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Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le lundi 02 décembre 2013 à 02h42
eveil et sens
Difficile de se construire en ayant cette sensation de ne pas avoir un peu d'unicité dans les actes qui rends ta relation uniques a ses yeux puisques au final il vit les memes chose avec elle !!!
Bonjour,
J'ai pensé ça aussi à une époque (évidemment j'avais décidé de faire avec puisque c'est un peu le principe, et j'avais pris sur moi).
Avec le recul que j'ai aujourd'hui, je me rends compte que sur le moyen terme (quelques années) ça s'est révélé totalement faux, que les relations qui se sont créées par ailleurs sont bien différentes de celle que j'ai avec lui, qu'elles ont évolué différemment et que s'il vit parfois "les mêmes choses", elles ne sont pas vécues de la même façon.
Aujourd'hui je suis heureuse d'avoir avec lui....la relation que j'ai avec lui, et pas une autre :)
Et je ressens bien, au contraire de ce que tu dis, cette sensation d'unicité.
Après, ce n'est que mon expérience, et peut-être que dans quatre ou cinq ans tu ne le vivras pas comme moi...
Discussion : L'homme moderne "généralement monogame"

LuLutine
le lundi 02 décembre 2013 à 02h14
Une amie m'a passé ce lien :
www.sciencedaily.com/releases/2010/03/100302112018...
Par contre je n'ai pas compris s'ils n'avaient testé que l'hypothèse de la polygynie ou aussi celle de la polyandrie (bon j'ai lu très rapidement...).
Je me suis dit que ça intéresserait peut-être, donc je fais suivre.
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le samedi 30 novembre 2013 à 14h03
lam
je ne me permettrai pas de juger les personnes que tu appelles "trop craintives", c'est pas si simple de s'assumer hors normes.
Et pour ma part je rajouterais que "trop craintives", ce n'est peut-être pas la réalité, c'est peut-être juste ton interprétation.
Par exemple, moi poly - et bien qu'adepte des relations floues, amitiés tendres etc. - je ne suis de manière générale pas très tactile avec les gens, même des amis que j'apprécie. Il faut que je tienne à quelqu'un d'une manière spéciale (plus "spéciale" que la plupart de mes amitiés, même si ce n'est pas forcément un sentiment amoureux) pour avoir envie déjà d'un contact.
Sinon, la plupart du temps je ne ferai pas grand-chose de plus que la bise aux gens, pourtant ça ne veut pas dire que je ne les estime pas, que je ne tiens pas à eux, ni que je n'ai pas d'affection. Et ça ne veut pas dire non plus que je suis craintive, je suis juste moins démonstrative que d'autres...
Et pourtant, en me voyant, quelqu'un avec ta vision pourrait (faussement) interpréter : "Elle semble beaucoup m'apprécier, mais elle ne cherche/accepte pas trop les contacts physiques, peut-être est-elle craintive..." Ben non ! :)
C'est juste qu'avec la plupart des gens (même très appréciés), je n'en ai pas absolument envie...
lam
Pour moi,
--> ça commence par se créer des cadres de confiance où arriver à être out et à l'aise. Puis à élargir ces cadres.
Ce que je fais depuis cinq ans :)
lam
'est important de se fixer des objectifs atteignables, et qui concernent un terrain sur lequel je peux agir : moi (et pas "les autres")
[...]
Changer les autres directement me parait impossible.
[...] vis-à-vis des autres je pense que j'agis déjà en osant être moi.
Je plussoie. (+)
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le samedi 30 novembre 2013 à 00h59
GreenPixie
Et donc ce qui me pose problème, c’est : comment faire évoluer l’ensemble de ses relations (les plus proches, pour commencer), par rapport à Tout cela, comment faire bouger les lignes, les frontières (ce qui n’est pas une mince affaire, j’en conviens).
Ben, moi je parle de ma façon de vivre autour de moi, avec les amis proches ou les gens chez qui je sens une ouverture (même quand je les connais peu, par exemple depuis quelques jours, parfois même quelques heures seulement). Et bien même des personnes exclusives qui découvrent cette manière de voir s'avèrent plutôt compréhensives et ouvertes d'esprit !
Ensuite, si j'ai envie de quelque chose avec quelqu'un (un câlin par exemple, qui peut passer pour "normal" entre amis ou dans certaines circonstances pour certains, mais pas pour d'autres), et si je pense qu'un oui est possible, je le dis. Si je reçois un refus, et bien tant pis : l'autre en face a le droit de dire non !
Par rapport à pas mal d'amis que je connais, je sens souvent qu'un rapprochement n'est pas forcément souhaité donc je n'insiste pas. Mais si j'en ai envie j'essaie de me rapprocher doucement, progressivement, et si à un moment l'autre s'éloigne, le message est compris, tout simplement. Je ne vois pas pourquoi je voudrais presser les choses.
En gros, je ne vais pas sauter sur les gens, mais à force de fréquenter quelqu'un, même s'il est "conditionné à la friendzone", si j'ai envie de m'en rapprocher et qu'en face il y a ce désir aussi, en général ça se fait.
Je suis aussi capable d'expliquer à quelqu'un qui croit que si je lui fais un câlin, c'est que je veux coucher avec lui que non, j'ai juste envie d'un câlin, merci. (Parce qu'il y a ceux qui se retiennent "parce qu'on est amis", et il y a ceux - un peu les mêmes en général ! - qui pensent que parce que telle limite est franchie, alors nécessairement on doit/va se sauter dessus....ben non, pas forcément ; ça peut, mais c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique !).
En résumé, dans ce domaine "patience et longueur de temps" sont ma devise...
Discussion : Conférence : peut-on être femme et polyamoureuse ?

LuLutine
le samedi 30 novembre 2013 à 00h42
gcd68
J'ai posté simultanément que aimerplusieurshommes dont j'ai fini le livre du même nom récemment. En effet, c'est nettement plus intéressant que le guide des amours plurielles. Je le recommande en complément de vertus du polyamour et de la salope éthique [...]
Ha ! Je t'avais dit qu'il valait le coup ! :P
;)
PS : désolée pour le HS ^^
Discussion : Conférence : peut-on être femme et polyamoureuse ?

LuLutine
le vendredi 29 novembre 2013 à 19h01
Allô Françoise, Meta, et toutes les autres (et moi).....on vous appelle ! :P
Non, plus sérieusement : c'est la première phrase que ce titre m'inspirait !
J'avoue que je ne vois pas bien l'intérêt d'une "conférence" à ce sujet. Mais j'ai peut-être loupé quelque chose...
C'est peut-être le titre qui me gêne. Pour moi la réponse est tellement "oui" qu'il n'y a rien à discuter.
Par contre, parler d'un sujet comme "Etre femme et polyamoureuse" (dans une forme affirmative, pas interrogative), ça me parlerait peut-être mieux. C'est sûr que les femmes poly, souvent ne sont pas vues de la même façon que les hommes poly.
Dans l'inconscient collectif, ça reste un peu "normal" pour un homme d'être (les poly étant souvent vus ainsi) "un coureur de jupons" (même si la plupart des gens - que je connais, en tout cas - n'en ont pas une image très favorable, ça passe), alors qu'une femme qui se permet d'entretenir plusieurs relations est parfois vite cataloguée en effet...(pas par tout le monde quand même, heureusement)
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le vendredi 29 novembre 2013 à 18h53
Donc si je te lis bien GreenPixie, ce n'est pas sur la mentalité des autres que tu souhaites agir, mais sur la tienne ?
Je t'avoue que je vis un peu ce que tu décris en ce moment. Sans doute que le fait de ne plus entretenir de "relation primaire" avec une personne exclusive (ou de mentalité "pas-vraiment-poly") m'a libérée de certaines frontières qui m'enfermaient.
C'est vrai, avant lorsqu'une relation se nouait, je devais me poser la question "relation amoureuse ou amicale" ? Puisque je devais la ranger dans une case afin de déterminer si je devais rendre des comptes ou non à l'amoureux "primaire". Aujourd'hui, je n'ai plus besoin de me poser cette question, je trouve ça très libérateur !
Maintenant, si j'ai envie de me rapprocher de quelqu'un, je le fais. Lorsque je n'ai pas de désir amoureux et/ou physique, je t'avoue qu'en général je le précise à la personne, pour "éviter les malentendus". Même chez les poly, ça va mieux en le disant...
"Oui j'ai envie de te faire un câlin, là maintenant, si tu veux bien, mais demain je n'aurai peut-être pas envie, et en tout état de cause, dans l'état actuel des choses je n'ai pas envie d'aller plus loin. Si ça change, je t'en informerai."
Bon, du coup je ne comprends pas trop ce qui te pose problème. Tu n'oses pas, c'est ça ?
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

LuLutine
le jeudi 28 novembre 2013 à 19h55
Caline
J’ai tout de même eu, dès le lendemain, le besoin de fixer plusieurs dates dans le courant du mois et surtout après le 1ER janvier avec diverses rencontres pour me rassurer. J’ai eu à chaque proposition une réponse positive, donc je sais qu’il tient à moi. Est-ce que ma démarche est ridicule ?
Tout comme Siesta, je pense que non, ce n'est pas ridicule, c'est plutôt sain.
Ce qui serait ridicule à mon sens, ce serait par exemple de ne pas le solliciter et de venir te plaindre ensuite que vous ne vous êtes pas vus suffisamment.
Bref, je pense que tu es sur la bonne voie :)
Pour le 31, ben choisis des amis que tu apprécies, amuse-toi, puis envoie-lui un petit texto à minuit (ou pas d'ailleurs, car on sait tous qu'à ce moment-là les textos ne passent pas toujours bien parce que tout le monde en envoie, alors si c'est pour stresser parce que tu ne reçois pas de réponse, c'est peut-être pas la peine ! ;) ). Bref vivre ta vie sans lui, ça te semble faisable ?
Je sais, peut-être plus facile à dire qu'à faire ? Dans mon cas j'ai appris très jeune à faire ce genre de choses (passer des moments qui comptent sans les gens qui comptent avec qui j'aurais voulu être à ce moment-là), alors ça ne me semble pas insurmontable. Je peux donc comprendre qu'on soit déçu mais j'ai du mal à imaginer que ce soit ingérable, mais ça c'est peut-être juste moi ! D'un autre côté je me dis que je ne suis pas si "rare" et qu'on vit tous ce genre de situation...non ?
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le jeudi 28 novembre 2013 à 19h45
aviatha
C'est quand même con que son plus grand faux pas (car en six ans, bien sûr qu'il y en a eu d'autres) soit tombé pile sur ce qui est insupportable pour moi.
Tu sais, je pourrais dire la même chose (bon, faudrait remplacer six par un nombre plus grand).
Tu as l'air de dire ça comme si tu n'avais vraiment pas de chance et que ça n'arrivait pas souvent, mais quand je regarde autour de moi, je peux te dire que ça arrive sûrement à plus de monde que tu ne le penses. C'est très courant, même.
Bon, ça n'arrangera pas ton souci, mais tu te sentiras peut-être moins seule ?
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 20h22
Siestacorta
La friendzone est perçue par l'un quand rien d'autre n'est souhaité par l'autre.
Oui ben alors on n'a pas la même définition.
Ce que moi j'appelle "friendzone" sous-entend l'acception courante du mot, qui signifie : "Maintenant qu'on est amis c'est comme ça à jamais et on ne pourra jamais rien être d'autre l'un(e) pour l'autre."
Je trouverais hyper violent que quelqu'un veuille me forcer à une relation "autre" si je n'en ai pas envie. Donc non, si je n'en ai pas envie ou si je sais avec certitude que l'autre n'en a pas envie, je n'essaierai pas d'en "sortir" !
Mais si comme GreenPixie le suggère, j'ai le sentiment qu'au contraire ça pourrait être évolutif, ben je propose, verbalement ou par mon attitude (se rapprocher doucement de quelqu'un par exemple, ne l'empêche pas de s'éloigner si cela le met mal à l'aise). L'autre est libre d'accepter ou refuser, et en prenant le temps de se connaître, on verra bien où ça nous mène.
Je suis "dans la friendzone" de certains depuis des années et ça ne me gêne pas plus que ça, je respecte leurs (non-)envies.
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 14h44
Siestacorta
Pour résumer, la friendzone, c'est quand il y en a un qui veut plus et l'autre qui n'en veut pas.
Moi j'appelle pas ça la "friendzone". Surtout que tel que le concept est utilisé, on laisse toujours entendre que c'est "foutu à jamais" si on "tombe dans la friendzone".
Alors que quelqu'un qui te dit un jour : "Non merci, j'ai pas envie de ça" peut très bien changer d'avis plus tard. Ca n'a rien de définitif. Et j'en sais quelque chose, d'expérience.
Et même en admettant que la "friendzone" ça soit ce que tu résumes, ben dans ce cas je ne vois pas pourquoi on chercherait à "en sortir", car là pour moi ça signifierait "chercher à contraindre l'autre". Et ça me gène profondément (et je sais très bien que c'est pas un truc que tu ferais).
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 13h50
Siestacorta
Ce n'est pas parce que le concept nous vient de l'extérieur, et même d'une forme de rapports sociaux avec laquelle nous somme en désaccord que cette pratique n'a pas d'effet telle quelle sur nous.
Moi, c'est pas pour ça que je disais que je pense que c'est un mythe.
Je le pensais déjà quand j'étais exclusive et que je ne connaissais rien au polyamour...
D'ailleurs je pensais presque le contraire : je ne voyais pas bien comment dans la plupart des cas, un amoureux ne pouvait pas être d'abord un ami. D'autres personnes exclusives que je connais pensent la même chose. Certaines même ont épousé un(e) de leurs ami(e)s devenu(e) un(e) amoureux(se)...
Bon, je me dis que cet article de Françoise est peut-être en lien avec le sujet ?
fsimpere.over-blog.com/article-j-aimerais-que-nous...
Siestacorta
Après, on peut réapprendre, essayer de proposer sa tendresse, expliquer ce qu'on fait. Mais ça s'arrête a ce que l'autre désire prendre, et ça, ça n'est pas seulement dépendant de son éthique affective.
Ben oui, c'est un peu ce que je disais plus haut.
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 13h30
A part ça GreenPixie, pour ma part je continue à dire que si la personne n'est pas "prête" et/ou que ce que tu proposes dépasse ses limites, ben on s'arrête là. Histoire de consentement, toujours.
Et sinon, je connais certains amis (dans un cadre tout-à-fait "mono") qui se font des câlins, qui peuvent être très proches etc. Et quand je dis "câlin", c'est pas juste une accolade, vraiment un câlin.
Pour ma part même si je ne suis pas très tactile (bien que ça soit en train de changer), je n'(av)ai(s) pas pour habitude de faire des câlins aux amis, mais si j'en ai envie, ça ne me gêne pas de proposer.
Donc en fait je ne comprends pas trop ce qui te bloque GreenPixie ? Si tu as envie de faire un câlin à un(e) ami(e), de l'embrasser sur la joue ou le front, ou que sais-je, tu demandes et le pire c'est que la personne dise "non". En quoi est-ce un problème ?
Pour ce qui concernerait des gestes peut-être vus comme plus "sexuels" et "non-ambigus" de la plupart des gens (par exemple un baiser sur les lèvres), car tu penses peut-être à ça aussi, je pense qu'après un premier rapprochement avec la personne, il devient plus facile d'en parler non ?
En expliquant si besoin que tu ne cherches pas l'Amûûûr de ta vie comme tu le dis, mais que tu ressens cette envie-là, par rapport à cette personne-là. Non ?
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 13h19
GreenPixie
** Comment fait-on pour changer le titre d'un post ?
> Le titre plus juste serait plutôt : ' Une 3ème zone inédite à explorer ? (ni "amitié" ni "Amour") '
Je peux le faire, mais je ne sais pas si c'est une bonne idée ?
On ne va plus comprendre les premiers messages....
D'habitude on se contente de corriger les fautes de français ou de frappe...
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 13h08
bodhicitta8
l'amour c'est comme un papillon, si tu cours aprés, il reste toujours hors de porté si tu t'assoies calmement p t etre il viendra se pauser sur toi...
ne cours pas aprés, n'attends pas, je pense que c'est le seul espoir qu'il vienne à toi
Oui j'ai failli dire un peu le même genre de chose hier.
"Se faire une raison" est souvent une bonne chose, et parfois c'est quand tu ne t'y attendais plus que les choses arrivent enfin.
Plus tu cours après les gens, moins ils reviennent vers toi (en tout cas dans ce genre de situation où il y a une séparation décidée).
Si c'est trop dur pour toi de renoncer à jamais, étant donné qu'on ne connaît pas l'avenir et que de toute façon il ne faut jamais dire jamais, tu peux te dire que vous vous reverrez peut-être (on a bien le droit d'espérer dans la vie, sinon on n'entreprendrait jamais rien !) mais qu'en attendant, ce n'est pas le moment. Que pour le moment, il faut peut-être que tu passes à autre chose...il n'y a pas que l'amour dans la vie (même si c'en est une grande part), il y a plein d'autres choses ! Et puis, il n'y a pas que ton amant dans la vie, il y a plein d'autres gens !
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 01h47
aviatha
(peut-être LuLutine, elle nous dira)
Non pas du tout, par contre je me demande si c'était pas MetaZet qui avait parlé de ça ?
aviatha
je n'ai pas envie d'une histoire ordinaire
Je crois que je n'en ai pas envie non plus, mais ça tombe bien, je n'en ai jamais vécu ^^
Après, faut être prêt(e) à vivre des hauts et des bas. Seules les histoires ordinaires sont plates...
aviatha
Et je sais que le pire reproche que je peux lui faire, et pire de tous car fondé, c'est de lui dire que je n'aurais jamais dû le croire et lui faire confiance.
Ah ben ça...tout pareil. Mais ça ne change pas le résultat. On ne peut pas remonter le temps ! Alors on construit l'avenir.
Discussion : Comment sortir de la “friend zone” ?

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 00h29
Ton titre me gène. Pour moi la "friend zone", ça n'existe pas, c'est un mythe.
Au mieux une excuse facile pour certaines personnes qui ne veulent pas dire qu'elles ne sont pas intéressées...
"Tu comprends, maintenant on est amis depuis longtemps, et je ne voudrais pas gâcher tout ça..."
Oui oui. Des amis qui sont "sortis de la friend zone", j'en ai vus pas mal. Quand on en a envie, il n'y a pas vraiment d'obstacle à mon sens.
Pragmatiquement, si la personne en face de moi me semble "pas prête" - alors que je me dis que peut-être, il y aurait des envies de....mais peut-être qu'elle n'ose pas, ou peut-être qu'au fond je me plante complètement et qu'elle n'en a vraiment aucune envie ? - si je me trouve dans cette situation donc, qu'il y a un refus/une prise de distance, et bien :
Que la raison évoquée fasse référence de près ou de loin à la fameuse "friendzone", ou bien à tout autre chose (par exemple, un écart d'âge, une distance géographique, etc.) ce que je trouve le plus important c'est de respecter le rythme de cette personne.
Finalement on repart sur la question du consentement (lol ;) ). Je vis avec une personne ce que nous avons toutes les deux envie de vivre. Si elle ne souhaite pas vivre quelque chose, quelle qu'en soit la raison, je respecte cela.
Après, si ta question est "comment aborder la personne, lui faire part de mon désir ?" ben moi j'avoue que je suis en général assez directe si j'ai vraiment envie d'un rapprochement. Et que je n'ai pas "perdu" d'amis jusqu'à maintenant, parce que j'aurais fait une déclaration ou proposé un truc dont la personne n'avait pas envie (c'est peut-être même le contraire, le faire m'a peut-être rapprochée des ces gens - même si je reconnais que je n'ai aucun moyen de revenir dans le temps et de savoir ce qui se serait passé en ne le faisant pas ;) !).
Bon, y a bien quelqu'un qui ne m'a plus parlé pendant six mois (parce que c'était mieux pour moi (sic !)), mais qu'est-ce que six mois à l'échelle d'une vie ? C'est l'une des amitiés les plus précieuses que je partage aujourd'hui... Alors avec le recul, je ne regrette vraiment rien !
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

LuLutine
le mercredi 27 novembre 2013 à 00h08
bodhicitta8
Faut aimer différemment, sans attente
Ce que je te souhaite c'est que tu arrives à l'aimer tout court, à l'aimer sans attendre en retour.
Tu peux garder cet amour et vivre avec en acceptant que pour le moment ce qu'il cherche c'est pas avec toi, et de souhaiter qu'il soit heureux comme il le souhaite.
Je plussoie bodhicitta, mais je rajouterais qu'on n'arrive pas à ça en deux jours, il te faudra des mois (au moins) pour ça, mais c'est faisable. D'ailleurs à mon avis c'est l'un des meilleurs moyens de s'en sortir sans devenir fou :)
Discussion : Paumée avec un polyamoureux

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 20h28
aviatha
t'as jamais vu un chercheur dans son labo quand les résultats d'expérience annoncent ça
Qu'est-ce que tu en sais ? Hein ? ;)
aviatha
à quel prix as-tu survécu ?
J'ai survécu d'autant mieux que j'ai décidé de survivre. Avant toute chose.
Oui pour les tétraplégiques (quoique certains préfèrent peut-être avoir survécu plutôt que de mourir, je ne les connais pas tous, en fait je n'en connais aucun). Mais là on parle du psychisme, et je suis profondément persuadée que nous avons une incidence bien plus grande sur l' "irrémédiabilité" (ou non) de certaines blessures, que lorsqu'il s'agit du corps.
aviatha
maintenant je dois faire avec un putain de monstre à l'intérieur
N'est-il pas possible de l'apprivoiser ? C'est une vraie question, c'est pas rhétorique.
aviatha
Je ne suis pas convaincue que tenter de tenir soit pire que lâcher prise.
La question que je me pose, c'est est-ce que tu as déjà réellement lâché prise ? A te lire, je n'en suis pas convaincue.
Le premier, il est parti sans que tu puisses rien y faire. Le deuxième, ce sont tes amis qui t'ont "arrachée de force". A quel moment est-ce que tu as lâché prise ?
Tu l'as peut-être fait hein, je dis pas. Mais je me pose la question, sérieusement.
aviatha
C'est une de mes grandes interrogations en ce moment : où est la ligne ?
Je crois que c'est à toi de la mettre... Mais je crois aussi ne pas être la seule à m'inquiéter de là où tu sembles l'avoir mise...
La question à se poser, plutôt que "Quel chemin est impossible ?", c'est "Quel chemin est impossible dans les conditions où je souhaite faire ma route ?".
Les chemins auxquels j'ai renoncés étaient parfois possibles. Mais là aussi, il faut se demander : "A quel prix ?". Pour moi, c'était au prix de ma santé, de mon intégrité, voire de ma vie, donc ce n'était pas envisageable. Le truc avec un chemin qui est possible au prix de ta vie (ou presque), c'est que tu risques de ne pas le parcourir longtemps...bah oui, de l'énergie il t'en faudra encore, après. Ce n'est pas "une grande bataille à remporter et après le prince et la princesse vécurent heureux ensemble et eurent beaucoup d'enfants et n'eurent plus d'efforts à faire". Non. Des efforts, il y en a tout au long de la vie. Alors tu feras comment, si tu obtiens ce que tu veux (ce dont pour ma part je commence à douter, car comment pourrait-il cesser de l'aimer ?), pour continuer ta vie ? Sans énergie ? Ce n'est pas lui qui va te porter. Je suis d'accord avec Siesta : la seule personne qui peut te porter, c'est toi.
aviatha
ne pas avoir peur de mourir, je le répète, ne veut pas dire en avoir envie ou préférer ça à la vie
Oh mais on est d'accord. On était déjà d'accord quand j'avais 17 ans, en fait. ^^ (Enfin, mon moi de l'époque - tout comme le moi d'aujourd'hui - est d'accord avec ton toi d'aujourd'hui - c'est clair :P ?)
Discussion : Sur le consentement

LuLutine
le mardi 26 novembre 2013 à 20h07
juby
Et vous, vagabonds du coeur ? Qui nouez des relations au gré des occasions, vous faites comment pour communiquer ?
Dans mon cas, je me rends compte que j'ai tendance à être assez explicite (par exemple, quand quelqu'un me plaît). J'y vais franco, je ne joue pas les vierges effarouchées...
Et j'accepte en retour le oui comme le non (comme le "peut-être" aussi, même si j'avoue que c'est un peu plus compliqué pour moi à gérer). Par contre, j'ai je sentiment qu'il y a des gens que ça déstabilise, le fait de dire les choses, de ne pas rester dans le non-dit, le sous-entendu.
Après, je ne dis pas que je suis toujours 100% explicite dans tous les contextes. Disons que je pense l'être plus que la moyenne, et surtout avec des inconnus. Que ce soit pour connaître leur consentement ou donner le mien.
En fait, c'est (comme le disait Maia si je me souviens bien) dans une relation "établie" qu'il me semble intéressant aussi de repérer les dynamiques du consentement. Ce n'est pas parce qu'on se connaît bien qu'on se comprend sans se parler, par exemple ! :)
Mais ça, on a parfois tendance à l'oublier, et je ne fais pas exception...