Polyacceptant depuis 1 an. Besoin de poser quelques mots
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bonheur
le mercredi 30 mai 2018 à 17h35
Ok, je peux comprendre, encore que...
Le fait que cette personne qui aime la campagne (et je comprend d'autant mieux que j'en fais partie) et toi non, implique que vous ne pourriez vivre ensemble, enfin je veux dire au même endroit. Je ne vois pas en quoi ça empêcherait de s'aimer ?
Et puis, si dès le début d'une relation, c'est chaotique, pourquoi vouloir à tout prix faire en sorte que ça marche ? Le chaotique reprendra le dessus. Pour moi, c'est juste retardé l'inéluctable.
Comme tu le dis, quand les divergences se transforment en conflits, alors il faut s'extraire. Et là, inutile de chercher une quelconque suite, donc la séduction, ou autres artifices, ben on s'en fout.
Se mettre en avant ? N'est-ce pas déjà se travestir (terme mal choisi, je n'en trouve pas d'autres) ? On en revient au sites de rencontres (oups désolée) ou le but est de se mettre en avant, en éludant ce qui ne nous met pas justement en avant (mais qui existe) et ou on est plus dans le paraitre que dans la définition du soi.
Et puis, si tu te relis, bidi..., tu comprendras que chercher à plaire et être soi, ben ce n'est en effet pas la même démarche. Donc poursuite différente, donc enfermement dans l'apparence du début, faute d'être inconstant ou incohérent.
Je ne sais pas si je suis audible, j'ai l'impression de faire du rabâchage.
Un exemple tout con. Je fais une rencontre sur mon lieu de travail. Cette personne, je la découvre gentiment dans sa vie de travailleur (pause repas de mi-journée). Je finis par faire le premier pas, il finit par communiquer avec moi. La première fois que l'on se retrouve en dehors du boulot, il se trouve que moi, justement je sors du boulot et lui... la vache ! L'homme ordinaire que j'apprenais à aimer n'est plus le même. Tous les artifices que tu décris (fringues, parfums...)... Sauf que moi, c'était l'homme du bâtiment, avec ses fringues trop larges, ses poches pleines de mètres, cutters et autres. Et puis, la poussière du placo, avec mes allergies, ben c'était presque mieux que le parfum et autres chimie surabondante. Heureusement, sa timidité, sa candeur étaient toujours présentes. L'homme du quotidien et sa simplicité n'était plus. Je n'avais rien demandé, moi. Je ne peux en vouloir de l'effort de "présentation", mais celui-ci étant justement un effort, ben ça ne me convient pas. Sans venir en tenue de travail sale, la simplicité m'aurait satisfait.
On ne peut vivre longtemps dans le "je fais des efforts" et la politesse veut que l'on soit correcte, oui, évidemment, mais pas dans le trop ou dans le plus ou dans le recherché. Enfin, pour moi, encore une fois. Je ne peux offrir que ma vision.
Je te rejoins : pour mentir sur ce qu'on est, il ne faut vraiment pas s'aimer.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
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bidibidibidi
le mercredi 30 mai 2018 à 18h15
Qu'est ce qui te dit que ce n'est pas lui ? C'est pas parce qu'il bosse dans le bâtiment qu'il n'aime pas être bien fringué avec du parfum quand il sort. Alors, c'est le premier rendez-vous, et il est possible qu'il en fasse plus que d'habitude, mais il est aussi possible qu'à chaque fois que vous sortiez, il s'habille de telle manière parce que c'est ainsi qu'il aime être.
Si maintenant il se travestit, alors, on en revient au même problème : Pour moi, la séduction, c'est montrer qui on est, ce que l'on est, juste en version séduisante. Si, pour un rendez-vous, tu te fringues comme à un mariage, la personne en face ne va rien comprendre le jour où tu vas sortir un t-shirt. Par contre, pour un rendez-vous, tu sors des fringues qui te mettent en avant, tu peux mettre un poil de parfum, des petits bonus, que tu sortiras pas souvent dans la vie de tous les jours, tant que ça reste en accord avec qui tu es. Je mets rarement du parfum, plutôt pour des occasions, mais toujours quand j'ai un rendez-vous. C'est donc pas une version de moi qui n'existe pas, c'est juste une version bien apprêtée. Par contre, je mets des costards qu'aux mariages/enterrements, j'irai pas à un rendez-vous en costard, car ce n'est pas moi.
Toutes nos interactions sociales sont codifiées. J'ai un pote qui supporte pas les chaussures fermées (enfance dans les îles) mais il va pas au boulot en tong pour si peu. On attend d'une personne à un rendez-vous qu'elle fasse un minimum d'effort vestimentaire. Une nana qui vient en pyjama, pas coiffée et les dents pas lavées à un rendez-vous, même si c'est exactement son look au réveil, ben je dirais non. Cette personne ne me respecte pas.
Et puis, tu oublies la personne en face. La nana en pyjama a tout le droit d'exprimer pleinement ce qu'elle souhaite, sauf qu'en faisant ça, je vais moi me sentir mal. Peut-être que j'avais pas envie d'avoir une relation longue avec elle, peut-être qu'une soirée sympathique m'aurait convenu, même si on avait fini en se disant au revoir pour cause d'incompatibilité. Là, elle ruine juste ma soirée, j'ai envie de la planter direct. Au premier rendez-vous, la question que je me pose, c'est pas est-ce-que je vais faire ma vie avec cette nana, mais juste est-ce-que je vais passer une bonne soirée avec elle. J'aurais amplement le temps de la connaître au fur et à mesure de notre relation, quand la séduction redescendra (et elle redescendra relativement vite, sauf si on décide d'avoir une relation très superficielle).
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bonheur
le mercredi 30 mai 2018 à 19h05
Ouaip. On n'arrivera jamais à se comprendre. Je veux être moi en toutes circonstances et que les autres ne fassent rien "pour moi". Je ne demande rien et ce n'est pas me faire un cadeau ou m'offrir du respect que de s'obliger.
En fait, non, il avait vraiment fait un effort. Nous en avions parlé puisqu'il avait eu justement une remarque un peu déplacée de la part d'une tierce personne (histoire compliquée sans intérêt autre).
Juste, je supprime la phase séduction, je rentre dans la phase "on apprend à se connaitre" dès le départ. Pour moi, la phase séduction telle que tu la conçois, bidi..., ça m'embrouillerait plus qu'autre chose.
Donc pour Rudolf, savoir qu'il y a des femmes comme moi, que ça peut exaspérer plus qu'autre chose... Peut-être que ça vient du fait que je suis peu féminine et que je n'ai pas envie d'entrer dans ce genre de spirale où je serai obligée, moi, de faire pareil,... me transformer en femme féminine. Ca m'arrive, mais pas dans mon rapport avec les autres. Je ne mélange pas, simplement, ce qui sera de l'exceptionnel (qui me convient, car j'en fais le choix) et le courant pour des personnes qui vont compter pour moi quotidiennement.
Moi, le rdv d'un soir... mouaif ? Lorsque je conçois de voir quelqu'un en dehors de mon boulot (par exemple), c'est que cette personne, je l'ai observée et qu'elle m'a déjà touchée.