins favorables :
- ceux qui se posent des questions sur les choses fondamentales sont plus ouverts et prêt à... à simplement y réfléchir, en fait ! Seuls certains seront prêts à admettre... la possibilité que cela puisse se faire. Puis éventuellement à en tester la pratique... si une occasion se présente ou si le cheminement qui s'est produit dans leur esprit les a poussé à se mettre "en situation" pour que cela arrive (et si les circonstances n'ont pas été trop défavorables)
- ceux et celles qui ont toujours été en butte contre la tradition, et qui s'aperçoivent que cette pratique leur convient parfaitement. Là, le cheminement sera beaucoup plus court et l'adoption rapide.
- ceux et celles qui ont vécu une situation désagréable et qui se sont juré que "plus jamais ça". Or, la solution nouvellement découverte s'avère conforme à cette promesse.
Seuls, ces deux derniers cas pourront dire, dès le début, autre chose que "moi, je ne pourrais pas" (ou autres "ah mais non ! ça ne se fait pas", "c'est pas naturel", etc...) Parce qu'ils sont déjà sensibilisés.
Le premier cas sera plus circonspect (et encore ! Lui aussi pourra débuter par un refus. Sa seule différence, c'est qu'il passera rapidement à l'analyse).
Tous les autres auront un comportement "naturel" : le recul instinctif :)
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Siestacorta
le dimanche 20 juillet 2014 à 01h09
Comme la plupart des gens ici, cette réponse m'agacera.
Mais si j'ai le recul suffisant sur le moment, il y a une question de contexte, en fait - d'intention dans la portée de ce dialogue.
Ca dépend si on dit "j'ai plusieurs relations, je vis / j'ai vécu comme ça avec telle et telle (et. telle.. etc :-) )" , ce qui est un simple état de fait, et qui effectivement n'appelle pas le commentaire "je pourrais pas".
Quand quelqu'un me parle de son mariage, "je suis avec quelqu'un depuis 10 ans et jamais je ne songerais à voir quelqu'un d'autre", mon premier réflexe n'est pas de répondre "ah non pour moi c'est pas possible". Je pourrais répondre ainsi, intentionnellement, sachant que j'enclenche un débat, ou au moins une confrontation de croyances. Mais généralement, j'écoute surtout ce que la personne veut me raconter.
Si je dis "je ne crois pas à l'exclusivité", là, oui, on peut me répondre "je ne pourrais pas être non-exclusif" sans que je me sente personnellement jugé, parce qu'explicitement j'ai abordé des systèmes de valeurs, et je sais que l'autre ne peut qu'exercer un jugement : pas sur moi, sur des idées et principes auxquels j'adhère, et je fais la différence entre les deux.
Je suis libertaire individualiste, si je devais croire que tout ceux qui rejettent ce genre de valeur me rejettent moi personnellement, ça ferait quand même beaucoup plus de monde à fuir que dans mes fantasmes misanthropes les plus poussés. Donc, bon, le jugement, vaut mieux que je m'y attende quand je sais qu'on expose des valeurs.
Dans l'article sus-linké de l'Elfe, elle compare l'échange à
"- je suis lesbienne
- moi je pourrais pas".
Je dirais que c'est différent de dire "je suis homosexuel" et "je trouve que les femmes n'ont pas d'intérêt sexuel ni amoureux".
Là j'utilise des mots choisis pour simplifier, en conversation ce sera moins diplomate. Je crois que selon le cadre de l'échange, ce qu'on vient soi-même faire dans cette conversation, l'interprétation normative est plus ou moins réelle. Parfois, ben c'est du débat et c'est ce qui est cherché, par l'autre ou par nous. Et c'est pas grave de pas être d'accord, et pourtant ça peut être important.
On peut chercher à se connaître et à s'apprécier mutuellement par le désaccord, on peut être jugé et ne pas se sentir péniblement jugé parce que ce jugement n'est qu'un bout d'un ensemble de jugements sans doute plus bienveillants, ou qui demandent à le devenir.
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 20 juillet 2014 à 08h42
Maroon
Cette impossibilité péremptoire fait à mon avis écho à une blessure fondamentale, qu'elle soit l'abandon ou la trahison.
Et c'est moche :-(
Je confirme que pour certains, comme mon mari, la peur de l'abandon est mise dans la balance et c'est une réelle blessure, dont il faut prendre extrêmement soin car comme toute blessure importante, elle peut se rouvrir à tout moment.
Oui, c'est moche... :-/
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(compte clôturé)
le dimanche 20 juillet 2014 à 09h08
Je crois que cette réflexion est un peu plus complexe. Il y a ceux qui réagissent de but en blanc et ceux qui affirment parce qu'ils ont essayé (soit de devenir poly, soit de vivre avec quelqu'un de poly).
Il me parait honnête d'admettre qu'en effet, cette impossibilité est réelle, parfois et tout ceci au détriment de l'amour.
Il faut parfois accepter de minimiser ses limites (dans mon cas par exemple) afin de pouvoir maintenir un équilibre satisfaisant pour tous et pour chacun. Parfois le polyamour ne peut prendre l'intégralité de son envol afin de pouvoir aimer. Fixer des principes nets, clairs et s'appliquer à les respecter.
Comme l'a déjà fait remarquer quelqu'un ici (Le-Prince-Charmant/La-Salope-Helvétique) : il y a les célibataires qui se fixent leurs propres limites en fonction de ce qu'ils vivent, qui ajustent au fur-et-à-mesure ET ceux qui ont une vie de couple et qui et qui doivent aussi fixer des limites et les énoncer à leurs amours en dehors du couple (j'ajouterai comme au sein du couple).
Dans le premier cas la notion de limites est un curseur variable et dans le deuxième cas, le curseur est plus stable et ne peut en tout cas varié sans heurt préalable (au moins sans vague). Je parle ici des couples où seul l'un des deux est poly.
En conclusion, je pense que le polyamour ne peut pas correspondre à un mode de vie commun à toute l'humanité. Cela convient à ceux qui se reconnaissent et ne peuvent être autrement ; cela peut convenir à ceux qui intellectuellement le conçoivent et s'en accommodent aisément ; cela ne convient à ceux qui ne peuvent pas vivre ainsi (et parmi ceux ci, certains pourront vivre avec un-e poly et d'autres pas du tout).
L'important est qu'une fois mis en situation, l'on sache qui l'on est et que ce que l'on vit nous convient (ou éventuellement peut être accepté).
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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(compte clôturé)
le dimanche 20 juillet 2014 à 10h20
GreenPixie
Pourquoi, au lieu d'entendre qu'on est en train de leur confier quelque chose de précieux [...],
... pourquoi beaucoup (pas toutes/tous heureusement) réagissent avant tout
... à travers le prisme de leurs peurs, de leurs freins personnels, de leurs corps & coeur ?
Peut-être parce qu'ils sont humains ?
Peut-être parce que parler de polyamour / non-exclusivité ça renvoie beaucoup de gens à des sujets très intimes et sensibles qu'ils n'ont pas envie de questionner ?
Peut-être parce que quand on discute avec quelqu'un, se rendre compte que la personne est en train de nous confier quelque chose de "précieux" n'a rien d'évident ? Et que de ce fait on n'aura pas forcément l'attitude ouverte / positive / enthousiaste que l'autre attendait ?
Peut-être parce qu'on a toujours tendance à ramener les choses à son propre vécu et à parler de comment soi-même on vivrait telle ou telle chose, plutôt qu'à avoir une attitude d'écoute active ?
Personnellement je n'ai pas la capacité de répondre / me comporter systématiquement comme l'autre l'attendrait. Et en même temps je pense que c'est juste ça les relations humaines, avec toutes leurs imperfections et maladresses.
Pour moi, l'ouverture d'esprit doit venir à la fois de ceux à qui ont confie quelque chose et de nous-mêmes quant à la manière dont on prendra leur réaction.
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(compte clôturé)
le dimanche 20 juillet 2014 à 11h47
Shamal
Pour moi, l'ouverture d'esprit doit venir à la fois de ceux à qui ont confie quelque chose et de nous-mêmes quant à la manière dont on prendra leur réaction.
(+) (+) (+)
Pourquoi mon voisin serait-il comme moi ? Son opinion est largement aussi pertinente que la mienne. Qui mieux que l'individu en question sait ce qui lui convient ? Ce qu'il peut ou non concevoir ou accepter ?
La diversité, si elle est respectée, fait à mon avis la beauté humaine...
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LuLutine
le lundi 21 juillet 2014 à 11h45
Shamal
Peut-être parce que quand on discute avec quelqu'un, se rendre compte que la personne est en train de nous confier quelque chose de "précieux" n'a rien d'évident ?
Ca c'est bien vrai. Récemment j'ai eu une discussion avec quelqu'un qui m'a prétendu que je ne me confiais jamais à lui.
Or je lui ai confié ce que j'avais de plus intime et de plus précieux. Mais il n'a pas compris...pas vu, à quel point ça m'était précieux.
Donc je plussoie, la personne en face ne s'en rend pas forcément compte. Toi, t'es en train de faire quelque chose de très fort pour toi, et l'autre en face...ne voit rien du tout !
On n'a pas tous les mêmes références...
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Lili-Lutine
le lundi 21 juillet 2014 à 12h54
LuLutine
Ca c'est bien vrai. Récemment j'ai eu une discussion avec quelqu'un qui m'a prétendu que je ne me confiais jamais à lui.
On n'a pas tous les mêmes références...
On n’est pas toujours dans le même rêve … :-/
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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bodhicitta
le lundi 21 juillet 2014 à 17h01
GreenPixie
" Ah nan mais pour moi (le polyamour... au autre chose de fort) c'est juste pas possible ! "
." Mon copain / ma copine n'accepterait jamais ! "
." Ah nan mais moi je suis trop jaloux/jalouse pour pouvoir vivre cela ! "
.> Comment comprendre et traduire cette réaction que j'entends (un peu trop) souvent ?
moi quand j'entends ça, je me dis que ces gens sont trop figés sur leurs certitudes, et oublient l'impermanence de la vie, que les choses (eux aussi) évoluent de tout temps.
Ne vivent pas vraiment dans le présent mais surtout dans les plans du future et les accroches du passé
GreenPixie
pourquoi beaucoup (pas toutes/tous heureusement) réagissent avant tout
... à travers le prisme de leurs peurs, de leurs freins personnels, de leurs corps & coeur ?
car il n'écoutent pas vraiment, pensent trop souvent à eux de plus sans recule
GreenPixie
comment faire évoluer voire changer cette conversation > en échanges riches, et avec une vraie écoute active des deux côtés, pour dépasser ces premières réactions
Je leurs rappel que les choses évoluent, et qu'il n'y a pas qu'un type d'amour, que cet amour évolue aussi. et leurs demandes pourquoi ils se protègent? et de quoi dans le fond?
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bouquetfleuri
le lundi 21 juillet 2014 à 19h11
Ce que je dis souvent dans ce cas-là, c'est que mono et polyamour repose sur exactement la même chose et que si le monoamour est possible, le polyamour l'est.
Ce qui peut n'être pas possible, c'est la prise en charge des représentations et des discours. Et cela, c'est juste une affaire de travail personnel. Juste, cela sous-entend énormément d'efforts, mais c'est toujours possible
Et je ne passe jamais sur le fait qu'il ou elle parle à la place de l'autre, sans le relever et demander si ce n'est pas sur ce point qu'il faudrait commencer à bosser
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(compte clôturé)
le lundi 21 juillet 2014 à 19h17
Il ne faut pas forcer, obliger. Chacun-e doit faire ses propres démarches individuellement et personnellement. Après il y a les idées reçues, là dessus évidemment on peut, on doit les dissiper.
Ce matin, j'ai prononcé le mot polyamour à un ex-collègue de boulot et, sachant qu'il était libertin à ces heures perdus, j'avais pensé qu'il saurait, qu'il penserait intelligemment. Et bien sa réaction fut : c'est quoi, coucher à plusieurs ? J'avais pas le temps, je lui ai donné cette adresse, mais de but en blanc, il avait tout faux. Ca a toujours tendance à m'exaspérer, à m'énerver, lorsque l'on traduit spontanément le mot "amour" par la notion de "coucherie". Grrrr !!!
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Papey
le lundi 21 juillet 2014 à 20h06
gcd68
Ca a toujours tendance à m'exaspérer, à m'énerver, lorsque l'on traduit spontanément le mot "amour" par la notion de "coucherie". Grrrr !! !
Simplement parce que tu as découvert d'autres façon d'aimer et que tu as "cogité" sur le sujet. Je pense qu'il est plus important d'instaurer un climat d'échange. Sait-on jamais, la même personne peut avoir "cogité" sur un autre sujet et t'apporter des éléments de réflexions la ou toi aussi tu pourrais avoir "tout faux", au même titre que toi tu lui en apporte sur les relations. L'énervement n'est que du bruit qu'il faut à mon sens canaliser et/ou supprimer.
Message modifié par son auteur il y a 9 ans.
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(compte clôturé)
le lundi 21 juillet 2014 à 22h19
Merci Papey. Je n'ai pas eu besoin de cogiter sur le sujet. J'ai eu mes premiers amours en école primaire, avec de réels sentiments et sans libido (j'ai toujours été mature, mais pas à ce point). Enfant, adolescente l'amour a TOUJOURS été pour moi, avant tout une affaire de sentiments, de ressentis et d'affection. Sinon, ce n'est pas de l'amour (enfin pour moi).
Je crois que nous sommes tous passés par l'amour sentimental avant l'expression de l'amour par la tendresse (baisers, regards, caresses, câlins), par le corps (érotisme, sensualité), par le sexe (qui ne nécessite pas nécessairement de sentiments d'ailleurs dans le sens où ça peut être juste technique, mécanique).
Mon grrrr est intérieur et correspond à de l'exaspération individuelle. Je n'avais pas le temps ce matin (d'autant que lui était sur son lieu de travail, et que je savais qu'il était "surveillé", donc pas lui causer d'ennuis) mais je sais qu'il réabordera le sujet avec moi, un jour, si on ne se voit pas en coup de vent... et si ça Géraldine n'est pas à ses côtés (parce que là les explications !!! j'ignore si elle sait pour son libertinage, oups !!! marcher sur des oeufs quand elle est là !!!)
Je canalise extérieurement, quitte à prendre sur mon moi émotionnel. Je livrais justement ici ce moi émotionnel, ce qu'il y a à l'intérieur. Evidemment qu'il faut qu'il cogite, enfin, comme il le pourra, avec son bagage personnel, etc... de ce qu'il m'a confié au cours de ces dernières années... par ci par là, pièces de puzzle...
Le grrrr vient sans doute aussi de l'impossibilité présente à expliquer et à ma personnalité, ma particularité (entre autres) qui fait qu'il me sera impossible d'en parler (oups !!!). Etre prisonnière de ces handicaps personnels c'est extrêmement lourd à gérer.
Tout ceci n'empêche pas que l'association "amour" "coucherie" a ce don de m'exaspérer. Je suis ainsi et n'est aucunement l'intention de changer. Après, je n'ai jamais dit que je lui en voulais... sinon, j'en voudrais au trois quart de la planète.
Lui et moi avons déjà abordé des sujets importants et je ne peux pas dire si j'avais tout faux mais j'ai appris de cette personne des choses intéressantes. De nature, j'évite les idées reçues. Mais, j'en ai certainement, nous en avons tous, c'est certains.