nos regards s'enlaçaient, un doux silence nous enveleppa, les vibrations s'échangeaient de plus en plus...
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phenix
le jeudi 29 janvier 2009 à 18h17
...tout à l'heure, j'ai croisé une ancienne collègue de travail avec qui j'avais bon feeling, et bien, waou... c'est toujours le cas !
Déjà, dans le passé une harmonie silencieuse s'installait lorsque nous étions proches, puis "son parfum d'âme" m'habitait ensuite...des longs instants.
Lorsque, l'une des partie de sont corps me touchait à peine (toujours dans le cadre prof), une vibration passait, douce et chaude (je parle ici de tout mon être et non que d'un côté sexuel). Furtivement nos regards se croisaient, presque complice...et et nous nous concentrions à nouveau sur le travail à accomplir.
Il y a quelques mois, elle a quitté l'entreprise et aujourd'hui nous nous sommes revus en ville. Quel plaisir, simplement de la revoir (je l'ai vu le premier), un calme sentiment de joie intérieur m'envahit, puis du plaisir amical, fraternel...
Après quelques échanges cordiales et sympathiques, nos échanges verbaux étaient de plus en plus espacés par un autre langage.
Lors des pauses silencieuses s'étaient comme si nos coeurs se parlaient. Plus le temps passait, plus les silences étaient remplis, riches, vivants...
Je caressais des yeux toutes les parties de sont visage....
A quelques centimètres, nos deux corps immobiles s'attiraient, nos yeux s'enlaçaient, nos regards s'ouvraient à l'autre et se laissaient pénétrer par l'autre.
Le bruit et l'agitation autour de nous, n'existaient plus, juste perceptible comme une lointaine sourdine...
Waou mes amis, quel cadeau de la Vie, de pouvoir vivre (ce début..., ses secondes), prémisses... d'une belle, vraie, vivante relation .... énergisante !
mais, mais.......aaaargh, marié, "coincé" dans / par mon code de l'honneur, mon respect de ma femme, par le fait que je n'ai pas le coeur à lui mentir, et encore moins de me faire traité de traite, salaud, etc. par celle que j'aime et avec qui j'ai tant partagé, etc...
...presque en apnée, j'ai mis fin au festival d'échange magique, m'approchant d'elle avec un dernier regard, mille mots se sont échangés, un qu'amical (grrr) baiser, avec mes mains j'ai serré ses épaules avec une douce ferveur,... un ou deux mots anodins sont sortis de nos bouches...
... et le bruit de la ville, envahit à nouveau mes oreilles, le coeur, l'âme et le coeur troublé. Une fois de plus, j'ai enfouilli tout cela au fonds de moi,... et j'ai cherché à ne plus y penser.
..je suis marié, me dis-je, j'aime ma femme et veux tout le bien du monde pour elle et pour mes enfants. De plus j'ai aucune envie ( je vivrais mal avec cela ), de vivre une double vie cachée, de me faire mal traité (voir rejeté) par ma famille et mon épouse.
TOUT CELA EST ABSURDE, avorté des élans d'amour, tuer de belles histoires que la vie nous offre.........argh je me sens coincé, être "fidèle à mon engagement de mariage" ou " être fidèle" à mes aspirations....
- et bien non, même si vous y pensez, mais mon amis le polyamour, parle à ta femme, et bien non mes amis, non, non j'ai bien essayé mais no way absolue no way (et je vous passe les détails) -
De retour au bureau, après quelques heures de travail, mon élan intérieur me perturbait de plus en plus. Je mis ma veste et parti 30 minutes marcher en ville, marcher vite, très vite et respirer très très fort.
Arrivé dans un magnifique parc, un sequoia superbe étendaient ses branches dans toutes les directions, libre de le faire, ses racines puissantes étaient sous mes pieds.
Oh belle arbre, pieds riches de la terre qui l'entoure, branches libres de croitrent, tronc qui me montrait le ciel,....
J'ai glissé quelque pives de mon ami végétal, dans mes poches, puis repartis vers le bureau avec la musique de mon ipod à fond !
Quelques heures de travail, puis je me suis rappelé ce site, voilà
Merci d'avoir lu, mon histoire du jour et je vous souhaite de belles relations vivantes, énergisantes.
Cordialement
...un dophin, ors de son océan
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Sorelle
le jeudi 29 janvier 2009 à 22h32
L'autre...L'autre qui ne peut pas ceci.....
L'autre qui ne peut pas cela.
Puisque votre femme ne peut vivre poly amour, je
comprends que vous ne la perturbiez pas avec ça !
Mais vous ?
Pourquoi vous frustrez, vous culpabiliser, vous fermer ?
Vous me faites réaliser à quel point il faut être fort pour oser vivre sa sensualité, oser assumer les conséquences de ses actes, oser être honnête envers soi même.
Merci beaucoup.
Sorelle.
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phenix
le vendredi 30 janvier 2009 à 10h55
"Vous me faites réaliser à quel point il faut être fort pour oser vivre sa sensualité, oser assumer les conséquences de ses actes, oser être honnête envers soi même."
... et oui, tout est là !
- oser assumer les conséquences de ces actes !
1) vis-à-vis de soi-même - être en paix avec sa conscience
2) vis-à-vis du / de la partenaire
Aujourd'hui, d'une relative évidence:
a) je ne veux pas être considéré comme un mari "traitre & infidèle" ...
b) je ne peux pas / ne veux pas mettre en péril notre couple & belle famille
c) je ne veux pas prendre le risque de me faire "jeter" comme un malpropre
CQFD: aujourd'hui, je n'ai qu'une solution ( je ne m'en accorde qu'une en fait ), lorsque ces splendides flammes - réf. ma rencontre magique - m'enflamme: ne pas "craquer", puis tourner ce feu intérieur vers ma compagne...
... et là, le bug, elle, elle est enchantée de la belle petite flamme tranquille du foyer et du couple ...
en fait, je trouve qu'il faut être fort pour tenir le bon cap dans cette situation...
Mais bon à part cela la vie est magnifique, c'est juste un noeud dans ma vie affective qui me prend - tonnerre - un peu trop la tête.
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Siestacorta
le vendredi 30 janvier 2009 à 11h05
Un bête copier-coller d'une partie de ce que j'ai répondu à Dolphin, qui était dans une situation similaire.
Je vais prendre quelques paroles de Brel dites à un journaliste, pour passer du particulier au général :
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- Et on ne peut pas vivre tout le temps en renonçant à ses envies, n’est-ce pas ? On devient fou, on devient malheureux et on emmerde son entourage.
-Mais ce besoin que tu as…
- C’est pas un besoin ! Je trouve anormal de refuser la peur tout le temps ! Je trouve anormal cette espèce de sécurité qu’ont… qu’ont bien des gens – je ne leur en veux pas du tout, bon sang que je les aime bien et que je les respecte ! – mais je ne pourrais pas, moi, vivre sans avoir peur, sans cette espèce de… mais calculé, pas bêtement, hein ! pas du tout ! c’est pas vivre, enfin, il vaut mieux être mort, quoi !
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Je suis peut-être un peu brutal, ta situation n'est pas drôle, et j'ai pas ta famille à gérer, bien sûr.
Mais si tu sors le nez du guidon, si tu prends de la hauteur...
Comme dit le personnage de Daroussin dans "le coeur des hommes", "ça vous prend jamais de vous demander qu'est-ce que vous feriez si vous étiez moins con ?"
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(compte clôturé)
le vendredi 30 janvier 2009 à 12h33
Donc, Phénix, le petit retour de flamme est pour ton épouse, que tu trompes aussi ainsi... Je mettrais ma main au feu que si elle le savait (ça se peut, hein? même en le comprenant des années plus tard) tu marquerais encore plus de mauvais points. C'est le pire des trucs je crois pour une fille dans l'état d'esprit de ta femme: avoir une soirée romantique ou une séance très hot, qu'on ne doit pas à ses propres charmes, mais au fantasme du gars...
Je me demande si ton problème c'est de ne pas avoir peur de passer pour le méchant - et ce n'est pas ta femme qui doit changer et accepter, mais toi, qui doit apprendre à passer pour le salaud.
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Siestacorta
le vendredi 30 janvier 2009 à 12h50
J'abonde, tu dois changer, à mon avis...
Menfin ta femme peut changer après aussi, hein.
Mais à mon avis, ça commence quand même par toi.
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(compte clôturé)
le vendredi 30 janvier 2009 à 12h59
En plus, quoique tu fasses, tu seras ou te sentiras un salaud... alors autant y mettre un peu de bonheur.
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Siestacorta
le vendredi 30 janvier 2009 à 13h08
Ouep. Et c'est là, dans l'idée d'un "autre bonheur possible", que le polyamour vaut mieux que le choix de la double vie.
C'est que tu fais une démarche intérieure, puis vers d'autres, pour assumer tes besoins multiples...
LE tout, c'est de démontrer, par tes actes, que la valorisation de tes désirs et besoins n'entrainera pas la dévalorisation de ta vie maritale.
Si tu aimes encore, bien sûr... si tu n'es pas juste coincé dans la situation par des valeurs, mais aussi par de vrais sentiments positifs.
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phenix
le vendredi 30 janvier 2009 à 15h11
et bien, waou - très fort - et particulièrement "dérangeant", cela me bouscule intérieurement
"... mais toi, qui doit apprendre à passer pour le salaud"
apprendre à passer pour le salaud...
Pourquoi cela et comment faire pour "apprendre" et accepter de passer pour un salaud, ..
Si vous avez d'autres idées et avis sur cela, cela m'intéresse et très particulièrement si une autre personne se serait trouvée dans la même situation...
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"LE tout, c'est de démontrer, par tes actes, que la valorisation de tes désirs et besoins n'entrainera pas la dévalorisation de ta vie maritale"
Re woua - réussir cela (le communiquer et trouver le chemin pour qu'elle le reçoive) est un vrai et très grand challenge ! ( et risque sérieux, qu'elle le vive mal et que cela crée une nouvelle plus grande fissure dans notre relation ).
M'enfin, il y a bien un moment, où il faut oser, agir et se regarder aux fonds des yeux.
Les semaines passant, j'ai de plus en plus l'impression que le dénouement de la situation se rapproche...
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Siestacorta
le vendredi 30 janvier 2009 à 15h40
Je ne diminue pas ton courage actuel de vivre en te limitant, hein.
Je pense que ça demande de l'endurance, de la force, aussi, de subsister avec ses doutes et de ne pas tout balancer quand ça nous prend...
Cela dit, on s'appuie sur l'acquis, alors les apparences nous aident un peu.
Mais si ta force, celle de rester sur le droit chemin, ne sert pas à te rendre heureux, Brel te le dit, tu vas te rendre triste, et avec cet état d'esprit, rendre malheureux ton entourage, sans le vouloir, doucement, mais sûrement...
Comme aujourd'hui tu sais et pressens ce que tu veux, ça te fait un poids de plus à porter. De plus que si tu étais juste gêne aux entournures... Tu es conscient de tes possibles.
Cela dit, tu pourrais t'aider de quelques lectures, que ce soit des livres de Françoise Simpère ou de Paule Salomon ("Bienheureuses infidélités.".. je crois que la parti pris est moins radical que celui du polyamour, mais justement, tu trouveras peut-être les mots du mi-chemin avec ta femme...)
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Paul-Eaglott
le vendredi 30 janvier 2009 à 16h19
Je suis un peu dubitatif sur les conseils de Clémentine et de Siestacorta...
Ce sont des idées défendables (ton corps et tes désirs n'appartiennent qu'à toi -- et pas à ton épouse -- et tu as une part inaliénable de liberté, dont tu peux seul juger de l'étendue. La morale ambiante est très restrictive, mais il n'est pas criminel de "tromper" son conjoint, même si le risque de faire souffrir est réel, etc)
Mais c'est assez loin du polyamour. C'est une forme classique d'adultère, contre laquelle je n'ai pas d'arguments particuliers, à part que si tu viens ici c'est peut-être pour entendre une autre approche de la question... Je m'y essaie donc.
Une autre option, peut-être plus conforme à la philosophie polyamoureuse, serait de faire preuve d'honnêteté intellectuelle vis-à-vis de ta femme. Par exemple lui dire "je voudrais aborder un sujet complexe avec toi : comme bien d'autres humains, il m'est arrivé de ressentir envers quelqu'un d'autre une attirance, que je ne me suis pas autorisé à transformer en actes, par fidélité pour toi. Par ailleurs, j'ai constaté que mon amour pour toi n'était en rien diminué par ce que je ressentais pour une autre. Mais je m'interroge : cette limite, que je me suis imposé par loyauté envers toi, serait peut-être de nature à me rendre malheureux si je devais être conduit à me l'imposer de nouveau. J'aimerais donc parler avec toi pour que nous trouvions ensemble une façon de gérer une situation de cette nature si elle surgissait de nouveau, d'une façon qui nous permette d'éviter que quiconque souffre. Si je ressentais de nouveau une attirance, voudrais-tu que je t'en parle tout de suite ? Voudrais-tu au contraire ne rien en savoir et me laisser décider seul de l'attitude juste ? Considérerais-tu comme un problème sérieux que j'envisage une tendresse en-dehors de notre couple ? Etc."
Je ne suis pas en mesure de t'écrire tout le discours ;-) , qu'il ne s'agit pas de sortir d'une seule traite, mais dont chaque élément doit être une occasion de s'écouter en se respectant, sans "infantiliser" ni "déresponsabiliser" personne : tu ne dois pas "obéir" à ton épouse, mais lui parler en égal, en humain libre et responsable, sensible à son ressenti mais aussi au tien, en lui demandant d'entendre aussi tes besoins... (Pas toujours facile à faire, je sais ! Mais le polyamour a ses exigences :-) )
Bref, le polyamour n'est pas à mes yeux "mieux" que l'adultère : c'est une autre approche, moins classique, plus exigeante en terme de communication, d'efforts d'honnêteté et de patience, avant qu'un accord au sein du couple vienne autoriser une relation extérieure. A terme c'est beaucoup plus apaisant que l'adultère (ne pas avoir à mentir, ne pas avoir peur d'être découvert, quel soulagement !), ça permet bien davantage de possibilités... sauf que ce n'est pas adapté à tout le monde : certains conjoints sont viscéralement fermés à cette possibilité, et le choix sera alors limité : adultère, séparation ou résignation à l'exclusivité en étouffant les autres désirs.
Bonne chance, Phénix !
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Siestacorta
le vendredi 30 janvier 2009 à 16h33
Mémémé... en fait je voulais dire la même chose, mais en insistant sur la prise de conscience des besoins.
C'est à dire que cette démarche vers le polyamour ne peut tenir que si on a arrêté de rejeter ses désirs... C'est dans nos désirs, dans le fait de se reconnaître légitimement aimant, qu'on va trouver la force de corresponde aux exigences d'honnêteté, de partage...
C'était juste une façon de bien mener les boeufs avant de charger la charruer, quoi :-)
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(compte clôturé)
le vendredi 30 janvier 2009 à 16h33
Paul, ça nous fait une belle jambe d'être polyamoureux, si le conjoint principal ne "suit" pas... Accepter ça pour soi, c'est déjà beaucoup! Faut pas s'en mettre trop sur le dos, par exemple, de vouloir faire changer sa femme aussi.
On peut être super honnête avec soi-même, quelque part ce sera toujours en étant le salaud de quelqu'un.
Phénix:
"et bien, waou - très fort - et particulièrement "dérangeant", cela me bouscule intérieurement
"... mais toi, qui doit apprendre à passer pour le salaud"
apprendre à passer pour le salaud...
Pourquoi cela et comment faire pour "apprendre" et accepter de passer pour un salaud, ..
Si vous avez d'autres idées et avis sur cela, cela m'intéresse et très particulièrement si une autre personne se serait trouvée dans la même situation... "
Mais même sans être confronté à ça en particulier, on est toujours le salaud de quelqu'un! N'importe quelle situation où on ne répond pas au besoin de quelqu'un. Demande qui vient du fond de l'enfance et de la nostalgie du ventre maternel où le besoin était comblé avant même qu'il ne surgisse.
Rien qu'un truc à faire: travailler là-dessus en bonne compagnie (je me répète, mais les psychologues, ça a été ma bouée de sauvetage!)
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Paul-Eaglott
le vendredi 30 janvier 2009 à 18h38
Clémentine :
"ça nous fait une belle jambe d'être polyamoureux, si le conjoint principal ne "suit" pas... Accepter ça pour soi, c'est déjà beaucoup ! "
Là, je ne comprends pas ce que tu veux dire, et je crois que nous retombons sur une question de définition...
Le polyamour n'est pas simplement la capacité d'aimer plusieurs personnes. C'est essentiellement une façon de vivre cette pluralité en ne la cachant pas à ses partenaires (et, idéalement, en travaillant avec eux à la rendre indolore lorsque c'est nécessaire.)
On ne peut donc pas être polyamoureux sans aborder la question avec son conjoint principal (si on en a un ;-) ). L'accepter pour soi ne suffit pas à utiliser le mot "polyamour".
Lorsqu'on aime plusieurs personnes, le polyamour n'est pas la seule solution respectable. L'adultère, par exemple, permet à des millions de personnes de s'épanouir, et je ne me permets pas de le juger (même s'il est très mal vu par la société et par nombre d'entre nous).
Mais l'adultère et le polyamour sont deux approches radicalement différentes de la question.
Le polyamour n'est donc pas la "seule voie juste", mais si on ne parle pas à son conjoint de ses désirs de pluralité amoureuse, ce n'est pas du polyamour.
C'est pourquoi j'ai essayé ci-dessus de donner à Phenix une idée de ce que le polyamour suggère comme approche de la question qui le travaille. Ce n'est pas nécessairement la solution qui convient à son cas (à toi d'en juger, Phenix), mais sur un site consacré au polyamour, c'est plutôt ce genre de réponse qu'il devrait s'attendre à trouver...
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(compte clôturé)
le vendredi 30 janvier 2009 à 20h02
On est d'accord dans le fond, Paul: l'essentiel est que si on veut tendre au polyamour assumé, et qu'on a une partenaire qui freine des 4 fers, on ne peut rien faire pour la faire changer (le pourrait-on que l'on n'en aurait pas le droit, moralement... c'est une chose qu'on doit et qu'on ne peut vouloir que pour soi-même seulement).
En toute logique, commencer à réfléchir sur soi tout seul, et ce qu'on va désormais faire de sa vie, c'est un retour aux sources obligé. Est-ce qu'on va faire avec sa partenaire, ou pas? Il s'agit juste de redéfinir ses buts...
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Sorelle
le vendredi 30 janvier 2009 à 22h34
Le mieux me semble t-il est d'arrêter de sous-estimez l'autre.
Je pense sincèrement que l'on a beaucoup a y gagner.
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Paul-Eaglott
le samedi 31 janvier 2009 à 09h57
Sorelle, si tu veux dire par "arrêter de sous-estimer l'autre" qu'il faut éviter de décider à sa place de ce qu'il ou elle est capable d'accepter, et que c'est présomptueux et infantilisant de prétendre "protéger" l'autre en lui mentant, je suis assez d'accord avec toi.
Même si effectivement on prend parfois le risque de provoquer une crise, en parlant de choses auxquelles nos normes sociales ne nous ont pas préparés (la pluralité amoureuse, en particulier.)
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phenix
le samedi 31 janvier 2009 à 16h43
Bonjour à tous
j'ai lu avec attention tout vos textes :-)
on peux dire qu'une grande partie de la question a été traitée, ainsi que les possibilités et alternatives
avant toute chose, j'aimerai faire une précision. Lorsque je parlais - d'être enflammé par une rencontre, que je me retenais et faisait tout pour amener à mon épouse la flamme et maintenir le feu en moi, j'entendais bien part là, amener ses braises pour enflammer notre relation de couple (et non du style "faire l'amour" avec elle en pensant à une autre).
.ah oui, il existe aussi une autre alternative, ... que je continue à entretenir le feu du couple, les proposition de WE d'amoureux, les attentions, etc... et quên fin de compte cela soit elle qui un jour décide de prendre un autre chemin
..encore une autre (j'ai commencer à travailler dessus mais pas évident évident), les envies, les désirs, les désirs, les besoins: "remonter" à leur source
- là (comme j'ai pu le lire dans un texte) il y a une notion liée à ce que l'on a vécut dans l'enfance - mettre en lumière certain "mobile" inconscient... pour apprendre à entre mieux aimer l'autre - en "s'enlevant" des programmations liées au passé + comprendre pourquoi j'attends ceci ou celà de mon partenaire ( et si je ne l'obtient pas : frustration - projection et tout le tuti psyho et Cie)
- encore plus fort ( là mes amis, c'est un sacré boulot et prise de conscience ) .. l'approche bouddhiste de la source des désirs et de la guirlande de tout ce qui indubitablement est est lié
.. de nouvelles pistes, ci-cela vous intéresse, de nouveau sujet de dialogue/partage...
Bon week-end à tous
Phénix