Projet Goffio
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Goffio
le vendredi 29 octobre 2010 à 11h24
Gin
"fatalement risible" il y a 2 mots que je n'aime pas dans cette expression.
Je te comprends, parce que cette expression là traduit un grand écart assez monstrueux : c'est une véritable défiguration, dans la provocation !!!
Tout comme j'aime provoquer jusque dans les derniers retranchements, sur les thèmes de la misère et de la répression sexuelle : c'est toujours extrêmement révélateur...
Gin, c'est à croire que je te réserve un traitement de faveur, puisque tu me vois te provoquer : dans la souplesse du grand écart...
Comme si j'étais déjà en train de craquer moi-même, de par ta fraîcheur d'esprit ;-)
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Goffio
le mardi 02 novembre 2010 à 16h49
Je suis désolé de constater le "je vous quitte" de Charlotte, tel qu'il intervient juste après le débat lancé ici par son invective, face à la "beauté nudiste"...
C'est dommage : encore une réaction à l'emporte-pièce !!! Tout comme ce besoin de clôturer le compte... Moi je dis : il y a des gens qui ne savent pas se poser...
Le thème de la répression sexuelle, face à la Liberté : engendre toujours d'une manière ou d'une autre, des réactions très tranchées, ou extrêmistes. Pour soi-même ou envers les autres.
Là on y est pleinement rendu, à mon sens...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
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(compte clôturé)
le mardi 02 novembre 2010 à 21h55
peut être a t-elle pris peur.....peur du PA...;)
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Siestacorta
le mercredi 03 novembre 2010 à 09h23
Goffio
Au départ, on vivait nus et poilus ! Puis par la chasse, on s’est vêtus de peaux de bêtes, pour se prémunir contre le froid. On ne s’est jamais habillé dans le besoin d’un cache-sexe… Celui-ci est la conséquence d’une société chargée en règles morales, comme si c’était de toute évidence alors que c’est une prothèse : qui prévaut par la difficulté de notre culture, ayant maintenant le plus grand mal à dégager un référentiel de compréhension de la Nature, dans son expression ou intuition.
Moué. Je me méfie de la possible inspiration manichéenne derrière :
Nature = bien
Civilisation = perversion de l'origine et de la bonne essence du monde.
C'est pas comme ça.... Ou simplement en débattre sur internet serait une manifestation du Mal.
Ce n'est pas parce qu'on peut faire référence à la nature, jouer de notre part animale, qu'on DOIT le faire. Ce n'est pas parce qu'il y a des règles sociales impensées, et de une répression quand elles sont remises en cause que les gens qui respectent les règles ont tort de le faire. Ce serait vouloir remplacer un ordre social par un autre, sous prétexte d'un naturel impensé aussi.
L'intimité est une construction sociale, progressive, pas très vieille aux yeux l'Histoire. Elle est essentiellement bourgeoise, c'est pour une bonne part une conséquence de la notion de propriété privée. Pour ce qui est de la pudeur, ça remonte à plus loin : la fin des société tribales, à peu près.
Je comprend qu'on puisse remettre ces construction en cause, essayer de les adapter à notre liberté... J'éprouve pas la nécessité de les abolir pour autant.
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Goffio
le mercredi 03 novembre 2010 à 19h27
Bonjour Siesta,
J'apprécie ton point-de-vue... Mais dois le dégager du sentiment d'anarchie, duquel je me sens affublé là !
Le Mal, dans son organisation : répond au besoin d'une matrice d'exclusivité et d'intransigeance, bien nichée au sein des règles morales, pour savoir tenir son monde jusqu'à lui. C'est là tout un programme de besoin quant à la fidélité sexuelle, pour qu'il puisse se nourrir de la déperdition émotionnelle, partout autour dans la société...
Tu le décris comme étant abstrait, je te réponds que c'est une entité particulièrement vivante, et d'une vive intelligence d'organisation. C'est l'esprit de la captation, à travers la matrice d'une morale contre-nature : parce qu'allant à l'encontre de l'éducation à l'instinct émotionnel et amoureux, selon sa norme d'institution...
Tu évoques des règles sociales "impensées" : ce sont évidemment celles qui ont la dent-dure, et qui paraissent évidemment impensables de s'en défaire, comme s'il s'agissait là d'un réel besoin... Dans l'univers, rien ne se perd et tout se transforme : si c'est impensable de s'en défaire, tu peux être certain que c'est par là que s'écoule véritablement toute une déperdition de conscience, comme de la vérité spirituelle...
Je ne condamne absolument pas la Civilisation !!! J'affirme que la notre : c'est celle du besoin de la dissimulation pour mieux garder la jalousie du Pouvoir, répondant à un état d'esprit idéologique assez dégueulasse, dans les faits...
Siestacorta
L'intimité est une construction sociale, progressive, pas très vieille aux yeux l'Histoire. Elle est essentiellement bourgeoise, c'est pour une bonne part une conséquence de la notion de propriété privée. Pour ce qui est de la pudeur, ça remonte à plus loin : la fin des société tribales, à peu près.
Je comprend qu'on puisse remettre ces construction en cause, essayer de les adapter à notre liberté... J'éprouve pas la nécessité de les abolir pour autant.
C'est le besoin de dissimulation, que tu ne ressens pas le besoin d'abolir ! C'est parfaitement légitime... Tout comme l'abolition de la Liberté en notre monde : est une question de point-de-vue, dans la Révolte ;-)
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Gin
le mercredi 03 novembre 2010 à 21h20
moi j'ai réussit à lire 2 mots, "pudeur" et "intimité", et depuis je me pose des questions floues sur ces 2 concepts... tu crois que c'est dangereux pour ma tête ?
Goffio, question forme plutôt que fond cette fois-ci :
Sous quelle forme (donc) se présente / se présentera ton travail ?
Tu l'as déjà dit sans doute, mais t'en es où ?
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titane
le mercredi 03 novembre 2010 à 21h28
Très diplo Gin... :-)
Pudeur et intimité n'iraient pas ensemble ?... hm
ou au contraire, la pudeur ne serait-elle pas, paradoxalement, une invitation à l'intimité ?
Se promener les cacahuètes à l'air dans un camp de nudiste ou afficher son anatomie génitale en se penchant pour ramasser sa brosse à dent dans un camps de nudistes; est pour moi (caricaturellement) un manque de pudeur et une NON invitation à l'intimité...
Un sourire qui rougit lorsque j'éffleure sa main est une pudeur plutot invitante, non?
Suis peut-être vieux-jeu (là tu as le droit de me traiter de vieux !)
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Gin
le mercredi 03 novembre 2010 à 21h41
titane
Un sourire qui rougit lorsque j'éffleure sa main est une pudeur plutot invitante, non ?
mouais... ah qu'y'sont romantiques ces p'tits jeunes en Australie !
Goffio, ça te fait pas rêver ça ?!
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Goffio
le jeudi 04 novembre 2010 à 11h40
Euh... Titane ?! Je crois que Gin peut t'administrer un suppo par le réseau, pour faire redescendre la pression ;-)
A part ça, Gin : mon travail se présente déjà sous la forme d'un manuscrit assez long, à parachever et achever...
Là j'en suis à un stade de relecture, avant de poursuivre... Tout comme de remise en cause personnelle...
Je peux dire que cela ne ressemble vraiment à rien de connu, sinon de moi-même... Ce qui est certain : c'est que j'écris avec mon coeur, avec mes tripes et que c'est une véritable mutation de moi-même... Je suis mort à plusieurs reprises, toujours heureusement surpris par la rennaissance qui s'ensuit... Je ne compte plus les mues !!!
Alors je crois savoir que ça oscille entre du Bollywood et la thèse de sociologie... du Goffio quoi, au risque final de me prendre au sérieux !!!
Oui, je trouve que Titane est romantique, ce n'est pas le moindre de ses charmes... Tu crois pas ?!
Autrement, qu'est-ce qui me fait réver, en ce moment... ?! J'essaie entre autres Gin, d'associer un p'tit cul à ta grosse tête et à ta fraicheur d'esprit, mais décidément ça ne colle pas, je n'y arrive pas...
Non, Titane : je te vois venir... Je ne suis pas en train de dire que Gin a forcément un gros cul ! Et quand bien même...
Je suis primaire et donc obsédé, mais certainement pas binaire :-)