Comment dire sa "non exclusivité à une nouvelle personne sans la faire fuir ?
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talie
le dimanche 14 juin 2009 à 13h23
Quand on rencontre une nouvelle personne et que l'on pressent qu'il pourrait se passer quelque chose, comment trouver les mots pour dire sa "non exclusivité" ?
Si on reste trop vague ou seulement dans l'exposé de principe de vie, le risque est que la personne ne comprenne pas ou qu'elle pense pouvoir faire changer les choses.
Si on est trop direct,en essayant par exemple de lui faire passer un crash test, elle va fuir immédiatement, et pour essayer de tenter d'accepter la "non exclusivité, il faut une sacrée dose d'amour au départ, donc du temps aussi pour laisser les choses émerger.
Suis preneuse de vos expériences.
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(compte clôturé)
le dimanche 14 juin 2009 à 14h31
Quelle est ta situation?
S'il n'y a pas d'autre partenaire dans le paysage, je pense inutile de la compliquer en mettant d'entrée de jeu sur la table ce qui n'est pas (pas encore?) un problème.
Pour tirer un parallèle, je connais pas mal de gens qui disaient au départ "Pas d'enfants!", et qui venaient à l'idée progressivement.
Il n'existe aucune assurance sur l'amour ni la vie à deux, et un contrat, ça se résilie. Il y a des couples où le polyamour semblait OK, et à l'occasion d'un gros changement de vie, comme la survenue d'une grossesse, la tempête s'est déclarée...
Bref, il me semble qu'on peut sortir de l'idée du quitte-ou-double, mais amener les choses avec patience et nuance sur le tapis; je parierais plus sur la confiance et la communication que l'on bâtit avec un partenaire, que sur un coming-out avant l'heure. Une nouvelle histoire qui commence, c'est l'apprentissage d'une langue commune, aussi.
Et encore, attention, c'est une donnée intime, quelque chose que tu livres de toi...
Ceci dit pour affirmer aussi que le PA n'a pas le devoir absolu d'informer; ou alors, mais tout autant, le droit à se préserver. Dire son PA, pour moi, ce n'est pas un aveu; mais une donnée parmi toutes celles de la relation.
En faire un pré-requis, ça ne me paraît... pas juste.
Donc c'est peut-être autant une histoire de mots pour le dire, que de moments pour le dire.
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talie
le dimanche 14 juin 2009 à 14h40
merci pour ta réponse,
Concernant ma situation, c'est un peu compliqué : il y a quelqu'un avec qui je vis une relation de tendre complicité et qui de son côté tente de faire adhérer sa compagne à ce nouveau mode de vie.
C'est une relation qui existe et même si elle n'est pas aboutie, j'ai néanmoins envie de transparence (avec lui et les autres éventuels).
et je me demande comment faire pour atteindre cette transparence dans mes nouvelles rencontres.
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(compte clôturé)
le dimanche 14 juin 2009 à 15h32
La transparence... oui, c'est l'idéal. Mais pas la garantie de la paix, juste parce que le PA fait ouvertement partie du paysage. C'est délicat puisqu'il n'y a aucun standard, chaque relation ayant sa propre dynamique. Moi je sais comment ça se passe pour moi, c'est pour ça que je te réponds comme ça. Les autres ont sûrement d'autres schémas... et rares sont ceux qui le vivent avec harmonie, si j'en crois ce que j'ai lu jusqu'ici.
Bon... en somme, ta tendre relation ne pose pas de problème entre la personne et toi, et si elle en pose un, c'est à elle et sa compagne... donc c'est eux qui dealent le truc.
Donc tu as directement dans ta vie un cas observable, tout en étant, somme toute non-concernée par la manière dont ils règlent la chose... C'est ça?
Mais lui demander comment il fait pour aborder le sujet avec sa compagne, ce serait possible? Après tout, si vous avez une relation, c'est que vous vous comprenez sur certaines choses, et comme source directe d'inspiration, ça pourrait le faire... qu'en dis-tu?
Autre idée: si à un moment donné, ça se précise avec une nouvelle rencontre, et que l'envie de ta part surgit, ou que la question t'est posée, alors c'est une affaire de moment qu'on "sent" être le bon - et ne pas se dérober; et attention encore, le bon moment pour être dit ne signifie pas que cela va forcément être bien reçu. Peut-être juste une recommandation...: assure-toi d'avoir quelques heures de libre devant toi pour ne pas lâcher la chose en laissant l'autre ensuite tout seul avec ses interrogations.
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LuLutine
le dimanche 14 juin 2009 à 22h56
"c'est peut-être autant une histoire de mots pour le dire, que de moments pour le dire. "
Ce qui rejoint un peu ces deux sujets précédemment postés :
/discussion/-bg-/A-quel-moment-de-la-relation-se-d...
/discussion/-ci-/Quels-mots-pour-se-declarer-poly/
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petitfin
le samedi 27 juin 2009 à 08h37
talie
Quand on rencontre une nouvelle personne et que l'on pressent qu'il pourrait se passer quelque chose, comment trouver les mots pour dire sa "non exclusivité" ? Si on reste trop vague ou seulement dans l'exposé de principe de vie, le risque est que la personne ne comprenne pas ou qu'elle pense pouvoir faire changer les choses.
Si on est trop direct,en essayant par exemple de lui faire passer un crash test, elle va fuir immédiatement, et pour essayer de tenter d'accepter la "non exclusivité, il faut une sacrée dose d'amour au départ, donc du temps aussi pour laisser les choses émerger. Suis preneuse de vos expériences.
ben moi cest un peu diffréent car j'ai indique a ma femme qe j'aimerais qu'ellait un amant mais devant moi, ellem'a repondu alors qu'elle n'avait pas attendu mon avis et que si son amant du momenta cceptait elle etait ok pour linviter chez nous un soir
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(compte clôturé)
le jeudi 02 juillet 2009 à 12h05
Bonjour.
Pour ma part, j'ai pour habitude de parler de ma façon de vivre, pour ainsi dire immédiatement, dès les prémices de la relation (avant même un éventuel jeu de séduction) et surtout, bien avant que l'autre ne s'attache, ne s'investisse, mise.. Je l'annonce sans en faire un plat, je réponds à toutes les questions que je peux reçevoir, et je n'essaie jamais de convaincre qui que ce soit de la pertinence de ce choix de vie, c est un parcours trop personnel pour être "prêché", d'une part, et d'autre part, comme beaucoup ici j'imagine, je fais partie de ceux qui ne cherchent pas à promouvoir/revendique/imposer cette façon de voir la vie.
J'estime qu'ainsi, je mets l'Autre dans la possibilité de prendre une décision responsable et autonome, celle de tenter l'aventure ou de la refuser sans drame, quasiement sans "affectif".
C'est ma façon de faire, elle vaut ce qu'elle vaut, à chacun et chacune j'imagine, de trouver son mode de fonctionnement; en tous cas jusqu'à présent, elle m'a toujours réussie.
Bonne journée à vous toutes et à vous tous,
Mirabelle.
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Leonidas
le jeudi 02 juillet 2009 à 14h00
Mirabelle
Je fonctionne aussi de cette façon, mais ça m'a l'air moins simple à faire comprendre aux femmes (étant un homme) ... il y a toujours le spectre suspicieux et inommable du "plan cul" qui rode ...
La majeure partie des gens qui connaissent ma façon de vivre mais qui n'y adhère pas me voient plutôt comme un "gros tombeur" ou "libertin" (ce qui est loin d'être mon quotidien, surtout ces temps :D )
Qu'en est-il de ton côté ...
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(compte clôturé)
le jeudi 02 juillet 2009 à 14h42
Bah oui, t'inquiètes, ça marche aussi dans l'autre sens, on le profil "chaudasse" en magasin... même pour les supposés monos qui voudraient investir les polys. On a beau le dire en ne donnant aucun signe extérieur d'invite... la plupart du temps on voit presque la petite lumière rouge qui se met à tourner (bi-bu-bi-bu bi-bu Alarm Alarm) et les rouages s'enclencher (kliketiklak kliketiklac).
L'émetteur a beau être parfaitement au clair avec lui-même, si le destinataire a envie de comprendre ce qu'il a envie, ben on ne peut rien y faire.
On est en train de glisser vers le sujet "Comment dire sa non-exclusivité à une nouvelle personne sans qu'elle pense au coup facile? "
La réponse est "tu ne t'en sortiras pas sans beaucoup, beaucoup, beaucoup d'explications".
:-)
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(compte clôturé)
le jeudi 02 juillet 2009 à 14h50
Ou alors... là en ce moment je commence à donner les références du site, tablant sur le fait que si la personne s'intéresse à me connaître, un peu de temps pour capter le concept est le moins qu'elle puisse offrir à la relation.
Toujours dans l'idée de lutter pied à pied, pour ne pas me mettre dans une situation où je commencerais à "devoir" des explications, des avertissements, ou à faire des manœuvres pour éviter de montrer qui je suis.
Tu vois l'idée?
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(compte clôturé)
le jeudi 02 juillet 2009 à 15h00
Leonidas..., (j'ose la blague du "tu vas fondre par cette chaleur?... Non,.. j'ose pas!)
Je comprends ce que tu dis là.. Et si je n'ai pas trop le problème d'avoir alors immédiatement l'air de chercher un plan "cul", il est vrai que les yeux brillants qui traduisent probablement une pensée du genre "Ca doit être chaud tout ça...", ça oui ça arrive.. et je dirais même que ça arrive dans les yeux des femmes comme dans les yeux des hommes.. C'est comme pour bien d'autres sujets, "on" ramène rapidement, trop rapidement, plus ou moins tout au sexe. Généralement, j'annonce vite la couleur sur le fait que le polyamour n'est pas l'échangisme, ça calme les ardeurs (en surface du moins j'imagine..?).
C'est comme pour tout je crois.. Les raccourcis vont bon train?
Amitiées,
Mirabelle.
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(compte clôturé)
le jeudi 02 juillet 2009 à 15h06
Junon
Et si on est un "coup facile" ET polyamoureux ? ;)
Alors c'est pas un problème... :-)
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kerdekel
le jeudi 02 juillet 2009 à 17h54
Clementine
Ou alors... là en ce moment je commence à donner les références du site [...]
Eh, je fais ça aussi! :) Bonne méthode, je confirme. Les stickers aident pas mal aussi. ;)
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LuLutine
le jeudi 02 juillet 2009 à 18h01
Mon ami a posé un sticker dans une station de métro, sur un poteau.
Deux jours plus tard le sticker n'y était plus.
Les équipes de nettoyage sont passées vite :(
Enfin, peut-être que maintenant grâce à ça, les équipes de nettoyage du métro sont polyamoureuses ;) !
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LuLutine
le jeudi 02 juillet 2009 à 18h02
(ah oui du coup pour annoncer la couleur, y a aussi la méthode "je me promène avec un sticker polyamour.info sur le front" ^_^)