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aviatha

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(France)

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le dimanche 15 septembre 2013 à 23h03

Je me permets juste de dire, je trouve dommage qu'on dise "ami-et-c'est-tout", comme si amoureux était un stade ultime et ami un pis aller. Au contraire, on ne rentre pas facilement dans cette "case", j'accorde ma confiance véritable au compte-goutte, et je n'ai pas envie de les regarder autrement aussi parce que cette "place", ce "rôle" est très valorisant à mes yeux. Certes, mon cher et tendre est sans doute le pilier de ma vie d'adulte, mais ils sont mon sanctuaire, mes derniers remparts, ils ne sont pas dans le rôle d'ami par "défaut" parce que la place de grand chef était déjà prise. Je suis un être très accueillant mais aussi très méfiant quand il s'agit de m'ouvrir, être un de mes amis intimes est une "case" dans laquelle il faut parfois des années avant de rentrer, ils sont là parce qu'ils ont pensé que ça valait la peine de prendre tout ce temps, pas parce que je les ai rejetés amoureusement.
Voilà, c'est juste que je n'aime pas trop cette expression^^

PS: et tu parles de conditionnement, mais qu'est-ce que ça veut vraiment dire ? Parler est un conditionnement, marcher aussi, et pourtant est-ce qu'il viendrait à quelqu'un l'idée de le remettre en question ? Je ne suis pas très à l'aise avec cette "étiquette" appliquée à certains comportements en fait...

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le dimanche 15 septembre 2013 à 22h20

Non, c'est un fait. Ou plus exactement, ce n'est pas que je ne les regarde pas, je peux même les trouver belles ou attirantes, mais elles ne me font rien de "fort" en fait, je ne sais pas comment expliquer ça, c'est comme si on vous chatouille un pied anesthésié, on sait que si on l'était pas ça nous chatouillerait, on le voit, on le sait, mais là, ça fait juste rien, bon l'image n'est peut-être pas très parlante, mais c'est la première qui me vient^^
Et puis, ils ne "doivent" pas y rester, je ne vois juste pas comment les faire sortir ni pourquoi, c'est comme si mon changement d'état amoureux me faisait regarder mon frère différemment, ça n'a rien à voir, c'est mon frère, il n'est pas concerné par mes amours, mes amis c'est pareil pour moi, ils appartiennent à un autre "plan" de ma vie à mes yeux.

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le dimanche 15 septembre 2013 à 22h02

Je connais beaucoup de gens qui fonctionnent comme ton amie, c'est vrai. Mais pour moi, les amis très intimes sont (presque) des membres de la famille, et si je suis célibataire, ce sont les nouvelles rencontres qui vont peut-être m'attirer, ceux avec qui les liens sont encore totalement à faire, pas ceux avec qui ils ont déjà une certaine "forme", je ne sais pas si je suis très claire.

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le dimanche 15 septembre 2013 à 14h44

@ Siestacorta : l'avantage entre mon cher et tendre et moi, c'est qu'il n'y a pas de non-dits "conscients" (après c'est possible qu'un truc nous paraisse évident et ne soit pas clair pour l'autre), donc comme on a rien à cacher, on se méfie pas^^
@MetaZet, je reviens sur ce que j'avais dit à propos de mes amis, pour moi avoir envie d'eux n'est juste pas possible, ils sont dans le même catégorie que mon frère ou mes cousins et cousines, je ne sais pas l'expliquer, on doit juste avoir pas du tout le même ressenti :-)
@Green Pixie : il faut voir ce qu'on appelle "tendres". Par exemple, en ce moment, mon cher et tendre et moi dormons beaucoup l'un dans les bras de l'autre, parce qu'il sait que je ne vais pas bien et parce que je sens qu'il est inquiet. Mais en temps normal, même avec lui, je ne dors pas dans ses bras (ça me fait mal au cou, je peux pas me mettre comme je veux, il a trop chaud...), on dort chacun d'un côté du lit en se tenant la main, comme des loutres qui dorment^^ Donc, même avec mes amis proches, soit je co-partage le lit, comme tu dis, soit c'est plus tendre, parce qu'il y a une bonne raison qui m'y pousse, sinon je n'aime pas particulièrement ça en général, c'est tout.
Pour lui et sa bassiste, il ne la connaissait pas super bien, il aurait trouvé ça bizarre avant moi ^^
@DMarkan, je suis d'accord, prendre un ami dans les bras, fusse dans un lit, n'a jamais changé la place ni l'amour que j'accorde à mon compagnon, je dois faire partie de ces gens dont le cœur amoureux n'a qu'une place, et il en faudrait bien plus que cela pour le déloger <3

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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aviatha

le dimanche 15 septembre 2013 à 10h41

Hier, elle est venue chez moi. Je lui ai fait du thé, on a parlé, discuté, on s'entend bien. C'est quelqu'un d'incroyablement gentil, et de très fragile aussi, je trouve, comme si je pouvais voir des fêlures sous le rire par moment.
Elle ne vit pas bien la situation non plus, elle en souffre beaucoup, et en plus elle a l'impression que, vu que c'est elle qui est venue se "greffer", elle n'a pas vraiment le droit de se plaindre. Bien sûr ce n'est pas vrai, la souffrance n'est pas un droit, et si elle est là il vaut mieux la dire.
Elle avait l'air tellement triste et tellement "petite" sur la fin de l'après-midi, je sais pas trop pourquoi, ça m'est venu comme ça, je l'ai prise dans les bras, presque bercée, parce que je ne pouvais rien faire d'autre, et que j’espérai, je sais pas que ça la rassure peut-être. Elle m'a dit une chose, à la fois qui me fait plaisir, mais que je trouve aussi infiniment triste "je me rend compte qu'il y a que toi qui me comprend en fait".
Quand elle est partie, il y avait quelque chose d'apaisé. On ne va pas mieux, elle n'a pas moins d'angoisse, je n'ai pas moins de chagrin. Mais on ne se sent plus seules et incomprises à porter ça.

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le vendredi 13 septembre 2013 à 21h58

Nan, dormir dans les bras de quelqu'un, c'est quand je vais pas bien, mais ça c'est valable pour mon cher et tendre aussi (sinon il prend toute la couette !). Mais les câlins, ça c'est tout le temps avec mes amis, je suis quelqu'un de très "câlin".
Je dois être quelqu'un de particulièrement naïve, mais pour moi, un ami, c'est comme un frère ou un cousin, ça ne peut pas être ambigu ^^
Et pour ce qui est d'en avoir juste envie, pas forcément besoin, c'est plus particulier, les amis que j'ai hébergés, je les connais depuis moins longtemps (j'ai déménagé il y a un an) que ceux avec qui je peux faire des câlins, ou des chatouilles aux pieds, ou des massages au dos... y compris dans un lit, juste "comme ça". La différence est juste en terme de degré d'intimité, c'est un truc que je sens moins avec eux, ça viendra avec le temps.

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Discussion : Dormir chez vous - quelle symbolique ?

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aviatha

le vendredi 13 septembre 2013 à 20h49

Encore une fois, mais ça devient habituel, en tant que mono, je ne me reconnais pas du tout dans la définition des "monos" généralement donnée.
Plein de fois j'ai hébergé des amis chez moi, et j'ai qu'un lit 2 places, même pas de canap' dans mon studio, et ça ne posais pas le moindre problème du monde. Parfois, même, il m'est arrivé, parce que j'étais triste ou que je n'allais pas bien, de dormir dans les bras d'un ami, juste parce que j'avais vraiment, vraiment, vraiment besoin d'un câlin. Et ils le savaient parfaitement, comme ils savaient très bien que ce n'était pas la peine d'essayer de tenter quelque chose "plus loin".
Je redis ici aussi l'histoire de mon cher et tendre qui a dormi avec sa bassiste parce qu'elle n'avait plus de métro, et qui s'est inquiété de ma réaction lorsqu'il me l'a annoncé, alors que pour moi il se serait pris une avoinée justement s'il l'avait mise dehors à une heure pareille dans une banlieue qui craignait !
Et je ne vois pas bien le rapport avec la monogamie ou même l'exclusivité (à part pour les "et plus si affinités", bien sûr), pour moi ça n'entre pas sur le même registre, tout simplement ^^.

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Discussion : Toute sortie est définitive ?

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aviatha

le jeudi 12 septembre 2013 à 13h17

Euh désolée, non pas moi^^
J'appelle ça de la possessivité et pour moi ça n'a rien à voir avec l'exclusivité. Après je rejoins Deneb, c'est vrai que je demandais parfois (ou souvent selon l'époque) à mon cher et tendre où il allait, mais c'était histoire de l'appeler à un moment où je ne dérangerais pas trop dans la soirée, et qui il voyait, histoire qu'il leur passe le bonjour de ma part si c'était des connaissances communes... et puis par intérêt pour ce qu'il faisait, tout simplement, mais si je ne le savais pas, et bien c'était pas grave.
Donc à mon sens si, c'est plus juste ton expérience que l'exclusivité dans le couple en général. Avoir besoin, dans son fonctionnement de couple, d'être le seul partenaire de l'autre ne veut pas dire avoir besoin qu'on t'en apporte la preuve toutes les heures.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le mardi 10 septembre 2013 à 15h12

Peut-être parce que je suis moi-même dans une phase un peu sombre, mais il me semble un peu "bisounoursquesque" de partir du principe que, parce que l'autre change/se découvre/se révèle, ça devrait jeter sur nos vies/nos relations/notre couple une lumière merveilleuse, un vent de liberté incoyable alors que tout avant était tellement quotidien et convenu et conventionnel et morne et plein des pulsions négatives de la jalousie et du désir impérieux de posséder l'autre.
Il se peut aussi qu'on est été très heureux dans notre vie d'avant, et que, justement, en "redécouvrant celle et celui qu'on aime", il ou elle ne soit plus la personne qu'on aime.
Je reviens sur quelque chose qui a été pas mal dit et avec lequel je suis en accord : dire à l'autre qu'on est poly, c'est effectivement espérer son soutien, et lui prêter beaucoup de qualités, en tout cas suffisamment pour se dire qu'il peut comprendre. Mais c'est aussi, à mon sens, espérer que son ressenti se plie à notre désir (dans le cas de la monogamie imposée aussi, je ne dis pas), et prendre le risque de sa liberté de refus : "ce n'est pas parce que tu changes que je dois changer aussi, ce n'est pas parce que tu veux quelque chose que je dois le donner, ce n'est pas parce que tu avances par là que je dois te suivre". La liberté n'est pas l'apanage du poly et il me semble qu'homme partit a fait son choix, après beaucoup d’efforts, en pleine liberté et en pleine conscience, que c'est un choix douloureux mais manifestement nécessaire, et que lui dire que le choix de vie de sa femme doit être vu par lui comme une "étincelle" est un peu à côté de la plaque.
Par contre, si j'ai un conseil à te donner, c'est de ne pas te laisser aller à la colère. Il y a eu beaucoup plus d'erreurs, de maladresse et de fautes d'interprétation dans cette histoire que de réelles raisons de nourrir de la rancune. Prends bien soin de toi.

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Discussion : Éloge de l'adultère

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aviatha

le dimanche 08 septembre 2013 à 16h22

J'ai déjà dû le dire une fois ou deux, mais comme c'est mon sujet de recherche quand même, je rappelle que l'idée que les mammifères, et particulièrement les primates sur lesquels on se fixent un peu, et encore plus particulièrement les bonobos sur lesquels on se fixe encore plus, sont polygames, est une légende/fantasme/mythe/erreur, biffez les mentions inutiles.
Un jour, ce serait intéressant que je fasse un fil là-dessus, mais en ce moment je manque d'énergie.

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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

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aviatha

le samedi 07 septembre 2013 à 00h54

Je sais, je fais ce qu'il faut. Il y a quelques jours, il a fallu que j'accepte l'évidence, aussi cruelle soit-elle : toute cette histoire m'a énormément abimée, malgré toute la bonne volonté du monde qu'il y a partout dedans, elle a ouvert trop de brèches dans les remparts qui protègent mon esprit. Je me suis fait une raison : je ne peux plus tenir debout sans les béquilles chimiques, que j'avais quittées depuis si longtemps. Je reviens aux médicaments comme on revient des années en arrière.
Mon cher et tendre est catastrophé. Il sait que quoi qu'il advienne j'ai atteint le stade où il me faudra des années pour réparer tout cela. Il veille à ce que je suive mon traitement, il scrute l'alcool dans mon frigo, il s'en veut d'être à l'origine de tout cela et d'être incapable de m'aider comme il le voudrait. L'autre soir, il m'a dit avec un petit sourire triste "j'ai mis du temps à t'aider à te réparer, je trouve qu'on avait fait du super travail tous les deux, dommage qu'il m'ait fallu que quelques mois pour tout foutre en l'air..." J'aimerai tellement le rassurer, j'ai à peine la force de me venir en aide moi-même.

J'espère que les traitements pourront aider un peu, ne serait-ce qu'à sortir la tête du brouillard. Le médecin dit qu'au stade où en sont les choses, sans médicament, il me reste quelques mois avant de devoir être hospitalisée. Je vis comme en sursis, c'est étrange, et paradoxalement, je n'ai jamais été aussi calme, aussi apaisée...
Elle-même se fait beaucoup de souci pour moi, j'essaye de la rassurer, sans doute qu'elle a souhaité mon départ dans un soir d'angoisse, et elle s'en veut terriblement, j'essaye de la convaincre que penser la mort des gens ne les fait pas vraiment mourir, il en faut bien plus, je ne sais pas comment lui expliquer que je ne lui en veux pas, elle est tellement convaincue que je devrais la haïr dans une situation pareille.

J'essaye de ne pas trop penser, toutes les questions que je me pose sont tellement absurdes, ça ne sert à rien de les retourner, et pourtant elles reviennent sans cesse. Comment une telle situation est-elle possible entre gens qui s'aiment ? Pourquoi ne puis-je simplement pas être en colère et le détester et partir, comme la majorité des femmes dans ma situation ? Est-ce qu'il existe encore un bout à ce putain de tunnel ? Comment quelqu'un qui dit m'aimer peut-il avoir le cœur de me faire autant de mal, de le voir, de le savoir, et de continuer ?

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le jeudi 05 septembre 2013 à 12h03

Youhou, Alléluiah mes frères, je crois que c'est la première fois qu'on a un fil avec les deux points de vue dans une situation conflictuelle !!! *pouet!!*

Désolée, j'ai beaucoup ce genre de sortie en ce moment.
Alors pour ce qui est des conseils sur la gestion de se découvrir poly, je suis totalement incompétente, je passe mon tour.
Par contre sur ce qui est du mensonge je te soutiens complètement. Ne serait-ce que, et je me place en tant que mono, c'est déjà tellement compliqué pour nous de comprendre ce qui se passe en face et d'essayer d'établir un minimum de règles pour trouver un semblant d'équilibre, que si y en a un en face qui joue pas le jeu, on a une très nette tendance à vouloir envoyer valser la table en disant qu'il faut quand même pas se fou*** de notre gue***. Donc, je pense que tu as raison de penser dans ce sens là, surtout si tu tiens à savoir comment gérer ton couple derrière.
Après, comme je le dis à ton mari, il faut voir ce qui bloque chez lui. Si c'est une question d'attentes et de besoins, comme dit LuLutine (comme tu dis lui avoir donner moins d'écoute et autre), effectivement il y a des choses à mettre au point. Si c'est une question de la situation en elle-même, comme je l'expliquais... je ne sais pas s'il y a grand chose à faire, je suis moi-même dans une sorte d'impasse.
Je pense qu'il y avait de la colère chez lui au début (en tout cas, je le sentais comme ça sur le fil) et peut-être que du coup tu n'as vu que ça. Mais comme je le dis (même si c'est pas de moi à l'origine) "la colère est le masque des larmes", et il y a sans doute plus de chagrin de jalousie ici.

Bon courage à tous les deux !

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le jeudi 05 septembre 2013 à 01h04

Ce que je veux te dire (mais tu l'as compris) c'est d'essayer de ne pas trop se prendre la tête et de voir juste comment tu ressens les choses.
Exact, et dieu sait que en parler avec ses proches est un grand sujet. Pour te dire, chez moi seuls quelques amis très proches dont je suis sûre à la fois du silence et de la compréhension sont au courant, pour elle il y a une amie et sa mère, chez mon cher et tendre il y a juste sa sœur. Je ne sais même pas ce que c'est trop comme réaction, mais si pas de la tolérance, tu penses à quoi (nan sans rire, je veux bien une réponse si t'as une idée^^) ?

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 22h12

Je n'ai qu'un conseil à donner, et c'est celui que je suis en train d'appliquer en ce moment même en tapant un mail pour regonfler l'autre de mon cher et tendre qui déprime sévère : oublie la stratégie. Ce que tu as en face est un être humain qui souffre, alors la question de pourquoi le prendre dans les bras est secondaire. Prend-la dans les bras, c'est tout. En plus c'est quelqu'un que tu aimes ? Prend-la fort dans les bras, et ne te pose pas de questions, la détresse a besoin de choses simples.

Et non tu ne m'apprends rien, et j'en ai un encore plus bizarre à te soumettre, la demoiselle de mon homme est en train de se rendre compte que personne parmi ses proches ne la comprend ni ne la conseille aussi bien que moi, et qu'elle n'ose s'ouvrir à personne comme avec moi, pas même mon cher et tendre (elle a peur d'être un poids pour lui quand elle lui parle de son mal-être), et elle ne va pas tarder à venir squatter toute une soirée chez moi pour que je la rassure un peu, tout en ayant parfaitement conscience du fait que toutes les deux on attend uniquement le départ de l'autre. Là, je crois que je viens de décrocher un record^^

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 21h53

Ok, alors là ça change la donne, j'avais compris qu'elle était au courant avant et disait clairement que ce n'était pas son problème. Mais s'il a fait son "coming-out" devant elle en même temps que devant toi, on peut comprendre que ça passe mal. Surtout s'il lui avait affirmer le contraire (après on sait pas, peut-être qu'il est juste resté très évasif).
Tu n'as vu, 1- que ce que tu voulais voir et 2- que ce qu'elle voulait que tu vois. Sans doute ne t'avait-elle pas parler de son sentiment de culpabilité, de peur de te "donner des armes" mais là, elle vient de découvrir que son autre (donc figure du changement qui s'opère en elle) n'est pas sincère et que toi, à qui elle "imposé" ce changement, est encore là pour en parler avec elle. C'est normal que sa culpabilité transparaisse tout à coup, d'autant plus que ce mensonge (ou ce non-dit, on ne sait pas vraiment) fait qu'il ne lui reste que toi comme pilier "100% honnête", alors que c'est toi qu'elle espérait convaincre de changer.
Elle doit être toute perdue, et franchement il y a de quoi.

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 20h36

Y a toujours pas de bouton "j'aime" sur ce forum ? ^^

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 16h59

Toute vérité n'est pas bonne à dire n'importe comment et à n'importe qui.
Mon cher et tendre, par exemple, ne peut rien me cacher, je l'entends penser à 300m, donc lui ne pouvait pas ne pas me dire la vérité. Comme nous en avons parler avant-hier, peut-être a-t-il dit les choses trop crûment à certains moments, mais lui voyait, je le cite, un tel sacrifice chez moi qu'il ne trouvait pas honnête de me dire les choses en demi-teintes.
Après, elle est beaucoup plus attachée à lui que lui à elle (sans doute parce que chez elle c'est un poil pathologique, mais c'est très long à expliquer), donc la situation étant ce qu'elle est, il doit lui dire, mais pas n'importe comment, elle qui a déjà l'impression d'une grande insécurité. Il faut le faire comprendre et l'encourager à s'ouvrir.
Autre exemple, mon ancien à-côté. Notre relation a été brève, elle est sans importance et sans conséquence. Sachant que sa compagne est quelqu'un de très fragile (c'est une ancienne anorexique-boulimique je crois), est-ce que ça vaut la peine de soulager sa conscience en lui disant ? Non. Cette relation n'a aucune conséquence, c'est pas la peine de lui faire, je cite encore, porter à elle le poids de ses conneries à lui.
Il faut savoir adapter à chaque situation, être honnête avec quelqu'un que la situation va impliquer n'est pas la même chose que se racheter une conscience.

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 15h24

Voilà, là on est d'accord sur le fait que c'est mâââââl (en fait, j'écris en parlant et bien sûr personne d'entre vous ne peut m'entendre, mais la façon dont je le dit est très drôle).
C'est dire une chose et faire le contraire qui ne va pas. Et puis, il y a que moi que ça choque qu'on insulte les gens en les quittant ? Enfin bref, on est d'accord il y a deux types de situations très différentes, celles où il est possible de trouver des solutions parce que les besoins et attentes de chacun peuvent s'en accommoder, et celles où c'est la situation en elle-même qui est cause de souffrance. Et homme parti doit, avant de prendre quelque décision que ce soit, comprendre où il se situe.

Tiens petite anecdote en demie-teinte, mais moi ça me fait un peu sourire, alors je vous la donne. Ces derniers temps ma santé se dégrade très vite, et la demoiselle de mon cher et tendre, inquiète, m'a dit qu'elle s'en voulait beaucoup et qu'elle avait presque l'impression de me tuer à petit feu. Je lui ai dit qu'elle n'avait rien fait et que c'était la situation en elle-même qui me faisait du mal, mais que son comportement à elle avait été irréprochable depuis le début envers moi (comme le mien envers elle). Et c'est une vérité, et ça fait du bien. De savoir qu'on ne se veut pas de mal, de savoir que l'autre ne nous tient pas pour responsable et de savoir que, même s'il est à l'origine de notre souffrance, c'est aussi quelqu'un en qui on peut avoir confiance pour traverser ça. Et bor***, que c'est reposant...

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Discussion : La frustration sexuelle masculine

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 14h14

T'as un don pour caser des éléphants dans les salons, Janis ^^

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Discussion : Polyamoureuse pas assumée

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aviatha

le mercredi 04 septembre 2013 à 14h13

Je comprends bien LuLutine, moi qui vois mon homme empêtré dans cette histoire faire tout ce qu'il peut tout le temps, nul besoin de me dire à quel point l'autre fait souvent des efforts inaperçus (mais peut-être que le rappel était pour homme parti, donc je la ferme).
Après quand tu dis que homme partit doit exprimer ses besoins, encore faut-il qu'il y en ait, et que ce ne soit pas la situation en elle-même qui soit simplement insupportable. Exemple, il y a pas longtemps, mon cher et tendre m'a demandé si nous voir plus souvent aiderait à ce que j'aille mieux. C'est adorable de sa part, il a un emploi du temps surchargé, et je sais à quel point cette proposition est un effort pour lui. Seulement elle est dramatiquement à-côté de la plaque. Qu'on se voit un soir par semaine ou cinq, qu'il m'invite au resto tous les soirs ou jamais, qu'il m'envoie 24 sms par jour ou un seul ne change rien au fait qu'il en aime une autre et que cela me cause un immense chagrin. J'irais même plus loin, je pense que dans certains cas cette solution est illusoire, comme ces parents qui croient qu'ils peuvent racheter leur manque d'attention auprès de leurs enfants avec des cadeaux. Alors c'est vrai qu'ils ont beaucoup de boulot et ils ne peuvent pas faire autrement, et pour eux c'est un moyen de dire "tiens regarde j'ai pensé à toi, j'espère que ça va te plaire", il n'empêche que c'est dramatiquement à côté de la plaque.
Du coup homme parti, c'est à toi d'analyser et de comprendre si c'est la situation en elle-même qui te fait du mal ou si c'est certains besoins qui se retrouvent en manque, et si c'est dans ce cas, lesquels et comment les combler. Je pense que ce sont deux choses très différentes.

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