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Discussion : Comment ne pas s'impliquer

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 20h57

ET lui, donc, il la laisse l'emmerder pour qu'il porte tout le bordel, et que ses enfants aient l'impression qu'il ne peut pas yavoir de continuité de moins de 100 m entre la voiture et le foyer ?
Pourquoi lui il pense que c'est normal de faire avec ça ?

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 20h49

Oui c'est plus difficile pour un homme de rencontrer quelqu'un au départ, puisque c'est déjà une difficulté asymétrique dans le cadre des rencontres monos.
Ceci dit, ce qu'une femme trouve le plus facilement, c'est des connards et des plans culs, hein, si il s'agit d'un truc un peu plus sérieux, donc un mec qui te correspond et qui en plus est polycompatible, c'est pas si facile que ça.

Qu'il se trouve des amis... il a pas des loisirs "sociables" ?

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Discussion : De retour

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 20h41

C'est désagréable, mais je pense qu'au niveau de réflexion où tu en es, et dans la suite d'évènements que vous avez partagé vous deux, ça donne aussi l'occasion de dire les choses, de pas rester sur de la fausse tolérance mutuelle pour la situation. En gros, si vous êtes amenés à dire ce que vous ne voulez pas, vous allez aussi dire ce que vous voulez. Ce que lui accepte de te donner en liberté, si ce n'est pas cette relation là. Ou comment il pourrait te laisser faire (volontairement... matériellement il a pas trop le choix)
Et du coup, voir si vous acceptez l'un de l'autre le contrat ou préférez revenir à un mode mono où aucun de vous n'aura à se demander ce qu'il accepte pour l'autre...

boucledor
il a plutôt mal réagi. Ce qui m'a fait le plus mal et qui me met en colère aujourd'hui c'est qu'il a fini par me dire qu'il se posait des questions sur la "qualité d'amour" que je lui portais - il ne l'a pas vraiment dit comme ça - en fait, il considère que je n'ai essayé d'accepter la situation QUE 6 mois sans chercher à le vivre de mon côté, alors que son amante qui ne se contente que de peu de temps avec lui, ne voyait personne d'autre !

Ben et la qualité de l'amour que vous avez de pas vous êtes quitté quand toi, pui lui, avez rencontré quelqu'un, c'est pas solide, peut-être ?
Et que tu aies attendus 2 semaines, 6 mois ou trois ans, sur le fond, ça change pas grand chose : est-ce que lui malgré sa seconde relation compte rester avec toi ? Est-ce que toi, avec cette seconde relation pour lui, et cette liberté pour toi, tu comptes rester ?
Oui ? Alors toi et puis pouvez vous baser sur cette intention déclarée toute simple et vérifiable dans la durée, et pas sur l'interprétation que, peut-être, vous vous aimeriez pas assez, ou pas comme il faut.

( sinon l'argument de la monogamie que j'ai jamais pu contester c'est la plus grande simplicité pratique, sur le fait de pas avoir à se poser de questions et de paradoxes. Bon, après, que la sécurité affective tienne à la réticence à réfléchir un peu de temps en temps à ce qu'on veut, ça en dit long sur le romantisme de l'exclusivité. Non mais là, pardon, je fais mon petit roquet hargneux)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 18h24

Ho, s'il se cogne la rentrée littéraire, Chaumier, ça devrait pas lui demander trop. C'est pas forcément du français oral, mais ça reste assez accessible, dans mon souvenir.

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Discussion : Incomprehension (tu m'étonnes)

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 18h21

nan ça doit pas être grave, c'est que je me suis vu souvent te répondre sur plusieurs fils en me disant "merde, vu qu'en plus je tartine, on va embrouiller...
Mais c'est plus une suggestion qu'une directive. Et pour toi aussi c'est mieux, tu retrouveras plus les Q/R qui t'intéressent. Et pis rien ne t'empe^che de faire le lien avec un post (t'utilise la petite icône avec un # en haut des posts pour en faire des liens précis) et de le mettre en référence quand tu questionneS.
En tout cas, il ne faut surtout pas que ça t''empêche de réagir aux fils.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 18h09

Ben surtout, si tu prends contact avec leurs intervenants, ils pourront probablement te donner des références en japonais !
(enfin, je dis "probablement", pour le coup je sais pas du tout où ils en sont)

Ceci dit, si c'est plus un littéraire, Thalmann c'est peut-être pas forcément ce qui l'accrochera. Je l'ai feuilleté récemment... C'est clair, accessible, mais ça peut manquer de la consistance et de la légitimité "savante" qu'il pourrait apprécier.
A mon avis, il trouverait plus d'intérêt à lire "La déliaison amoureuse" de Serge Chaumier.
C'est plutôt un bon morceau à lire. Le style est très lisible, malgré la richesse des références. Et le bon argument de vente, c'est qu'en plus de lui parler de polyamour à ton bénéfice (ce qui n'est pas un mal), ça lui donnera aussi énormément de grain à moudre, en culture ciné, littéraire, populaire... Il va pas apprendre à être poly, mais ça m'étonnerait qu'il ne trouve pas ça stimulant, tel que tu le décris.

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 17h43

(J'ai écrit "je crois que ce n'est pas inutile", hein. C'est pas tout à fait pareil à "c'est utile", mais c'est pas le contraire...)

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Café pique-nique poly à Bordeaux samedi 30 août 2014

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 17h19

Ca c'est bien passé, dites ?

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Discussion : L'attente toujours l'attente du Mono-poly

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 17h18

Juliejonquille

Peut-être que j'aurais dû attendre d'être amoureuse pour entreprendre cette démarche ? Avec l'énergie d'une nouvelle relation, un objectif concret, j'aurais été moins hésitante ?


Haaaaoui. Ca aurait cet avantage de te mettre face à des décisions, plus qu'à de l'introspection à vide.
Mais e travail que tu fais actuellement n'est pas inutile, quand tu verras poindre certaines situations, tu auras déjà des débuts d'idées pour réagir.

Sinon, ton mari, il lit quoi quand il lit ? Parce que selon ses goûts, le bon bouquin qui le ferait réfléchir à l'exclusivité sera pas le même.

Et non, c'est pas "l'influencer" que tu fais, c'est dialoguer.
Par contre tu as raison, c'est l'adhésion qui serait le mieux... Mais on change pas les gens... on peut juste les soutenir au mieux pendant le changement, et leur donner des cartes pour qu'il y participent.
Que ce soit, pour lui, en jouissant aussi de liberté sentimentale ou sexuelle, ou en prenant son parti de dire "oké de mon côté je vais monter un groupe de rock, j'en ai toujours eu envie mais là je vais avoir le temps" (caricaturalement).

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Incomprehension (tu m'étonnes)

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 17h10

(par contre, Jézébel, je peux te demander, quand tu sens que ça fait écho à ton histoire, et que tu vas parler de ton propre cheminement, de faire un post réponse avec un lien vers un autre post sur un fil à toi ? Là pour la posteuse non-inscrite "Une", on a beaucoup dévié de sa question à elle, c'est dommage... Moi ç'a m'intéresse de te répondre, mais ça m'embête que pour les prochains lecteurs, il trouvent pas facilement le fil du sujet de départ).

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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Discussion : Incomprehension (tu m'étonnes)

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 17h06

Si tu devenais la maîtresse, ça changerait beaucoup de choses pour toi.
Ca veut dire que c'est toi qui devrait subir les annulations de dernières minute, les "je peux pas te parler maintenant", les "je suis pas sûr d'être là à Nöel". Si elle devient, non plus partenaire primaire, mais compagne officielle dans un cadre officiellement mono, tu deviens la marge de manoeuvre officieuse.
Même si tu es contente de trouver aujourd'hui plus d'autonomie que dans votre relation antérieure, la formule où tu serais la maîtresse apporte beaucoup de contraintes, sachant que comme épouse il y a plein de choses simples auxquelles tu es habituée qui n'auraient plus lieu.

Et c'est pas aux enfants de servir de prétexte à leurs père pour son confort affectif et la paix de ses ménages... Ca les rendrait complices, on leur ferait dire / penser un truc faussé qui correspond pas au réel (oui oui papa il vient pas voir maman, il vient nous voir nous (mais des fois il couche avec maman comme quand il était à la maison)). Pourquoi ça me parait plus risqué par rapport à la version où ton mari assume sa situation poly... ?

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Discussion : Incomprehension (tu m'étonnes)

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 15h09

Jezebel
Je lui ai conseillé de parler avec elle, que si il n'arrive pas à la rassurer, à lui montrer qu'il l'aime, elle passera sa vie à se demander si il l'aime vraiment.

Ou, hypothèse tenable : elle va finir par envisager de le larguer. Elle lui met un coup de pression. Et lui soit il décide que c'est elle qui déconne et qu'il avait pas à faire d'efforts particuliers autre que se déplacer d'un foyer à l'autre, soit il panique et dit "tu as raison je suis bête faible tu comprends tout à la vie, ne me quittre pas et pardonne-moi mes erreurs de petit enfant qui ne sait pas bien faire, reste avec moi je vais rompre avec ma femme puisque maintenant que tu me le fais comprendre et que tu me menaces, je sais que tu as raison que je dois choisir".
Je sais, je suis flippant avec ce scénario, c'est pour dire que quelqu'un qui se considère non pas comme acteur de sa vie mais comme "victime" d'une vie qu'il subit, de proches dont dont il subit les impulsion, risque d'agir de même, en fonction des urgences, sans choisir son propre cap.

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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Siestacorta

le dimanche 31 août 2014 à 13h03

(+)
Oui, désolé, je suis bien sorti de l'optique de définition "à emporter" :-)

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 23h03

Et évidemment, je ne voulais pas dire par làque les situations de chacun doivent être symétriques pour qu'il y ait polyamour. Par contre que les dispositions et la volonté pratique d'organiser et de dialoguer ensemble soient là, quitte à ce que ce soit évolutif, ça me parait bien être ce qui définit le polyamoureux
Et des gens qui ont aussi de bonnes raisons de pas passer de la tolérance passive à une participation on en voit souvent. Ils sont louables de tenter d'être polyamoureux, mais s'il n'y arrivent pas, on devrait pas laisser croire que ça demandait qu'un tout petit effort intellectuel, moral, affectif de plus, et tout le reste se fera tout seul.

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 22h54

RobotEtourdi
Ce qu'on peut dire de cette définition :
(...)
- Elle ne se définit que via une philosophie personnelle, pas par une pratique

LuLutine
Et oui, le polyamour est une façon de voir les relations amoureuses et intimes, pas une pratique !
A mon sens du moins...

Pour moi c'est à peu près l'inverse. Ou, disons, une façon de voir concrétisée avec une façon de faire.

Je suppose que losrque vous dites "pas une pratique" "une philosophie" pour dire qu'un polyacceptant et un polyamoureux, pour vous, c'est pareil. C'est en partie vrai, mais en partie seulement, je dirais. Je suis bien d'accord que les deux sont dans un rapport d'émancipation par rapport au règles classiques du couple, mais je crois qu'il faudrait pas tous les mettre dans le même sac, pour notre bien et le leur.

Mon raisonnement, c'est que quelqu'un qui ne pratique pas lui-même pendant que l'autre expérimente, ni n'envisage la possibilité de pratiquer même s'il "comprend, mais lui ne le fera pas", ni n'apporte de l'aide au quotidien pour ce que fait son partenaire pratiquant, se trouve dans une position où il n'a qu'une seule motivation de tenir son engagement à accepter le polyamour de son partenaire : l'amour désintéressé qu'il lui porte.
Et on peut avoir de l'amour désintéressé, ne pas exiger l'exclusivité, et ne pas être du tout polyamoureux. Ce serait un amoureux généreux mais qui n'envisage pas en pratique comment jongler avec son emploi du temps, d'expliquer s'il veut ou non être en relation avec le tiers, qui ne cherche pas forcément à participer à la communication sur le tiers et sa place... C'est pas parce qu'il ressent un amour fort et altruiste qu'il ne subit pas ce qu'il se passe pour autant. On peut aimer quelqu'un qui fait un métier super dangereux, dont on estime qu'il nous fait prendre des risques, et continuer à ne pas approuver qu'il fasse cela, pour comparer.

A quel point un amoureux peut pousser le désintéressement ?
Est-ce que tout amoureux désintéressé serait polyamoureux par définition ?
Ca peut être un petit saint qui en plus laisse le tiers passer chez lui, faire tout ce qu'il veut avec son partenaire...

Mais, plus vraisemblablement, c'est quelqu'un qui "tolère". Avec plus ou moins de facilité. Et à partir de là, il a plein de possibilités de refuser de pratiquer, non pas forcément les partenaires multiples, mais aussi le travail de dialogue lié à la simultanéïté des relations, ou la mise en place de la liberté de son partenaire.
On pourrait déjà, ce serait mérité, le féliciter de son travail d'adaptation, de son empathie, de la qualité altruiste de sa relation à l'autre... mais quel intérêt de lui faire un costume de poly dans lequel il n'entre pas forcément ? Ca risque pas d'entretenir un flou artistique sur des motivations différentes, et préparer le terrain aux malentendus ? ("mais... je croyais que t'étais poly, donc sincèrement d'accord ?" "mais... je pensais pas que tu irais aussi loin ?")

Par ailleurs, il y a des gens qui tentent d'accepter mais qui arrivent pas à dépasser leur notion mono du confort affectif, et en pratique, ça se sent. Et ça s'éloigne de l'esprit de dialogue et d'équivalence des libertés. C'est pas que je considère le terme "polyamoureux" comme trop bien pour les monos.... C'est que je veux pas qu'on embringue malgré eux des gens qui ne veulent pas la même chose que nous, mais qui ont passé moins de temps à le définir. Ni qu'on surestime le nombre de monos qui seraient des poly refoulés, des monos auxquels il ne manqueraient qu'un petit déclic. Je voudrais pas qu'on se berce avec l'illusion que si la plupart des gens se penchaient un peu plus sur l'idée, en acceptaient la portée éthique et en concevait en théorie les conséquences, ils seraient au fond disposés à se sentir bien dans cette situation et à faire ce qu'on fait pour que ces relations nous épanouissent.

S'ils tolèrent, comme on en lit par ici quelque fois, que le partenaire ait d'autres sentiments mais sans découcher, ou sans chercher à rencontrer, ou sans "vrai sexe", et/ou si possible sans sentiments trop forts, ils se comportent en polyamoureux ? ou il font leur maximum de partenaires amoureux qui rament même contre leur intérêt, et souvent en exposant leur peine ici ?
S'il accepte "officiellement" que ça se passe, que dans le discours intellectuel il comprend et voudrait bien laisser cette liberté dans l'absolu, mais qu'en pratique, j'voudrais bien mais j'peux point, à chaque fois qu'il faut organiser il fait une crise ou impose une "urgence" pour que ça se passe pas, il est un peu polyacceptant, mais est-ce qu'il se comporte en polyamoureux ?

Bref : pour moi, le polyamour, c'est pas juste la possibilité abstraite de ressentir plusieurs sentiments, ou encore la seule bonne intention de les laisser ressentir à l'autre.
C'est aussi vivre, ou au moins faire ce qu'il faut pour donner de la liberté. C'est bien une pratique, à mon sens à moi.
Qui peut avoir différentes formes, nuances, variations. Mais c'est des gestes, des engagements et des projets actifs, ça se passe pas par défaut, passivement, ou en confiant au poly "pratiquant" toute la charge des questionnements, recherches de compromis, décisions.

Alors être polyacceptant, c'est très bien, être polyamoureux c'est très bien zaussi mais pas forcément mieux en soi, et les deux termes ne désignent pas toujours un même état d'esprit.
Par contre, bizarrement, je pense que le diminutif poly recouvre un domaine plus large...

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Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 22h03

Wé. Même idée que Julie.

Et comme je te l'ai dit, si ton mari fait pas un peu le boulot de communiquer et de prendre des décisions équilibrées et transparentes par lui-même, ça crée l'insécurité, le déséquilibre... et ça lui laisse aussi la place pour tenir le discours qu'il t'a tenu sur ton amant imaginaire, et celui selon lequel tu ne pourrais plus l'aimer si tu avais une autre relation : s'il n'essaie pas d'avoir les ressentis qu'on trouve dans le polyamour et la simultanéïté (au lieu d'en rester au ressentis d'amours en alternance), il n'a pas de raison de penser et d'agir avec la recherche d'équité du polyamour.

(désolé pour le détournement de fil, je suggère que si on continue sur ça on le fasse ailleurs, sur le fil de Jezebel par exemple)

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Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 17h36

Bah, l'anglais, c'est les questions, hein, ya plein de monde qui répond en français. Et si t'es pas sûr de comprendre le sens, tu peux toujours demander ici.

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Discussion : Comment ne rien attendre ?

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 16h12

Ya rarement que du gâchis dans les relations humaines.
Au pire, tu as gagné un peu de plomb dans la tête, pour préserver ton équilibre futur. Au mieux, il y a eu en plus quelques vrais bons moments pour toi dans cette histoire, et tu trouvera probablement d'autres gens pour te donner certains de ces plaisirs.

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Discussion : De retour

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 13h09

boucledor
je pense que c'est parfois mon conjoint qui m'amène à minimiser certaines émotions négatives car il dit ne pas supporter de me voir souffrir de la situation
(...)
Le plus souvent, j'essaie de lui dire tout cela, parce que je le ressens et que cela m'aide d'en parler...mais je constate qu'il n'aime pas ce que cela provoque en lui.

- il est grand, adulte, responsable. Il fait quelque chose, ça a des conséquences. Si toi tu te prends en main, il peut le faire aussi. S'il va mal, il peut tout comme toi en parler, réfléchir, agir.
Par ailleurs il est "charnière" dans les relations, il doit donc faire avec les deux personnes, c'est la position qui veut ça. Tu n'as pas à lui compliquer ça exprès, lui faire vivre l'enfer pour ça serait cruel ; mais tu n'as pas non plus à porter son point de vue à sa place quand il doit passer par les parties pas agréable.
Tu peux l'aider, mais dans la mesure où il fait déjà sa partie du boulot de dire "je suis prêt à communiquer, dialoguer, chercher les solutions respectueuses pour toi".

- pour que ça provoque autre chose que du désagréable, je radote, je récapépète, la répétition est la base de la pédagogie (oui, la répétition est la base de la pédagogie) : vous pouvez parler aussi de ce qui peut et pourrait vous faire du bien, et vous le faites ensemble. Tu ne peux pas lui enlever la charge de te soutenir, puisque s'il veut la relation il ne peut pas ne pas te soutenir un peu avec, et puisque de toute façon tu as de la peine, la dissimuler c'est pas la faire disparaître... Ce que tu peux faire, parc contre, c'est lui fournir des forces et des bonnes raisons d'apprécier tes efforts et les siens. Soutien mutuel...
S'il ne savaitt pas qu'il pouvait trouver un équilibre entre effort et motivation pour faire vivre ses deux relations, il ne tenterait sans doute pas de rester avec toi ! Comme l'effort, il devra de toute façon le faire, reste à valoriser la motivation.

- comme un certain nombre de gens qui témoignent ici, tu culpabilises parce que tu as commencé avant lui. Peut-être que tu te dis que c'est le karma, qu'en souffrant maintenant, tu paies l'audace que tu avais eu d'essayer autre chose. Tu ferais cadeau à ton mari de l'occasion de te faire mal ou de te voir souffrir, pour rééquilibrer les comptes... Bien sûr, ça marche pas comme ça.
Et puis, la culpabilité, c'est aussi une façon de pas faire le deuil de l'idéal mono. Pas perdre de vue qu'en fait il fallait pas en sortir, la preuve, ça fait mal.
"J'ai fauté, mais c'était une erreur, en fait je ne ressentais rien d'important, l'important c'est de m'imaginer en couple bien pépère quand on sera plus proche du cimetière que du mariage". Tant que tu culpabilises toi d'avoir pensé autrement, tu présupposes implicitement que ton mari aussi pourrait penser ainsi. En travaillant plus ta peine que ton bien être (la répétition est la base de la pédagogie), tu fais un effort passif pour ne pas accompagner le changement que tu crains, et plus ou moins consciemment, tu dis ainsi à ton partenaire que lui non plus ne devrait pas désirer ce changement.

Donc, souffrir, tu peux pas t'en empêcher, l'exprimer sans ambage c'est tout à fait légitime, mais ça ne peut aller mieux qu'en disant aussi tout le reste, ;sinon, même en atténuant et avec des "non rien t'inquiète pas", tu fais passer le message que ça ne va pas, plutôt que celui "faisons ensemble les efforts pour que ça aille". Tu prends les efforts sur toi, mais si vous ne les partagez pas, ça ne peut pas aboutir à "la situation des tous-débuts quand il n'y avait que vous" : ne pas dire le bien et le mal clairement, ne pas faire l'effort de ce dialogue exigeant mais fécond, ne peut que creuser un fossé d'incompréhension entre vous.
Si tu lui donnes toute sa part sans penser "non je souffre seul et je lui montre pas", tu vous donnes l'occasion d'avancer vers des solutions (poly ou mono, d'ailleurs).

La culpabilité c'est juste une façon de gérer ton rapport au bien-être et aux difficultés, mais tu peux aussi faire ressortir autre chose ( répétition, pédagogie).
Tu peux faire cadeau à ton mari d'une histoire où vous pouvez vous épanouir tous les deux en vous donnant à tous les deux les outils de dialogue, de sincérité, d'écoute, de liberté qu'on peut trouver dans des situation de polyamour épanouissantes.
Tu n'es pas seule responsable de la situation, et pas coupable de mal la vivre. Par contre, ta responsabilité maintenant, c'est d'être entière, avec la tristesse ET la motivation en même temps, pour la prendre en main et trouver la sortie où tu iras mieux.

Et sinon, oui les guillemets avec "constructible", ça marche :-) d'autant que "constructible", je sais que je l'emploie d'une façon un peu personnelle, je suis pas toujours sûr que c'est à bon escient.

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Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

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Siestacorta

le samedi 30 août 2014 à 12h45

Tu as bien rempli ton profil ? Coché les options ? Répondu à une gros paquet des question QCM ?
Tu as bien spécifié sur l'option "je suis un homme qui cherche une femme qui aime les homme" ? Parce que c'est VRAIMENT une case qu'il faut préciser, sur Okcupid.
Perso sur d'autres sites de rencontres, ça m'arrivait souvent d'avoir des hommes qui me contactaient, mais dès que ce genre de précision "je cherche une femme" était posé, ça se calmait vite.

Ceci dit, la société étant formatée sur le mode "les hommes proposent les femmes disposent", et tant que l'émancipation sexuelle sera pas aboutie on aura encore beaucoup de ça (le polyamour est signe qu'on passe un peu à autre chose, j'espère), ce sera beaucoup à toi de faire tes recherches.

Tu réponds à au moins une grosse centaine de questions du quizz, tu fais ta recherche en regardant un peu les pourcentages de match (et en regardant les réponses détaillées pour celles qui font des précisions) et après, tu te lances, t'écris.
C'est comme partout, t'auras pas mal de gens qui répondent pas, mais tu finiras probablement par avoir de bons contacts.

Message modifié par son auteur il y a 11 ans.

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