Participation aux discussions
Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

bouquetfleuri
le mercredi 17 septembre 2014 à 10h26
MP : messagerie privée
Il faut envoyer un message à Lili-Lutine pour vous faire connaître, et qu'elle puisse vous donner les renseignements utiles
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

bouquetfleuri
le mardi 16 septembre 2014 à 08h43
Disons les choses clairement : il y a deux types de dangers. Les gourous et les prosélytes.
Les gourous fleurissent dans le manque d'encadrement et de vigilance, les prosélytes s'épanouissent au milieu des procédures et des arcanes qui leur sont connues. Je crains les premiers parce qu'ils constituent une vraie atteinte à la liberté et les seconds parce qu'ils emprisonnent doucement à l'intérieur d'un modèle.
Nous sommes d'accord, ces deux dangers ne conduisent pas aux mêmes risques.
Les premiers détruisent ou annihilent le libre arbitre, mais les seconds empêchent que se développe la principale force de l'expérience polyamoureuse qui est l'expression personnelle, unique et particulière d'une forme de relation choisie et construite, avec ses imperfections, ses drames, ses difficultés, mais aussi sa richesse inouïe (au sens propre) et tous les possibles qu'elle recouvre à la fois semblables à tous les autres et pourtant différents.
Je crains les premiers et les combats férocement, mais j'ai peur des seconds parce qu'ils m'éteignent inexorablement.
Et j'ai bien envie de me tenir à égale distance des deux. À l'endroit précis où s'ouvre le plus grand espace de liberté, "sous le soleil exactement"...
Discussion : Retrouvailles Gouter - Apéro - Pique nique à Lyon
Discussion : Retrouvailles Gouter - Apéro - Pique nique à Lyon

bouquetfleuri
le samedi 13 septembre 2014 à 07h51
Elles étaient sympathiques comme tout cette reprise en douceur et ces retrouvailles tranquilles.
Bon je n'en ai pas assez profité, mais je me rattraperai le 25 septembre à l'Antre Autre !
Discussion : Pourquoi ça dérange ?

bouquetfleuri
le mercredi 10 septembre 2014 à 12h42
Je crois que c'est la collision que chacun rencontre dans sa vie quand il réexamine la morale qu'il a intégrée et qui a construit un peu son surmoi et qu'il élabore sa propre morale, son éthique (et cela dépasse le strict plan de la relation amoureuse)
Les parents, les amis, l'environnement sont simplement des représentants de la société (la première société à laquelle se frotte le petit d'homme), souvent les vecteurs de l'apprentissage, et l'écart ou plutôt la différence entre ce que l'on peut construire avec des valeurs parfois nouvelles (mais pas toujours) et les comportements entérinés fondés parfois sur les mêmes valeurs (mais pas toujours) donne un aperçu de la culpabilité qui nourrit le reproche.
Certains parents dépassent les comportements stéréotypés et préfèrent accueillir leurs enfants avec leurs différences, d'autres préfèrent se sécuriser dans une morale dictant leurs attitudes.
En résumé, je dirais que c'est la confrontation entre la morale et l'éthique. Parfois cela se passe bien, parfois non, mais rien n'est jamais tranché et tout évolue sans cesse.
C'est l'endroit où l'on se trouve dans ce cheminement et le travail fait sur soi qui permet d'accepter cette "incompréhension" ou cette distance.
Quand je présentais une autre amoureuse à mes parents, je ne leur demandais rien, ni approbation, ni refus. Mais je n'exigeais rien d'eux non plus. Je portais un fait à leur connaissance. Je sais qu'ils ont fait beaucoup d'efforts pour m'accepter, accepter l'individu que j'étais devenu, loin des chemins qu'ils avaient connus, mais cela leur appartient.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour
Discussion : Le polyamory est-il réservé aux ventres pleins ?

bouquetfleuri
le mardi 09 septembre 2014 à 23h06
J'ai le sentiment que pour mettre en perspective sa personne et la société, pour conduire son individuation en construisant une éthique nouvelle, pour prendre des décisions qui engagent jusqu'à son sentiment de sécurité mentale, sociale, financière, il faut s'occuper d'autre choses que de se remplir le ventre.
Certains le font alors que leur voie n'est pas encore dessinée assez pour les tranquilliser,en combinant recherche personnelle et inscription sociale, d'autres attendent et utilisent un bagage développé à d'autres fins.
Pour construire une expérience polyamoureuse, il faut pouvoir se poser des questions et avoir la force et le courage d'y répondre, et si on n'y consacre pas sa vie, si on n'en fait pas un sacerdoce, c'est plus facile quand on a une certaine aisance, de quelque nature soit-elle
Discussion : [Lexique] Définition(s) du polyamour

bouquetfleuri
le lundi 08 septembre 2014 à 19h48
Pour moi, le polyamour est l'expression la plus complète possible de la puissance d'amour d'un individu
Discussion : Retrouvailles Gouter - Apéro - Pique nique à Lyon
Discussion : Consolation

bouquetfleuri
le dimanche 07 septembre 2014 à 19h50
Si mon amoureuse est triste, j'ai toujours envie de l'aider à surmonter sa peine. Et si elle me le demande ou me le permet, je fais tout mon possible pour l'accompagner.
Quel que soit le deuil à faire.
Mais cela s'inscrit dans un dialogue habituel, celui qui nous aide à encore mieux nous connaître
Discussion : La disponibilité dans les relations poly

bouquetfleuri
le dimanche 07 septembre 2014 à 19h42
Je préfère les sens auxquels je me réfère : "qui est libre de se consacrer à une quelconque activité" (Littré); et "dont l'esprit est libre de tout engagement" (Gide), mixés. au lat. médiév.disponibilis "dont on peut disposer".
Mais tu as raison, bodhicitta, il faut préciser quelques petites choses essentielles. La disponibilité est bien celle que l'on offre.
Si mon amoureuse a besoin de moi, pour n'importe quelle raison, j'entends bien être disponible pour elle, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. C'est pour cela que je parle à propose de la disponibilité de la permanence de l'état amoureux. J'offre cela, et à toutes mes amoureuses. À partir de là je suis disponible. C'est le premier palier d'un dialogue multiforme : comment se concrétise cette disponibilité, comment je me consacre à la construction de notre histoire, de nos histoires, comment je choisis d'offrir mon temps, ma pensée, ma personne ? Comment dialoguent nos envies, nos désirs, nos contraintes environnantes ou intérieures, comment s'articulent nos vies ?
Dans une expérience polyamoureuse (mon expérience du moins), la disponibilité ne peut pas se confondre avec la présence. Dans une expérience exclusive non plus, mais c'est souvent la première erreur de parallaxe du couple : l'autre doit être là comme le signe de sa disponibilité, alors que la disponibilité n'est pas seulement une affaire de présence.
La disponibilité pour moi est un des marqueurs de la réciprocité dans une histoire d'amour, sachant que les deux disponibilités ne peuvent pas être identiques, ni même se répondre sur les mêmes bases ou avec les mêmes outils. C'est même dans le ressenti, l'élément impalpable le plus parlant.
Je n'imagine même pas possible que ma disponibilité recouvre le seul temps où je vois, sens, entends, touche et goûte mes amoureuses. Cela réduirait mon état amoureux à de la combustion sensuelle seulement, ce que j'appelle de la consommation.
Mais c'est un choix personnel. Ma disponibilité fait partie du travail nécessaire à la construction d'une histoire d'amour, comme une discipline poétique.
Discussion : Il me dit "je suis polyamoureux" et...

bouquetfleuri
le samedi 06 septembre 2014 à 09h30
Bonjour RoseDeNoel,
je lis ton premier post et tout au long de la lecture, je me dis que je ne suis pas le bon lecteur.
Le bon lecteur, c'est ton compagnon.
Alors fais-lui lire exactement tout ce que tu nous as écrit, il y a toutes les questions nécessaires et le bon éclairage sur ton cheminement.
Vous êtes déjà engagés dans une forme de relation polyamoureuse. Ce qui coince est le conflit apparent entre ses mots : "...que ça n'ait pu marcher, nous deux" et la réalité. Mais si la question est " Est-ce que cela pourrait marcher, nous trois ou nous quatre ?" le conflit pourrait bien disparaître comme par enchantement...
Le travail commence après
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

bouquetfleuri
le vendredi 05 septembre 2014 à 15h05
Ce que tu vis, ton questionnement et tes représentations qui s'accompagnent d'une certaine souffrance font aussi partie de la construction d'une expérience polyamoureuse, même si cette phase n'est pas obligatoire.
Il me semble important de ne pas perdre de vue la chose suivante : la douleur peut faire partie du bonheur à venir, elle peut contribuer à rendre serein dans le futur. Mais si la douleur ne conduit que vers du malheur ou une augmentation de la douleur, peut-être que ce n'est pas le bon chemin...
Discussion : 4 ème jeudi à Lyon 25 septembre

bouquetfleuri
le vendredi 05 septembre 2014 à 00h32
l'Antre Autre est en rénovation, nous allons essuyer les plâtres... Que du plaisir, venez nombreux
Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

bouquetfleuri
le jeudi 04 septembre 2014 à 15h42
Je posais cette question par rapport à la jalousie que tu développes.
Votre dialogue donne des indications sérieuses sur votre relation.
Mais la question de la "propriété" du plaisir reste pertinente.
Discussion : Polyamour oui mais comment faire pour ne pas se comparer à l'amant

bouquetfleuri
le jeudi 04 septembre 2014 à 15h10
Tu as besoin de savoir, tu as besoin de comparer ? Apprends et compare.
Mais cela te fait du mal.
Peut-être as-tu besoin de te faire du mal ?
Sinon, on peut essayer d'appréhender la situation différemment.
Je rejoins Vaniel, l'histoire amoureuse ne s'accommode pas de la compétitivité, le plaisir sexuel non plus et les performances dans ce domaine sont vides de sens.
En revanche, un sentiment amoureux se construit aussi avec ses propres différences, et le chemin de ce travail passe par le respect de celles et ceux qui le nourrissent. Ton épouse vit quelque chose qui l'intéresse, elle nourrit votre sentiment de cela, elle vous fait exister tous les deux, différemment.
Pour autant, son plaisir ne t'appartient pas, il n'appartient qu'à elle, qu'elle soit avec toi ou avec son amant.
Tu nous décris une situation de jalousie, où les informations nécessaires à une représentation lucide des choses et à tuer dans l'oeuf des fantasmes inutiles ne suffisent pas à te tranquilliser.
Je répète, tu ne peux pas être propriétaire de son plaisir, et si on regarde bien, on ne peut être propriétaire de rien chez l'autre. On peut juste être un interlocuteur.
Ce que tu fais.
Alors, j'émets deux hypothèses : tu donnes une valeur fausse à deux expériences différentes pour pouvoir les comparer et te mettre dans une situation de conflit par rapport à tes capacités d'accueil de l'autre et de l'inconnu, ou tu envisages votre relation comme une co-propriété.
Et cela provoque une jalousie qui t'est peut-être nécessaire... Mais alors, où est l'amour dans tout cela ?
Discussion : La disponibilité dans les relations poly

bouquetfleuri
le mercredi 03 septembre 2014 à 17h59
J'allais avoir la même approche que Vaniel, à savoir dissocier disponibilité et quotidien.
Mais cela demande quelques précisions.
Je proclame souvent qu'une histoire d'amour exige du quotidien pour la connaissance qu'il permet de faire au delà du discours et des attitudes cérémonieuses. Le lapsus, le geste pas retenu, las ou habituel renseigne autant qu'une délicieuse caresse, le millième "je t'aime" fait autant de bien que le premier (dans des situations normales) et les contacts directs ou indirects remplissent bien leur office dans la construction explicite et implicite d'une histoire. Ce quotidien là permet aussi de jauger la disponibilité.
En contrepartie, la disponibilité de deux amoureux permet de construire du quotidien, même à distance. J'appelle disponibilité cette permanence de l'état amoureux, assumé, qui permet (soit dit en passant) de faire exister deux histoires d'amour simultanément.
Une histoire d'amour n'est pas seulement marquée par les attributs qui ont permis d'élaborer un schéma commun, le ou la conjointe, les enfants, la maison et le chien. Elle est avant tout instruite par le travail que l'on accepte de faire pour respecter l'autre, le connaître, le laisser responsable de la relation, autant que soi etc.
Les outils déterminent le reste.
Ainsi, je peux vivre une fabuleuse histoire d'amour avec quelqu'un que je vois (trop) peu, parce que nous faisons quotidiennement l'expérience de notre disponibilité soit directement pendant les vacances, ou quelques journées et nuits éparses, soit par le téléphone, le tchat ou les lettres enflammées.
Mais cela peut être difficile à comprendre pour des personnes dites exclusives. C'est bien cette distinction entre disponibilité et quotidien qui peut donner du corps à des schémas différents de relation amoureuse.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Expérimenter la voie du polyamour ? .... Et après ?

bouquetfleuri
le dimanche 24 août 2014 à 20h12
alors, tu as bien fait d'intervenir, la précision ne nuit jamais au dialogue. Merci LuLutine
Discussion : Expérimenter la voie du polyamour ? .... Et après ?

bouquetfleuri
le dimanche 24 août 2014 à 15h50
ah ben LuLutine,
LuLutine
On peut suivre le même tracé pendant un temps, le temps d'un jour,...
j'ai peur de comprendre là quelque chose qui me heurte, alors je précise un point.
Je fais partie de ceux qui pensent que les amoureux ne sont pas des électrons totalement libres et qu'en étant amoureuses, deux personnes forment un couple d'individus qui interagissent.
Cela ne sous-entend pas que le couple soit fermé, enfermé, ou exclusif, ou définitivement englué dans ce statut, ni que chacun des deux ne puisse pas faire en même temps un autre couple avec d'autres personnes, voire inventer une autre combinaison, ou simplement croiser d'autres personnes.
Mais laisser se développer l'idée que deux personnes peuvent être amoureuses l'une de l'autre sans se lier d'une certaine façon, sans accueillir les sentiments de l'autre, comme les attentes de l'autre fait partie pour moi de ce que j'appelle le mensonge des polyamoureux. Comme de dire que l'amour peut très bien se développer en dehors de toute attention sexuelle.
Cela met en jeu la notion même de respect qui est un pilier de l'amour, ainsi que la notion d'engagement.
Et pour moi, ces deux notions sont distinctes et éloignées de l'éternité ou de l'exclusivité, mais pas forcément de la notion de temps.
Très éloignées aussi des chasseurs, qui croisent et croisent seulement des proies, un jour, un mois...
Sinon, nous sommes d'accord, un couple est bien constitué de deux individus qui poursuivent chacun leur route (et qui ne se connaîtront jamais totalement, malgré leur lien).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Expérimenter la voie du polyamour ? .... Et après ?

bouquetfleuri
le vendredi 22 août 2014 à 12h03
aimerplusieurshommes dit bien les choses.
Mais toi aussi :
xchrisx
Et de fait, sans "expérience", sans "modèle", nous procédons de façon empirique.
Je rajoute qu'à mes yeux, il n'y a pas un couple mono qui précède un couple poly ou inversement, instituant des normes ou étiquettes consensuelles, il n'y a qu'un couple, le vôtre, qui fait un chemin.
Et cinq mois, c'est bien court pour pouvoir faire un bilan de l'avancement d'un couple sans s'obliger à utiliser des points de comparaison. Pour autant, cinq mois c'est long quand on doute, quand on ressent de la souffrance, quand on change d'horizon. Cinq mois, c'est peut-être juste le temps de mesurer les efforts à faire pour continuer de vivre en harmonie, et les solutions que vous trouverez seront les vôtres, tout aussi légitimes que toutes celles qui se décrivent au fil de ces pages, sur ce sujet ou ailleurs.
Dans quelques années, en vous retournant sur votre parcours vous pourrez dire si oui ou non vous avez eu raison, et si ce que vous avez vécu ressemble à une expérience exclusive ou une expérience polyamoureuse ou si vous passez allègrement d'une forme de relation à une autre.
Si je devais vous donner un conseil, il ressemblerait à une exhortation : continuez de dialoguer en n'ayant en tête que votre bonheur, pas votre statut, ni votre fonction. Ne vous mentez pas, ni à vous-même, ni à l'autre. Et surtout, prenez votre temps, prenez beaucoup de temps. La vie n'est pas si courte que cela pour la gâcher par des décisions intempestives quelles qu'elles soient.
"La règle de base pour éviter un échec retentissant" dans toute forme de relation est de refuser de faire comme, refuser de vouloir atteindre un objectif en mettant en oeuvre des solutions pratiques qui ne sont pas les vôtres.
L'objectif se dessine doucement avec la façon d'avancer, avec mille choses qui ne se décrivent pas et qui font la justesse d'un dialogue, l'humanité d'une relation, l'expression amoureuse d'une communication.
Dernière chose, ce que l'on croit de l'autre et des raisons qui l'animent est rarement l'exacte réalité.
Tout n'est pas rationnel dans une vie amoureuse.
Bon c'est facile à dire, mais ça vaut toujours le coup de se mettre au travail.