Réparer
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(compte clôturé)
le lundi 26 août 2019 à 11h10
Intermittent,
Le sexe est bon dans un couple qui s'aime, mais l'absence de sexe, ne prouve absolument pas que le couple s'éteind.
Les femmes et hommes ne fonctionnent biologiquement et psychologiquement pas pareil. Une femme peut avoir une baisse de libido sans pour autant qu'elle aimerait moins don conjoint. A celui ci de le comprendre et de l'accepter sans imaginer du desamour.
Aucun couple ne dure des années avec la même intensité sexuelle.
La femme doit elle se soumettre pour garder l'amour de son conjoint ? Non bien sur, à lui de comprendre et de l'écouter.
Lorsque le sexe est moins ou plus présent, un couple communiquant découvre d'autres choses bien plus puissante.
Je rejoins aussi sur l'image que tu donnes d'intervenir sans engagements, c'est assez significatif.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
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bonheur
le lundi 26 août 2019 à 12h54
ourscalin
Le sexe est bon dans un couple qui s'aime, mais l'absence de sexe, ne prouve absolument pas que le couple s'éteind.
Les femmes et hommes ne fonctionnent biologiquement et psychologiquement pas pareil. Une femme peut avoir une baisse de libido sans pour autant qu'elle aimerait moins don conjoint. A celui ci de le comprendre et de l'accepter sans imaginer du desamour.
Aucun couple ne dure des années avec la même intensité sexuelle.
La femme doit elle se soumettre pour garder l'amour de son conjoint ? Non bien sur, à lui de comprendre et de l'écouter.
Lorsque le sexe est moins ou plus présent, un couple communiquant découvre d'autres choses bien plus puissante.
Un couple est parfois dépendant de la valeur de la sexualité. Mais certainement que le ressenti libidonal est fluctuant. Je n'ai pas cette vision, mais cela ne veut pas dire qu'elle n'a pas un impact important sur certains couples.
Après, la baisse de libido peut venir de l'homme, ça arrive. Donc, je vais éviter une étiquette de genre. Si l'on conçoit comme une marque de désamour un potentiel sexuel moins enthousiasme, alors soit. Il faut dans ce cas rompre. Ce fut mon cas récemment, et encore aujourd'hui. Par contre, je tiens compte du fait que mon chéri, lui, a toujours un ressenti important à ce niveau-là. Il a le tact de me remercier lorsque je tente de m'impliquer plus que ce que la nature m'impose. Egalement, quand on fait l'amour, la personne qui ressent peu sa libido, a l'opportunité de savourer de son côté la chaleur, l'affection, les regards, la complicité… Du coup, l'échange se fait et chaque protagoniste le perçoit suivant ce qui lui importe.
Je n'oublie pas l'avant, la période où j'avais une libido qui comptait pour moi. Je sais que je ne peux me mettre à la place de mon chéri, mais je peux imaginer quelque peu.
Après le hic, c'est le côté pulsionnel dont peut faire preuve celui qui a garder intact ses envies. Il y a manière et manière de faire sentir sa volonté. Ne pas comprendre que sous prétexte que l'on désire, l'autre doit aussi désirer, puisqu'il nous aime… c'est malsain. Et puis, penser que l'appétit vient en mangeant :-/ . Je suis un peu dubitative. Oui, si l'autre a une fatigue passagère, des soucis ponctuels qui l'accaparent… mais pas si c'est physiologique… et donc sur la durée.
Voilà ce que j'en pense, alors que je suis dedans. Mon cas, mon ressenti est évidemment isolé. Mes propos sont la résultante de cela.
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Intermittent (invité)
le mardi 27 août 2019 à 08h50
"J'avoue m'être souvent posé la question de ton opinion du polyamour. "
Ni pour, ni contre, bien au contraire ....
Croyant, mais pas pratiquant ...
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HeavenlyCreature
le mardi 27 août 2019 à 10h48
Je pense comme intermittent. Exception faite de problème physiologique et/ou psychologique comme décrit par Bonheur. Je me suis voilée la face pendant 11 ans avec mon ex, me disant que je n'avais plus de libido (à cause de mes grossesses), que j'étais frigide (et dépressive), bref, que j'étais "comme ça", tout ça pour ne pas admettre la vérité : je n'étais plus du tout attirée par lui et bien que je l'aimais, n'en étais plus amoureuse... 11 années à culpabiliser de le rendre malheureux, à subir un désir non partagé (juste dormir à côté de lui me faisait faire des crises d'angoisse sur la fin), à compter les semaines (voire les mois) sans sexe et finir par céder (par culpabilité, par honte d'être "anormale" et pensant que l'appétit viendrait en mangeant), pour finalement n'y prendre aucun plaisir et m'enfoncer un peu plus dans l'anorgasmie.. Ça laisse des traces ce genre de vie ! Par chance, mon ex est rentré immédiatement dans une relation passionnelle qui lui a permis de reprendre confiance en lui. De mon côté, ça a été plus compliqué : après 2 ans de séparation, je commence seulement à retrouver une sexualité épanouie (désir, plaisir et lâcher prise).
Que le sexe soit un baromètre du couple ou non, son absence ou son manque (en qualité et/ou quantité) le laisse rarement indemne. Cela dit, ça permet effectivement de créer "autre chose", mon ex et moi avons une relation exceptionnelle, justement pcq nous avons dû compenser !
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
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bidibidibidi
le mardi 27 août 2019 à 11h56
Le sexe est un baromètre de notre santé personnelle. On est plus sexuel quand on est bien dans sa vie. Inversement, notre libido baisse voire s'éteint quand on est stressé, mal dans sa peau, ou juste pas en phase avec notre désir.
Ca a donc, de fait, un impact sur le couple : Un couple se porte toujours mieux quand ses membres sont épanouis. De même, une mauvaise relation de couple va avoir un impact négatif sur nous et sur notre sexualité par ricochet (et ce même s'il y a toujours désir entre les partenaires).
Par contre, il est normal d'avoir une baisse de libido progressive dans un couple, au fur et à mesure des années. Maintenir une sexualité "comme aux débuts" est extrêmement difficile, et majorité des couples n'y arrivent pas (et ne cherchent même pas pour la plupart). Ca n'est donc pas à coup sûr un signe négatif préfigurant la fin du couple.
Pour moi, une baisse de sexualité est quelque chose d'important à prendre en compte. Ca ne veut pas nécessairement dire quelque chose vis-à-vis de son couple, mais ça veut dire quelque chose vis-à-vis de soi à coup sûr.
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HeavenlyCreature
le mardi 27 août 2019 à 13h14
Totalement d'accord avec ton analyse, pour ce qui est d'être bien avec soi. J'émets cependant une petite nuance...
bidibidibidi
Pour moi, une baisse de sexualité est quelque chose d'important à prendre en compte. Ca ne veut pas nécessairement dire quelque chose vis-à-vis de son couple, mais ça veut dire quelque chose vis-à-vis de soi à coup sûr.
Pour le coup, je me suis énormément remise en question, me disant que le problème venait de moi, que j'étais mal dans ma peau, dépressive, ou tout simplement pas portée sur la question alors qu'en fait, c'était juste le partenaire : je n'étais plus DU TOUT attirée par lui, point final. Bien sûr, c'est normal que le désir s'émousse avec le temps et la sexualité change nécessairement, mais le risque c'est de se dire "c'est normal" et soit de laisser mourir la relation, soit de s'acharner alors que c'est juste mort.
La sexualité c'est soi + l'autre + nous. C'est une interaction, ça matche ou pas (plus).
Quoi qu'il en soit, un déséquilibre de désir et/ou de plaisir dans le couple c'est source de tension, pour l'un comme pour l'autre.
D'accord avec bonheur, celui qui "souffre" le plus n'est pas forcément celui qu'on croit :(
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
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Mark
le mardi 27 août 2019 à 13h25
Merci pour ton témoignage ci dessus, ça vient remuer pas mal de choses.. t'ai envoyé un mp.
nb: quand tu écris "...justement pcq nous avons du compenser" j'y ai plutôt lu pcq nous avons voulus compenser ;-)
"Pour moi, une baisse de sexualité est quelque chose d'important à prendre en compte. Ca ne veut pas nécessairement dire quelque chose vis-à-vis de son couple, mais ça veut dire quelque chose vis-à-vis de soi à coup sûr. "
Tu veux bien développer ta pensée? à part prendre conscience qu'il y a un déséquilibre dans les envies, si les discussions ne mettent rien d'autre en évidence, je ne vois pas.
nb: "Un couple se porte toujours mieux quand ses membres sont épanouis"
J'avoue que dans le contexte, fallait la placer. J'ai eu un éclat de rire mais je recopierai 100x, "je ne dois pas sortir les propos de bidibidibidi de leur contexte." Comment ça je suis le seul a avoir eu une pensée salace? ^^
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bidibidibidi
le mardi 27 août 2019 à 13h57
bidibidibidi
Pour moi, une baisse de sexualité est quelque chose d'important à prendre en compte. Ca ne veut pas nécessairement dire quelque chose vis-à-vis de son couple, mais ça veut dire quelque chose vis-à-vis de soi à coup sûr.
J'adore m'autociter :)
Je pense que cette phrase à pas été totalement ou bien comprise. Pour moi, la sexualité est quelque chose de personnel. On a chacun sa sexualité, ses pulsions, ses désirs. Dans le cadre d'une relation, il y a rencontre entre les deux sexualités. Ca peut matcher, un peu, beaucoup, pas du tout. Mais ça reste toujours dissocié des sexualités de chacun des partenaires (je n'utiliserai plus le terme membre sur ce sujet :-) ).
Donc quand je dis qu'une baisse de sexualité ne veut pas dire quelque chose à propos de son couple mais à propos de soi, j'encourage à réfléchir sur la raison, personnelle, de cette baisse. Ca peut être de la fatigue, du stress. Ca peut être une remise en cause du couple ou du conjoint. Ca peut être une sexualité de couple épanouissante à un moment donné mais qui ne rentre plus dans le cadre de notre sexualité, parce que notre sexualité évolue au fur et à mesure du temps et des expériences. Et ça peut juste être notre conjoint qui a moins envie mais pas nous (dans ce cas, c'est lui qui doit se questionner sur sa sexualité).
Pour résumer, il y a deux sexualités à dissocier l'une de l'autre. Il y a notre sexualité, qui est, à mes yeux, primordiale, et sur laquelle on doit rester vigilant et alerte. Et il y a la sexualité de notre couple, qui est la rencontre de deux sexualités (même trois, si on considère je, tu et nous) et qui donc varie énormément de ce fait sans nécessairement trahir un malaise profond.
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bonheur
le mardi 27 août 2019 à 14h15
intermittent
"J'avoue m'être souvent posé la question de ton opinion du polyamour. "
Ni pour, ni contre, bien au contraire ....
Croyant, mais pas pratiquant ...
Je vais poser différemment : je me demande quel est ton lien avec le polyamour ? Pas pratiquant ne signifie pas que tu n'a jamais eu un lien avec le polyamour (acceptant, tentative d'acceptation). Il est rare, pas impossible, qu'une personne non concernée du tout, s'investisse. Quand c'est le cas, la personne ne résonne qu'en terme de concept et je trouve cela dangereux d'avoir des idées arrêtées dans ce cas là, surtout dans un tel domaine où le vécu, les ressentis en particulier, sont la base.
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Alinea7
le mardi 27 août 2019 à 14h48
bonheur
Je vais poser différemment : je me demande quel est ton lien avec le polyamour ? Pas pratiquant ne signifie pas que tu n'a jamais eu un lien avec le polyamour (acceptant, tentative d'acceptation). Il est rare, pas impossible, qu'une personne non concernée du tout, s'investisse. Quand c'est le cas, la personne ne résonne qu'en terme de concept et je trouve cela dangereux d'avoir des idées arrêtées dans ce cas là, surtout dans un tel domaine où le vécu, les ressentis en particulier, sont la base.
Eh bien moi j'aime bien le fait qu'intermittent n'ait pas de compte et que nous ne connaissions pas forcément son vécu par rapport au polyamour. Dans ses interventions il ne s'agit jamais de ça. Je n'ai en tout cas jamais senti d'interférence de son vécu et uniquement une présence pour que la personne qui souffre se reconnecte à elle même et ce qui est bon pour elle.
Je n'ai jamais senti de haine du polyamour, seulement une ligne éditoriale du type : "le poly c'est pour ceux qui en ont envie, connaissez votre propre limite. Et attention au poly qui n'en est pas."
Lorsque quelqu'un est dépendant affectif, qu'il/elle vient de se prendre une énorme claque dans la figure à apprendre un adultère (ou autre ouverture traumatisante), qu'il/elle pense à cause de tout ça qu'il/elle n'a sans doute aucune valeur en tant qu'humain (pour recevoir ça de la personne dont le regard compte le plus), à ce moment là la personne démolie n'est plus en état de réfléchir, de poser des limites ni même de les sentir. Avoir quelqu'un qui vient redonner de la valeur, indiquer que tout n'est pas supposé disparaître aux oubliettes avec le terme de polyamour et notamment le respect de son partenaire initial, et encore plus le respect de soi même, je trouve que c'est salvateur.
Par ailleurs l'absence de compte ne rend pas forcément lâche, intermittent vient toujours répondre à ses détracteurs.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
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bonheur
le mercredi 28 août 2019 à 11h09
@alinea7 : C'est justement pour comprendre (et non faire une interprétation erronée) que je pose ces questions. L'absence de compte fait qu'il y a à mes yeux une forme de retranchement, de protection, même s'il vient répondre à des interpellations directes. Moi, justement, j'aime bien apprendre à connaitre les gens. L'absence de compte empêche cela.
D'autre part, le respect de son partenaire initial ? Mais quand on opère main dans la main, ensemble, une transition non prévisible à la base, on a déjà des difficultés à se respecter soi ET en plus, avec honnêteté (pas d'adultère justement), on oblige son partenaire initial à s'impliquer dans ce qu'il n'avait même pas penser exister. Alors, quand on en est là, que les deux souffrent finalement… le respect consiste justement à l'honnêteté et à se renouveler l'amour réciproque. Pour moi le polyamour n'envoie justement RIEN aux oubliettes. Déconstruire ne consiste pas en cela. Il faut du temps, de l'implication, de l'énergie, une dynamique commune. Alors, au fond, se retrancher derrière un mot ne sert à rien. Quand la transition s'opère, les mots n'ont aucune valeur sauf ceux que l'on se dit entre partenaires, que ce soit historique ou nouveau.
On me reproche souvent de conseiller des lectures, mais c'est parce que chaque personne du trio, car je n'oublie pas le tiers, DOIT justement ce trouver, se déconstruire et non prendre pour argent comptant ce qui ce dit ici. Les témoignages je l'ai souvent dit n'ont qu'une valeur qui se limite à un vécu particulier inreproduisible. (ce verbe n'existe pas, tout le monde me comprend).
Le mieux, je crois pour annoncer que l'on aime, c'est de le faire en préalable aux actes. Quand à se moquer de ce que l'amour historique vit, ça sort du cadre de l'amour. Et imposer sinon… n'est pas non plus de l'amour. Et la période de flou avant une séparation n'est plus vraiment de l'amour. Etc...
Nombre de personnes qui viennent ici, et elles le font par nécessité, parce qu'elles n'ont pas d'autres possibilités, le font souvent parce que ce n'est pas une situation polyamoureuse au final. Les ingrédients ne sont pas présents.
Donc, je suis en adéquation avec l'optique d'intermittent. Mais comprendre que le polyamour annoncé n'en n'ai souvent pas. En tout cas, ce n'en sera pas au final. On se doit ici de… quoi, justement.
Après, il y a le vécu des "tripes" et ça, c'est important pour comprendre à la fois les autres, à la fois les situations. La façon dont nos tripes ont surmontées (ou pas) est essentielle
Ben ça m'a inspiré plus que je ne le pensais à la base, désolée.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
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bonheur
le mercredi 28 août 2019 à 11h50
@intermittent : tu dois comprendre que ce n'est nullement contre toi, ou tes propos. Ici nous sommes différents et comme je l'ai dit, je peux aussi être brut. D'ailleurs, je suis brut quand ça m'agace, et je pense que toi et moi, on s'agace des mêmes choses. Je suis curieuse de nature, j'aime à connaitre les gens (enfin tenté). Relis mes questionnements en ayant cette optique et tu verras qu'ils sonneront justes. Je suppose que je suis quelque peu "frustrée" de devoir prendre en compte tes propos sans que l'émotionnel soit présent, ni le vécu. A mes yeux, tout est lié, donc évoquer un élément sans les deux autres, dans un domaine comme le polyamour… Je suppose que c'est ce qui me dérange. Au fond, l'absence de toi me met mal à l'aise, me déroute :-/
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artichaut
le mercredi 28 août 2019 à 12h17
bonheur
j'aime bien apprendre à connaitre les gens. L'absence de compte empêche cela.
Et alors ?
Déjà le lien logique entre les deux phrases est discutable. Ensuite, le serait-il, que je ne vois en quoi cela serait un problème.
On ne va tout de même pas demander aux gens d'ouvrir des comptes juste parce que toi tu aime bien ça.
bonheur
le tiers, DOIT justement ce trouver
On se doit ici de…
@intermittent : tu dois comprendre
Euh… franchement @bonheur…
On se doit, toutes et tous, de respecter la charte du site (où à la limite d'y proposer des aménagements), mais à part ça… chacun/chacune reste heureusement libre d'utiliser ce site comme il/elle l'entend.
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bonheur
le mercredi 28 août 2019 à 12h24
Merci pour ton intervention @artichaut. C'était exactement ce que tu attendais je suppose. :-D
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bonheur
le mercredi 28 août 2019 à 12h27
Donc, @alinea7 ET intermittent sous une forme autre qu'ici, je serai heureuse de communiquer avec vous personnellement. Car au fond, les discussions profonde sont à ma connaissance, celles qui ne sont pas parasitée et ce site ne le permet pas. Ma vision dérange, tant pis.
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penseTrop
le mercredi 28 août 2019 à 19h29
Bonjour,
la participation d'intermittent ne m'a pas dérangé. Je reconnais que l'épisode de polyamour m'a plongé dans une grande détresse et que je n'ai pas su réagir au mieux pour moi.
Je mets donc du temps à m'en remettre.
bidibidibidi
Pour moi, une baisse de sexualité est quelque chose d'important à prendre en compte. Ca ne veut pas nécessairement dire quelque chose vis-à-vis de son couple, mais ça veut dire quelque chose vis-à-vis de soi à coup sûr.
Je suis assez d'accord et j'ai bien senti les deux.
En ce qui me concerne la libido était au point mort pendant presque un an. C'était dû à ma perception de moi-même complètement négative. C'est remonté un peu mais pas au point où c'était. L'opinion positive des personnes qui comptent pour moi a beaucoup d'importance dans l'estime que j'ai de moi, je pensais le contraire pourtant, comme quoi. Et donc je ne sais pas vraiment comment on construit de l'estime de soi indépendamment de quiconque, est-ce même possible...? Sauf à varier son réseau social, ce que je trouve difficile, étant assez introverti et casanier.
Mais ensuite ma libido est revenue et je ne pouvais quand même pas me rapprocher de ma partenaire malgré la présence de désir. Et là je pense que le problème se situait dans notre relation.
Tout ça pour dire, je ne sais pas si la démarche pour construire de l'estime de soi est forcément en fonction de nos valeurs personnelles ou si vous avez des conseils ?
Personnellement j'ai remarqué qu'avoir des activités qui me font sentir bien participent. Ce n'est pas toujours facile parce que je suis chez moi quand je fais ça et que ce n'est pas facile chez moi d'avoir mon espace, mais j'essaie d'y faire de la place dans ma vie un peu plus. Et je remarque que dès que j'oublie mon moral retombe et je ne vois plus de sens à passer ma vie à la gagner avec une personne qui rêve d'aventure loin de moi et pourquoi pas avec d'autres. Note : ceci est une perception quand je n'ai pas le moral, je ne dis pas que c'est la vérité. Ça me pointe la direction sur ce que je dois améliorer. Mais ça n'est pas si évident.
Et tous ces changements qui demandent de l'énergie, je me demande souvent : à quoi bon. Puisqu'il paraît qu'on ne fait que reproduire ses schémas internes, comment en sortir et comment sait-on quand on en sort ?
Je débute à prendre soin de moi...des conseils ?
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(compte clôturé)
le mercredi 28 août 2019 à 20h29
Je vais te répondre, sans apporter de solutions miracles, mais qui ont marché avec moi.
2 burnout en 6 mois, une perte totale d'émotions durant 24 h à l'État zombie réel.
La cause, le boulot.
Je me suis plongé dans la lecture, ai repensé à moi même en mangeant ce que j'avais envie, à l'heure que je souhaitais. Je me suis remis dans les travaux de la maison et j'ai arrêté le boulot pour penser à moi. J'ai écris, beaucoup écris. J'ai aussi pris soin de moi.
Bref, j'ai oublié les autres et pensé qu'à moi sans me demander ce que les autres peuvent penser de moi.
Je fesais quelque chose qui me plaisait, je me felicitais.
Bref, je n'attends plus rien des autres ( personnes hors de ma bulle).
Et ça marche.
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cactus
le mercredi 28 août 2019 à 21h06
J'ai lu cet article, qui m'avait inspirée : https://hypatiafromspace.com/retrouver-son-centre/
A partir de là, j'ai essayé de me reconnecter à moi-même :
- j'ai écrit ce qui me plaisait chez moi, dans ma personnalité et ma façon d'être, mes valeurs. Je l'ai relu souvent.
- j'ai écrit la liste de mes actions passées dont je suis fière, petites et moins petites, tout ce que j'ai accompli qui me font dire que oui, je vaux qqchose. Je l'ai relu souvent aussi.
- j'ai fait des choses pour moi, pris du temps uniquement pour moi, pour me faire plaisir et me sentir bien en étant seule.
A l'époque, j'étais beaucoup dans l'attente d'une personne, et je disais oui à tout ce qu'elle me proposait, juste pour être avec elle. Quand j'ai commencé à lui dire "merci, mais non merci", ça a commencé à aller mieux....
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Intermittent (invité)
le mercredi 28 août 2019 à 22h12
Je viens de relire ton texte initial et plusieurs choses m'ont interpellé :
"J'essayais d'attendre qu'elle aie envie de me voir parce qu'elle ne me doit pas du temps ni de l'attention sous prétexte qu'on est en couple".
"Je lui ai déjà fait la remarque que je passais toujours après les propositions d'activités qu'on lui faisait et la réponse a été "toi je peux te voir quand je veux".
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vision du couple.
Chacun des membres de ce couple doit du temps et de l'attention à l'autre.
Il y a un déséquilibre patent sur cet aspect dans ton couple.
C'est une des bases du couple, sinon qu'est qui le différencie des co-locataires ?
Contrairement à l'analyse d'OursCalin, je sens bien que cette piètre estime de toi vient de l'indifférence répétée de ta compagne, aggravée par son histoire extra-conjugale et confortée par ce polyamour imposé qui t'a miné pendant un an.
Il a fallu que tu la quittes pour qu'elle prenne un peu conscience de l'état manifestement dépressif dans lequel t'avait plongé cette situation.
Cette indifférence est une forme de "maltraitance psychologique" envers toi.
Citation :
"J'ai l'impression de faire un effort énorme pour rester à la distance à laquelle je perçois qu'elle se trouve de moi affectivement. Pour me protéger. Parce que sinon spontanément je retombe dans le plaisir du lien affectif qui pousse à la dépendance. Parce que sinon c'est douloureux de la savoir moins impliquée. De ce point de vue là elle ne se voit pas changer drastiquement. C'est important pour elle d'être indépendante."
En quoi son indépendance revendiquée serait-elle incompatible avec une relation normale de couple, dont les membres se préoccupent à minima l'un de l'autre ?
Il faut que tu prennes conscience que toute personne placée dans la même situation (homme ou femme) aurait probablement ressenti les mêmes choses.
Tu n'es pas anormal de vouloir vivre une relation conjugale empreinte d'un minimum de considération et de tendresse.
Cette analyse repose bien évidemment sur ce que tu as décrit de la situation. Mais tu me sembles assez lucide pour ne pas avoir trop déformé la description de votre situation conjugale.
Je ne te pousse pas à la séparation, les conseilleurs ne sont pas les payeurs.
Juste une question subsidiaire ? Êtes-vous indépendants financièrement l'un de l'autre ?
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bonheur
le mercredi 28 août 2019 à 22h59
Pour reprendre l'élan sur lequel je n'ai pu surfer puisque j'étais au travail. Quand j'ai pris conscience de mon amour pour un tiers, que j'ai dit "je t'aime" et à mon chéri "je l'aime". Quand j'ai semer un chaos dans ma vie, j'ai pris la décision, alors que je terminais ma formation pour un poste très prenant et avec responsabilités, d'obtenir mon titre professionnel, pour l'avenir, éventuellement. Par contre, tout en restant dans ce domaine, j'ai opté pour un autre métier, bien que dans le même secteur d'activité, mais me permettant de souffler. Je n'aurai jamais pu tout concilier : transformation personnelle (déconstruction, développement personnel) et vie professionnelle trop compliquée, trop prenante, trop stressante.
Déjà j'ai la chance d'habiter à la campagne, au calme et en connexion avec la nature. Et puis, jusqu'à il y a peu, un boulot assurant le salaire minimum et suffisant. Pour des raisons d'évolution des mentalités actuelles, je quitte ce travail, que j'ai pourtant adorée. Je vais bientôt, je l'espère, m'envoler vers un nouvel univers, de nouvelles aventures, de nouvelles personnes :-D
Le fait est que, à un moment dans sa vie, il faut s'accorder ce soi. Surtout s'il devient indispensable. Plus que se retrouver, se trouver tout court !
C'est mon ressenti, hein ! Pas un impératif aucun ! Puisqu'il faut préciser :-/