A vous tous, ici, maintenant, ailleurs, plus tard
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(compte clôturé)
le vendredi 26 mars 2010 à 00h26
Train Bordeaux – Paris, le 25 mars 2010
Mon esprit, étrangement agile par période, ne cesse d’écrire ses ressentis et ses questionnements, sur les pages chiffonnées de mon mental.
Mais au moment de mettre ces mots, ces maux et ces joies, par le biais d’un clavier, et sur le forum qui porte depuis quelque temps vers plus de légèreté ma vie torturée…le carré blanc du message possible reste vide. J’efface les phrases maladroites qui n’ont rien à voir avec mes émotions et mes pensées vagabondes. Je lis et relis vos écrits sans parvenir à exprimer ce que profondément ils provoquent, au-delà du commentaire passager facile.
Frustration. J’écrivais plus facilement, avant.
Alors ce soir, au moment où j’arrivais enfin à trouver quelques mots, au feutre bleu, sur un petit cahier de brouillon, dans l’étourdissement fatigué d’un énième voyage vers les miens, je me suis promis de poster ce message quoi qu’il arrive, sans tenter de le remanier pour qu’il soit plus lisible et sans le censurer.
A vous mes compagnons et compagnes dans ce petit monde virtuel…Comment vous remercier pour les émotions que vous m’offrez, les questionnements que vous provoquez et soutenez, l’évolution de ma réflexion, grâce aux mots à fleur de peau parfois, des uns et des autres, grâce aux mots qui me viennent parfois depuis la caverne où j’hiberne.
Tout numérique qu’il soit, cet espace contient, je le sens, je le sais et en suis de plus en plus persuadée, une essence rare de vie et d’amour.
Quand a commencé pour moi l’aventure des cafés poly, les 6 et 19 mars 2010, j’appréhendais de perdre cette sensation d’empathie, qui est pour moi ce qui reste en dernier lieu sur le forum, bien après les discussions enflammées et les coups de gueule qui nous échappent parfois.
J’appréhendais aussi beaucoup de rencontrer tellement d’inconnus en quelques minutes, j’ai dû pour venir gérer mon anxiété sociale. Je regrettais presque le cocon protecteur de l’écran, derrière lequel on ne peut que se construire, consciemment ou non, une image émotionnelle de la personne avec laquelle on échange, de près ou de loin.
Mais je voulais envers et contre tout recoller à la réalité et avancer dans ma reconstruction. Pour m’aider dans ce télescopage entre écrits et visages, il y a eu les attentions et les regards de celles et ceux qui m’avaient déjà approché davantage, et la gentillesse de ceux qui me découvraient.
Et j’ai retrouvé avec surprise, mais pourtant comme mon intuition me l’avait soufflée, la douceur et l’amour qui pour moi remplissait déjà ce forum. J’ai effleuré du bout des doigts la liberté que je caressais avec des mots.
J’ai ramené chez moi, en moi, une énergie phénoménale, qui tout naturellement est venue se joindre à celle que vous me donniez tous déjà sur ce forum.
Merci ! <3
Marie
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
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mandarine
le vendredi 26 mars 2010 à 07h47
J espere a bientot ailleurs ,plus tard mais aussi avec plaisir ,ici.
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mandarine
le vendredi 26 mars 2010 à 10h08
Un peu plus decentré de la capitale ce serait bien pour les campagnards
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Anna (invité)
le samedi 27 mars 2010 à 01h29
Bien dit!
Ce forum est comme un confident à qui on pourrait tout dire tout chuchoter sans crainte de jugement ou de conséquences dramatiques..
Alors oui les coups de gueule, les débats, les raisonnements qui nous restent parfois opaques, parfois on trouve ça inutile voire idiot!!
Personnellement vous tous avec vos mots vous avez aussi révélé quelque chose chez moi que seule je n'aurai jamais pu identifier!
Et je ne parle pas des rencontres qui sont à chaque fois émouvantes, riches et précieuses..
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Clown_Triste
le samedi 27 mars 2010 à 11h43
insognare
Train Bordeaux – Paris, le 25 mars 2010
[...] Frustration. J’écrivais plus facilement, avant.
Alors ce soir, au moment où j’arrivais enfin à trouver quelques mots, au feutre bleu, sur un petit cahier de brouillon, dans l’étourdissement fatigué d’un énième voyage vers les miens, je me suis promis de poster ce message quoi qu’il arrive, sans tenter de le remanier pour qu’il soit plus lisible et sans le censurer.
[...]
Merci ! <3
Marie
Chère Marie,
Tu as bien fait de laisser courir ta plume (numérique) sans remanier ni censurer. Ton texte est parfait... au sens de parfaitement toi ! ;-)
C.T.
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ERIC_48
le samedi 27 mars 2010 à 14h04
C'est vrai que ça sent le parfum d'Insognare.
Une petite goutte suffit, mais on achèterait bien le flacon entier.
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(compte clôturé)
le lundi 29 mars 2010 à 08h59
Merci à tous pour vos messages ici ou en mp.
En ce moment, je ne peux pas faire autrement que de laisser ma carapace un peu de côté, et pourtant certains jours ça fait vraiment peur et j'en viendrais presque à regretter de n'avoir pu la conserver. Mais la vie nous joue parfois des tours. In fine, je ne m'en plains pas et dans le fond je garde mon calme même quand c'est panique à bord !
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ERIC_48
le lundi 29 mars 2010 à 19h57
Je ne suis pas sûr de tout comprendre, mais ce qu'il y a de sûr, c'est qu'il ne faut pas remettre sa carapace tant que l'on ne sait pas comment l'enlever.
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(compte clôturé)
le lundi 29 mars 2010 à 20h53
Oh mais je passe mon temps à l'enlever et la remettre :-D je m'y connais bien.