Polyamour.info

Green-Man-Outside

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Paris (France)

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Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

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Green-Man-Outside

le dimanche 15 décembre 2013 à 11h57

J'aurai bien participé à cette discussion mais j'ai une lessive à faire... ^^

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Discussion : Un fantasme trop excluant ?

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Green-Man-Outside

le jeudi 12 décembre 2013 à 18h18

Siesta
Alors, tu crois que tes postes sont longs et tu crains d'ennuyer les gens avec tes histoires ?
Tiens, je vais te décomplexer fissa.

Euh... non. Le post initial de JulienPoly dans le fil sur sa life reste environ quinze fois plus long. :-P


passage souhaité par une pratique concernant le derrière de la dominante, le cou et le visage du dominé

Mince alors, je pratique le BDSM sans le savoir... :-D

Siesta
Ensuite, comme tous les fantasmes un peu précis, c'est réifiant : c'est à dire que ton désir, il va pas pour une une personne complète, mais pour une partie d'elle, que tu vas utiliser pour ton plaisir, comme on utilise un objet. Oui, même si il y a un échange des attentes (tu fais ci je fais ça) et un consentement, il y a réification, puisque tu es intéressé par ton truc, pas par la personne

Quand je fais l'amour avec ma partenaire principale, c'est avec une affection gigantesque (euh... c'est une métaphore hein). Pourtant, si c'est agréable, c'est aussi parce que ça peau est douce et m'enchante, parce que mon gland est sensible au contact de ses entrailles. Si elle avait du poil aux pattes et la chatte sèche, ce serait clairement moins bien. La réifie-je pour autant ?
Je pense que ce que tu évoques ramène à cette subtile contradiction entre l'amour inconditionnel et l'inévitable conditionnalité des échanges humains. A mon avis. Je peux me tromper ou passer à côté du truc.

Siesta
(bien sûr, la reification ne se limite pas qu'au domaine sexuel, tu trouves ça dans les rapports où tu veux que l'autre soit "une vraie femme" plus qu'une personne, "une personne ambitieuse" plus qu'une personne, un époux plus qu'une personne, un père potentiel plus qu'une personne...

Problématique d'idéalisation. D'où l'intérêt de tendre vers une conscientisation de ce qui se passe en nous.

Siesta
Tu vas me dire, c'est jamais que du cul, t'es poly, t'es adulte, tu patientes jusqu'à trouver l'occasion.

Le verbe être est dangereux.
www.youtube.com/watch?v=sU_hv_857pk

Siesta
Donc, déjà, tu vois mieux ce que j'entends par excluant ?

La réalité est excluante, par définition. Par essence.
On ne peut pas coucher avec tout le monde.
On ne peut pas être séduit par tous les traits de caractère., par tous les physiques.
Etre d'accord avec tous.
Fréquenter tout le monde.
Etc.

Je crois que tu es simplement face aux limites d'une certaine forme d'idéalisme présent dans l'idéologie polyamoureuse et dans la recherche intime de certains membres du forum. L'idée d'un consensus, d'une ultra-altérité. Cela a son intérêt autant que ses limites. Si c'est pour remplacer la culpabilité envers la pluralité des partenaires par une culpabilité envers le non-consensus ou l'inévitable exclusivité de certaines dimensions/moments, c'est un peu contre-productif.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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Green-Man-Outside

le mardi 10 décembre 2013 à 19h38

bohwaz
Nan tu es mainstream aussi ;) Les vrais utilisent lynx ou w3m !

Hahaha, impressionnant w3m. :-D
Le wiki en montre une capture qui m'évoque presque mon atari st (bon, ok j'exagère). Il apporte quoi par rapport aux navigateurs classiques ?

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Besoin d'avis

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Green-Man-Outside

le mardi 10 décembre 2013 à 19h28

ipsos
Il y aura sur ce méssage peut-être des fautes d'orthographe même si je suis bienveillante envers ceux et celles qui vont lire ce fil de discussion. et tant pis.

Mon message s'adressait à ben3. Je fais aussi des erreurs, mais je me relis. Le combo "J'ai du mal à avoir confiance en moi car mes partenaires sont ensemble et je me sent comme une pièce rapporté. Es que vous auriez des solutions pour que je me sente plus à l'aise et moins stressé sur le fait qu il ne sont plus que 2 d'un coté et moi de l'autre. Mais bien tt les 3 . merci " est un peu... excessif en matière d'irrespect de la langue. ;-)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Besoin d'avis

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Green-Man-Outside

le samedi 07 décembre 2013 à 19h39

ben3
J'ai du mal à avoir confiance en moi car mes partenaires sont ensemble et je me sent comme une pièce rapporté. Es que vous auriez des solutions pour que je me sente plus à l'aise et moins stressé sur le fait qu il ne sont plus que 2 d'un coté et moi de l'autre. Mais bien tt les 3 . merci

Si tu les connais depuis 15 jours, c'est assez logique de sentir une différence dans la profondeur des rapports, me semble-t-il. Sauf coup de foudre, et avoir un coup de foudre réciproque à trois en même temps me semble relever de la prouesse statistique.

Parallèlement, leur niveau de complicité n'a pas à impacter ta confiance en toi. Vous êtes des individus distincts, la compétition n'a pas lieu d'être et chaque relation (dans votre trio comme dans la vie en général) est unique.
T'est-il arrivé de ressentir des insécurités dans le cadre d'autres relations, même duelles ou "mono" ?

PS : un petit effort sur l'orthographe serait un acte bienveillant envers ceux et celles qui vont lire ce fil de discussion.

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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Green-Man-Outside

le samedi 07 décembre 2013 à 19h28

GreenPixie
Les "CGU / conditions générales d'utilisation" de "google" et de ses services sont tout simplement du viol de correspondances, du viol de droits d'auteur-es, entre autres sévices, et toutes les personnes qui acceptent d'utiliser les services et outils de "google" devraient y regarder de plus près, car là on est tout sauf dans un consentement éclairé.
[...]
Nos données personnelles, + nos emails, nos recherches en ligne et nos visites sur OKCupid doivent pouvoir se faire sans ce voyeur et cette multinationale sans éthique !

Salut, je viens gâcher la fête. ^^
Google est sûrement très méchant et très liberticide (y a qu'à voir leur politique identitaire sur G+) mais ce n'est ni l'ennemi le plus puissant ni le danger le plus urgent à affronter :
www.informaction.info/04122013-1317-La-loi-sur-l%E...

Faites tourner l'info si vous tenez tant que ça à vivre sans l'ombre du Grand Frère.

bohwaz

Plugin pour Chrome, hors un utilisateur non-mainstream n'utilisera justement pas Chrome ;)

Je ne savais pas qu'on pouvait déduire la mainstreamitude de quelqu'un à son navigateur... ;-)
J'utilise Firefox, suis-je mainstream ? Suis-je un muthafucking rebel de la mort qui tue ?

Je vis sans télé depuis plus de dix ans, je n'ai ni smartphone ni tablette, jusqu'à peu je n'avais même pas internet chez moi (!), je ne lis pas de littérature blanche, mon analyse politique dépasse le plafond de réflexion en vigeur dans notre belle nation (rires) et les avatars pseudo-contestataires qu'elle héberge, j'écoute plein de musiques "de niche" (Botch, par exemple), je vis globalement hors des sentiers battus... Mais j'ai aussi des disques de Pink Floyd et Booba (!) dans ma discothèque, je mange des kebabs, je consomme du porno sur le net... suis-je mainstream ? :-P

Et sinon pour rencontrer des polys... il y a la vie.
(c'était la petite note optimiste pour conclure)

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Discussion : Création d'un site de rencontres polyamoureuses

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Green-Man-Outside

le vendredi 06 décembre 2013 à 10h34

bohwaz
27 € / mois. Oui oui oui. Sinon je trouve pas le truc super innovant, c'est très classique.

Payer pour pécho... :-/

Et pourquoi ne faire que pécho ? Once again, je vote OKcupid (même si je me suis pas encore fait - aucun jeu de mot - d'ami dessus).

Surtout que l'argument "liberté" attire inévitablement quantité de frustrés qui espèrent trouver un paradis sexuel de femmes faciles.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : L'homme moderne "généralement monogame"

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Green-Man-Outside

le mercredi 04 décembre 2013 à 13h14

wolfram
Cela n'est pas aussi sûr ;)
le nombre d'avortement est stable depuis son autorisation : à voir ici.

Je plussoie. Les progrès de la science - et l'éducation sexuelle passionnante qu'on reçoit en milieu scolaire - ne font quasiment pas varier la quantité de grossesses non-désirées, pas plus que le nombre d'unions infertiles. Sur l'infertilité, si vous ne craignez pas un brin de psychanalysme, La dette de vie de Bydlowski est intéressant.

Siesta

La science n'a pas vocation à prescrire les comportements, surtout en se basant sur la morphologie : en fait, ce sont plutôt les comportements qui font la morphologie que l'inverse.

Là encore, je plussoie. Notion darwinienne de base que j'ai déjà eu l'occasion de rappeler ailleurs : le dimorphisme mâle/femelle chez les hominidés résulte de la compétition entre mâles.


Siesta
Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu'historiquement, nous ne somme pas dans les mêmes conditions que nos ancêtres humains ou que les autres familles de primates actuels.

Pour ça que j'aimerais bien comprendre ce qu'ils entendent par "moderne". Les arapesh sont nos contemporains, il me semble.

Siesta
Les ressources en nourritures sont nettement plus nombreuses, la reproduction de nos populations est garantie, voire pléthorique, ce qui change nettement le cadre de la sexualité. Et les habitants de pays développé utilisent massivement des techniques de contraception que depuis peu de temps, à l'échelle de l'histoire sexuelle.
Avec ce pouvoir sur sa fertilité, la femme moderne bénéfice d'une plus grande indépendance par rapport à la famille nucléaire.

Et ça, ça n'a que quelques petites générations. Sur un plus long terme, je serais curieux de voir les conséquences.

L'environnement influe sur les comportements (pour cela que, Spiral Dynamics once again, les gens font moins d'enfants dans les sociétés qui connaissent une évolution technologique de type révolution industrielle).

L'évolution à moyen terme pointe déjà le bout de son nez avec la PMA. Les couples (ou trouples, ou quouples, ou counples, voire souxples, etc.) à externaliser la procréation seront de plus en plus nombreux. Scientifiquement pour les moyens, culturellement pour les raisons.
Après, il faut rajouter les microcosmes : peut-être qu'en 2067 porter son enfant sera la dernière tendance à la mode dans les CSP++++, le luxe que s'offriront des femmes - des hommes ? - qui n'en ont pas besoin et cherchent à se distinguer (société de privilèges, cf. Baudrillard). Du côté des "masses" peut-être que la pauvreté galopante qui aura plongé l'Europe dans le chaos aura fait exploser la natalité (par régression) ou au contraire l'aura quasiment supprimé (par impossibilité pour les adultes de subvenir aux besoins d'une tierce personne).

La prospective, c'est un art délicat.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

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Green-Man-Outside

le dimanche 01 décembre 2013 à 05h03

Alors je l'ai traduit, et franchement il ne casse pas trois pattes à un canard cet article. Enfin bon :

Alors que les polyamoureux canadiens – les gens qui ont plusieurs partenaires hors de tout contexte religieux – ne subissent aucune criminalisation contrairement aux polygames, cela ne leur suffit pas d’être simplement considérés comme « non illégaux » ont-ils dit dimanche.
Tandis que l’Association Canadienne de Défense du Polyamour (la CPAA) terminait sa convention de trois jours, la première de ce genre à être accueillie sur le sol canadien, la présidente de l’association et maître de conférence Zoe Duff expliqua que les polyamoureux espéraient obtenir un jour la même reconnaissance légale que les autres couples.

“Ce serait bien [...] d’avoir des ménages dans lesquels nos conjoints sont égaux devant la loi et progressent en matière de pension, d’héritage et de répartition des biens » a-t-elle dit.

Contrairement à la polygamie, il n’y a aucune loi au Canada qui interdit spécifiquement le polyamour. De plus, les polyamoureux se distinguent eux-mêmes des polygames, expliquant que la polygamie consiste en des hommes prenant plusieurs épouses dans un cadre généralement religieux alors que le polyamour est consensuel, laïque et égalitaire.

“Il y a un consentement en connaissance de cause entre les partenaires, ainsi vous pouvez avoir des partenaires multiples mais chacun d’eux sait ce qu’il en est, la plupart du temps ils se connaissent » dit Duff. « Dès le début il y a des échanges au sujet de ce qui est confortable ou non pour les partenaires. On ne trouve absolument rien de tel dans la polygamie ».

Une décision de justice inquiéta les polyamoureux

Le polyamour se retrouva sur le devant de la scène en 2011, quand la Cour Suprême de Colombie Britannique confirma les lois canadiennes contre la polygamie suite à une question de constitutionnalité soulevée par la province pour éclaircir la loi. A cette époque, la communauté polyamoureuse eut peur d’être prise pour cible en cas de confirmation de cette loi.

La question de constitutionnalité fut motivée lorsque des accusations de polygamie contre deux leaders de factions distinctes de la secte mormone l'Eglise fondamentaliste de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, furent lancées en 2009.

La secte, de premier plan dans la petite communauté de Bountiful, dans le sud-est de la Colombie Britannique, tolère la polygamie. Toutefois, les poursuites contre les deux chefs rivaux, Winston Blackmore et James Oler, ont échoué parce que le tribunal décréta que leurs droits avaient été violés lorsque le gouvernement avait choisi ses procureurs.

Deux ans plus tard, la Cour Suprême de Colombie-Britannique a conclu, même si l'interdiction de la polygamie viole la liberté de religion, que les méfaits associés à la pratique, comme des épouses mineures et les abus sexuels, l'emportent sur ces droits.

L’Association Canadienne de Défense du Polyamour était un intervenant dans le cas de 2011, et vit la décision de la Cour Suprême de Colombie-Britannique comme une victoire parce que cette décision concluait également que les lois anti-polygamie ne devraient pas s'appliquer aux couples polyamoureux à moins qu'ils ne décident de se marier.

Après la décision de justice, John Ince, représentant légal de la CPAA, déclara que l'exclusion du polyamour du jugement était un soulagement pour son client.

"La formalité du mariage n'est vraiment pas une préoccupation importance dans la communauté polyamoureuse», déclara Ince.

Duff déclara pourtant que Robert Bauman de la Cour Suprême n'était pas clair sur ce qu'il voulait dire en ce qui concerne le mariage. Cependant, la communauté est peu susceptible de lancer de sitôt une coûteuse action en justice afin d’obtenir un éclaircissement de la situation.

Pour le moment, l'association polyamoureuse se concentre sur la sensibilisation envers le mouvement, la mise en réseau des personnes au sein de la communauté et la mise à disposition de ressources telles que des conseils, juridiques ou non.

La convention de trois jours, appelée «  Clamer notre droit à l'amour" comprenait des ateliers sur la façon de gérer la jalousie dans une relation polyamoureuse, sur comment les lois familiales affectent les ménages polyamoureux, et sur comment les personnes nouvellement incluses dans une relation polyamoureuse déjà existante peuvent être traitées de façon éthique.

Non-monogamie consensuelle et éthique

Tiffany Sostar, une étudiante militante de Calgary, membre du panel d’intervenants lors de la convention, déclara que les relations non-monogames consensuelles existaient depuis de nombreuses années [ndt : quel scoop]. Quoi qu’il en soit, le polyamour a récemment gagné en visibilité, et d’après Sostar la pratique est de plus en plus acceptable dans la société ordinaire.

L’année passée, Sostar amena deux partenaires à son repas familial de Pâques, expliquant à sa mère qu’elle croyait que le polyamour était une alternative éthique à la monogamie et qu’elle aimait plusieurs personnes.
« Bien qu’elle fut tiraillée, elle géra l’évènement assez bien » déclare Sostar. « Elle dit : je ne comprends pas, mais il y a beaucoup de choses que je ne comprends pas dans ton comportement et je t’aime quand même ».

Malgré tout, Sostar explique qu’il y a ceux qui n’acceptent pas tant que ça le polyamour et qui ne peuvent assimiler la multiplicité des partenaires qu’avec l’infidélité.

"La réponse la plus négative que j'ai sans doute obtenue fut quand certains me dirent que lorsqu’ils pensaient à ce genre de personne [ayant des partenaires multiples] ils voyaient des sacs de MST sur pattes, ce qui est plutôt horrible", déclare Sostar. "Et en fait, je pense qu'ils ont été mal informés car manifestement la communauté poly tend à parler ouvertement de pratiques sexuelles plus sûres et de gestion des risques."

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

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Green-Man-Outside

le mercredi 27 novembre 2013 à 06h07

LuLutine
Ton titre me gène. Pour moi la "friend zone", ça n'existe pas, c'est un mythe.

Pareil. Je prépare d'ailleurs un article en ce sens. Si tu veux GreenPixie, je t'enverrai le lien. Pas sûr pour autant que son contenu te plaise.

L'autre raison pour laquelle ton titre me gène, c'est que j'ai l'impression de tomber sur un forum de coaching en séduction. Attention, je ne dis pas qu'il faut bannir cette pratique, j'en traite moi-même dans mes activités, simplement je me dis que :

1/ si tu avais tapé "friend zone" sur google tu aurais probablement trouvé une dizaine (voire plusieurs) de fils de discussion ou d'articles traitant du sujet. J'en déduis que tu n'as pas cherché. C'est peu stimulant pour moi.

2/ la manière dont le sujet va être traité sur polyamour.info est très différente (et pas forcément efficace / réaliste) de la manière dont le sujet va être traité sur des sites de séduction.

3/ les sites de séduction, globalement, s'adressent à des ados (ceci entrainant cela, la profondeur des débats y est... hum... peu profonde)

4/ mais on ne peut pas jeter toute l'eau du bain. Malgré l'ambiance à la fois débile et nauséabonde qui règne généralement dans le coaching séduction, tout n'y est pas à jeter. Si je me permets de critiquer, c'est parce que je suis venu, j'ai vu, j'ai collaboru, je suis repartu.

En gros, "friend zone" ne veut rien dire vu que majoritairement, les filles disant aux garçons "je préfère qu'on reste amis" sont rarement amies avec leur prétendant. C'est une formule de politesse pour dire "tu me plais pas" sans blesser l'autre.
A contrario, dans une relation amicale, une vraie, on a généralement toute la liberté de parole pour discuter de la question avec un maximum de transparence.
[bon, après, ça dépend de la maturité des protagonistes]

Donc si tu plais pas à une fille... tu ne lui plais pas. C'est tout.

Pixie
Est-ce lié à la durée de la relation d’amitiés entre potes ? à la façon avec laquelle elle a démarré ? il y aurait des étapes qui nous feraient glisser dans ce piège, et qui seraient à éviter ?

Je te dirai plutôt : qu'est-ce qui fait que telle ou telle personne ne souhaite pas coucher avec toi ? Cela n'a sans doute rien à voir avec "l'amitié". Je connais plein de gens qui se sont rencontrés sur un mode plutôt amical et ont fini par sortir ensemble. Je connais également plein de filles qui couchent avec presque tous leurs potes parce que c'est une manière comme une autre de faire connaissance (ou d'avoir du pouvoir dans la relation, de créer un ancrage positif en quelque sorte). En vérité - et là je vais encore me faire des amis parmi les gens qui n'aime pas une certaine vision de la masculinité - la question c'est "es-tu un partenaire sexuel potentiel pour tes amies ?"

Soit tu ne plais pas à X pour une histoire absolument personnelle de goût. Ok. Soit... X n'est pas la seule à penser que tu es... pas très sexué. Donc, que tu n'es absolument pas un partenaire sexuel potentiel. C'est la différence entre être ami et savoir qu'il pourrait se passer quelque chose un jour parce que x ou y sont des êtres qui te plaisent (sensuellement, sexuellement, génitalement), et être ami en considérant qu'il te serait impossible (même avec un gun dans le dos) de coucher avec x ou y, parce que t'arrives pas à comprendre que qui que ce soit puisse les trouver attirant-e-s.

Je récapitule, par souci de concision :

A / la personne qui te dis "restons amis" est-elle vraiment une amie ? Si non, fin de l'histoire.

B/ si oui, n'a-t-elle jamais couché avec un-e de ses ami-e-s ? Si non, parce que c'est contraire à son éducation, parce qu'elle attribue/recherche vraiment des qualités différentes à ses partenaires et ses amis, pour des raisons culturelles, là encore, fin de l'histoire.

C/ Si oui, alors pourquoi avec toi ça foire ? Si la personne te considère comme un mâle reproducteur (je caricature, mais je suis sûr qu'il y aura bien une personne ou deux que ça choquera, alors n'hésitez pas soyez choqués) mais qu'elle supporte pas ton parfum, ta manière de t'habiller, ton caractère (heu... vous êtes censé être potes quand même) alors là encore fin de l'histoire.

D/ si elle te trouve drôle, sympa, beau, intelligent, qu'elle aime ta compagnie, que vous êtes complices... pourquoi n'a-t-elle pas de désir ? Et surtout, pourquoi serait-elle surprise et choquée que tu en aies ? (même un désir potentiel, j'insiste, je ne couche pas avec toutes mes amies mais je sais distinguer celles avec qui ce serait possible et celles qui ne m'attirent pas du tout)

Et là on reboucle sur les goûts de la personne ne face. Ou sur ton rapport à toi-même et aux femmes (si t'es hétéro, ce qui semble être le cas). On ne peut pas plaire à tout le monde. Simplement, si on ne plait à personne, là on a le droit de commencer à se poser des questions.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Ré-inventer la condition masculine // ET féminine, comment ?

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Green-Man-Outside

le samedi 23 novembre 2013 à 22h42

mamamanon11
J'aurais encore tendance à penser "WAHT ?!" : pourquoi c'est bien d'être mince ?
Pourquoi que les filles ? Moi je ne le pense pas, en tout cas. Et je m'en fous en plus !

"Pourquoi que les filles ?"
J'ai écrit "là c'est plus pour" et non "là c'est uniquement pour". Merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit. ;-)

En l'occurrence, jusqu'à il y a peu (quelques années) les pré-occupations cosmétiques était surtout relayées dans la presse féminine (et les publicités qui vont avec). Ce qui ne veut pas dire que des hommes souffrant d'embonpoint n'aient pas ce réflexe maintenant que GQ et FHM sont devenus des... euh... des trucs qui s'affichent quoi. :-P
Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu un culte du corps bien antérieur en occident (les jeux olympiques par exemple, et je parle pas de ceux de l'antiquité).

Bref, j'ai presque pas de vêtements noirs (à part un magnifique t-shirt dessiné par Jacob Bannon) et ça me saoule de voir des masses de croque-morts dans les rues. Je kiffe la couleur, aujourd'hui je portais des sneakers oranges (!) et un chino vert... et je me sens un peu seul.

Même si les femmes s'autorisent sans doute un chouilla plus de couleur que les hommes, les trip sur le genre m'intéressent assez peu : les hipsters parisiens masculins portent de la couleur, les meufs en tailleur de la Défense portent beaucoup de noir... pour moi le "combat" contre le glauque vestimentaire est mixte.

Je suis content pour toi si tu t'en fous de porter du noir et d'être mince.

Sinon, (+) pour ton premier post.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Ré-inventer la condition masculine // ET féminine, comment ?

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Green-Man-Outside

le samedi 23 novembre 2013 à 05h06

En raison de l'heure tardive, je ne rebondirai que sur la couleur, et non sur la question des genres (parce que je vois plein de femmes habillées de manière aussi sombre et chiante que les hommes qu'évoque Grenn-Pixie) :

- le noir est considéré (à tort ou à raison) comme élégant

- quand tu (crois que tu) dois porter un costard sombre pour être pris au sérieux au bureau (voire simplement ne pas te faire virer) tu ne vois pas forcément l'intérêt de porter un trench orange par dessus pendant ton trajet (et en plus il faudra arriver à le trouver en magasin)

- certains (là c'est plus pour les filles) pensent que le noir amincit

- il y a des gens qui préfèrent ne pas attirer l'attention (ceux qui fonctionnent sur une base 5 en Ennéagramme) ou être le plus conformes possible (base 6, pour faire très court)

- les hommes (c'est un des bons côtés du coaching séduction que de les amener à prendre soin d'eux) n'ont pas tous la culture de la créativité vestimentaire

- plein de gens ont des goûts de chiotte : chaussures noires + jean trop clair + haut noir ; chaussures nik/rebok/n'importe quelle marque vue et revue et même pas créative et généralement moche ; vêtements mal coupés... la plupart des gens portent quasiment leur CSP sur le dos (c'est comme pour les voitures : un prolo qui réussit investit dans une BM, pas dans une jaguar)

:-D

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Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

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Green-Man-Outside

le mardi 19 novembre 2013 à 20h25

Ok, je m'en occupe.
Par contre c'est pas pour cette semaine, hein. ;-)

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Discussion : dernière minute un goûter ou un apéro dimanche 17 novembre

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Green-Man-Outside

le lundi 18 novembre 2013 à 09h51

LuLutine
Arf, si je l'avais vu avant....fallait poster plus tôt !

Idem.

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Discussion : Une question de respect.

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Green-Man-Outside

le lundi 18 novembre 2013 à 09h44

Pacomousse
Mon conjoint est amoureux de deux femmes (moi et une autre) et il a, récemment, communiqué avec une de ses ex copine afin de savoir si elle était encore aussi chaude, sensuelle et douce au lit [...]

Nous formons officiellement un trio polyamoureux depuis peu et nous nous sentons trahies (les deux femmes) par ce geste.

Je ne suis pas sûr de comprendre : vous vous êtes mutuellement senties trahies par une conversation ?

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Discussion : Traduction recherchée pour : " Polyamorists hope for future legal recognition " du Canada

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Green-Man-Outside

le lundi 18 novembre 2013 à 02h37

Je peux peut-être m'en occuper, j'ai terminé mon EP. Tu as un lien vers le bestiau, que je vois sa taille et son vocabulaire ?

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Discussion : Combien serions-nous de polys & de polys-sympathisants ?

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Green-Man-Outside

le dimanche 17 novembre 2013 à 03h43

GreenPixie
Existe-t-il par exemple des études un peu sérieuses, sur le nombre de personnes ayant déjà vécu et/ou étant ouvertes à des relations de type " multipartenariat " * , plurielles, distinguant ou incluant entre autres : la non-monogamie éthique, les ' couples ouverts ', ou le libertinage, l'échangisme, mais aussi d'autres formes de relations, par exemple extra-conjugales, de type " adultères " ?

Tu as peut-être entendu parler de l'étude de l'Insee consacrée à la sexualité des français, qui parait tous les (5 ? 10 ?) ans. J'ai cherché un lien mais n'en trouve pas.
Elle est généralement commentée dans les médias à sa sortie. Je doute qu'on y étudie les couples/relations/modèles alternatifs, mais ils posent la question de l'adultère. De mémoire, plus de 50% des hommes ET des femmes interrogés ont déjà trompé leurs partenaires (ce qui m'incite à répéter que l'exclusivité sexuelle ne tient qu'au prix d'un fort conditionnement idéologique ou d'une libido très limitée).

Heureusement (hum...) facebook peut te donner une idée (très vague, mais finalement pas moins pertinente qu'un sondage téléphonique anonyme de l'Insee effectué sur 5 000 personnes) de la proportion "open R" chez ces utilisateurs :
didoune.fr/blog/2012/06/20/facebook-et-lamour-les-...

;-)

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Discussion : Se sentir impliqué dans les œuvres de fictions normées.

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Green-Man-Outside

le mercredi 13 novembre 2013 à 23h59

J'aime bien ce sujet. :-)

J'ai eu le plaisir d'emmener une de mes dulcinées découvrir Excalibur de Boorman sur grand écran (au passage, ce film est un chef d'oeuvre) et elle a eu cette réplique bien sentie à la fin : "sans la monogamie rien de tout ça ne serait arrivé". :-D
En effet, entre Uther qui rompt son pacte d'alliance pour se taper Igraine de Cornouailles et Arthur qui plonge le royaume dans la famine quand il découvre l'adultère Guenièvre/Lancelot...
[en Spiral Dynamics, Excalibur décrit le passage de Rouge à Bleu avec la disparition progressive de l'animisme Violet au profit du monothéisme]

Cependant, si la partie "conjugale" du film est datée, reste un hilarant et so british Merlin, des charges héroïques sur O Fortuna, des régicide, matricide, inceste et manipulations dignes de la Bible mais en mode shakespearien (c'est vachement mieux), une réflexion sur les âges de la vie, du psychédélisme... bref, il y a de quoi se mettre sous la dent.

RobotEtourdi
Du coup, je m'identifie moins à ces personnages, je m'implique moins dans l'histoire et je n'en profite pas à fond.

C'est peut-être ça le truc. Il y a X manières d'apprécier un film, et pas forcément en s'identifiant aux personnages : la photo, le scénario, l'interprétation, la bo... Il n'y a pas beaucoup de personnages auxquels je m'identifie, ça m'empêche pas d'aimer certains films.

La photo de History Of Violence, les travellings et l'interprétation hallucinée de Good Fellas, le suspense des Enchainés, l'humour de North by Northwest, la puissance de Jacob's Ladder, le message métaphorique de They Live, l'univers de Ghost In The Shell, le dénouement de Runaways Train, la manière de filmer la ville qu'ont Mann et Friedkin... (+)
Bref, j'évite la liste exhaustive (dont les qualificatifs et détails ne sauraient l'être, eux, exhaustifs) mais des films stimulants malgré la norme sociétale qui les entoure, il y en a légion.

D'ailleurs, une oeuvre peut-elle être autre chose que le fruit de son environnement ?

En plus, dans certains cas, le cadre monogame n'enlève rien à l'intrigue relationnelle : si on prend History Of Violence, le fait que Bello et Mortensen vivent en couple avec deux enfants ne limite pas la portée de ce qu'ils traversent, puisque la problématique de leur relation n'est pas du tout liée à l'exclusivité sexuelle.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

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Green-Man-Outside

le samedi 09 novembre 2013 à 17h16

Vous me pardonnerez de ne pas répondre à tout ce qui m'est répondu, j'ai pas le temps (d'ailleurs j'ai pas lu la dernière page).

Sur cette histoire comme quoi je demande de prouver que le culture du viol est majoritaire alors que ce ne serait pas ce que vous dites :

Marco, dans le tout premier post
Sauf que la culture du consentement est toute à créer ! Comment fera-t-on pour demander à quelqu'un son consentement ?

Si elle est à créer, c'est qu'elle n'existe pas (ou infimement). Dans la mesure où vous opposez tous culture du viol et culture du consentement sans évoquer d'éventuelles alternatives, si la culture du consentement n'existe pas/peu c'est forcément que la culture "du viol" (rires) est majoritaire.

Or, majoritaire, vous savez ce que ça veux dire : 51% contre 49%. Pour que cette culture soit majoritaire, il faudrait qu'une femme sur deux ai été violée ET qu'un homme sur deux soit un violeur. Parce que même si plus d'une femme sur deux était violée mais que c'était le fruit de 1% de la population mâle, il faudrait m'expliquer ce que vous appelez dominance : dominance d'une majorité (1 homme sur 2) ou d'une minorité agissante (1% des hommes).
Au passage, des femmes qui n'ont jamais subi quoique ce soit que vous évoquiez, j'en ai rencontré. D'ailleurs, celle avec qui j'ai parlé de ce sujet (suite à ce débat ici présent) ont halluciné.

Donc, merci de ne pas me répondre que vous me donnez les chiffres que je demande quand d'une part je les évoque moi-même (si vous me donnez des chiffres que j'ai déjà ça ne sert à rien) et quand d'autre part ils montrent que moins d'une femme sur deux (dans l'état actuel des connaissances) subit ce que vous décrivez comme un phénomène dominant.

LuLutine : je n'ai pas dit que ton expérience n'existait-pas. Si tu te sens blessée quand je dis qu'elle n'est pas représentative, je n'y peux rien. Dans la mesure où tu es une des rares interlocutrices ici à avoir une finesse que j'apprécie, c'est dommage, mais je n'y peux rien. Je ne vais pas te dire le contraire de ce que je pense pour te faire plaisir. Je t'invite à reformuler tes impressions en mode CNV si ça t'intéresse (par MP).

De plus, j'y ai repensé après ma dernière intervention, selon la définition du viol que tu donnes, j'ai moi-même été violé par trois femmes différentes. Je t'invite donc à débattre avec Iam qui prétend qu'on ne peut mettre de S à sexisme, puisque ça implique que selon elle les viols dont j'ai été victime n'existent pas (puisqu'il ne peut y avoir de violence d'une femme envers un homme).
Car, pour revenir à ces généralisations abusives qui émaillent les propos de certain-e-s (je viens encore d'en recevoir un bon exemple par mail sur OKC en passant), si 90% des agresseurs sont actuellement masculins, en appliquant stricto-sensu la définition de LuLutine, cette proportion va drastiquement baisser. Et ceux et celles d'entre vous qui bloquent sur une inégalités de traitement (cf. la question de "s") devront alors assumez de nier des pans entier de réalité.

[je parle de ces trois expériences pour la rigueur de l'argumentation, perso je ne me sens pas "violé", je ne me sens pas victime de ça, merci - par contre j'ai été victime d'autre chose de la part de certaines personnes de sexe féminin, la violence psychologique, et comme dirait le poète "il y a des mots qui font plus mal que les coups"]

SiestaCorta
"Je ne vais pas dire du bien des problèmes de ce sport, nidéfendre l'équipe A, je m'en fiche je roule pas pour eux ni pour la fédé. Mais les supporters de l'équipe B qui se plaignent et montrent preuves à l'appui que le milieu de leur sport est corrompu et chiqué, c'est mauvais pour les ventes et mauvais pour l'emploi. Je soutiens pas les A, je valide pas les exactions avérées de l'équipe A dont je vous décri les matchs, ni ne défend les pratiques néfastes dans ce sport, mais je tiens absolument à vous faire entendre que je pense que chez les A c'est pas ce qu'on croit, c'est des gens qui peuvent aussi subir des injustices parfois et même, je peux dire que les B sont pas parfaits et personne n'en parle, alors bon, oui je vous l'accord il y de l'injustice et des trucs vraiment pas clairs qui se passent tout le temps, oui les A gagnent beaucoup plus souvent et ont beaucoup plus de moyens, mais faut être objectifs, les supporters des B mettent une sale ambiance. J'adore ce sport et je le suis de prêt, je m'intéresse beaucoup aux difficultés que je vois pour l'équipe A, je charge les supporters de l'équipe B, mais je ne valide pas les pratiques que vous dénoncez, hein, j'ai un point de vue objectif, sur les conflits présents dans ce milieu."

Là encore, même si je crois à la sincérité de Siesta, c'est un faux dilemme. Plus nuancé que d'ordinaire, plus développé (en nombre de phrases) mais encore et toujours un faux dilemme. Hélas, si vous voulez laisser des pans de la réalité de côté par ce que vous êtes dans une logique d'opposition, ou pas en mesure d'accueillir l'exhaustivité de la nuance... bah je peux rien y faire.
Histoire d'être bien choquant, et vu qu'on a déjà passé le point Godwin : dire qu'il n'y a qu'un seul racisme (des blancs qu'aiment pas les non-blancs et rien d'autre) et qu'un seul sexisme (des hommes qui n'aiment pas les femmes et rien d'autre) c'est du négationnisme. ^^


Pour ma part, Dieudonné, Faurisson, et le s à racisme ne m'intéressent pas comme sujet sur nos fils

Bah fallait pas en parler.


Savoir qu'il y aurait du sport (de combat, ce serait cohérent) à évoquer ces autres éléments que tu as donnés titille mon compas politique et si c'était à raison, ça validerait à mes yeux la qualification de "masculiniste" concernant ce discours.

Là encore, je trouve cette remarque très intéressante. Encore un faux dilemme, tout en sous-entendus (sans parler de la suite du paragraphe qui mélange masculinisme avec d'autres grilles de lecture "politique") : si tu ne cautionnes pas les poursuites judiciaires faites à Dieudonné, c'est que tu es sympathisant/votant/militant FN. Voire que tu veux voir certaines personnes dans des fours. Bravo pour la finesse d'analyse, tu m'a percé à jour, je suis un nazi. O_O

Et bien j'ai une grande nouvelle : la réalité (pour certaines personnes en tout cas) est bien plus subtile que ça (et je vous épargne les références à Chomsky, je suis sûr que vous les connaissez).

Ma conclusion (parce qu'il est peu probable que je lise la page 5 avant plusieurs semaines) ? Il y a ici des gens qui se pensent très progressistes... alors qu'ils ne sont pas sortis de la "frame" d'opposition dualisme homme/femme, dualisme genré au passage. Des gens (pas tous évidemment, je laisse les généralisations aux autres) dont la tolérance (hum...) est un dogmatisme idéologique (v-même Bleu en Spiral Dynamics) qui n'a rien d'une praxis et cache beaucoup d'intolérance en fait. Beaucoup de projections, je vous en donnerez en exemple en bonus.

Je vous laisserai donc quelques remarques visant à tirer la réflexion vers le haut :

- ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire. Si Caroline Fourest enseigne à Sciences Po, c'est peut-être pas qu'elle appartient à une classe dominée...
- une société considère comme "violence" uniquement la violence qui ne relève pas de son fonctionnement dominant (ce qui ne signifie pas majoritaire au passage), à ses allants-de-soi culturels
- "il est illogique de vouloir critiquer des faits, mais on peut critiquer l'interprétation prétendument logique de ce faits et le choix prétendument conscient et désintéressé de l'action politique qui en découle" (Henri Laborit, dont je vous conseille encore et encore la lecture d'Eloge de la fuite)
- la carte n'est pas le territoire, et chacun vit selon son propre modèle du monde (principe de base de PNL)

Je vous renvois au passage au théorème d'Arrow ( fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_d%27impos... )

Siesta, si tu veux qu'on en parle autour d'un verre, tu peux me MP.

Bref, je pense souvent au sketch de Palmade sur le raciste qui a un ami noir, parce que ça montre un truc : il est impossible de prouverr qu'on est pas raciste ou sexiste. Je sors avec une juive ? Ca ne prouve rien, comme disait MC Jean Gab'1 "le comble du racisme c'est de tringler ce qui t'rebute". J'i des amis de couleurs ? Ca ne prouve rien. Je n'en ai pas ? Ca prouve que je suis raciste... Bref, la logique revancharde de certaines personnes me place, moi blanc mâle ayant encore un toit sur la tête, dans une position de présumé coupable. Et comme visiblement il y a des gens qui ne font pas preuve d'une grande rigueur intellectuelle... et bien présumez, présumez, en devenant à votre tour ce que vous prétendez combattre.

Pour finir avec un peu d'humour, voici une conversation entre moi et une femme qui m'a contacté sur OKC :

Femme anonyme
Hello,

You're confusing feminism and assertiveness.

(Too) many feminist women are still suffering from gender norms, and believe in some kind of Disney romance shite.

GMO
Non, assertivité et féminisme ont assez peu à voir à mes yeux, même si on peut dire "le féminisme implique une forme d'assertivité mais l'assertivité n'implique pas le féminisme".

Quand je contacte une fille, je ne trouve pas ça assertif. Simplement, même une femme pleine de bonne volonté est prise dans le flux culturel qui fait que de nombreux hommes vont la contacter (en tout cas on lui souhaite) alors que pour la gente masculine l'inverse se produit dans des proportions bien moindres. J'imagine que si j'avais "sans effort" entre dix et cinquante mails quotidiens, je commencerai par les trier avant de faire mes propres recherches. Après, ce serait un acte d'intelligence, si les prétendants étaient majoritairement des boulets, de choisir un blackout total (tu vides ta boite sans regarder le contenu) pour chercher selon ses propres critères.

Je présume que beaucoup de membres ici subissent la même inertie que dans la vie réelle : devant l'offre pléthorique de produits industriels et peu raffinés, la majorité des gens... tend les mains vers les têtes de gondoles. L'offre crée la demande. Et parmi toutes celles (et ceux) qui répètent comme des moutons "le patriarcat c'est le mal", combien sont parallèlement ravies d'avoir un vivier de partenaires potentiels sous la main sans l'ombre d'une once d'effort ?

A contrario, ton profil montre quelqu'un qui a beaucoup de tempérament et qui réfléchit. Bien loin de la masse de ce que certains de mes potes et moi appelons "des humains d'élevages".

PS et pour rebondir sur la deuxième partie de ton message, de nombreuses personnes (hommes ou femmes) soufrent de la contruction du genre de notre société (de manière différente, puisque c'est toujour une équation entre notre "moi" intime et la case dans laquelle la culture environnante tend à nous faire rentrer).

Oui, la romance Disney c'est de la merde, et s'il n'y avait que les relations amoureuses qui étaient clichés dans les Disney... Mais comme pour ma référence à l'offre qui crée de la demande : si les gens n'ont pas la jugeote de faire le tri dans ce que le monde leur offre... et bien ça fait le tri dans mes fréquentations. On n'est pas tous au même degré de conscientisation. ;)

Femme Anonyme
Et parmi toutes celles (et ceux) qui répètent comme des moutons "le patriarcat c'est le mal", combien sont parallèlement ravies d'avoir un vivier de partenaires potentiels sous la main sans l'ombre d'une once d'effort ? ? Hein??? C'est justement de l'humain d'élevage d'affirmer une connerie pareille sans même connaitre le milieu féministe.

Sinon, je dirai que si vos profils avaient des photos sexy, flatteuses, où on vous voit bien, dans le bon sens, je t'assure que votre boite se remplirait aussi. C'est le cas de tous les bogosses en ligne.

Après, quand on vient, vers un beau mec, qui a l'air vif d'esprit, en tant que femme, en ligne, on a 90% de se faire ignorer. Si si w'allah. Et 10% de chances que le mec se sente plus et dise direct: ok, tu viens chez moi, j'ai envie de te défoncer la chatte. Et s'il reste poli, et que tu le voies et couches avec lui, il y a 94% de chances pour qu'il soit convaincu que le "défonçage de chatte sauce porno" c'est ce qui fait jouir les femmes.

Donc oui, le patriarchat c'est le mâle, même pour les féministes. Ce n'est pas un "choix" que d'avoir tous les pires mâles à notre disposition pour utiliser notre corps comme un objet, sans aucune compréhension de la sexualité féminine véritable.

Après, faudra pas s'étonner que le sexe avec les hommes nous désintéresse, normal, on jouit quasi jamais, avec vous. Bite bite bite bite. Peuh.

D'ailleurs, tu observas les deux semaines que ça t'a pris pour répondre, hein. CQFD.

Projections, généralisations... Au passage, remplacez "homme" par "femme" et "bite" par "clitoris", juste pour voir. :-D

Allez, bon débat, moi je vais me faire insulter ailleurs. (+)

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Ce mot de poly-amoureux...

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Green-Man-Outside

le jeudi 07 novembre 2013 à 06h09

Moi je n'aime pas ce mot. Ni polyamoureux ni monogame, ni mono-amoureux ni polyhaineux, je suis polygyne mais ce mot là aussi est laid.

Parce que si on met l'accent sur "amour" alors polyamoureux nous le sommes tous, ou tout du moins poly-aimants.

Parce que si on met l'accent sur le sexe il paraît que ce n'est pas tout à fait ça et on ne sait plus comment qualifier le platonicisme.

Parce que si c'est la transparence qui nous préoccupe, je connais peu de gens qui pratiquent l'honnêteté radicale et n'y vois d'ailleurs qu'une éthique personnelle qui ne prend pas l'autre en considération tant que ça.

Parce que je réclame de droit ne pas être amoureux de mes partenaires sans qu'on - mono, poly, on trouvera des pudibonds dans tous les coins - me dise que je leur manque de respect, que je les instrumentalise, que le sexe c'est sale et moins beau que l'amour cui-cui-les-petits-oiseaux crypto-judéo-chrétienté quand tu nous tiens.

Bref, je suis un singe partisan/pratiquant des relations sexuellement non-exclusives.
Connecté à l'impermanence de toutes choses, désirs, sentiments, absolu, relations, amitiés, foi(s), espoirs... et amour, mot galvaudé s'il en est.

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