Participation aux discussions
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le samedi 22 novembre 2014 à 12h56
Lagentda
De ce que j'ai compris, pour reprendre les concepts de Greenpixie et Magentda c'est que dans la communication verbale, Lulutine et cet homme sont d'accord sur la distance, sur le fait que la disponibilité de Lulutine est limitée, ce que l'homme accepte. Mais, c'est dans la communication non-verbale, que Lulutine perçoit davantage d'attente de la part de l'homme : une disponibilité offerte, qui l'obligerait pour que tout soit équilibré, à en donner davantage. Mais, Lulutine se demande si ce problème existe bien ou si son interprétation du dialogue non-verbal n'est pas un peu biaisée...
Ouais c'est pas mal résumé.
Discussion : MonoPoly

LuLutine
le vendredi 21 novembre 2014 à 18h19
Bosley
impossible de revenir à ma vie d'avant,[...] il faut que je me soigne [...]
[...] il me semble en tout cas que ma vie prend un tournant irréversible[...]
D'une certaine manière, j'ai l'impression de vivre quelque chose d'approchant...!
Bien que le contexte soit très différent.
Très secouée, parfois agressée, mais sur un chemin qui j'en suis sûre m'amènera vers un mieux...principalement un mieux-être, mais pas seulement !
(Et je dis ça alors que je viens de recevoir comme un couteau dans le dos, éternelle optimiste que je suis.)
Discussion : Papillons quand vous nous tenez... comment gérer le déséquilibre mono/poly

LuLutine
le vendredi 21 novembre 2014 à 17h33
papagab
mais pourquoi tant de haine sur ce forum consacré à l'amour ? :-)
Parce qu'il faut bien de gentils trolls comme Apsophos pour compenser les méchants bisounours que nous sommes presque tous !
Discussion : Petite discussion Normande à Rouen le 5 décembre

LuLutine
le vendredi 21 novembre 2014 à 05h18
Toni et pour moi c'est vraiment une première, j'ai jamais participé à un rendez vous discussion poly.
Tu sais, tous ceux qui vont en café poly sont passés par là.... ;) :P
Toni
m'enfin quand on tombe très amoureux d'un ou d'une monogame, pour ne pas le ou la perdre, puisque décidément cette personne ne peut pas devenir poly, on peut devenir soi même monogame... c'est la puissance d'un amour très fort...
Se renier "pour" quelqu'un qu'on aime, je n'appelle pas trop ça de l'amour, plutôt de la dépendance ou quelque chose du genre.
Maintenant, si un retour à l'exclusivité est envisageable pour quelqu'un, à mon sens ce n'est pas tant la "puissance de l'amour" qui joue que le fait que cette personne n'a pas de besoin viscéral de l'ouverture poly (à ce moment-là du moins).
Je sais pas si c'est clair ce que j'écris. Disons que je me bats contre l'idée (qui semble un peu sous-jacente à ton discours) que "l'amour triomphe de tout" : bah non, c'est pas vrai...(et sinon comme évoqué par Jezebel, pourquoi ce serait-y pas le "mono" qui accepte un mode de relation "poly" ?)
Discussion : Premiers pas de relation polyamoureuse

LuLutine
le vendredi 21 novembre 2014 à 05h06
GreenPixieje n'en suis qu'aux débuts des montagnes russes ;)
Haha dit comme ça, ça n'a plus du tout le même sens ! ;)
Evidemment, ce n'est que le début des montagnes russes ! Plein d'autres sont à venir !
Discussion : Y a t-il des "polyamoureux" en haute Normandie?

LuLutine
le jeudi 20 novembre 2014 à 19h13
Miss-Flo
Je cherche encore le raisonnable dans le polyamour :)
...ou dans l'amour tout court, non ?
L'autre jour, je disais à quelqu'un "Je ne sais pas pourquoi je suis tombée amoureuse de toi. Mais bon, ce genre de chose, ça ne s'explique pas forcément..." ;)
(Et en même temps, je crois profondément qu'on est attiré(e) par une personne plutôt qu'une autre, parce que cette personne éveille quelque chose de particulier en nous...c'est d'ailleurs bien pour cela que bien souvent une seule personne ne peut nous "combler" totalement : ce que l'une nous apporte, l'autre ne nous l'apporte pas et inversement...et parfois ce "quelque chose" est impalpable, indicible et/ou inconscient...!)
Discussion : MonoPoly

LuLutine
le jeudi 20 novembre 2014 à 19h05
Bosley
Mon rêve serait l’amour détaché de toute emprise, toute possessivité, l’aimer quand elle est là avec moi et la laisser vivre ce qu’elle a envie de vivre sans me laisser « bouffer » par la jalousie, sans faire de comptabilité amoureuse.
(+) (+) (+)
Bosley
dans cette histoire j’ai l’impression quasi certaine d’être celui qui morfle le plus.
Attention, je ne connais pas ta femme bien sûr, mais très souvent les deux (ou plus !) protagonistes ont l'impression d'être "celui/celle qui morfle le plus"...
Je crois qu'il faut y penser sans avoir de préjugés !
Ginette
Maintenant je trouve qu'il gère la logistique du polyamour comme une patate, et que la NRE a dévoré une partie de son cerveau...il n'est pas rutilant, rutilant mon mari...
Parfois, on est tous un peu patate ^^
Bosley
Le détachement semble la voie, mais à force de détachement peut-on toujours aimer / désirer l'autre ?
Selon moi, ce n'est pas de l'autre dont il faut te détacher , mais de tes images mentales encombrantes et désagréables !
On peut rester attaché à quelqu'un sans vouloir avoir tout le contrôle et toute la connaissance de sa vie...
Discussion : Belle rencontre qui déstabilise beaucoup ma vie de monogame

LuLutine
le jeudi 20 novembre 2014 à 11h04
Fleurdelotus
est-ce réellement possible d'aimer deux personnes a la fois ?
Quelle réponse pensais-tu obtenir en postant ici ;) ?
C'était une question rhétorique :P ?
Fleurdelotus
comment faire pour que tout le monde y trouve son compte et soit a l'aise dans ses attentes ?
Ca dépend. Et aussi, c'est compliqué !
(Deux expressions très prisées des polyamoureux.)
Mais pas de souci, y a tout un forum qui parle de ça. Ca s'appelle polyamour.info ;)
aimerplusieurshommes
La sexualité est qq chose de compliqué
Oh que oui.
On ne peut pas tirer des conclusions certaines.
Faire quelques hypothèses oui, et encore....mais dire "ça c'est passé comme cela uniquement parce que" me semble bien trop simplificateur. Il y a bien trop de paramètres.
Encore que Fleurdelotus, tu es certainement la personne la mieux placée pour comprendre ta propre sexualité, évidemment (enfin, moi ça me semble évident) ! Tu es celle qui a le plus de clefs, parce qu'elles sont en toi !
J'aurais donc tendance à te dire de suivre ton ressenti.
Discussion : Plus dur de le partager que de se partager ?

LuLutine
le jeudi 20 novembre 2014 à 01h33
Miss-Flo
nous avons tous un p'tit sentiment d'angoisse dans ces moments là.
Pas forcément ;)
Discussion : Premiers pas de relation polyamoureuse

LuLutine
le jeudi 20 novembre 2014 à 01h25
Paz
j'ai l'impression de faire des montagnes russes.
[...] mon conjoint [...] je suppose que lui aussi est en plein dans les montagnes russes.
Wow, ben on est au moins trois, on peut fonder un club je crois ! :D
GreenPixie
De tout coeur avec tes questionnements et montagnes russes, on passe par là en effet parfois, au début de cette ouverture de vie plurielle.
Euuuuuh, attention, pas seulement "au début".
Loin, trèèèès loin de là.
(A moins qu'au bout de 6 ans, on puisse dire que c'est encore "au début"... ;) )
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le mercredi 19 novembre 2014 à 17h27
Siestacorta
Est-ce que le rapport disponibilité-souplesse- grande ouverture aux rythmes et aux formes possibles (pas que le temps, la manière) à la relation avec, en face, quelqu'un pour qui cette adaptabilité pose un soucis d'asymétrie et un malentendu sur les intentions : tu peux l'avoir vécu par le passé, dans les rôles inverses que la situation actuelle ? Ca pourrait peut-être te donner un recul sur cette dernière.
Je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu veux dire.
En tout les cas je n'ai pas le souvenir d'une situation inversée (qui soit vraiment conforme à celle dont je parle).
Mais après oui, ça me permettrait sans doute de comprendre d'éventuelles situations inversées.
Et aussi pourquoi moi je ne m'enfuis pas autant que je "le voudrais" face à lui, alors que dans une situation parfaitement inversée je ne suis pas bien sûre que les gens resteraient très longtemps !!!
arwan
avez-vous évoqué tes limites à toi ? As-tu clarifié ce que tu ne veux/peux donner ?
Ben oui, mais bon c'est pas fixe, ça dépend des moments, donc je réponds un peu au cas par cas, dans chaque situation.
arwan
As-tu réfléchi (voire évoqué avec lui) à tes craintes ?
C'est pas tant une crainte que le fait que je ressens une demande alors que j'ai dit non (je simplifie), et ça induit une pression.
C'est donc désagréable.
arwan
Si cet homme va forcément vers toi dans une soirée comme tu l'évoquais, ne pourrait-ce être parce qu'il trouverait grossier de ne pas le faire par exemple ?
Bon, c'était pas clair ce que j'ai dit visiblement.
C'est pas le simple fait de venir vers moi.
Evidemment que je comprends qu'on vienne me dire bonjour.
Désolée, j'arrive pas à être plus claire là (mais je suis très perturbée par autre chose aussi, alors bon).
C'est pas le fait de venir poliment me dire bonjour / me parler, plutôt le fait de venir avec des attentes (du moins, dans mon impression, je ne dis pas que c'est le cas).
arwan
comme les relations sont mouvantes et qu'on ne sait jamais vraiment comment évolueront nos sentiments, ceux de l'autre, nos attentes, celles de l'autre, pour ma part j'ai tendance à me focaliser sur le moment présent et à simplement attendre qu'il y ait désir réciproque de passer du temps ensemble
Je me retrouve assez bien dans ce que tu dis (et aussi dans certaines parties que je ne cite pas).
Discussion : [Médias] Appels à témoins, témoignages, médias divers, etc.

LuLutine
le lundi 17 novembre 2014 à 22h17
Nils
plutôt qu'un couple classique en situation stable.
Attention, certains poly pourraient mal prendre cette phrase.
Polyamour ne rime pas nécessairement avec instabilité.
C'est complètement indépendant en fait (et il y a des "mono" instables aussi !).
Début décembre je suis trop occupée, et je ne sais pas (encore) si je veux apparaître dans ce genre de film (non fictionnel, non anonyme), d'un côté il y a un aspect qui me tente bien mais...
De toute façon le timing ne va pas fonctionner pour moi cette fois-ci. Je risque surtout de passer les deux premières semaines de décembre à bosser, bosser, bosser !
Pour filmer le polyamour (ou même l'amour tout court) ça risquerait d'être raté ! ;)
Discussion : Café poly Strasbourg - 15 novembre

LuLutine
le lundi 17 novembre 2014 à 22h10
PetiteBrune
et...
est on poly si on a une seule relation suivie ?
Pour moi être poly est une façon de voir les relations.
On peut être poly et avoir zéro relation. ^^
Discussion : J'aime deux hommes… et je dois faire un choix que je ne veux pas faire. Au secours

LuLutine
le lundi 17 novembre 2014 à 15h15
Bergamote
il voudrait que personne ne rentre dans la petite bulle d'intimité à deux que nous avons créée.
Cette phrase me fait réagir (ce n'est pas un long passage donc je me permets la citation) car selon moi, une nouvelle relation n'a absolument pas à "[rentrer] dans la petite bulle d'intimité" de l'autre.
Oui bien sûr, ça reste une possibilité (c'est lié aux notions d'inclusivité), mais même dans des situations très inclusives, je crois (et c'est ce que j'ai vécu) que chaque relation garde sa part d'intimité.
Et on peut aussi cloisonner de façon à ce que chaque relation ait sa "bulle d'intimité" bien disjointe de l'autre. Une nouvelle relation ne pénètre pas dans la "bulle" de l'autre, elle crée toujours une nouvelle bulle, bien distincte !
C'est ensuite aux personnes concernées de décider si elles veulent que les bulles s'intersectent...
Autre chose me frappe : il veut que personne ne "rentre dans la bulle", mais plus loin dans un autre message, tu dis que selon lui une seconde relation pour toi serait possible "un jour peut-être, avec une autre personne, dans un autre contexte".
S'il assimile comme je crois l'avoir compris l'existence d'une nouvelle relation à une intrusion dans "votre" bulle, et qu'il ne veut aucune intrusion, de personne, je ne comprends pas bien en quoi c'est compatible ?
Disons qu'une question qui me vient assez vite est : est-il 100% honnête (y compris avec lui-même, car ce n'est peut-être pas conscient), lorsqu'il dit "Avec lui non, mais avec un autre ça pourra peut-être se faire", ou bien est-ce un prétexte ("Non mais tu comprends j'étais d'accord sur le principe mais avec lui c'est juste pas possible" ; et quand il y aura une autre rencontre : "Non mais lui non plus en fait parce que tu vois..." etc.) ?
Bergamote
ne pas choisir c'est choisir (de le faire partir...)
Ne pas choisir c'est choisir, oui. Même quand on ne fait "aucun" choix, on fait un choix : celui de ne pas faire de choix !
Mais choisir "de le faire partir". "Le faire partir" : non, je ne crois pas. Il prend ses décisions sans toi, que je sache. En fonction de ton comportement, peut-être. Mais certainement pas sous tes ordres, et non ce n'est pas toi qui choisis de "le faire partir".
C'est lui qui part. Point.
A ce propos je suis d'accord avec cette phrase :
Fleurdeschamps
Je pense qu'on prend ce genre de décision pour soi-même
Tout comme tu prends tes décisions pour toi-même,
il prendra (éventuellement) sa décision de partir ou non pour lui-même, et certainement pas à cause de toi (ce que ta formulation peut faire supposer) !
Fleurdeschamps
Difficile d'être légère et équilibrée alors que j'ai l'impression d'avoir repoussé un amour immense, des projets de vie...
Pour essayer de vous rassurer un peu les filles, on ne reste pas éternellement dans cet état.
On s'en remet. Parfois très bien même. ;)
Et parfois même on vit tellement de choses géniales à côté desquelles on serait passés sinon ! :) ...qu'on a presque envie de remercier certaines personnes de nous avoir quittée, sans quoi on se serait probablement interdit de vivre, interdit d'être nous-même. Et ç'aurait été plus que dommage.
Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

LuLutine
le lundi 17 novembre 2014 à 14h37
J'ai discuté hier soir avec une personne très intéressée par le thème de ce fil.
Je le fais remonter.
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le dimanche 09 novembre 2014 à 23h19
Marie-Georges
pourquoi te le dire ainsi (je "me rends" dispo au lieu de "je suis dispo")
Euh, attention, j'ai jamais dit que c'étaient les mots exacts employés.
J'ai traduit en fonction de mes souvenirs et de la façon dont j'ai compris le message, donc...ce ne sont pas forcément ces mots-là exactement qui ont été utilisés.
Bien qu'ils correspondent à ce que j'ai compris.
Marie-Georges
Peut-être une démonstration que tu es importante pour lui ?
Peut-être, cela dit on est importants l'un pour l'autre, pour moi c'est en quelque sorte acquis, alors on n'a pas besoin de ce genre de "démonstration"...
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le dimanche 09 novembre 2014 à 22h46
Siestacorta
Peut-être en échangeant les rôles ?
Non, c'était pas en échangeant les rôles, c'était dans une situation avec cette personne-là, qui considérait sa disponibilité acquise (ou quelque chose d'approchant), alors que moi pas. Enfin, j'arrive pas à retrouver précisément.
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le dimanche 09 novembre 2014 à 21h38
Marie-Georges
Que ressens-tu quand tu annonces à cette personne que tu ne seras pas disponible, ou bien lorsque tu déclines une proposition de sa part ? Crains-tu sa réaction, est-ce que tu y mets exagérément les formes par peur de la blesser ?
Ca ne se passe pas du tout comme ça, en fait.
C'est plutôt dans des situations du genre : on se trouve dans le même lieu et la personne va aller vers moi alors que je n'ai pas envie d'interagir à ce moment-là.
Bien sûr, en général je dis ou montre que je ne suis pas disponible à ce moment-là, mais disons que je ressens une pression désagréable, comme si je devrais l'être...je ne sais pas si c'est plus clair ?
Pourtant, ce n'est pas quelqu'un de passif-agressif, comme tu l'évoques.
Marie-Georges
Pour moi, expliquer à quelqu'un qu'on est a priori quoi qu'il arrive disponible pour elle, c'est bel et bien mettre en avant un dévouement particulier (j'organise ma vie en fonction de toi) et par là, mettre la pression.
Là, tu mets peut-être le doigt sur l'origine de mon ressenti. Après explications avec cette personne (qui m'avait expliqué que c'était une "disponibilité" de sa part et non une "attente"), j'avais en effet trouvé étrange qu'on "se rende disponible a priori" pour quelqu'un qui n'a rien demandé, tout en pensant "objectivement" qu'il n'y a "rien de mal" à être disponible en soi...
Mais tu as peut-être raison, ça met peut-être la pression quand même.
Je précise à nouveau que contrairement à ce que tu as cru comprendre, il ne s'agit pas d'une disponibilité "quoi qu'il arrive et en tout temps", mais dans le cadre d'une soirée par exemple ("Ce soir, pendant le temps de la soirée, je me rends disponible au cas où tu en aies envie").
Ce n'est absolument pas quelqu'un qui se rend disponible pour moi en permanence. Très loin de là !
Marie-Georges
"tu sais très bien que oui, je suis dispo pour toi, pourquoi me poses-tu la question"
Je ne crois pas avoir reçu texto ce genre de phrase, mais ton exemple résonne un peu dans ma mémoire.
Comme si j'avais quand même vécu des situations approchantes, mais je ne retrouve pas d'exemple précis.
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le dimanche 09 novembre 2014 à 19h29
Tcheloviekskinoapparatom
(un petit "pas de souci, partie remise !" plutôt qu'un "dommage, bon je vais essayer de m'occuper" en réponse à une non-disponibilité par exemple)
Le hic, c'est qu'il n'y a aucun souci avec tout ce qui passe par la communication verbale.
Ce serait plutôt dans la communication non verbale (attitudes, regards, présence etc.)
Pour reprendre ton exemple, la personne dirait "pas de souci, partie remise !" mais en même temps je ressentirais qu'en fait si, il y a quand même un souci. (Bon c'est pas exactement ça mais c'est l'idée)
Mais merci pour ton intervention, la culpabilité me semble une bonne piste à creuser. Quand je ressens (à tort ou à raison) qu'on aurait voulu que je fasse preuve de plus de disponibilité, j'ai tendance à m'en vouloir un peu quand même de ne pas l'être, c'est vrai...
Discussion : Des attentes implicites, réelles ou interprétées

LuLutine
le dimanche 09 novembre 2014 à 18h23
M_e_M
Je pense que ça peut être très frustrant pour l'autre si tu le/la polices a priori.
Je suis tout-à-fait d'accord, mais ce que j'essaie d'expliquer plus haut, c'est que c'est plus fort que moi, viscéral, instinctif...
Je ne suis pas en train d'analyser et de me dire "Ouh là là, il y a des attentes, que je ne peux pas combler !".
Non, je le sens.
C'est exactement ce que tu dis plus bas :
M_e_M
Il me semble en fait que ton dilemme se cristallise plus autour de comment toi tu sens la situation que comment l'autre pose les choses.
Apsophos
Et du coup, ça existe les relations symétriques ?
Je pense aussi (comme tu sembles le sous-entendre) qu'aucune relation n'est parfaitement symétrique.
Cependant, je pense que le degré d'asymétrie d'une relation peut être plus ou moins grand, et lorsqu'il est relativement faible, je considère que la relation est symétrique (par une approximation, en somme !).
@aimerplusieurshommes : le problème, c'est que c'est à moi que cet état de fait ne convient pas.
Je déteste me sentir mal à l'aise à cause d'un truc qui n'existe peut-être pas. J'aimerais me sentir bien dans cette relation (ce qui arrive, parfois) et je me sens d'autant plus mal à l'aise qu'on me dit que les attentes que je ressens n'existent pas.
En fait, je me sentirais beaucoup mieux :
- si je savais qu'elles existent réellement (c'est le cas dans d'autres relations asymétriques que je vis), je saurais alors pourquoi je me tiens à distance,
- ou alors si j'arrivais à ne plus ressentir quelque chose qui n'existe pas, pour pouvoir vivre cette relation de façon fluide.
Oui, c'est utile de me poser ces questions, parce que je me sens mal dans cette relation à cause de ça. Attention, je ne me sens pas que mal : je m'y sens bien aussi, pour plein d'autres raisons. Mais c'est en quelque sorte le "détail" qui gâche tout...
Je me retrouve à moyen ou long terme devant un dilemme : soit je trouve une solution pour bien vivre la relation, soit j'arrête la relation, seule solution qui me permet de ne plus me poser la question (mais actuellement cette option ne me semble clairement pas envisageable).
aimerplusieurshommes
suis-je ou non assez disponible ?
J'estime ne pas l'être beaucoup, mais je ne considère pas ça comme un problème. En revanche, j'ai le sentiment que l'autre va le considérer comme un problème.
Notamment suite à des événements où il a été verbalisé (pour ces fois-là) que je n'avais pas été aussi disponible que l'autre l'aurait aimé...
C'est vrai qu'entendre après ça que "non, il n'y a pas d'attentes", c'est peut-être difficile à comprendre pour moi...
aimerplusieurshommes
Pourquoi ne le suis-je pas autant que cette personne ?
Version courte et volontairement simpliste : on n'a pas du tout la même vie.
aimerplusieurshommes
Le fait de la penser "en attente" alors qu'elle me dit qu'elle est juste disponible veut-il dire que j'aimerais qu'elle soit effectivement en attente,
Euh, non je ne pense pas. Je préfère quand les gens ne sont pas en attente.
aimerplusieurshommes
ou que ça m'insupporte, l'idée que qqn soit en attente par rapport à moi ?
Ca m'insupporte si on me le fait sentir, et encore, je le vis avec une autre relation pour qui je n'ai pas la disponibilité "souhaitée", alors j'ai pris mes distances et je me contente de dire quand je suis libre ou non.
Dans cette autre relation les attentes sont exprimées clairement et j'exprime clairement celles que je peux combler ou non, en posant mes limites.
En fait, l'idée est peut-être là : ce que je ne supporte pas c'est la sensation que mes limites sont franchies.
Mais puisqu'on me dit qu'on ne cherche pas à les franchir, je n'ai pas à mettre de barrières.
Or après ça (lorsque je ne mets pas de barrières) j'ai la sensation qu'on cherche à les franchir quand même !
D'où mon malaise.
Si la personne pouvait être malintentionnée, je me dirais qu'elle raconte ça ("Je n'ai pas d'attentes") pour que j'ouvre toutes les portes et qu'elle puisse tranquillement obtenir ce qu'elle veut, avec ou sans mon consentement. Mais je vois mal cette personne agir ainsi...
aimerplusieurshommes
Quand tu auras ces réponses, peut-être les questions disparaîtront-elles d'elles-mêmes...
Et bien, toujours pas !
Ce qui me gêne c'est l'incohérence entre mon ressenti et le discours en face.
J'ai besoin de savoir à quoi faire confiance (mon ressenti, ou bien ce qu'on me dit ?).
MagentadeMars
Alors si je favorise, en absence de toute information, l'hypothèse 2, c'est possiblement pour rationaliser mes propres comportements.
Je tente de me soigner... :)
Le truc c'est qu'en général, dans les autres situations du même type que j'ai vécues, la personne a reconnu qu'elle avait des attentes.
Là, elle me dit que non.
Du coup, je suis perdue.
Tu me diras comment tu fais pour te soigner ? :P