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Discussion : Allez, une petite question histoire d'en rire

Annabelle
le jeudi 16 avril 2015 à 17h58
Vous est-il déjà arrivé dans vos ébats avec un de vos partenaires d'avoir eu envie de prononcer voir crier -ou de l'avoir fait- le prénom d'un autre de vos partenaires...?
Auquel cas vous avez géré comment :-) ?
Discussion : Polyamoureux (se) ayant une relation avec une personne adultère. Vous avez connu ça et vous avez géré comment ?

Annabelle
le mercredi 11 mars 2015 à 20h05
Voilà c'est exactement ça Bonheur, je ne veux pas avoir cette sensation de n'être qu'un bouche trou, ou une soupape.
Je laisse la porte ouverte à son évolution propre tout en respectant mes propres limites. Je pense que c'est ce qu'il y a de mieux à faire. Je ne scelle rien ni la poursuite d'une relation ni sa fin définitive non plus. Je suis moi-même dans une logique et une dynamique de mouvement alors voilà j'essaye d'écouter ce que mon moi me dit. Et pour l'instant il me dit que je n'ai pas envie de me faire du mal et que la situation actuelle me fait du mal.
Nous verrons bien.
l'amour n'est pas un long fleuve tranquile... je le sais au fond de moi et j'apprends chaque jour à composer avec ça même si parfois j'ai des coups de faiblesse ;-)
Quoi qu'il en soit je me sens tout de même bien plus en phase avec moi-même depuis que j'assume mon désir d'amours libres, sans exclusivité.
Ca n'est pas facile c'est vrai mais pour l'instant ça me va.
J'avoue que la nouveauté de la situation m'a quelque peu déroutée je ne m'attendais pas à vivre une relation comme celle-là.
Et je sens que la clandestinité c'est vraiment pas pour moi;
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamoureux (se) ayant une relation avec une personne adultère. Vous avez connu ça et vous avez géré comment ?

Annabelle
le lundi 09 mars 2015 à 12h33
merci aimerplusieurshommes je pense que dans mon cas on est très loin de tout ça.
Je pense que lui fantasme sur l'idée que sa femme puisse un jour accepter qu'il en aime une autre. Il dit ne pas désespérer qu'un jour cela soit possible. Mais que pour l'instant c'est juste inenvisageable. Et dans la mesure ou il lui ment alors même qu'elle se rend bien compte qu'il se passe quelque chose on ne peut pas dire qu'on soit face à un couple prêt à dialoguer ni à a négocier quoi que ce soit...
Il n'est tout simplement pas libre voilà tout.
Et moi, je ne suis pas du genre à me "suspendre" à quelqu'un qui n'est pas libre.
Je fais déjà un gros travail sur moi depuis plusieurs années pour ne pas être "suspendue" à l'autre en général.
J'ai des attentes c'est vrai. Moi aussi j'ai certains amis amoureux que je ne vois pas souvent. Il y en a un en particulier dont j'ai eu envie de me rapprocher que j'ai eu envie de voir plus souvent j'étais prête à m'en donner les moyens malgré la distance géographique qui nous sépare (460 km).
Mais lui n'avait pas envie, préférant privilégier ses relations (sur place) et sa vie,sociale déjà bien remplie. J'ai fini par admettre et accepter que nous ne nous verrions sans doute que très épisodiquement à savoir une fois par an environ.
Un autre de mes amoureux je le vois environ une fois tous les un à deux mois. Là aussi c'est devenu une habitude entre nous.
Mais j'ai besoin et envie aussi d'une relation plus suivie. Une relation dans laquelle on ait envie l'un comme l'autre de passer du temps ensembles. Partager des choses simples de la vie, de la musique des bouquins des ballades, etc...
Et mon amoureux "adultère" j'avoue y avoir cru...
Et me sentir un peu naïve à présent. On a tellement de choses en commun sur lesquelles on se rejoint, on a échangé sur des tas de choses et ça a éveillé en moi l'envie de partager toutes ces choses avec lui. Je pensais qu'il s'en donnerait les moyens. Qu'il en avait envie autant que moi.
Il en a certainement très envie d'ailleurs mais n'est pas capable de le faire. Il est prisonnier. D'une femme à qui il n'a qui plus est jamais promis l'exclusivité. Ils s'étaient dit rester libres l'un envers l'autre quand ils ont commencé leur relation. Mais pas mal d'années plus tard + un enfant, ils n'ont jamais ré abordé la question jusqu'à ce que nous reprenions contact (je l'ai connu avant qu'il ne se mette en couple avec sa compagne actuelle). Il a essayé d'aborder la question des amours plurielles avec elle et là ça a été une réaction très négative de sa femme lui disant qu'après les années passées ensembles leur "liberté" n'était plus d'actualité pour elle. Et lui par peur de la perdre n'a pas réussi du tout à affirmer son point de vue...
Voilà...
je ne le sens pas moi je ne vois pas par quel miracle elle s'ouvrirait soudain à cette idée là. Et je ne pense pas vouloir attendre ou espérer que ça arrive.
Je me dis qu'il me faut vivre pour moi et que peut-être je croiserai un jour quelqu'un qui a la disponibilité et l'envie de partager un bout de sa vie avec moi...
Discussion : Polyamoureux (se) ayant une relation avec une personne adultère. Vous avez connu ça et vous avez géré comment ?

Annabelle
le dimanche 08 mars 2015 à 23h17
question à aimerplusieurshommes ces trois femmes qui ont accepté savent que tu ne veux pas leur "piquer leur homme" mais comment ont-elles accepté que tu passes du temps avec eux ?
Ne l'ont elles-pas vécu tout de même comme quelque chose qui leur est "volé" à elles ?
Discussion : Polyamoureux (se) ayant une relation avec une personne adultère. Vous avez connu ça et vous avez géré comment ?

Annabelle
le dimanche 08 mars 2015 à 22h48
Bonsoir et merci pour vos réactions qui mine de rien apportent de l'eau à mon moulin.
Toute expérience vécue finit toujours par être source d'apprentissage sur soi c'est ainsi que je prends en général les choses et ça me permet aussi de tenir bon dans les moments difficiles. Je pense comme toi Virgile qu'on a jamais fini d'avancer sur la dépendance. Et cette expérience là me fait bouger moi aussi sur cette question. En fait je n'ai pas pris de décision définitive concernant cet homme pour l'instant, mais j'ai mis une distance. Comme aimerplusieurshommes je ne me vois pas endosser sa propre incapacité à lui à gérer ses mensonges. je me respecte suffisamment moi-même pour avoir certaines limites et je ne vois pas quel sens a une relation dans laquelle on ne peut ni se voir ni s'envoyer des messages ni avoir le moindre espoir de partager concrètement quoi que ce soit... je lui ai donc dit que j'avais "besoin de temps" pour l'instant. Ce qu'il comprend parfaitement. Je pense qu'il ne me demande rien. Et qu'il est partagé entre sa compagne et moi.
Je me dis que c'est son chemin à lui à faire.
Je n'attends pas qu'il quitte sa femme pour moi. Je suis incapable de lui offrir ce qu'il a avec elle d'abord parce-que je ne suis pas elle, et ensuite parce-que je ne souhaite pas co-habiter avec quelqu'un. Je m'interroge aussi par rapport à sa femme. Je me dis que je n'ai pas envie de me faire "couper la tête" par une femme blessée.
Et que je n'ai pas envie d'ailleurs de blesser cette femme non plus.
Je ne me sens pas coupable de mes sentiments ni de mes désirs envers lui.
Mais voilà ce qui a été le plus difficile est qu'il m'a dit avoir toujours pensé qu'on pouvait aimer et désirer plusieurs personnes mais ne l'avait jamais vécu. on s'est beaucoup retrouvés autour de cette question et de la notion de liberté et de non exclusivité. Il a trouvé je crois en moi une fenêtre ouverte vers quelque chose qu'il désire mais n'assume pas.
j'ai cru ou espéré qu'il l'assumerait vu son discours. Je ne m'attendais pas à ce qu'il réagisse comme ça. Complètement coincé par la réaction de sa compagne. Je pensais qu'il affirmerait son désir face à elle et lui proposerait au moins d'en parler. Sinon je crois que je ne me serais pas engagée dans une relation plus intime avec lui. Et voilà, patatraaaa quand sa femme a commencé à avoir des doutes il s'est mis à lui mentir et à s'enfoncer encore plus ...
Ca me pose un problème quand à son honnêteté comme Nurja.
Pour autant je peux aussi comprendre qu'il soit dans une angoisse forte de perdre cette femme, un foyer qu'il a construit. j'ai moi-même remis en question un mariage de plus de 20 ans non sans peine je sais ce que ça représente quand on en a fait un pilier de sa vie.
Je le sens vraiment déchiré.
Ces jours-ci je me suis dit que je ne pouvais pas me nier moi-même non plus en acceptant quelque chose qui ne me convient pas à savoir attendre l'improbable moment où on va pouvoir échanger trois sms alors qu'il est au boulot afin de prendre un rdv 2 heures volées dans un hôtel et se quitter là dessus avec aucune idée de si on va pouvoir se reparler dans deux mois... c'est vraiment pas mon truc ça.
Je crois que je suis déjà plus ou moins en train de renoncer sans lui fermer totalement définitivement la porte pour autant. Je pense que je suis bien plus capable de renoncer car je sais que je m'en remettrai plutôt que de m'enliser dans une relation qui ne me satisfait pas du tout.
Après bon... ça reste une peine de coeur quoi qu'il arrive.
Peut-être le moment de me recentrer sur moi car j'ai vécu plusieurs déceptions en peu de temps là ...
Merci vos témoignages m'aident
Discussion : Polyamoureux (se) ayant une relation avec une personne adultère. Vous avez connu ça et vous avez géré comment ?

Annabelle
le vendredi 06 mars 2015 à 23h09
Bon, j’ai aperçu d’anciens sujets sur la question mais tan pis je relance :
J'ai besoin de témoignages. Parce-que je vis ça depuis peu (alors que je suis entrée dans ma phase « non exclusive » depuis deux ans seulement après une très longue vie de monogamie exclusive). Je ne m’attendais pas du tout à vivre une relation de la sorte, là ça me tombe dessus… pas tout à fait prévu ça, totale novice en la matière et bien larguée sur ce coup là…
Il m’aime, je l’aime, on s’aime, ils s’aiment…
Mais il est « marié ». Et sa femme ne concevrait absolument pas qu’il ait une relation extra conjugale.
Il lui ment donc alors que son intuition à elle (plus une discrétion très relative de sa part à lui) fait qu’elle se doute de tout. Du coup il est placé maintenant sous haute surveillance.
Je ne peux pas l’appeler, ni lui envoyer d’emails à peine lui envoyer des sms de peur qu’elle ne tombe dessus.
Nous avons des tas de points et centres d’intérêt commun lui et moi et n’avons pas l’ombre de la moindre possibilité de pouvoir partager quoi que ce soit concrètement de tout ça…
Bref…
Je crois que ça m’aiderait de lire vos expériences (ne serait-ce que pour me sentir moins seule avec ça).
Tant de ceux (celles) qui ont eu ou ont la capacité à vivre les choses au présent au point de se contenter de l’entre deux portes à l’arrache tous les 2 mois, que de ceux (celles) qui ont préféré ou préfèrent renoncer pour se protéger d’une trop grande frustration ou d’une souffrance générée par la situation. Et aussi de ceux ou celles qui ont fait autrement encore...
D’avance merci à vous !
Discussion : "Bi-poly"

Annabelle
le mardi 05 novembre 2013 à 17h40
Même découverte pour moi, la possibilité d'aimer l'un comme l'autre des deux sexes, le sentiment d'avoir une dualité en moi, le refus de plus en plus de me définir bi, homo, hétéro ou quoi que ce soit.
Car tout cela est en mouvement permanent et je veux plus que jamais aujourd'hui respecter cette impermanence, et ne surtout pas chercher à la canaliser dans une norme quelconque.
Tu n'es pas seule Nuereve, à te sentir extraterrestre sur cette planète !
Et pour ma part j'ai trouvé pas mal de réconfort à cotoyer les communautés poly, bi, homos, sans jamais m'identifier pour autant à aucune communauté. Juste pour le plaisir de faire des rencontres ouvertes, et de pouvoir échanger librement avec d'autres sur ce que nous avons de plus précieux et intime.
Discussion : [Texte] De l'origine du monde...puissance féminine

Annabelle
le mercredi 09 octobre 2013 à 22h06
Merci Tamara pour ce très beau texte qui fait tellement écho !
Discussion : Poly + non poly = voie sans issue

Annabelle
le jeudi 26 septembre 2013 à 20h49
Katouchka
"
Bah non à moi aussi !
Il n'y a rien de mal à aimer plusieurs personnes donc je vois pas où est le problème dans l'éducation des enfants.
Ce qui est dur pour les enfants c'est quand leurs parents ne s'aiment plus. Et non pas quand ils aiment plus(sssse) ! :)
Comme exemple concret, je peux donner l'exemple de mon fils de douze ans à qui cela pose aucun problème que sa mère aime d'autres hommes ou que son beau-père aime une autre femme. Il trouve ça super fun au contraire tous ces adultes autour de lui qui se préoccupent de lui. Tous ces gens différents qui l'ouvrent sur un tas d'univers différents !
Ca n'enlève rien à l'amour que l'on éprouve pour lui ou pour nous.
Par ailleurs, concernant le petit dont mon compagnon est le père biologique et bien le fait que son père soit tombé amoureux d'une autre (alors même que j'étais enceinte de lui) cela n'enlève en rien l'amour que l'on a eu en le faisant et qu'on continue d'avoir en l'élevant.
Désolée Infiny mais il semble que dans ton raisonnement il y ait une erreur de logique.
Envie de réagir : ce qui est dur pour les enfants c'est de devenir l'enjeu des conflits de leurs parents.
Mais deux parents peuvent arrêter de s'aimer, pour autant, continuer de former une équipe parentale aimante et bienveillante pour les enfants.
l'amour filial est une chose, l'amour entre les adultes une autre, qui n'a rien à voir.
Ce qui est néfaste pour un enfant c'est de toujours vouloir mélanger tous les registres, et croire qu'il faut absolument que les deux géniteurs de l'enfant s'aiment à la vie à la mort pour l'équilibre de ce dernier.
L'enfant a besoin d'adultes qui l'aiment et qui soient capables de cohérence envers lui quelles que soient leurs histoires d'amour ou de sexe...
"Quant aux enfants, je ne suis pas certains que ça soient bon pour leur éducation :
Comment allez vous leur expliquer que maman ou papa aiment d'autres personnes alors que l'enfant est né de 2 parents qui sont censés s'aimer ..."
A moi aussi ça me fiche de l'urticaire ce genre de réflexion, c'est pour moi du même ordre que "un papa une maman ya pas mieux pour un enfant"... entendu quelque part ya pas si longtemps...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Etre inscrit mais ne pas participer

Annabelle
le samedi 21 septembre 2013 à 11h21
Oui en effet ça dépend des gens, ça doit d'ailleurs être assez terrible ce malaise à communiquer oralement, j'imagine bien alors la compensation que peut représenter un forum à ce moment là.
Discussion : Etre inscrit mais ne pas participer

Annabelle
le samedi 21 septembre 2013 à 11h04
gcd68
Je pense que le phénomène est identique à l'oral.
bien sûr mais les réajustements se font de façon plus aisée, et moins chronophage, on peut tout de suite dire à l'autre :"ce n'est pas ce que j'ai voulu dire... etc etc" et s'expliquer dans un échange plus immédiat. Je me dis que mon empressement à la conversation est certainement ce qui me freine à disserter par écrit. Là ou l'échange verbal est quelque chose de si vivant, les échanges par posts prennent pour moi une dimension "prise de tête" avec laquelle j'ai vraiment du mal. Juste pas envie de ça quoi...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Etre inscrit mais ne pas participer

Annabelle
le samedi 21 septembre 2013 à 10h29
Il y a aussi des gens qui se nourrissent beaucoup des écrits du forum, ont le sentiment que ce qu'ils auraient à dire a déjà été dit et tellement mieux que ce qu'ils auraient dit eux-même (j'avoue être beaucoup plus à l'aise dans les échanges verbaux qu'écrits), et qui éprouvent certaines réticences à aborder sur un forum des sujets très personnels. Comme moi quoi.
Par ailleurs j'avoue que les malentendus et réajustements perpétuels intrinsèquement liés à une communication par posts interposés sont quelque chose qui me fatigue beaucoup. C'est tellement difficile de ne pas interpréter un écrit dans lequel il n'y a pas le ton, ni toute la partie "non verbale" qui accompagne une discussion de visu. Pas le temps de me lancer dans la danse...
Mais ce forum est vraiment une mine d'infos, de témoignages, et de réflexions passionnantes :-D
parfois c'est difficile de s'y retrouver quand on cherche un sujet précis, (mais sans doute que je n'ai pas encore suffisament pratiqué)...
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

Annabelle
le mercredi 11 septembre 2013 à 18h31
question technique, je ne vois pas où on peut effectuer une recherche avec mots clés sur le site...??
Discussion : [Site] OkCupid : qu'en pensez-vous ?

Annabelle
le lundi 09 septembre 2013 à 18h29
Je confirme, moi qui suis plutôt réfractaire aux sites de rencontres, okcupid permet de rencontrer des gens intéressants qui ne sont pas forcément là pour la "drague selon critère" à proprement parler.
Rencontres riches, avec des gens ouverts, sympathiques, sortant des sentiers battus
(+)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nous n'existons pas !

Annabelle
le mardi 03 septembre 2013 à 09h18
On est d'accord sur toute la ligne green man, la théorie bien sûr est indispensable, à condition qu'elle soit ancrée dans une clinique, une expérience et un travail personnel sur soi.
Et non un espèce de corpus abstrait que l'on plaque sur le vécu humain.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nous n'existons pas !

Annabelle
le lundi 02 septembre 2013 à 19h08
gcd68, justement c'est tout le problème de notre société de se laisser ronger à petit feu par ses souffrances intérieures et de vouloir trouver la solution miracle qui va tout résoudre d'un coup de baguette magique au moment où on en peut plus....mais ça c'est juste pas possible. Il n'est jamais trop tard pour apprendre enfin à écouter et entendre son moi profond.
Par contre je trouve ça très positif quand on a d'autres moyens que la psy pour cheminer, à chacun son truc en effet, et heureusement que tout le monde n'est pas obligé d'aller chez un psy.
Discussion : Nous n'existons pas !

Annabelle
le lundi 02 septembre 2013 à 11h41
malheureusement les psys ou autres thérapeuthes capables de cela sont très très rares. Quelle que soit l'école de pensée, ça demande avant tout d'avoir d'abord fait un sacré bout de chemin sur soi-même, et une éthique irréprochable, la théorie est loin d'être suffisante, et peu de professionnels qui s'improvisent thérapeutes sont en réalité en capacité de manier finement tout ce qui peut se jouer entre, des patients, et eux-même...
Trouver un bon thérapeute, c'est un vrai parcours, il faut parfois en épuiser quelques uns avant de tomber sur le bon.
c'est ce que je voulais exprimer en parlant de mon scepticisme.
J'ai travaillé de longues années avec des psys et en ai pratiqué plusieurs personnellement aussi. D'expérience je peux dire que ce métier relève d'une certaine virtuosité, qui reste rare.
Un bon psy ça se cherche. Ca se trouve aussi, mais pas facilement...
D'entrée de jeu celui qui plaque sur votre vie des généralités : "peu de femmes acceptent ceci ou cela" est pour moi à exclure, car vous venez chez lui pour parler de vous de votre situation singulière, unique et pas de celle de "peu de femmes" ou de "la majorité des gens".
Sinon à part ça moi aussi je suis plutôt pour "le mariage pour personne" :-D
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : En parler à ses parents (sa famille)

Annabelle
le lundi 02 septembre 2013 à 00h38
On ne peut surtout pas exiger de quelqu'un qui est tellement dans d'autres logiques, de comprendre quelque chose qui relève d'un autre mode de pensée, d'un cheminement particulier.
Pour avoir été moi-même dans les mêmes logiques que mes parents ( ils m'ont élevée comme ça...) je comprends dans quel état d'esprit ils sont et comment mon mode de vie actuel peut être complètement inconcevable, angoissant, impensable, inenvisageable pour eux.
J'ai galéré et bourlingué, psychoté pas mal (et c'est pas fini) pour m'extirper moi-même de leur façon à eux de concevoir la vie et les relations humaines.
Ca a été d'ailleurs par moments très douloureux et anxiogène, une telle remise en question !
Comment pourrais-je alors leur en vouloir de ne pas être prêts eux-même à endurer ça. D'autant plus qu'ils sont encore plus profondément ancrés dans leur mode de pensée que je ne l'étais moi. Ils ont construit toute leur vie sur un schéma rassurant, et fondateur auquel il leur est impossible de renoncer aujourd'hui.
Je me dis que je dois respecter cela de la même manière que je leur demande de respecter mes choix. La seule exigence que j'ai est celle-ci. Qu'ils me laissent en paix et qu'on puisse se retrouver sur les sujets ou les centres d'intérêts qui nous sont communs.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nous n'existons pas !

Annabelle
le lundi 02 septembre 2013 à 00h12
perso lorsque j'ai eu à consulter avec mon mari, la personne qui nous a suivis ne s'est jamais présentée comme quelqu'un qui allait "guérir les problèmes de notre couple".
Et nous ne recherchions pas cela d'ailleurs. Nous recherchions un tiers pour nous aider à communiquer parce que le passage difficile que nous traversions ne nous permettait plus d'y parvenir sereinement sans se faire du mal. Le but était de ne pas nous déchirer quelle que soit l'issue de notre couple. Tous les paramètres de notre vie à deux ont pu être mis à plat.
Et ce parce que la pro en question a accueilli notre parole, notre histoire, en envisageant toutes les possibilités avec nous. Y compris pourquoi pas vivre chacun des relations extérieures tout en préservant notre foyer. On a tout envisagé, dans l'ouverture la plus totale. Pour finir par se rendre compte que nous ne souhaitions plus être un couple. Et construire notre séparation dans le respect, et l'affection que nous avons toujours l'un pour l'autre, pas à pas avec la même attention, et en prenant le temps de réfléchir (dans l'intérêt de notre enfant aussi), sans précipitation, ni passages à l'acte. Quand nous avons pu retrouver notre capacité à échanger constructivement sans la psy, nous avons continué notre bonhomme de chemin sans elle.
Mais jamais au grand jamais elle n'a porté de jugement sur quoi que ce soit. Ni "guéri" quoi que ce soit non plus...