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Cultiver son indépendance affective dans une relation fusionnelle

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Romy

le mercredi 26 mai 2010 à 15h17

C'est un post de Françoise qui m'a interpellé où elle référait à la relation polyamoureuse de Besson/Brunel. Elle explique (je résume grossièrement) que selon elle, le couple n'était pas dans une relation polyamoureuse, car Brunel était dépendante affectivement et très admirative de son homme: elle avait toujours l'idée que c'était elle qu'il préférait parmi ses amoureuses. D'où l'effondrement de Brunel lorsque son mec l'a quittée.

La question m'interpelle, car je suis moi aussi très admirative de mon mec et je vis effectivement avec cette idée que c'est moi qu'il préfère...qu'il n'aura jamais une complicité aussi grande avec une autre. C'est d'ailleurs ce que je ressens à son égard. C'est quelque chose que je ressens viscéralement, même si je sais bien qu'on ne peut jamais être sûre de rien. Je crois que j'ai besoin de ce point d'ancrage pour vivre le polyamour (les siennes et les miennes). Je voudrais cultiver mon indépendance affective, mais je me demande pourquoi je devrais artificiellement me mettre en position d'indépendance lorsque la relation est fusionnelle et que cette dépendance affective est réciproque. Pour le moment, je me contente d'imaginer ce que ce serait si mon mari me quittait, comme je le fais pour la mort des êtres chers (j'essaie de vivre les émotions avant coup pour que je sois immunisée lorsque ça se produira!). Avez-vous d'autres idées de la façon de cultiver son indépendance affective dans une relation où tout nous porte à la dépendance (notamment le fait que ce soit réciproque)?

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aime_mi_trente

le mercredi 26 mai 2010 à 16h09

Alors une de mes marottes c'est : "ne jamais anticiper pour rien".

Bien sûr que si ton chéri te plaque, tu vas douiller. J'ai connu ça, on a presque tous connu ça. Mais ça sera normal, et je pense vraiment que ça sera une souffrance utile, AU MOMENT OU ELLE AURA LIEU.

Mais vouloir diminuer par avance cette souffrance pour une hypothèse qui n'aura peut-être pas lieu (et te le souhaite), c'est comme vouloir prendre une assurance contre le cancer : ça ne changera rien, et ça te coûtera cher, pas en pépettes, mais en questionnements inutiles.

C'est pour ça que je disais à Françoise sur le couple Brunel/Besson qu'il n'y avait aucun vaccin contre la dépendance affective. J'en ai discuté hier soir avec ma femme, elle partage le même feedback sur ce livre.

Ce qu'il faut combattre, c'est la dépendance MATERIELLE. Aucune femme ne doit se sentir obligée de vivre avec un homme juste pour survivre ou maintenir son niveau de vie.

Mais la dépendance affective est indissociable, pour moi, de l'amour véritable. Simplement, on en guérit. C'est souvent trop long, mais ça arrive quand ça doit arriver.

Un bémol quand même : si tu te sens "accro", au sens où tu ne penses à rien d'autre qu'à l'être aimé, là il peut être utile de diversifier tes centres d'intérêt. Un livre pas mal, que je suis en train de lire, sur le sujet :
www.amazon.fr/Lamour-est-drogue-douce-g%C3%A9n%C3%...

D'ailleurs, dès l'instant où tu emploies le terme de "fusionnel", c'est que tu as déjà de l'esprit critique sur la nature de cette relation. On qualifie assez souvent d'immature une telle relation, j'avoue que je partage assez ce point de vue, s'agissant d'une relation un peu "régressive". Mais si tu emploies ce terme parce que tu penses que c'est l'homme de ta vie, que tu l'admires effectivement, et que tu es fière d'être aimée par lui, que tu te sens "entière" quand vos corps ne font qu'un... Ca c'est pas de l'amour fusionnel, c'est de l'amour tout court ;-) Et c'est beau.

Pour finir, une tarte à la crème de "l'indépendance d'esprit" : L'ART, L'ART, L'ART. Que ça soit comme consommateur, ou comme producteur (auto-producteur, à sa toute petite échelle). Celui qui te plait : l'écriture, la musique, le cinéma... Dès que les enfants commencent à grandir, un peu de temps se libère, des envies d'ailleurs... L'art ne demande qu'à pointer son museau. Il génère de l'indépendance par nature, car tu ne trouveras jamais une personne ayant EXACTEMENT les mêmes goûts que toi. Mais il reste une belle source de partage avec le monde entier, et en premier lieu la famille.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Romy

le mercredi 26 mai 2010 à 16h35

Merci pour ton message Love Fifteen...
Je suis assez d'accord avec toi (ben disons, entièrement d'accord, mais c'est pour me garder une petite touche d'indépendance :-D )
En fait, je ne me sens pas dépendante affectivement, je ne dépens pas de lui, même si ma vie tourne beaucoup autour de lui parce que j'aime faire partie de la sienne. Mais je crois avoir appris à développer mon esprit critique, mes propres goûts, ma propre vision des choses. Par contre, je ne peux m'enlever de la tête que nous formons un couple fusionnel (même si nous vivons des amours parallèles) et que je perderais probablement mes repères si nous nous séparions. Aussi, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui ait remis en question mon projet de vie avec mon mari, même si j'ai vécu une ou deux relations passionnelles très prenantes.

Quant à l'indépendance materielle, je la perçois de deux façons: être indépendante parce qu'on fait soi-même des bidous, ou/et être indépendante par rapport à l'argent (ne pas être attachée aux choses matérielles). Les deux aspects me correspondent!

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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... (invité)

le mercredi 26 mai 2010 à 16h51

Plus que...
Moins que...

Intensité, logique de l'intensité.

Passer d'une logique d'intensité à une logique de singularité.

Une chose est certaine, l'histoire que vous partagez n'appartient qu'à vous et la complicité qui va avec. Concrètement, il s'agit de passer de la comparaison à la narration.

Plus ou moins de complicité, qu'importe du moment qu'il y a complicité. Personnellement, j'aurais préféré avoir un minimum de complicité intellectuelle face à certains malentendus dans quelques histoires, juste un minimum de complicité... intellectuelle. Enfin soit, il y a énormément de choses à se raconter à l'intérieure d'une longue histoire telles que la vôtre quant à sa complicité.

Plus de narration, moins de comparaison. La fin de toute histoire, insensée et absurde me semble une bonne piste. J'ai enterré trois de mes grands parents et ils étaient presque des étrangers malgré notre proximité, le récit leur faisait défaut. Pourtant, c'est au travers du filtre de son histoire personnelle, que le visage d'une personne révèle le mieux son humanité.

Plus de narration, moins de comparaison. Autre piste, Françoise Simpère est romancière et je suppose qu'elle vous dirait que les comparaisons ne font pas une histoire.

Sinon, pour ma part, à près de trente ans, quelques relations loin d'être idéales, le simple fait de les avoir vécu, d'avoir pu faire le tour des histoires avec les personnes avec qui je les ai partagées me permet de n'éprouver aucun manque. Ou plus exactement, lorsque ces personnes me manquent, cela me rappelle la chance que j'ai eu de les avoir dans ma vie et plutôt que d'éprouver un manque, j'éprouve une certaine plénitude, l'impression d'une histoire quelque peu remplie, le sentiment d'avoir un tant soit peu vécu.

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LuLutine

le mercredi 26 mai 2010 à 21h30

Je ne vis plus avec l'idée que mon amoureux (celui avec qui je suis depuis le plus longtemps, parce que j'en ai deux) me "préfère"....

D'abord, c'est quoi préférer ? Préférer vivre avec ? Préférer fonder un foyer avec ? Préférer faire l'amour avec ?

Bon. Pour moi, ça voulait dire que je serais forcément celle avec qui il fonderait une famille, et que j'aurais une "priorité" sur les autres. Mais en ce qui me concerne, c'était un reste de possessivité (je n'ai jamais été super possessive, il a toujours dragué plein de filles sans que ça me dérange, même à notre époque exclusive, mais c'était justement parce que je considérais que j'étais la "préférée").

Par contre, ce que je sais aujourd'hui, c'est que ce qu'il y a entre nous, il ne le partagera avec aucune autre. Et réciproquement. Parce que chaque relation est unique (oui, je fais des phrases qui commencent par "Et" et par "Parce que", c'est très mal je sais...).

Et même si ce n'est pas avec moi qu'il fonde un foyer (par exemple), ça n'est pas grave. Il y aura toujours notre relation, ce lien entre nous, c'est le principal pour moi. Bon, je veux bien aussi faire des enfants avec lui, pas de problème ! ;)

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... (invité)

le jeudi 27 mai 2010 à 01h00

Distinguer relation de dépendance affective et relation fusionnelle.

Les deux sont souvent associés... plus que probablement à tort.

De ces deux points de vues, le titre est bien formulé, il les contient implicitement.

P.-S.: Désolé pour le précédent post.

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Siestacorta

le jeudi 27 mai 2010 à 09h50

Ha. Bon. Alors je fais l'avocat du diable, et c'est par un rôle de composition sur ce sujet : je ne comprend pas comment on peut avoir une indépendance affective dans une relation fusionnelle, comment la fusion n'est pas la phase au-dessus (ou sublimée) de la dépendance ?

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... (invité)

le jeudi 27 mai 2010 à 14h34

Sans moi !

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Romy

le jeudi 27 mai 2010 à 15h56

Je ne sais pas Siesta... c'est pour ça que je pose la question. Le fait est que je vis dans une relation fusionnelle. Par là, j'entends... nous nous parlons régulièrement au cours de la journée, je sais toujours où le trouver et il sait toujours où me trouver. Nous voyageons presque toujours ensemble, nous avons généralement des amis en commun. Nous effectuons généralement nos sorties ensemble. Je lis un livre et il le lit après, et vice versa... Nous discutons de tout avec le plus d'ouverture et de franchise possible. Mais... je ne sens pas que tout ça me pèse ou m'est imposé. Ni qu'il est vexé quand j'ai envie de faire des trucs toute seule. Puis nous avons quand même chacun nos amis intimes. Voilà. Je ne me sens pas dépendante affectivement. Je sens simplement qu'on choisit de passer la plupart de notre temps ensemble. Mais je me demande si je me gourre et que c'est de la dépendance affective.

Et il faut dire que je n'ai jamais encore ressenti qu'une autre fille pourrait éventuellement lui faire abandonner notre projet de vie. Il aime sa copine, mais je ne l'ai jamais vu amoureux passionné, ébranlé etc. Je sens que je suis la relation primaire et que ses autres relations sont secondaires (c'est la même chose pour moi face à mes amants). Si les choses devaient s'inverser, je crois que je serais très triste, mais pas démolie.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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(compte clôturé)

le jeudi 27 mai 2010 à 21h32

Je ne vois pas où serait la dépendance Rosalie. Ça ressemble "juste" à une très belle histoire d'amour, où vous pouvez à la fois partager vos vies, vos émotions et votre indépendance. J'admire ça depuis que tu es arrivée ici.

En fait, je suis bien d'accord avec aime_mi_trente. Ces temps-ci je réalise l'importance d'éviter le côté "accro", c'est un genre de travail sur soi, un petit recentrage à faire régulièrement. Quand on a le moral et d'autres centres d'intérêt, ce n'est pas aussi dur que je le pensais et ça me rassure. Là où ça se corse c'est si tout le reste autour est galère, alors là, la tentation est grande de se raccrocher non-stop à l'autre, il faut vraiment se battre un bon coup pour se remettre les idées en place.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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aime_mi_trente

le jeudi 27 mai 2010 à 22h08

Je viens de recevoir "Aimer plusieurs hommes" (j'avais lu les autres livres de Françoise sur le PA, il me manquait celui-là). Elle évoque l'importance d'espacer les rencontres dans la première phase, celle des 3 premiers mois où on a tendance à foncer à cent à l'heure. Le vrai test est de savoir quelle est l'attirance une fois cette période passée.

(là, je ne me base plus sur le livre) Si on continue à être accro, il faut effectivement se poser la question de l'équilibre du reste de sa vie et de ses centres d'intérêt. Facile à dire, je sais. :-/

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(compte clôturé)

le jeudi 27 mai 2010 à 22h34

aime_mi_trente
Je viens de recevoir "Aimer plusieurs hommes" (j'avais lu les autres livres de Françoise sur le PA, il me manquait celui-là). Elle évoque l'importance d'espacer les rencontres dans la première phase, celle des 3 premiers mois où on a tendance à foncer à cent à l'heure. Le vrai test est de savoir quelle est l'attirance une fois cette période passée.

Et bien je dirais :" et si on se laissait vivre"...Quand je commence une relation, je fais avec se que je ressens, avec mes envies, les envies de l'autre...et si j'ai envie de voir l'autre souvent et qu'il en a envie aussi, pourquoi s'en privé ! Je dirais qu'au début c'est évident que la relation est peut être plus intense car c'est un moment de découverte de l'autre, de nous, les premiers partages....Mais cela ne veux pas pour autant dire que l'on est accro !!!

insognare
Je ne vois pas où serait la dépendance Rosalie. Ça ressemble "juste" à une très belle histoire d'amour, où vous pouvez à la fois partager vos vies, vos émotions et votre indépendance.

Rosalie, je suis assez d'accord avec Insognare...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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LuLutine

le jeudi 27 mai 2010 à 23h47

insognare
Là où ça se corse c'est si tout le reste autour est galère, alors là, la tentation est grande de se raccrocher non-stop à l'autre

+1

J'ai parfois un peu trop fait ça quand j'étais plus jeune (je dois dire que la vision exclusive et fusionnelle que j'avais du couple ne m'aidait pas trop à éviter d'avoir ce genre de réactions).

Je crois que c'est normal de demander de l'aide à ses proches, d'autant plus à un(e) amoureux(se), mais il ne faut pas s'accrocher à lui/elle comme à une bouée, au point de ne plus du tout savoir nager tout seul...

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(compte clôturé)

le vendredi 28 mai 2010 à 13h05

à aime mi trente: je ne crois pas avoir écrit qu'il fallait espacer les rencontres au début d'une relation, au c ontraire. Voici le texte: " Dans les amours plurielles, l'autre est un territoire à explorer, une aventure au sens dynamique du terme. On se rencontre, on se désire, on se séduit, et tout au long de la vie on continuera à se découvrir à un rythme totalement aléatoire. Comme dans n'importe quelle histoire d'homme et de femme, on se voit au début le plus souvent possible, parce que le désir est exigeant. Ensuite, si l'on a besoin d'un peu de distance ou de temps pour d'autres relations, on ne quitte pas la précédente, on espace les rendez-vous. Ils peuvent aussi s'espacer pour des raisons liées au travail, à un déménagement, à un besoin ponctuel de solitude. L'éloignement ne fait ni drame ni rupture. Il donne au contraire les moyens d'apaiser les dissensions éventuelles, au lieu de se déchirer et de se quitter. "
C'est donc l'inverse: au début, on se voit beaucoup, comme tous les amoureux! La différence, c'est qu'on persévère même si on s'éloigne, par envie ou à cause des circonstances de la vie.

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Profil

PolyEric

le vendredi 28 mai 2010 à 23h06

Hier je ne pouvais pas accéder à ce fil et aujourd'hui je n'ai pas le courage de le lire, mais je reviendrai

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titane

le samedi 29 mai 2010 à 07h47

bonjour à tous,

Je partage l'expérience de Françoise. Je crois que la fusion et la dépendance qui vient avec n'est qu'une étape... et comme Mme de Stael, je crios que c'est essentiellement l'étape de "de deux égoïsmes" ou d'un égoïsme à deux.

On est dans la consommation de l'autre pour son plaisir... je ne dénigre pas cette étape! Elle est plutôt délicieuse. Mais voilà elle s'accompagne de cette peur typique de la consommation: la peur de manquer. Cette étape est nécessaire pour se découvrir et paradoxalement nous somme dans un état d'esprit et affectife peu ouvert à l'autre car c'est de notre désir et de nos plaisirs que l'on s'occupe d'abord.

Peu à peu la conscience de l'autre s'ouvre et là la découverte commence: à nos risques et périls, car on peut découvrir que l'autre est bien différent des projections qu'on lui avait collé dessus. C'est dans cette seconde phase que la distance est nécessaire: une distance pour mieux voir l'autre. Le voir "les yeux fermés" et sentir ce qui nous manque vraiment chez l'autre, au delà de nos propres plaisirs et désirs.

Beaucoup d'entre nous ont peur de se lancer dans cette phase, peur de la déception... et on préfère plonger dans une autre "rencontre fusionnelle"... c'est si "beau" si "intense"... on se sent si vivant!... ou alors on fait tout pour que ça dure: on "joue le jeu" de la fusion, on veut y croire le plus longtemps possible... du libertinage consumériste à une idéologie amoureuse remanesque...

bises à tous

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(compte clôturé)

le samedi 29 mai 2010 à 10h43

quoi qu' on fasse on prend le risque d' etre decu!
le mieux et de partir du principe qu' on ne garde que le bon coté
la fusion peut ne pas durer bien sur le fait de s eloigner est un risque
mais dans l 'ensemble la reflexion trop longue est moins agreable a l'action
imediate spontanée libre et gratuite!
ensuite viendra la sagesse! la dependance n est pas si desagreable et elle peut durer;.
on apprend a la maitriser.
pour ma part j ai eté bien "aiguillée", la bonne personne au bon moment.
la suite se vit au jour le jour,je ne reflechis pas des plombes, je vis l e moment present
ma devise:vis vite et bien !

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(compte clôturé)

le samedi 29 mai 2010 à 12h33

Je vais faire un peu de provoc', là, mais je me demande de plus en plus si l'amour et le sexe ne sont pas terriblement surestimés, il suffit de voir le temps et l'énergie dépensés sur ce site, alors que tant d'autres domaines ( culture, voyage, amitié, travaux manuels et artistiques...) méritent qu'on les découvre et qu'on les vive avec la même passion.

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Profil

Siestacorta

le samedi 29 mai 2010 à 13h11

T'as raison : demain j'arrête...

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(compte clôturé)

le samedi 29 mai 2010 à 13h15

Je pense plutot que la plupart des gens qui sont ici ont une certaine
aprehension du monde reel, que de discuter ici leur semble tres "poly amour"
alors que si ils mettaient la moitié de l energie depensée ici au service de l amour de la recherche de l autre ,des autres, de la communication (la vraie)
ce site n aurai meme plus lieu d exister!
Quand on voit les heures ou les gens ecrivent ici je pense aussi
que le's programmes télé doivent etre nuls a mourir
ou alors que leurs conjoints dorment a poing fermé!
Alors plutot que d aller titiller la bete dans la vraie vie
ils viennent ici pour etre sur de trouver "une ecoute"

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