La solitude comme postulat ?
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UrbanHymns
le jeudi 28 juin 2012 à 23h24
Je rencontre souvent des polyamoureux et je constat que pour la très grande majorité, ces personnes ne sont pas "encouplées" (voir l'encouplement dans "l'homme expliqué aux femmes" de Vincent CESPEDES), ne vivent pas en couple. Le couple est-il incompatible avec une vie polyamoureuse ? quelles sont les difficultés que cela pose ? comment sont-elles gérées ? Si des couples de polyamoureux pouvaient éclairer ma lanterne en témoignant de leur expérience cela me ferait sans doute avancer.
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yin-yang-69
le vendredi 29 juin 2012 à 00h05
Je me posais exactement la même question.
J'ai l'impression que lorsque on est encouplé, les réglages m'ont l'air plus difficiles voire parfois impossibles, et le sentiment de liberté que l'on confère au polyamour est beaucoup plus enraillé par les sentiments de jalousie ou de culpabilité.
Peut être est-ce le fait de vivre ensemble sous le même toit : lorsque on a un chez soi à soi, il est bien plus simple de gérer "sa" liberté.
D'ailleurs c'est peut être pour cela que Francoise Simpère avait une garconnière rien que pour elle (?)
Le sentiment d'abandon est également beaucoup plus présent lorsque le conjoint part voir son autre amoureux, ou son amant, pour celui qui reste à la maison (et encore plus lorsque il y a des enfants au milieu car celui qui reste a en plus le rôle de nounou).
Lorsque l'on vit seul, je trouve que c'est beaucoup plus facile d'organiser le temps avec ses amoureux.
Mais ce ne sont que des suppositions, puisque je vis également en couple ^^.
Effectivement, peut être que le couple est incompatible avec une vie polyamoureuse, en tous cas sur du long terme, et Francoise Simpère fait partie de l'exception qui confirme la règle... sauf si certains se manifestent ici.
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Lili-Lutine
le vendredi 29 juin 2012 à 09h31
Moi je me dis que chaque histoire est unique. Je suis « encouplée » avec le même homme depuis quelques années, et de mon coté j’entends aussi quelques difficultés chez les célibataires qui ressentent pour certains(es) souvent une solitude dans tous les moments où ilselles sont seuls(es) , soit parce qu’ilselles n’ont pas d’amoureux(ses) , soit parce qu’ilselles n’aiment pas ou ne savent pas être seule chez eux trop longtemps , et qu’ilselles préfèrent alterner leurs temps disponibles entre toutes leurs relations sans pause, et/ou pour d’autres il y a aussi à gérer les jalousies et possessivités de la part de leurs amoureux(ses). Je ne sais pas si c’est plus simple ou plus compliqué, il me semble que c’est plutôt une question de personnalité et de la qualité des relations vécues qui font alors que ça fonctionne ou pas de manière satisfaisante pour tous(tes). Il est évident que pour le vivre en couple, donc en ayant une relation souvent dite "primaire", cela demande des ajustements et/ou quelques compromis supplémentaires, mais n’est pas aussi ce que vivent les célibataires dans la gestion de leurs temps avec chacun de leurs amoureux ? En couple il me semble qu’il est essentiel d’avoir une grande force morale et une toute aussi grande estime de soi. L’abandon ressenti par celui-celle qui reste à la maison quand l’autre est ailleurs n’est pas vécu par tous les couples de la même manière. Pour moi ce sont des moments précieux, rien qu’a moi où je peux ce soir là / cette nuit là /ou ce we là, profiter d’une solitude bienvenue qui me ressource. Cela devient alors pour moi un peu ma grotte ou mon cocon. Je fais des choses que je ne fais pas quand il est là. Je peux aussi aller seule au cinéma par exemple, ou en profiter pour aller seule chez des amis. Dans un couple comme je le conçois il me semble important, poly ou pas, d’avoir des moments comme ceux là et de savoir profiter avec délice de soi sans l’autre. Mon individualité est à ce prix si j’ose dire. Et c’est peut être aussi ce qui permet à un couple poly de durer dans le temps et de trouver la pleine satisfaction sans frustration ou sensation d’abandon dans sa vie quotidienne . Se « retrouver » alors, reste intense et pétillant, j’ai tant à partager et à apprendre de lui, de part justement ses vies sans moi. Et le manque de sa présence que je ressens parfois entretient mon désir de lui et de toute sa personne, cela rend notre communication plus riche et plus intense. Parfois je me dis que cette courte lune de miel tant médiatisé aujourd’hui (=l’amour ne dure que 3 ans) peut aller bien au delà des statistiques par la vie poly vécue ensemble où nous savons respirer sans l’autre d’autres airs. C’est toujours, et cela restera je crois, une question de franchise, d’honnêteté et de bienveillance pour soi en premier, et pour l’autre en second. Enfin c’est ce que je me dis ce matin !
Message modifié par son auteur il y a 3 ans.
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bouquetfleuri
le vendredi 29 juin 2012 à 10h13
Il me semble que la question posée du couple et de la liberté des composantes du couple est antinomique.
Le couple est une réalisation, pas un état. Le couple n'est pas prééminent à l'existence de ceux qui le composent, pas plus que la famille ou autre organisation sociale microscopique, c'est un ensemble de gestes et de pensées faits en même temps, en accord ou non, dans un même cadre (projet ou structure) avec des responsabilités différentes et des intérêts différents.
Si le projet du couple est de vivre ensemble les instants amoureux que peuvent connaître l'un et l'autre, la construction de la liberté de l'un et de l'autre ne se fera qu'à travers cette exigence d'être ensemble et laisse peu de temps et de place à la découverte amoureuse en dehors de l'autre.
Si le projet du couple est de permettre l'épanouissement de chacun pour favoriser l'enrichissement des instants passés ensemble, le polyamour devient un moyen de réalisation du couple.
La liberté de chacun est à apprécier en regard du projet commun, mais il ne me semble pas possible de considérer le polyamour comme un ingrédient qu'on introduirait dans la structure d'un couple, comme une vicissitude ou un accident heureux. Je fais là une réduction drastique, il est bien évident que le projet d'un couple évolue et dans tous les sens, jusqu'à la refonte possible du projet, permettant de l'asseoir sur un polyamour vécu ou accepté.
Le polyamour est une philosophie, un mode de vie et valide des positions et un travail individuels, en particulier sur la liberté, le respect de l'autre, le sentiment amoureux et sa richesse, le sens de la vie et l'expérience permanente de sa nature et de sa culture. Sa particularité est de pouvoir s'articuler au cheminement d'autrui pour former couple et autres modules relationnels.
Mon expérience personnelle est d'avoir vécu en "couple de célibataires". L'idée était clairement de permettre à chacun de construire son bonheur. Avec le recul, je me rends compte que nous avions fait chacun de notre côté et que nous faisions ensemble le travail nécessaire pour nous réjouir, voire profiter du bonheur de l'autre. Paradoxalement, on n'a jamais su dire ce qu'est le bonheur (sans doute parce que personne ne sait ce que c'est). J'ai pourtant l'impression que je n'arrête pas de m'en approcher, depuis trente ans maintenant.
Et ça n'empêche pas d'attraper des coups de soleil monstrueux sur la tête dans les rassemblements de polyamoureux, et qui vous font une peau de bébé après avoir vilainement pelé !
Le premier qui rétorque "ah, c'est donc ça..." aura droit à mon indifférence la plus totale, hahahaha
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Popol (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 10h22
Ah c'est donc ça. ;-)
Antinomiques, oui et non. Complémentaires, je dirais.
Pour moi, le problème vient du fait que notre culture valorise largement l'oubli de soi en faveur du soutien aux autres, et taxe vilainement d'égoïsme une saine idée que l'on cultive de plus en plus dans le monde des soins - et si le monde des soins le dit, c'est qu'il a eu foutrement bien le temps d'y réfléchir, lors de ses burn-out divers, de ses lumbagos innombrables, et de ses séances de vaccination du personnel culpabilisé d'être un multi-vecteur en puissance de toutes les maladies possibles.
Je veux parler de cette simple évidence: on ne peut prendre soin des autres si l'on ne prend pas soin de soi tout autant, ni plus ni moins.
Un temps pour soi, un temps pour soi et un autre, des autres...
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Popol (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 10h25
@ Oural: super-courageux de t'inscrire juste pour poser des insultes... Bravo.
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Lili-Lutine
le vendredi 29 juin 2012 à 10h33
Ce que tu as écris là , je partage je partage ! :
"Le polyamour est une philosophie, un mode de vie et valide des positions et un travail individuels, en particulier sur la liberté, le respect de l'autre, le sentiment amoureux et sa richesse, le sens de la vie et l'expérience permanente de sa nature et de sa culture. Sa particularité est de pouvoir s'articuler au cheminement d'autrui pour former couple et autres modules relationnels."
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
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Lili-Lutine
le vendredi 29 juin 2012 à 10h35
Là aussi Popol je partage je partage :-)
"Je veux parler de cette simple évidence : on ne peut prendre soin des autres si l'on ne prend pas soin de soi tout autant, ni plus ni moins.
Un temps pour soi, un temps pour soi et un autre, des autres..."
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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françoise simpère (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 11h35
Passant par là et lisant une absurdité, je suis obligée de la corriger. Je vis avec le même homme depuis 40 ans, ça me semble contredire l'idée que le couple ne fonctionne pas avec le polyamour, puisque nous sommes pluriamoureux de fait depuis 42 ans pour lui, 38 pour moi, la pratique ayant précédé la théorie. Si c'est moi la "craschée", je souhaite à tout le monde de l'être aussi, car on se dit chaque jour qu'on est heureux d'être toujours ensemble, malgré - ou grâce à- tous les obstacles qu'on a réussi à surmonter, car ce n'a pas toujours été facile, comme toute relation d'ailleurs, qu'elle soit mono ou poly.
Ce qui est vrai en revanche, c'est que la notion de "couple" n'a jamais été ma motivation pour être encouplée. Je veux dire qu'en dehors des amours, on a toujours fait des choses séparément: aller en vacances chacun de son côté (et ensemble aussi, évidemment!), avoir un cercle d'amis communs, et chacun le sien propre (parfois il me présente ses amis et moi les miens), etc. Bref, l'autonomie (et non la solitude) ont fait partie intégrante de notre choix pluriamoureux, même si, aujourd'hui, je passe 60% de mes soirées avec lui. Quant à ma "garçonnière" comme vous dites, c'est un lieu que je n'ai que depuis dix ans- donc j'ai vécu 30 ans mariée sans en disposer- et elle me sert autant à écrire mes livres au calme et à héberger des amis qu'à vivre mes amours.
Quant à Tentacara, je regarde attentivement ce qu'elle vit et pour l'instant, je trouve ça vraiment réussi, je ne vois pas ce qui autorise quiconque à la juger!
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françoise simpère (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 11h39
à Bouquet fleuri: 100% d'accord avec ton analyse. Le couple n'existe pas "en soi", il n'est pas un objectif, il se construit et se module tout au long d'une vie. Certains le veulent fusionnel, d'autres veulent que chacun de ses éléments soit heureux et épanoui et c'est là que le pluriamour et son corollaire, l'autonomie, interviennent positivement.
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Apsophos
le vendredi 29 juin 2012 à 11h52
Là, j'interviens avec mes paluches de troll.
Ce que je vois, en "regardant" autour de moi (en discutant avec des gens plus ou moins "bizarres" en fait) c'est que le couple est UN modèle qui s'est imposé, celui effectivement de faire presque tout ensemble et d'avoir un droit de regard sur la vie de l'autre. Et ça, qu'on appelle la relation "couple" ou non, d'ailleurs, j'ai vu des gens qui refusaient le nom et qui étaient dedans quand même.
Je sais bien qu'on peut être en marge de ce modèle, d'une multitude de façons, mais il faut quand même reconnaitre qu'il y a une putain de pression normative autour du couple. En ce qui me concerne, je rejette le concept, qui a mes yeux est inutile, voire dangereux.
Ce n'est pas pour autant que j'aime ma solitude, mais je ne vais pas me lier à quelqu'un et retirer des choses (potentielles) de ma vie pour y échapper.
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Popol (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 14h18
En écho: le terme de "couple" est un fouzytout dont les intérieurs si divers ressemblent respectivement à Ikea, au Ritz, à une architecture du Corbusier ou un pénitencier, voire un pénis-tensier. Et autres variantes à l'infini, ring de boxe, tatami, promenade vivifiante au bord de l'océan, tout ça ensemble et tour-à-tour.
Mais le même malaise que toi me saisit... je préfère parler de mon couple, plutôt que de l'appeler mon couple.
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yin-yang-69
le vendredi 29 juin 2012 à 17h37
françoise simpère
Passant par là et lisant une absurdité, je suis obligée de la corriger.
Je ne pense pas que ça soit une absurdité.
Je pense qu'il est plus facile de le vivre n'étant pas en couple.
Mon sentiment est juste que j'ai l'impression qu'il est beaucoup plus difficile de le vivre en couple, par rapport à pas mal de témoignages ici.
françoise simpère
la pratique ayant précédé la théorie.
C'est peut être ça la clé ! Pratiquer avant la théorie... alors que pour ma part, j'essaye de passer de la théorie à la pratique.
Dans votre cas, Françoise il est clair que cette inclination est naturelle et a été révélée rapidement.
Dans beaucoup de cas, j'ai l'impression que l'un des deux se retrouve confronté à tomber amoureux d'une tierce personne.
Alors je ne sais plus si le PA est une inclination naturelle ou une façon d'essayer d'adapter la nouvelle situation...
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françoise Simpère (invité)
le vendredi 29 juin 2012 à 17h44
Désolée Ying-Yang, le mot absurdité ne s'adressait pas à vous mais à Urbanhymns parce que depuis des années que je reçois des confidences de pluriamoureux, 80% étaient en couple, ce qui infirme sa constatation. Ca ne m'autorise pas à dire qu'en couple c'est plus facile, mais le fait est que la majorité des poly découvrent leurs désirs de pluralité après quelque temps de monogamie. Enfin, je m'adressais à Oural pour son jugement expéditif et erroné. De toutes façons, la question n'est pas "couple ou pas couple", c'est plutôt une question de rapports de force et de pouvoir. Pourquoi accepter qu'une autre personne, même très aimée, décide de vos choix de vie et de relations?
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tentacara
le vendredi 29 juin 2012 à 18h52
@Oural : C'est moi qui suis "crashée" ? Vous faites, erreur, je suis juste en vacances (avec toute la famille, les &co). Nous avons décidé de nous installer ensemble pour assurer à nos enfants un environnement stable et pour des raisons de mutualisation économiques.. un peu comme la majorité des "encouplés", quoi.
Cela a probablement été plus simple pour nous que pour des personnes déjà installées dans un couple mono qui décide de s'ouvrir : chaque décision que nous prenons est orientée vers l'optimisation d'une vie à plusieurs. Il me semble que des poly qui vivraient actuellement en électrons libres n'auraient pas de problèmes à s'"encoupler", à mutualiser les ressources donc, si le besoin s'en faisait sentir. Mais en effet, comme le dit Françoise, le couple n'est pas une fin en soi. En ce qui me concerne, il n'a d'intérêt qu'en tant que base stable de la famille (et par "couple", j'entends deux ou plus personnes qui partagent des sentiments et un projet commun). J'espère avoir conjuré le mauvais augure et que mon avion de retour ne me "crashera" pas dans l'Atlantique. Bisous
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Dakhla
le samedi 30 juin 2012 à 09h41
Le mot "absurdité" pour qui que ce soit Mme Simpère Françoise me semble déplacé quand il s'agit de personnes qui réfléchissent sur leur vie. A chacun ses réflexions, ses interrogations, ses choix, ses difficultés et son parcours. Les chiffres, les pourcentages n'ont pas valeurs de "preuves". Même si une seule personne pense différemment que les autres, cette réflexion vaut celle de toutes les autres.
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PolyEric
le samedi 30 juin 2012 à 22h59
Juré craché, le mieux, c'est la vie de groupe. Je peux facilement en témoigner car je n'ai jamais vraiment pu essayé, c'est pour ça que je trouve ça bien ! :-)
Ma situation réelle, c'est deux relations stables dont une avec qui je vis et l'autre souvent chez moi. Ces dames ayant d'autres relations, dont certaines viennent à la maison (si on peut appeler ça une maison). Bon, ben, ça fritte pas mal, genre on se dispute pour faire la vaisselle, mais on avance, on avance.
Comme ça ne répond pas à la question, je vais y répondre directement avec beaucoup d'à priori. Ce que je pense, c'est que le couple n'est que la conséquence plus ou moins naturelle de l'amour, et donc que lorsqu'il y a plusieurs amours, il se forme plusieurs couples. C'est pour éviter les frustrations liées aux absences que je penche pour la vie de groupe, c'est à dire pour le rapprochement physique des couples en un même lieu, quitte à ce que ça fritte. Il faut dire aussi que j'ai une tendance certaine pour l'amour que je pourrais qualifié d'universel, un peu comme si je voulais aimer tout le monde, mais là on rentre dans une autre discussion. Ce que je veux dire dans la présente discussion, c'est que on peut probablement vivre le polyamour sous forme de plusieurs couples, mais que moi, je le vois plutôt comme plusieurs groupes entremêlés, plusieurs réseaux entremêlés, si vous préférez le terme de réseaux.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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LuLutine
le dimanche 01 juillet 2012 à 23h39
Apsophos
il y a une putain de pression normative autour du couple.
Je suis d'accord.
Et autour de plein d'autres choses : par exemple, il faut "se caser" sentimentalement, mais aussi professionnellement, parfois géographiquement etc.
Quelqu'un qui a plusieurs histoires sentimentales, c'est comme quelqu'un qui a plusieurs boulots ou qui reprend périodiquement des études, ou quelqu'un qui change souvent de région :
Beaucoup (trop ?) de gens ont tendance à dire que c'est quelqu'un d'instable et/ou d'immature, qui ne sait pas se fixer...comme si la véritable stabilité existait à cette condition : "se fixer", ne plus bouger, alors que la vie n'est que mouvement !
Moi, je pense que c'est une question de personnalité et qu'on peut faire ces choix (pluralité des relations, des métiers/activités etc.) sans pour autant pouvoir être qualifié d'"instable".
Ma stabilité à moi, elle est intérieure. Je ne dis pas qu'elle ne peut jamais être ébranlée, mais c'est comme un culbuto, même en frôlant le sol, il y a toujours un moment où je finis par me redresser intérieurement.
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bouquetfleuri
le dimanche 01 juillet 2012 à 23h55
Parfaitement, LuLutine, c'est ce que j'aime chez les gens qui m'intéressent, le mouvement qu'ils accompagnent, celui qu'ils créent et celui qu'ils sont, comme les sujets d'une mouvance dont les sentiments sont un comburant.
C'est ce que je perçois chez certaines belles âmes et cela me fait vivre.