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Discussion : Une limite : la satiété relationnelle

Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 24 mars 2015 à 14h44
Perso, ça me parle. Depuis que je vis des relations non-exclusives (bientôt six ans) j'ai ressenti ça de façon assez nette deux fois. Je me pose la question des liens avec d'autres concepts que nous aimons bien :
- le burn-out, comme le demande Livia ? j'aurais tendance que c'est assez distinct. A mon sens le burn-out c'est l'épuisement d'avoir trop de relations en même temps, qui démarrent, qui demandent de l'énergie, de la sollicitude, du temps.... mais ça ne veut pas dire qu'on est satisfait pour autant, et c'est d'ailleurs parce qu'on était pas satisfait qu'on est là. La satiété (le terme n'est pas très joli.... plénitude ? un peu ronflant peut-être....) ça peut être avec juste deux relations, juste avec une relation, sans aucune relation.
- la NRE ? Là je me dis qu'il y a quelque chose à creuser. En tous cas pour moi ça se passe comme ça, et c'est assez logique, vu que la NRE a tendance à écraser tout le reste, éventuellement des relations plus anciennes, a fortiori d'éventuelles relations nouvelles.
Mais il y a un autre aspect, que pointe bien aimerplusieurshommes je trouve :
aimerplusieurshommes
J'avais expérimenté que je pouvais séduire et je n'avais plus la crainte de ne pas plaire.
Je perçois ça aussi. Il y a forcément de la pommade à l'ego dans la séduction, et pourquoi pas ? C'est sympa la pommade. Mais ça explique que parfois on en a pas envie plus que ça, notre ego va très bien, il est occupé à diverses choses. Peut-être dans quelques temps aura-t-on envie à nouveau de tester ses pouvoirs, mais là ça va.
Discussion : Quel "contrat" pour une transition mono->poly ?

Tcheloviekskinoapparatom
le vendredi 20 mars 2015 à 10h55
Puisqu'il Ylotresor demande spécifiquement des exemples de règles, on peut quand même en donner non ? Même si c'est très bien de rappeler que l'important c'est le dialogue, la construction de la confiance, etc. Mais comme les autres intervenant-es l'ont fait je me permets d'indiquer :
- une fois que c'est annoncé, ne pas penser que c'est l'anarchie immédiate, se donner éventuellement des délais d'annonce minimum du style : je passe pas une nuit avec elle sans l'avoir annoncé trois jours à l'avance.
- certains mettent des limites en amont de ça : ne pas passer de nuit complète avec l'autre, rentrer toujours, même tard
- ménager des temps de "retrouvailles" après chaque fois avec ton autre amour, pour rassurer ta femme, lui montrer que tu tiens à elle.
Ce genre de choses, quoi, à discuter et modifier ensemble bien entendu.
Bien évidemment, après, tout dépend de comment ça se passe. Si il y a de la bonne volonté et de l'écoute de part et d'autre il sera d'autant plus facile de réviser les règles, de les assouplir, voire de s'en passer tout à fait (à part les règles élémentaires de cohabitation, du style tenir ses engagements, prévenir si on ne rentre pas, etc.)
Perso dans ma relation, mmmm, principale/historique, on a commencé par des règles assez claires, et puis on a assoupli au fur et à mesure, et aujourd'hui, mmm, bah je sais plus si c'est des règles ou des habitudes mais rien de très contraignant.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Des fois c'est dur...

Tcheloviekskinoapparatom
le samedi 14 février 2015 à 23h08
je crois que j'aurais juste besoin de gens pour me féliciter d'agir comme ça, me dire que c'est beau, bref me valider… que quelqu'un reconnaisse ma peine…
C'est beau ! Bravo d'agir comme ça !
C'est vrai, je le pense, tu as l'air de gérer tout ça au mieux.
Par ailleurs ton message m'interpelle parce que je suis dans une situation très très semblable.... mais je n'ai pas peur. Pourquoi ?
Et en même temps, il suffit que je me rappelle d'il y a quelques mois, je n'étais pas tout à fait aussi tranquille, que je me demandais vraiment ce qu'elle ressentait, et à mesure que son amour s'exprimait je ne pouvais penser pendant quelques temps que "mais est-ce possible ? est-ce vraiment vrai ?"... mais c'est vrai que pour autant je n'aurais pas pu dire que j'étais "terrorisé à l'idée d'être abandonné", parce que c'est un sentiment que je n'ai plus eu depuis des décennies, quelles que soient les relations concernées, dont certaines extrêmement fortes.
Il n'y a rien dans ce que tu racontes qui appelle une peur particulière, tu as de toute évidence un lien fort et durable avec cette femme. Fais-lui confiance, comme tu le fais déjà, et fais-toi confiance : tu lui inspires ces sentiments si forts, elle vient de l'autre bout du monde pour te voir toi. Même une nouvelle relation ne l'arrête pas dans ce projet. Ce n'est pas rien, loin de là.
Discussion : L'intimité du couple dans le polyamour?

Tcheloviekskinoapparatom
le dimanche 08 février 2015 à 23h16
Je vais faire bref : non ce n'est pas normal. Ce n'est pas parce qu'on a plusieurs relations qu'on a pas droit au respect de ce qu'on considère comme relevant du domaine privé. Il aurait dû soit respecter ton souhait, soit signaler qu'il ne pourrait pas le respecter avant que tu lui confies cette chose.
Je suppose que tu lui as dit à quel point tu souffrais de ce non-respect de ta vie privée ? Qu'en dit-il ?
Au mieux, c'était de la négligence de sa part, qu'il veillera à corriger et ne pas répéter. Au pire, c'est un jeu de pouvoir, dont malheureusement les relations non-exclusives ne sont pas exemptes.
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le dimanche 08 février 2015 à 10h26
Oui, ok, c'est vrai : de toutes façons, à distance ou pas, on est dans le domaine du symbolique, du langage (même corporel). C'est ça, non ?
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le samedi 07 février 2015 à 15h56
Siestacorta
Vi mais je donnais la version plus égocentrée...
L'amour peut aussi être un fantasme solitaire (la fille qui te fait vibrer le coeur pendant des années alors qu'en réalité, ben vous vous êtes dit trois mots à tout casser).
Et on peut, quand on est levé du mauvais pied, ramener le partage à l'illusion d'une équivalence chez l'autre (en fait chacun agit en plus de regarder avec amour), à un effet mirroir : on croit regarder l'autre en train d'aimer, mais c'est notre interprétation , basée sur nos sentiments...
Chacun rêve l'autre, se sent confirmé à une réalité parce que l'autre agit, mais... c'est qu'un rêve, et le phénomène sensé vous relier n'est que deux projections croisées de deux individus totalement seuls au fond.
Oui, quand je te dis que c'est dans mes mauvais jours...
Message modifié par son auteur hier à 22h.
Mmm, c'est vrai qu'en fait là je te sens bien parti pour un trip sur "la réalité est-elle réellement réelle ?" :-D
Discussion : Polyamour tout seul ?

Tcheloviekskinoapparatom
le samedi 07 février 2015 à 15h54
Bonjour lytO, et bienvenue sur le forum !
Tu dis que vous êtes "repartis sur ces nouvelles bases" après votre discussion de ta relation passée. Quelles sont ces bases au juste ? Est-ce qu'elles sont "on a le droit d'avoir d'autres histoires, sans se le dire" ? Au quel cas tu n'enfreins pas cet accord. Ou bien autre chose ? Ou un truc pas clair ?
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le vendredi 06 février 2015 à 20h46
Siestacorta
Après, si tu me pousses beaucoup, je suis capable, ans mes plus mauvais jours, de te répondre que la plupart des relations amoureuses sont plus essentiellement fantasmatiques que physiques, donc vaut mieux que j'intellectualise, là !
Ben non, moi je trouve ça assez sympa comme idée - après pour qu'il y ait "relation" faut juste être deux. Mais des fantasmes à deux, c'est du désir, donc oui, une définition possible de la relation à mon avis. J'avais pas écrit un truc dans le genre récemment moi ? Ah ben oui, c'est juste au-dessus en fait.
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le vendredi 06 février 2015 à 16h45
Siestacorta dit un certain nombre de choses dans un autre fil auxquelles j'ai envie de répondre ici.
Siestacorta
Sur la relation à distance, j'avais aussi pointé l'importance des "échéances concrètes", c'est ça qui définit qu'on est dans une relation.
En gros, la relation à distance c'est : l'espace entre les moments où on se voit en vrai.
- donc définir quand. Même dans plus d'un an, quand on se voit. Comment ça sera possible. C'est un horizon. Il s'agit pas d'investir à fond en disant qu'on passera les meilleurs jours de sa vie à ce moment là ou rien... Mais ce bout là de relation classique, ces jours éphémères qu'on passera ensemble en vrai, c'est aussi la matière première du temps à distance (bien sûr, il y a des amours essentiellement platoniques par correspondance... Simone de Beauvoir, je crois, en a vécu un).
J'ai d'abord un petit problème sur l'idée que les "échéances concrètes" sont ce qui définit une relation. Pour moi à partir du moment où il y a interaction, il y a relation, au sens large, et si dans cette interaction il y a une dimension sexuelle et/ou sentimentale (ce qui peut se faire sans rencontre physique) alors il y a relation sexuelle et/ou sentimentale.
Dès lors il s'agit plutôt de plusieurs modes de relation, les rencontres physiques en étant un parmi d'autres, certes particulièrement populaire et largement apprécié. Et si et seulement si ce mode est d'une part particulièrement souhaité par l'un au moins des partenaires, et d'autre part possible (il y a pas mal de relations où ce n'est pas le cas : questions de visas, d'argent, emprisonnement, etc.) alors effectivement la question de "quand" prend un tour symbolique important pour la bonne santé de la relation.
se débarasser d'une attente trop "un jour on vivra ensemble" des échéances à long-terme, qui peut être le cadre accidenteur des relations à distance, et surtout dans le cadre mono.
s'en débarrasser, ou le remettre en question, et surtout être concret sur pourquoi on ne vit pas ensemble maintenant - un domaine où l'honnêteté envers soi et l'autre est, comme dans bien d'autres, particulièrement utile.
Par exemple, peut-être que oui, abstraitement, on aimerait bien vivre ensemble, mais dans un univers parallèle où on pourrait continuer à vivre en même temps dans sa propre ville/son propre pays/avec ses enfants et pas loin de leur autre parent/en gardant le même boulot/avec son autre amoureux(se), etc.
Ou bien : oui, ok pour vivre ensemble, mais en gardant en tête la possibilité de se reséparer géographiquement sans casser la relation, et faire le nécessaire pour que cette possibilité soit effective.
Tout autant que quand on est poly on apprend à respecter l'"autre vie sentimentale" de l'autre, à longue distance il faut aussi respecter son autre vie plus globale, sa vie "géographique" en quelque sorte.
(Bon tout cela deviendra beaucoup plus simple une fois que la télétransportation sera au point de toutes façons.)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Ascenseur émotionnel bonjour

Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 03 février 2015 à 12h16
Je dirais plutôt que c'est à chacun de prendre ses responsabilités :
- au partenaire qui propose de nouvelles règles d'accepter qu'elles pourront ne pas être acceptées, ce qui mettra fin à la relation
- au partenaire à qui on propose de nouvelles règles de les accepter ou pas.
Une relation c'est toujours deux responsabilités, jamais juste une.
Discussion : Ascenseur émotionnel bonjour

Tcheloviekskinoapparatom
le lundi 02 février 2015 à 17h09
Bonjour plumeauxpattes et bienvenue sur ce forum !
Ah, ce n'est pas facile... Récemment j'ai réfléchi à ce genre de situation avec quelqu'un et il en est ressorti qu'il peut être utile de garder à l'esprit la possibilité suivante : ne pas "quitter" ton mari, et ne pas non plus s'adapter à ses demandes de monogamie, mais simplement dire "voilà ce que je traverse, voilà ce que je vais faire que tu le veuilles ou non : voir cette autre personne que j'aime et vivre mon amour avec lui, mais j'aimerais rester avec toi" - après, à lui de voir ce qu'il en est. Evidemment il y a le risque qu'il parte... mais la responsabilité sera la sienne. Ça n'empêche pas l'écoute bienveillante envers lui, mais ça permet de tracer une délimitation claire et à mon avis fondamentalement saine entre ce qui est de ta responsabilité et ce qui est de la sienne.
Discussion : Poly amoureux, ou simplement infidèle ?

Tcheloviekskinoapparatom
le mercredi 28 janvier 2015 à 16h23
Bonjour titiaparis, et bienvenue.
Pourquoi te poses-tu cette question ?
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Un autre homme dans ma vie, la jalousie s'installe

Tcheloviekskinoapparatom
le mercredi 28 janvier 2015 à 16h22
Moui, enfin j'ai surtout envie de dire à Jezebel de surtout te préserver. Parce que tout de même si ton mari "fait tout pour installer la culpabilité en [t]oi", ben c'est carrément pas cool.
Et le fait que tu en aies fait autant ne justifie rien. Il n y a pas un compte avec un crédit et un débit, et le droit de faire des bêtises si l'autre en fait. Juste de ta part une plus grande capacité de te mettre à sa place et tant mieux, mais en même temps il n'est pas dans la même situation que tu l'étais, tu n'as pas rompu votre accord, et de fait, c'est plutôt lui qui le fais en te faisant des scènes.
Donc tiens bon, et surtout ne laisse pas la culpabilité s'installer en toi. Comme tu le vois bien toi-même il est fort mal placé pour tenir ce genre de discours. Et en espérant que vous évitiez les chocs évitables, ayez confiance dans le temps, qui comme tu as pu le voir permet d'adoucir bien des chocs.
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le mercredi 28 janvier 2015 à 12h07
Justement, ça aussi c'est une variable importante : est-ce que la relation à distance a commencé à distance ou bien est-ce qu'elle vient après une phase de proximité, voire de vie commune (ce qui arrive bien souvent pour des raisons professionnelles notamment) ?
Si il n'y a eu aucune phase de proximité ou de vie commune, alors, ça peut être enivrant, mais en même temps très insécurisant : est-on en train de rêver ? est-ce que si on se voyait "en vrai" ça marcherait vraiment ?
Cela dit, en parlant de rêve, la relation à distance c'est aussi l'occasion de réfléchir à ce que ça veut dire au juste "fantasmer" par rapport à "avoir une vraie relation". Est-ce que toute relation amoureuse n'est pas faite d'énormément de fantasmes, qui seront réalisés ou non, sur le futur en commun, ou bien de peurs sur le futur ? Est-ce que l'important dans une relation ce n'est pas aussi beaucoup cette invention à deux, cette projection créatrice ?
Discussion : Non, je ne cherche pas l'homme de ma vie...

Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 27 janvier 2015 à 14h42
Nurja
Je n'ai pas su comment lui dire que je ne cherchais pas l'homme de ma vie, que je ne croyais pas au mythe du prince charmant, des deux moitiés d'orange, etc.
Auriez-vous des pistes ?
Tu as pensé à dire "je ne cherche pas l'homme de ma vie, je ne crois pas au mythe du prince charmant, des deux moitiés d'orange, etc." ? :-D
Discussion : Polyamour à distance

Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 27 janvier 2015 à 12h36
Granita
Bonsoir à tous et toutes,
J'interviens assez peu sur ce forum mais là, je me sens pleinement concernée. J'ai une relation que l'on peut dire "à distance", bien que nous n'habitons qu'à 45 minutes l'un de l'autre. Nous nous connaissons et sommes amoureux l'un de l'autre depuis 19 ans (bou ça commence à faire !!), pourtant nous n'avons qu'une quarantaine d'étés. Oui d'étés, saison où nous nous voyons le plus car saison ou nous nous réunissons en tribu d'amis dont nous faisons partie tous les deux.
Il a vécu bien plus loin (3 h de route) mais, bien que liés, la relation n'était pas aussi "proche".
La distance n'a jamais posé de réel problème car nous avons toujours ou presque été en couple. Nous savons attendre pour nous voir, l'occasion d'un de nos deux anniversaire, pour nous voir que tous les deux, ce qui suffit à nous remplir pour quelques semaines voir quelques mois jusqu'à la prochaine bringue en groupe d'ami(e)s.
Outre la distance, c'est la temporalité qui est importante entre nous. J'ai l'impression que plus le temps passe et plus nos sentiments s'étoffent et notre lien s'épaissit, grandit et s'enrichit.
Nos discussions par mail, messages sms, ont fait suites aux courriers que l'on s'envoyaient par le passé. Toute cette communication participe à la magie de la force de cette relation et la liberté que l'on a pour lire et relire ces échanges.
Pour nous, la distance n'a jamais été un problème parce qu'on a pris conscience, malgré les expériences et les autres rencontres, qu'elle fait partie, elle aussi, de notre histoire.
Ça me parle, étant moi aussi dans une relation à distance (plutôt plusieurs heures d'avion....) avec un lien ancien, et avec de fait notamment un lien de confiance importante.
Les questions de Scott (quelle fréquence, comment faire, etc. ?) ne peuvent qu'amener la réponse universelle : "ça dépend", et ça dépend notamment de l'intensité des sentiments d'une part, du degré de confiance mutuelle d'autre part. Il est clair qu'une relation asymétrique au niveau des sentiments et des modes de relation (avec un/e mono ou quelqu'un de particulièrement anxieux) va voir ses problèmes multipliés par la distance. Dans d'autres cas, se tenir au courant juste une fois tous les trois mois, ou simplement quand il y a possibilité de se voir peut suffire.
Tout dépend aussi du type d'interaction, de la place de l'écriture pour chacun des participants, ou de leur capacité d'utiliser d'autres formes de communication (graphisme, photo, audio, vidéo, avec toutes les possibilités de chaque technique) via internet. Pour ma part je dirais qu'une capacité artistique ou plusieurs est un plus certain pour une relation intense - ça permet de communiquer de façon plus variée, complète, épanouie, et ça ouvre la possibilité de collaborations artistiques à distance, ce qui peut être extrêmement chouette comme lien.
A part ça, très difficile de donner des règles générales : c'est un domaine à construire à deux, comme toute relation.
Discussion : Gérez sa nouvelle liberté en tout honnêteté, pour soi et pour les autres

Tcheloviekskinoapparatom
le lundi 26 janvier 2015 à 16h07
Ce qui pourra t'aider, c'est sans doute de préciser en quoi ça te gêne qu'il cache votre relation à sa copine, car il y a plusieurs possibilités :
- ça te gène parce que c'est mal de mentir, et du coup tu te sens coupable comme complice.
- ça te gène parce que c'est mal de mentir, et du coup tu le regardes avec moins de considération.
- c'est leur affaire ce qu'ils se disent ou pas, mais toi tu te sens déconsidérée de ne pas être annoncée.
- c'est leur affaire ce qu'ils se disent ou pas, et peu t'importe si elle connaît ton existence, mais ça te gêne de ne pas pouvoir l'appeler quand tu veux, de devoir vous voir en cachette, etc.
Il y a peut-être d'autres possibilités auxquelles je n'ai pas pensé.
Discussion : NRE quand tu nous tiens!

Tcheloviekskinoapparatom
le vendredi 23 janvier 2015 à 17h10
Alors,
D'abord effectivement, la NRE ça peut durer tout à fait plus de 6 mois. Avec une de mes amoureuses, au bout d'un mois on s'est dit "bon, peut-être qu'on va se calmer" et on s'est pas calmés, au bout de 6 mois on s'est dit "bon, peut-être qu'on va se calmer" et on s'est pas calmés, au bout d'un an on s'est dit "bon, peut-être qu'on va se calmer" et on s'est pas calmés, au bout de 2 ans....
Bon, aujourd'hui, plus de 5 ans après on s'est quand même un peu calmés, même si on adore toujours être ensemble.
Et par ailleurs, oui, la focalisation sur une personne, ça peut faire qu'on a pas trop envie des autres, ou qu'en tous cas on n'a pas la même énergie pour prendre des initiatives - ou pas, ça dépend autant des dynamiques de chaque relation que de son propre état.
Donc tout ça me semble absolument NORMAL. :-)
Et pas définitif a priori, juste, oui ça peut prendre longtemps.
Après, comment gérer ça d'un point de vue relationnel, c'est une autre question - pour ma part j'ai la chance d'être avec des gens avec qui on s'adapte mutuellement très bien à nos rythmes, nos phases, et certaines relations peuvent ainsi passer par des phases "asexuelles" avant d'éventuellement reprendre ce cours-là. Il semble que finalement ce ne soit pas trop un énorme problème pour toi (encore que, il y a ceux avec qui c'"est un problème" même si vous en discutez), par rapport à la crainte que la NRE suscite en toi, (et c'est vrai qu'elle peut faire peur cette petite bête !).
A un moment donné de toutes façons, il faut aussi se donner la permission de dire "là, il y a juste cette personne avec qui j'ai envie d'être, et c'est comme ça" - ça ne veut pas dire renoncer à la non-exclusivité, on sait que c'est provisoire, mais juste parce qu'on a le droit à tous les parfums ça ne veut pas dire que parfois on n'a pas envie de manger de la glace à la fraise, et seulement de la glace à la fraise.
Discussion : Besoin de conseils très pratiques

Tcheloviekskinoapparatom
le mardi 20 janvier 2015 à 17h35
Merci, c'est très chouette que ça aille mieux, et très chouette aussi de ta part de venir nous le dire - sinon on se demande toujours comment les choses évoluent....
Discussion : La placardisation

Tcheloviekskinoapparatom
le jeudi 15 janvier 2015 à 17h41
Zedonim
Si j'avais été un peu plus égoïste et donc un peu jaloux
Je ne vois pas le rapport entre égoïsme (ou plus positivement respect de soi) et jalousie.
Certes, avec le recul, il semble que tu aurais dû plus clairement défendre ta place dans la maison, ton droit d'utiliser la voiture, le fait que tes vêtements sont tes vêtements, mais quel rapport avec la jalousie ? Peut-être qu'en posant clairement tes limites ta compagne et toi en auraient conclu qu'il fallait se séparer, du moins du point de vue du logement. Mais ce sont là des questions pratiques qui se posent dans toutes relations : gestion de l'espace commun, questions d'argent, etc.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.