Here we are...secondaire...
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Alastor
le dimanche 21 septembre 2025 à 11h48
Nouna
Je veux dire qu’il y a des personnes dont je ne peux moins partager la vie, parce qu’ils ont une relation primaire ou d’autres raisons même. On peut se voir de temps en temps et je passe en secondaire… mais c’est ok. Ils me l’ont dit, il me l’ont montré dès le début. Donc je sais le niveau d’investissement que je peux mettre dans cette relation. Même si cela peut me rend un peu triste c’est clair dans ma tête. Mais si on me dit des mots doux en continu, si on me parle de projets, à plus ou moins long terme (coups de fil, voyages, sorties) si on me demande d’être au courant de toutes mes relations autres, et bien je mets ce niveau d’investissement. Et j’attends que ca ait lieu, et que ce soit à peu prêt symétrique.
Si cela n’a pas lieu, ou si ce n’est pas symétrique, ca me rends triste dans un premier temps, et au bout d’un moment c’est énervant. Mais ça me mets surtout dans une attente insupportable… avec tous les questionnements qui vont avec.
Est ce que j’ai fait quelque chose de mal et tout… comment faire… j’ai pas envie d’être trop chiante… en même temps c’est abusé… en même temps sa situation est particulière… En même temps je vois qu’il tient à moi…
Mais en fait tout ca c’est pas vraiment mon problème. Je suis pas une girouette, si il dit un truc il faut s’y tenir. Ou il faut poser des bases différentes.
Bonjour,
J'aurais pu écrire exactement les mêmes mots.
Je peux parfaitement être "secondaire" si les choses sont posées dès le début...
Bien entendu que les relations changent et évoluent toutes et que les choses ne sont pas figées.
Moi là où j'ai vraiment du mal c'est de voir que pour certains "secondaire" signifie que la relation primaire peut décider ce qui se passe pour la réalisation dite "secondaire".
Pour moi "secondaire" ou "primaire" n'a pas vraiment de sens j'utilise ces mots car dans l'imaginaire général cela renvoit à des positions assez claires.
Mais je ne le vis pas comme ça.
En revanche j'ai beaucoup de mal quand je sens qu'une autre relation de ma.on partenaire prend des décisions pour ma relation et que ma.on partenaire laisse faire.
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PattiSim
le dimanche 21 septembre 2025 à 15h52
Je comprends tout a fait ce que vous voulez dire.
Et c'est bien aussi, là de comprendre peut être pourquoi des fois ça passe de ma ière fluide (je le vois aussi avec d'autres relations) et pourquoi d'autres fois pas trop...
Effectivement, si il y a une forme d attente de choses dites qui ne viennent pas, ça pose tout de suite un rapport de "pouvoir" (peut être pas le bon terme), d ascendant du moins. L'un attend l'autre, ça enlève de la possibilité d' action concrete, presque mécaniquement il y a une perte de prise sur la situation pour l'un.e. (ou alors elle se voudrait définitive), peu importe que la demande soit minime.. même pas une histoire de consentir ou pas à une forme de relation, puisque l'attente ce fait dans un sas. Et comme dit plus haut, ce sas empêche de savoir quelle hauteur d'investissement je peux/veux donner.. pour ça que je parlais du tout blanc, tout noir forcé.. dans le sens : vu que je n'ai ni les termes, ni les limites, je ne sais pas où placer mes curseurs internes.
Et ça, c'est assez douloureux, puis un moment l' auto préservation prend le dessus en diluant les sentiments et/ou l'enthousiasme quitte à passer à coté de qqch de peut être petit en terme d'investissement (temps, énergie) mais bien.
Oui, aussi Alastor tu as raison, c'est assez difficile d accepter que les termes soient décidés par une autre personne, par une autre relation. Dans notre cas, c'est peu évitable cependant, et j'imagine dans beaucoup de cas en verité. Là où l empathie est primordiale. Cependant faut il encore savoir la limiter aussi? Question perso à vrai dire... L empathie me permet de me recadrer quand je me sens vive dans l'impatience..mais elle ne console pas cependant (la compersion, oui ça m'est arrivé). Aussi, difficile de s auto discipliner aux règles d un autre duo, sans communication claire ni de l'un ni de l'autre. Je n'ai aucunement envie de forcer T à communiquer avec moi, j'ai tendu une main qui n a pas été prise. Et ça, je ne peux rien y faire. Mais ça serait faux et malhonnête de ma part de faire comme si ça n avait pas entamé mon espoir pour la suite..
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Aki
le dimanche 21 septembre 2025 à 17h53
PattiSim
[...] c'est assez difficile d'accepter que les termes soient décidés par une autre personne, par une autre relation.
Ca peut surtout être brutal, quand au bout de plusieurs mois ou années, ton-ta méta décide unilatéralement que ta relation avec votre partenaire commun-e doit désescalader, changer radicalement (voir s'arrêter) parce que ça lae gêne ou qu'ielle se sent en insécurité.
Hiérarchiser, c'est donner plus de pouvoir de décision à certain-es qu'à d'autres.
Ces dernier-es seront donc potentiellement les futures victimes de l'arbitraire, des caprices, des insécurités des premiers.
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libellule79
le lundi 22 septembre 2025 à 10h08
PattiSim
Je comprends tout a fait ce que vous voulez dire.
Et c'est bien aussi, là de comprendre peut être pourquoi des fois ça passe de ma ière fluide (je le vois aussi avec d'autres relations) et pourquoi d'autres fois pas trop...
Effectivement, si il y a une forme d attente de choses dites qui ne viennent pas, ça pose tout de suite un rapport de "pouvoir" (peut être pas le bon terme), d ascendant du moins. L'un attend l'autre, ça enlève de la possibilité d' action concrete, presque mécaniquement il y a une perte de prise sur la situation pour l'un.e. (ou alors elle se voudrait définitive), peu importe que la demande soit minime.. même pas une histoire de consentir ou pas à une forme de relation, puisque l'attente ce fait dans un sas. Et comme dit plus haut, ce sas empêche de savoir quelle hauteur d'investissement je peux/veux donner.. pour ça que je parlais du tout blanc, tout noir forcé.. dans le sens : vu que je n'ai ni les termes, ni les limites, je ne sais pas où placer mes curseurs internes.
Et ça, c'est assez douloureux, puis un moment l' auto préservation prend le dessus en diluant les sentiments et/ou l'enthousiasme quitte à passer à coté de qqch de peut être petit en terme d'investissement (temps, énergie) mais bien.
Oui, aussi Alastor tu as raison, c'est assez difficile d accepter que les termes soient décidés par une autre personne, par une autre relation. Dans notre cas, c'est peu évitable cependant, et j'imagine dans beaucoup de cas en verité. Là où l empathie est primordiale. Cependant faut il encore savoir la limiter aussi? Question perso à vrai dire... L empathie me permet de me recadrer quand je me sens vive dans l'impatience..mais elle ne console pas cependant (la compersion, oui ça m'est arrivé). Aussi, difficile de s auto discipliner aux règles d un autre duo, sans communication claire ni de l'un ni de l'autre. Je n'ai aucunement envie de forcer T à communiquer avec moi, j'ai tendu une main qui n a pas été prise. Et ça, je ne peux rien y faire. Mais ça serait faux et malhonnête de ma part de faire comme si ça n avait pas entamé mon espoir pour la suite..
Ce que tu dis là me fait penser à une chose que j'avais dite, lors de nos conversations à ce sujet : je ne te demande pas forcément plus, mais mieux...
Oui, la personne qui met l'autre perpétuellement en attente prend forcément de l'ascendant.
Et ce déséquilibre dans la relation amène selon moi forcément une dynamique toxique...
Le souci quand on est très empathe et qu'on manque un peu de confiance en soi, c'est qu'on a tendance à se culpabiliser et à se sur-adapter plutôt qu'à s'affirmer, à comprendre ses limites et les poser clairement.
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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Alabama
le lundi 22 septembre 2025 à 14h11
J’ai eu des éléments similaires dans ma relation actuelle. Pas liés au polyamour sauf si on considère la relation au travail comme équivalente à une relation amoureuse.
Ces éléments étaient : dire des choses et ne pas les faire, demander d’attendre, dire que ça ira mieux, mais toujours plus tard, et que chaque fois le plus tard se décale.
Ce qui m’a aidée :
1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. Lâcher prise sur ce que je pourrais faire de mieux. Et juste me dire : la situation est merdique, pour l’instant je ne sais pas comment en sortir et j’en chie. Pleurer autant que nécessaire. Lâcher l’idée de trouver une quelconque solution.
2. Arrêter de demander quoi que ce soit à l’autre et simplement dire les faits : je me sens mal, je suis triste/en colère / dégoûtée / frustrée. Exposer les faits. Et dire que là tu ne vois plus quoi faire pour améliorer la situation. Et basta. Laisser l’autre se demerder et chercher des solutions s’il le souhaite.
Retourner au point 1, prendre soin de soi, pleurer et manger du chocolat/ passer du temps avec les ami·e·s et lâcher prise sur l’issue de la situation.
Car la vérité c’est que pour de vrai tu ne sais pas où ça va, et tu n’en es pas au point où tu veux tout arrêter. Donc déjà s’autoriser à ne pas savoir ça aide vraiment. Le monde ne s’écroulera pas parce que tu ne prends pas de décision. Ma phrase est ptet stupide mais moi ça m’a vraiment aidée de comprendre ça. J’ai le droit de laisser les choses en plan et ne rien faire pour avancer. Car la balle n’est clairement pas dans ton camp.
Et tu verras bien ce qu’il se passe.
Les choses finiront par s’éclaircir d’elles mêmes dans un sens ou dans l’autre.
Résumé : ne fais plus rien et prends soin de toi.
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PattiSim
le lundi 22 septembre 2025 à 14h53
Alabama
J’ai eu des éléments similaires dans ma relation actuelle. Pas liés au polyamour sauf si on considère la relation au travail comme équivalente à une relation amoureuse.
Ces éléments étaient : dire des choses et ne pas les faire, demander d’attendre, dire que ça ira mieux, mais toujours plus tard, et que chaque fois le plus tard se décale.
Ce qui m’a aidée :
1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. Lâcher prise sur ce que je pourrais faire de mieux. Et juste me dire : la situation est merdique, pour l’instant je ne sais pas comment en sortir et j’en chie. Pleurer autant que nécessaire. Lâcher l’idée de trouver une quelconque solution.
2. Arrêter de demander quoi que ce soit à l’autre et simplement dire les faits : je me sens mal, je suis triste/en colère / dégoûtée / frustrée. Exposer les faits. Et dire que là tu ne vois plus quoi faire pour améliorer la situation. Et basta. Laisser l’autre se demerder et chercher des solutions s’il le souhaite.
Retourner au point 1, prendre soin de soi, pleurer et manger du chocolat/ passer du temps avec les ami·e·s et lâcher prise sur l’issue de la situation.
Car la vérité c’est que pour de vrai tu ne sais pas où ça va, et tu n’en es pas au point où tu veux tout arrêter. Donc déjà s’autoriser à ne pas savoir ça aide vraiment. Le monde ne s’écroulera pas parce que tu ne prends pas de décision. Ma phrase est ptet stupide mais moi ça m’a vraiment aidée de comprendre ça. J’ai le droit de laisser les choses en plan et ne rien faire pour avancer. Car la balle n’est clairement pas dans ton camp.
Et tu verras bien ce qu’il se passe.
Les choses finiront par s’éclaircir d’elles mêmes dans un sens ou dans l’autre.
Résumé : ne fais plus rien et prends soin de toi.
Merci, vraiment, beaucoup ! Tu as raison : le monde ne va pas s écrouler pcq je ne prends pas de décision maintenant, cependant j'ai le droit d'etre triste... Ton point de vue, me fait bcp de bien à lire !
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 11h09
Aki
Ca peut surtout être brutal, quand au bout de plusieurs mois ou années, ton-ta méta décide unilatéralement que ta relation avec votre partenaire commun-e doit désescalader, changer radicalement (voir s'arrêter) parce que ça lae gêne ou qu'ielle se sent en insécurité.
Hiérarchiser, c'est donner plus de pouvoir de décision à certain-es qu'à d'autres.
Ces dernier-es seront donc potentiellement les futures victimes de l'arbitraire, des caprices, des insécurités des premiers.
Oui ou là...
Il m'a appris hier soir que T était enceinte
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Nouna
le jeudi 25 septembre 2025 à 12h30
Mais ils essayaient d’avoir un enfant ?
Tu le savais ?
C’est arrivé par accident ?
C’est une peu dur quand même…
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 14h25
Oh oui très..
Je ne savais pas qu'ils avaient prévu cela. Non. Mais disons, je passe les détails pour garder une forme de pudeur de leur histoire, c'est plutôt vécu comme "pas prévu"..
Bon...ca explique beaucoup le mois de septembre qui vient de passer. Ca a manqué de communication, oui, et je suis au plus bas. Mais, ce n'est pas aussi simple que de dire "quel **** de putain de *****", il est vraiment perdu, très. Et je comprends le brouillard. Ils ne savent pas quoi faire.
Cependant, je suis sous le choc, pour moi c'est une de mes limites (grossesse ou bébé de meta, ça me touche trop intimement, et puis aussi tout simplement basique ment la dispo). Et là c'était compliqué de la poser sans que ça semble être un ultimatum ou du chantage... Je me suis retrouvée muette.
Cependant, quand je lui ai dit que ça j'aurai eu besoin de le savoir que ça pouvait arriver, que je serai parti avant. Il m'a dit : donc je sais ta position. Et il était dévasté.
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PattiSim
le jeudi 25 septembre 2025 à 23h06
Je me laisse encaisser le choc avant de bien savoir répondre à ça..
B et T n'ont pas l'air au clair sur la suite..
Joli bordel
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Alastor
le dimanche 28 septembre 2025 à 18h59
Bon courage à toi @PattiSim.
Je suis de tout cœur avec toi
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PattiSim
le vendredi 10 octobre 2025 à 09h41
Bonjour,
Je viens donner des nouvelles 15jours plus tard. Je vous écris de Palerme, j'ai pris mes billets sur un coup de tête le lendemain de son annonce à l aube. C'est un voyage qui me tenait à coeur qui avait été reporté plusieurs fois. Je me dis que je vais bien dans le fond, puisque je decide d'aller soigner mon coeur en solo dans le soleil et le vacarme de la Sicile. J'y suis depuis une semaine, et je rentre ce soir. Je lui avais demandé de ne pas supposer pour moi qu'il faille attendre mon retour mon me dire leur décision. Il y a deux jours il m'a écrit un long mail, très certainement un de plus beaux que j'ai reçu, mais aussi l'annonce qu'il décidait d'accueillir cette nouvelle. Qu'il ne veut pas rompre avec moi, qu'il a peur de l'idée. Que ce choix n'est pas contre moi, qu'il le voudrait avec moi. Il m'a dit aussi qu'il avait donné la lettre ce jour à T que j'avais écrite en juillet, tendant une main de communication.
J'ai eu envie de le rosser de mots, de juger, et j'ai contenu, un peu en pleurant beaucoup. N'ayant plus la question de souveraineté dans son choix, puisque celui ci fait, j'ai parlé et un peu exprimé ma colère quand à la situation impossible dans lequel il m'avait emmené. Que pour la première fois, je ressentais de la jalousie, que je me détestais por ça et lui en voulait aussi de ca. Tout cela par message. Il m'a répondu plutôt avec tendresse.
Je lui ai dit que aussi que la souveraineté affective n'était pas de l egoisme, qu'elle demandait du soin, de l'attention à ceux et celles qui nous entourent.
Je lui ai demandé un appel prévu au soir, qu'il m'a confirmé et même qu'il pensait bien, qui ne venait pas, qu'il a decalé d'heure en heure puis dans le silence. Il a justifié ça par une crise a gérer chez lui, qu'il n'était pas en état. Vous imaginez peut être mon désarroi. Le lendemain, il est revenu par message, très accusateur. Qu'il a vécu ma demandé d appel comme d'une injonction au respect. Que depuis le début il présentait que j'avais des attentes cachées. Chose dont on avait déjà parlé, qui me vexe énormément parce que c'est mettre à bas tout le travail émotionnelle que j'opère depuis que j'ai choisi les amours libres dans ma vie, aussi parce que ce n'est pas vrai, la seule attente que j'avais c'était qu avec patiente temps et et écoute la relation prenne la forme qu elle a à prendre, s'équilibre, sans en savoir laquelle précisément. Aussi que les choses deviennent plus fluides.
En me réitérant cependant son amour.
Cette conversation du matin fut un peu ubuesque j'ai eu le sentiment de devoir me défendre de chose que je ne pensais pas, de me défendre d'être triste quand même, de ne pas savoir ce que je dois faire, ce dont je suis prête à faire...de me sentir très seule dans ma consolation aussi.
Il m'a dit ne pas avoir de manuel ni de mode d emplois, je lui ai claqué à la fin que il y avait de la documentation sur notre situation qui même pleine de jargon d'une "commu" poly avait des choses à nous apprendre, sans en faire systématiquement sa bible. Je lui ai donc dit que même si il parlait à tout va d auutodeterminisme ils étaient avec T dans une relation hiérarchique, lee plaçant tout en haut pour quiconque relationne avec eux, que leur formule impose une forme et un contenu aux autres liens, ailleurs. Que ce n'est pas systématique. Aussi j'ai répondu ceci parce qu'il me parlait que je savais bien que l'on pour ait être un couple hétéro en apparence, mais qu'on était pas obligé de dérouler l injonction sociétal au couple même enn achetant une maison, même en faisant des enfants. Je lui ai répondu que justement je savais bien, et qu acheter une maison et avoir des enfants ça y ressemblait quand même beaucoup, qu'on peut voir la mécanique sans forcément y échapper totalement.
Voilà, hier j'ai maudit le ciel trop bleu pour mes yeux trop rouges, mais je me suis faite cueillir par un couché de soleil à mourir de beauté. Je ne sais pas si je suis capable de vivre cela, en tout cas pas en me faisant attaquer quand je galère. Pas en étant a tenir un miroir pour qu'il valide sa vie et ne vienne vers moi que quand il a besoin de respirer autrement. Ca c'est certain et e lui ai écrit hier soir. Aussi je ne veux pas maudir des enfants, je veux trouver en moi la force du voir un heureux événement, avec ou sans moi dans sa vie.
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PattiSim
le jeudi 16 octobre 2025 à 22h24
Bonjour,
Je reviens donner des nouvelles depuis mon retour...et mon dernier post.
Je ne sais pas si c'est kamikaze, mais j'ai pris la décision de ne pas arrêter. J'ai pensé à vos mots, surtout ceux d Alabama (je suis désolée je n'ai pas compris comment faire pour citer correctement) qui disaient "1. accepter que ce soit dur et que je ne sois pas en capacité de rompre et que c’est ok. "
Je sais qu Alabama ce n'est pas tout à fait là où tu voulais en venir. Mais par contre cela m a permis un certain laché prise. Je ne me sens pas prête à arrêter là, peut être que ce sera tout aussi dur plus tard, peut être aussi que je vais me faire surprendre aussi par la vie. Et, autant j'ai eu un choc à l annonce autant beaucoup de choses se sont éclairées depuis, on s'est écrit beaucoup et on s'est revu. Il a vu par a+b que cloisonner à ce point, ce n'était facile pour personne, et surtout pas plur lui... De mon côté, j'ai vu que cette limite de la parentalité que j'avais, n'est peut être plus tant d actualité, je fais des chemins en moi..des choses ont été réparées depuis. Aussi, je n'ai pas de doute sur son amour, ni sur celui que je lui porte. L'amour n'agrandit par les journées, et les rythmes vont changé indéniablement, forcément que j ai peur du décompte..
En vérité, j'ai peur c'est certain mais j ai posé des choses autour de ma légitimité et ma place qui ne sont plus négociables si il veut me garder à ses côtés (pas quantifiable en temps mais en forme de soin et de considération). Et pour dire vrai, il est arrivé en ayant compris ses erreurs, maladresses et lacheté aussi (faut le dire), il a déjà engagé du changement pour nous.
Il y a aussi, que si ça tient, si ça marche, ce sera beau. Mais qu en attendant, j'ai le luxe d'avoir les ressources en moi, autour de moi, dans la vie, d accueillir ça, d'essayer, et de m ancrer dans le présent pour vivre ce qu'il y a encore à vivre.
Peut être que je plane un peu...
Une amie m'a dit "vas y écoutes toi, essaies" une autre m'a secoué en criant "fuiiiiis"
Hum ..
Ps: désolée pour les fautes et coquilles de frappe...écran cassé pas simple
Message modifié par son auteur il y a un mois.
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Noune (invité)
le vendredi 17 octobre 2025 à 09h36
T'as de la patience moi juste de lire ton message précédent ça me donne des palpitations tant je peterai un câble au vu du niveau de manipulation que c'est.
Je ne dis pas qu'il est méchant, ou qu'il n'y a pas un attachement fort entre vous, mais là on est sur un manque de respect qui atteint des sommets. Il ment (sur la lettre) il fait de la rétention d'information, il te culpabilise de choses dont tu n'es pas responsable. il ne tient pas ses engagements. Encore... En fait, t'es pas une variable d'ajustement, sil convient de te passer un coup de fil, bin c'est pas éventuellement... si il a le temps... Ou il le précise avant "Je te passerai un coup de fil éventuellement si j'ai le temps". C'est juste une question de respect en fait, c'est même pas une question de niveau d'engagement émotionnel c'est juste une question que t'es pas un objet sans émotion à son service.
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Nouna
le vendredi 17 octobre 2025 à 10h22
"Une injonction au respect" ? Mais c'est pas la base d'être respectueux ?
Et pourquoi pas "Une obligation à ne pas avoir de mepris"
"Une contrainte limitante de ne pas t'insulter"
C'est quoi une "injonction au respect ?"
Il y a un monde entre rester et partir, tu n'es pas obligée de choisir mais à mon sens il y a quand même une question qui se pose là. Celle qu'il considère que c'est une contrainte que tu poses, de lui demander de te respecter....
En fait c'est difficile de ne pas parler de mon expérience là dedans.
Donc... je le vois très bien avec le gars que je fréquente à l'heure actuelle, il fait pareil avec ses autres amies. Moi je trouve qu'il leur manque de respect, il annule au dernier moment, ne prends pas de nouvelles autant qu'elles aimeraient. Je les connais à peine et même moi je le vois qu'elles ont envies/besoin de plus. Mais elles elles disent rien demandent rien, jusqu'au moment où c'est vraiment trop.
"Tu annules le rendez-vous une heure avant ? pas de problème, de toutes façon c'est sans prise de tête". Jusqu'au moment où c'est trop. (A mon avis, en réalité dès la première fois c'est trop).
Mais lui il se dit quoi ?
"Ca ne les dérange pas tant mieux, ca m'arrange"
Et quand elles s'imposent il se dit quoi ?:
"Je ne veux pas la perdre, ou qu'elles soient en colère je vais me rattraper".
Ce que je veux dire c'est que c'est super l'empathie, réinterroger ses limites, comprendre et tout, et tout, et ca doit être fait. Mais ca n'empêche pas d'être lucide sur la situation,
"Ok tes besoins/envies sont là. Je les entends, je les comprends, mais il n'empêche que ce n'est pas à moi de les gérer, si ils sont trop contraire au miens. T'es adulte, prends ta part de responsabilités, et je ne suis pas ta variable d'ajustement car je suis sympa et empathique".
Je n'arrive pas à correctement exprimer mon idée, mais ce que je veux dire c'est que ce n'est pas une faiblesse, un manque de gentilesse, de sagesse ou d'empathie de s'énerver et de ne pas être d'accord, et de faire la gueule, ou de trouver des solutions pour s'imposer... des fois c'est nécessaire. Surtout quand l'autre en face n'est pas lui même ultra empathique.
En lisant tes messages j'ai l'impression que tu étouffes ta colère pour ne pas lui "imposer", comme si le fait de lui dire faisait que vous alliez vous séparer. Comme si il n'y avait rien entre j'accepte tout, et la séparation.
Excuse moi si j'extrapole, mais c'est le fait que tu aies à te défendre au lendemain du coup de fils - qu'il n'a pas passé - qui me fait dire ca... Il merde (même s'il a des "raisons"), et c'est toi qui te défends...
Encore une fois, j'extrapole peut-être, et si c'est le cas excuse-moi.
Message modifié par son auteur il y a un mois.