Comment gérer l'absence et l'intermittence?
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Anna (invité)
le lundi 21 septembre 2009 à 11h56
Bonjour
Une simple question: si avoir un partenaire ce n'est deja parfois pas simple et parfois douloureux (relations à distance, déplacements etc...) comment gérer le temps et les adieux quand on a plusieurs amoureux?
Dans une configuration où tout le monde ne vit pas ensemble ;-))
Personnellement à chaque fois que je quitte mon amoureux (on se voit une fois par mois), c'est comme un déchirement. Des questions à la pelle. L'angoisse de ne pas etre assez impliquée dans ma relation "primaire", de ne plus avoir le sourire parce que toujours en état de manque, de n'avoir la peche que dans les moments de retrouvailles...?
Je suis heureuse dans ma vie de couple quotidienne. Incroyablement épanouie, et j'aime mon mari. Profondément. Mais une part de moi est triste de ces moments trop rares. Et je l'avoue un peu perdue à chaque départ. Le côté j'ai une double vie n'est pas facile à gérer. Et ne pas pouvoir en parler ouvertement ne simplifie pas les choses! :-)
Bref l'amour est la seule chose qui compte. Et etre PA c'est encore +++ de bonheur mais parfois je me dis aussi que c'est + dur qu'une vie bien rangée ;-))
Compliqué.....
Votre avis?
Comment faites-vous pour ne pas avoir le blues?
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K-roll
le lundi 21 septembre 2009 à 12h23
Bonjour,
Je vis seule, je n'ai donc pas le côté "double vie" au sens propre. Chaque fois que le moment de la séparation arrivait, j'avais beaucoup de mal et je ressentais aussi cette impression de vide, de déchirement, d'un morceau de moi que je laissais sur place.
Manque de repère ? Probablement. Manque de confiance en moi ? Sûrement ...
Aujourd'hui, j'ai plus facile à gérer tout cela. J'ai appris à faire confiance et à me faire confiance et nous sommes convenus de ne pas nous quitter sans avoir une balise, un prochain rendez-vous. Cela permet de regarder vers demain au lieu de regretter ne pas être hier ...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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(compte clôturé)
le lundi 21 septembre 2009 à 12h45
Excellent, ce truc de prévoir la balise...
Sinon, Anna, quand tu dis ne pas pouvoir en parler ouvertement, c'est à qui...??
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Anna (invité)
le lundi 21 septembre 2009 à 14h14
Oui ok pour la balise, d'ailleurs effectivement je ne pars jamais sans :-))
Et heureusement qu'elles existent!!!! Et d'ailleurs heureusement qu'avec cet amoureux on peut se voir. Dans certains autres cas, (quand toutes les parties ne sont pas des PA) on doit en plus vivre sans se voir ou quand on se voit, c'est en public (déjà expérimenté aussi ....Déchirant)
Mais quand meme c'est dur. De se rapprocher très près pour ensuite s'éloigner...
Meme si le coeur y est, les sentiments sont du béton armé et qu'on sait qu'il y a un avenir...l'absence le changement de décor et de rythme je trouve ça tres dur. Mais inévitable vu que je ne renonce pas meme s'il y a des bas:-)
Pour Clementine, je voulais dire que si je pouvais partager,me plaindre à mes amis famille etc...ce serait moins lourd. Là au fond je n'en parle qu'à mon amoureux et un peu à mon mari qui sent d'ailleurs bien que j'ai un peu le blues...
Bref pas facile tous les jours la vie de PA :-))
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K-roll
le lundi 21 septembre 2009 à 14h49
Je comprends parfaitement ce que tu évoques.
Mon amoureux habite à ... 3000 km de chez moi ...
Donc, quand nous nous voyons, nous prenons quelques jours pour nous, nous lâchons les rubans et vivons à notre rythme. Cela nous permet de jouir pleinement de ces très rares moments (nous nous voyons 2 fois par an ...), de nous quitter repus et prêts à reprendre nos sacs à dos ... jusqu'à la prochaine fois ...
Ces moments hors du temps et du quotidien, sans obligation ni responsabilité autres que celles de vivre pleinement l'instant présent, nous offrent à tous deux une énorme bouffée d'air frais pour reprendre nos chemins par la suite. C'est justement les changements de décor et de rythme qui forment toute la magie de ces instants.
Par contre, contrairement à toi, même si je ne partage pas avec toutes mes connaissances mon côté PA, je ne m'en cache pas. Et j'ai la chance d'avoir rencontré des personnes qui me comprennent et partagent ma philosophie de vie. C'est évidemment mieux "vu" quand on vit seul(e) ... ce qui n'est pas facile tous les jours non plus :-)
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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amorgen
le lundi 21 septembre 2009 à 15h20
J'aime vivre seul, la périodicité à laquelle je vois mes amoureuses me convient parfaitement, j'ai donc rarement un sentiment de manque. Mais à dire vrai mon but n'étant pas de vivre frustré, je pense que je sacrifierai une relation où la distance voire les circonstances impliqueraient des échanges trop rares.
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K-roll
le lundi 21 septembre 2009 à 15h44
Je n'aime pas non plus vivre frustrée.
Cette relation lointaine est un peu la cerise sur le gâteau ... Un amoureux plus proche me permet de vivre pleinement ma sensualité ...
Je pense sincèrement que si les choses sont claires et admises par les deux parties dès le début, cela ne crée aucun problème. Par contre, la modification des bases sur lesquelles est construite la relation peut générer, chez moi, certaines frustrations, pour ne pas dire des frustrations certaines :-D
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wotan
le lundi 21 septembre 2009 à 20h43
je vie aussi seul. en revanche je ne pratique pas cette idée de balise. Car j'aime me retrouver dans l'inconnu temporel. Nulle obligation, rien n'est décidé sur le moment. Mais en revanche je sais que nous restons connecté quelque part au fond de chacun de nous et cela est déjà beaucoup. Alors un jours, en fonction du désir de l'un ou de l'autre, un message viens éclairer l'envie de se revoir... et tout cela se fait simplement. trop bien.
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Leonidas
le mardi 22 septembre 2009 à 01h03
Je ne vis pas seul, j'ai la même situation qu'Anna, à savoir un foyer "fixe" et j'ai aussi un peu de peine à gérer, ou plutôt "assumer" ce partage du temps ...
C'est finalement la seule chose qu'on soit obligé de partager et j'avoue que ce serait plus simple de vivre seul, mais ce n'est pas mon choix.
Je constate qu'à force de m'être pris des grosses baffes de n'avoir pas su gérer mon temps comme "il aurait fallu" je me vois davantage vivre "au présent" et être toujours pleinement avec celle avec qui je suis sur le moment. Facile à dire, pas facile à faire ... nous avons pu passer parfois des moments ensemble avec ma femme et son autre amour, tous les trois, qui étaient très sympas, mais le faite que je sois "le mari de ma femme" n'a pas toujours été pour faciliter les frustrations liées au partage du temps ...
J'ai pas de recette, j'essaie juste d'être clair avec les autres, et surtout avec moi-même, je dois peut-être aussi admettre que j'ai une relation principale avec ma femme (et ma famille finalement) et d'autres relations secondaires ... du moins c'est ce qui se dégage de ma vie aujourd'hui ;)
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Anna (invité)
le mardi 22 septembre 2009 à 09h52
Oui le partage du temps c'est difficile mais je pense que ça peut se gérer et s'organiser.
Ce que je trouve diffcile c'est plus de s'habituer à amoureux 1, puis à amoureux 2 et recommencer le cycle. Comme si finalement il manquait toujours quelque chose dans ma vie. Dans les réponses j'ai vu un "comme si je laissais une partie de moi-même"...c'est un peu ça.
Bref je me sens des fois un peu perdue quand je reviens, limite schyzo, double vie, double moi. Voire triple! ;-))
Et puis j'ai toujours le problème que quand je laisse mon mari un week-end pour aller voir mon amoureux, il faut se cacher, mentir...Au final et quand on y pense vraiment c'est un comble, mon mari sait où je suis et avec qui mais personne d'autre. Je monte des bateaux et par expérience je sais que les mensonges ne débouchent jamais sur quelque chose de bon....
Bref le cas de conscience perpétuel.
Tout en ayant la certitude de faire le bon choix. Et d'être en accord avec mes sentiments et ce que je suis.
En fait je voudrais pouvoir dire la vérité à tout le monde sur l'endroit où je suis. Et aussi que les distances n'existent plus ;-))
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Anna (invité)
le mardi 22 septembre 2009 à 09h58
Au passage je vois beaucoup de "frustrée" dans les réponses...Pour mon cas personnel, le mot qui convient est beaucoup + "triste".
Triste que la vie ne soit pas plus simple, que nous ne soyons pas dans un monde où on peut dire aux gens "ah non ce week-end je ne suis pas là je vais voir mon amoureux"
Et ça fait qu'on ne peut pas voir son amoureux tout à fait autant qu'on le voudrait...surtout quand l'amoureux a aussi un "foyer" de son côté ...
Un casse-tête quoi.
Une tonne de bonheur et d'épanouissement aussi! :-))
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Leonidas
le mardi 22 septembre 2009 à 10h01
Sans pour autant m'afficher et me revendiquer avec plusieurs amoureuses, je ne me cache pas pour autant ... qu'importe ce que les gens pense, ceux qui nous connaissent se posent parfois des questions et, puisque la plupart d'entre eux sont finalement assez intelligent, nous posent des questions auxquelles nous répondons ...
La plupart du temps leur réaction est la suivante: "c'est génial ce que vous vivez, tellement de confiance et de respect ... mais moi je pourrais pas vivre comme ça" LOL
Il faut dire que j'ai quasi aucun ami qui fait partie de ma sphère professionnelle, mon environnement privé et mon environnement professionnel sont très cloisonnés et ne se rencontre presque pas. A mon boulot, personne ne connaît ma façon de vivre, et personne n'a rencontré ma femme ou ma famille, p.ex. ... c'est tout juste s'ils savent que je suis marié et ai des enfants ...
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Noemi
le mardi 22 septembre 2009 à 10h42
Anna
Au passage je vois beaucoup de "frustrée" dans les réponses...Pour mon cas personnel, le mot qui convient est beaucoup + "triste".
C'est peut-être justement les gens qui sont dans un cas pareil au tien qui ont répondu.
Moi, je n'était pas du tout frustrée, au contraire, je voyais les avantages de ce rythme. Se téléphoner et s'écrire en semaine, la joie anticipée de se voir en week-end.
Je vis seule et ce rythme m'a permis d'avoir mes moments seuls (dont j'ai vraiment besoin!) puis vivre des moments intenses à deux, trois, voir à quatre :) le week-end.
Triste que la vie ne soit pas plus simple, que nous ne soyons pas dans un monde où on peut dire aux gens "ah non ce week-end je ne suis pas là je vais voir mon amoureux"
Ce monde, Anna, tu peux te le créer!
En fonction de ton entourage, ton age, peut-être même en fonction de la nature de la relation avec ton compagnon, ça va être plus ou moins difficile.
Bon courage!
Ah par contre, je me souviens d'une periode ou je vivais avec quelqu'un et que je partais parfois le week-end pour voir un autre. Oui, le retour était un peu bizarre. Souvent même l'arrivée en week-end. On en a conclu que j'avais besoin d'un certain temps d'adaptation, de temps pour moi-même ou des moments où je serais un peu distante.
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vitriol
le mardi 22 septembre 2009 à 11h29
Vivant en couple, j'ai moi aussi besoin d'un peu de temps pour me recentrer sur la personne avec qui je suis à ce moment-là. Ce temps me permet de me consacrer entièrement à elle.
Mais en parlant de manque, ma "seconde amoureuse" (je ne sais comment le dire, je ne fais bien sur pas de classement) vient de me quitter. Nous vivions une belle histoire de puis longtemps. Ayant rencontré un autre homme, elle a préféré rompre pour vivre autre chose. Je respecte son choix, mais cela ne fait quand même beaucoup de peine... :-(
Ma compagne me soutiens très gentiment face à cette séparation... J'ai de la chance d'être ainsi aimé...
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(compte clôturé)
le mardi 22 septembre 2009 à 12h30
En effet!
En pensée avec toi.
Je vis seule, et même si d'aventure j'avais envie d'être plus proche d'un homme en particulier, ce serait toujours en ayant un endroit où me retrouver seule - j'ai trop besoin de ça. J'apprécie de sentir de la présence autour de moi, mais en "aura" plutôt qu'en présence réelle.
Anna, je pense que si tu vis encore les choses de manière cachée, c'est qu'il y a encore un confort secret (même pour toi!) favorable au maintien de la situation.
Ce que je me dis aussi, c'est que l'on peut avoir un désir de tout dire à tous et d'envoyer baigner les conventions, en absolutistes... mais qu'en fait comme le passage à l'acte se dose par rapport aux personnes en face (capables de recevoir? de ne pas juger? question de respect de leurs propres conceptions de l'amour, aussi), arriver à garder pour soi est aussi un signe de maturité.
Dire "Je ne suis pas là ce week-end", sans plus, sans rien penser devoir comme explications, ce serait déjà pas mal, non?
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(compte clôturé)
le mardi 22 septembre 2009 à 12h30
bis
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
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vitriol
le mardi 22 septembre 2009 à 12h51
Clementine
Ce que je me dis aussi, c'est que l'on peut avoir un désir de tout dire à tous et d'envoyer baigner les conventions, en absolutistes... mais qu'en fait comme le passage à l'acte se dose par rapport aux personnes en face (capables de recevoir? de ne pas juger? question de respect de leurs propres conceptions de l'amour, aussi), arriver à garder pour soi est aussi un signe de maturité.
Dire "Je ne suis pas là ce week-end", sans plus, sans rien penser devoir comme explications, ce serait déjà pas mal, non?
Message modifié par son auteur il y a 10 minutes.
Merci beaucoup.
Je partage totalement ton point de vue.
Avoir une folle envie de se livrer au monde n'est pas toujours le plus judicieux. Ni pour soit, ni pour eux...
Je considère que l'harmonie d'une vie doit être composée de respect partagé et d'attentions aux autres, amoureux(ses) ou pas... donc oui : je ne suis pas là ce week-end est souvent très suffisant...
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(compte clôturé)
le mardi 22 septembre 2009 à 13h09
Hé hé, ceux qui l'ont fait ont pu à la fois savourer la démangeaison de "dire"... et la puissance qu'il y a à regarder quelqu'un dans les yeux en le tenant à distance mentalement, sans bafouiller de conneries dont on se demande anxieusement en arrière-plan si elles vont tenir la route.
"C'était bien, le canoë en Ardèche?"... ça aussi, ça vous attend au retour et au contour...
Se souvenir de ne pas laisser entrer les curieux dans un jardin intime, juste parce qu'ils voudraient savoir...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
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titane
le mardi 22 septembre 2009 à 13h41
Permettez moi de sauter dans cette discussion avec un peu de retard... absence et intermittence ?... Que du délice ça ! et encore une fois question de regard sur son propre ressenti...
Je ne sens pas d'absence mais des présences multiples ! Sincèrement ! ceux qui ont vécu un duil peuvent comprendre ce que j'essaye de dire... l'être ou les êtres aimés sont là et quel délice de pouvoir penser à n'importe quel moment et n'importe où à eux... quel délice de s'imaginer avec eux dans nos instant d'éternité revus et réimaginés selon l'instant comme avant goût de la prochaine rencontre... être seul sans jamais se sentir seul... penser à elle.. puis à elle...
Dire au revoir ? ça nous arrive tous les jours non ?... lorsque l'on sait que l'absence devient une présence délicieuse c'est déjà moins dur ! et même sentir cette tristesse cette sensation physique de a "prise de distance" devient délicieuse !...
Intermittence ? Mais où il y a-t-il de la continuité ? Nommez-moi un couple qui ne vit pas ses moments d'amour en intermittence ? !... la proximité ne garantit pas la "continuité"... l'état d'esprit, les soucis, la routine... on ne eut s'aimer que dans l'intermittence ! t puis il y a nos moments à nous comme le dit Clémentine... Ces moments où nous sommes seul, suffisant distants de nos amours pour pouvoir les appréhender tous ! comme couché sous notre ciel étoilé !!
La nuit ne fait que faire ressortir tou nos instants d'amour et d'éternité... la nuit devient délicieuse non ?
Posons un autre regards sur nos "au revoir" et nos instant de "séparation" et déjà on prend mieux conscience de notre bonheur d'aimer ert d'être aimé...
Par contre je dois bien avoué que je me pose la question sur la durée "supportable" entre deux rencontres... bien sur cela dépend des personnes... mais je crois que c'est plutôt là que ce joue la revitalisation de nos histoires amoureuses... en tous les cas j'y suis régulièrement confronté... ceratins ont besoinde blises et de fréquences soutenues... d'autres non, davantage la spontanéité et l'opportunité du moment... pas toujours facile en effet
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Anna (invité)
le mardi 22 septembre 2009 à 14h33
MERCI pour vos idéesm!!!Voilà de bien belles pistes pour gérer tout ça;-))
Je suis d'accord sur les délices de la présence absente, de la chance d'avoir ce très grand secret de se savoir aimée, de partager des souvenirs etc, la joie des messages, retrouvailles...mais quand meme, au retour, ce n'est pas simple. Avec le temps on retrouve son rythme heureusement mais il faut ce petit temps d'adaptation. Mon mari trouve que je suis + amoureuse quand je rentre.. peut-etre.
Moi je me sens sur un nuage, groggi, dans mon monde, à fleur de peau, chanceuse, triste, la tete pleine de questions, d'angoisses pour l'avenir quand ma vie sera encore plus compliquée, et puis heureuse, la tete pleine d'étoiles avec le sentiment d'avoir un coeur immense et tellement à donner.
Ceci dit ceux qui ne vivent pas en couple au quotidien ne peuvent à mon avis pas comprendre ce que je veux dire. Que passer de Paul à Jacques en 12h de temps, d'une vie à l'autre, de projets à d'autres, voire meme d'amis à d'autres, ce n'est pas facile et ça perturbe.
On est d'accord que c'est formidable, transcendant, carrément miraculeux d'avoir une confiance telle avec son amoureux "primaire" qu'on peut vivre ça, plusieurs vies en une..... mais ce n'est pas facile.
Et puis pour le côté "je suis pas là ce we point", je n'imagine pas comment c'est possible! Perso j'ai des amis tres proches ainsi que ma famille et dire juste ça ne suffit jamais ;-)) Et moi parfois je me dis que je trompe bien mon monde avec ma vie en apparence carrée et moi si bien dans ma tête. Le truc que personne ne sait c'est que si je suis si épanouie dans ma vie, ma tete et mon mariage c'est justement grace au dialogue immense que j'ai avec mon mari et à la liberté de pouvoir être et vivre comme je suis...
Alors va pour le canoë en Ardèche..... En attendant peut-etre un jour de faire comprendre à mes très proches que mon coeur est plus grand encore qu'ils ne le pensent ;-))
Etre PA dans la théorie c'est une chose, être PA "pratiquant" mais vivant seul, c'est encore un autre concept, et être PA vivant en couple au quotidien et PA "pratiquant".... c'est presque un art :-))
Mais aux PA qui hésitent à vivre ça, je dis foncez. L'amour n'attend pa, le bonheur non plus.