Puis-je choisir les partenaires de ma partenaire ?
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 14h34
Je te comprends Janis, mais je ne suis pas du tout sûr que c'était ce que voulait dire ML dans sa question initiale.
Perso, je pense ne pas avoir besoin de mon mari, ou des autres personnes de mon entourage, pour comprendre que certaines situations peuvent poser problème. Parfois, on ne réfléchit pas à ses situations. Récemment, l'on m'a fait remarquer que les hommes auxquels je m'attachais était plus jeune que moi (plus de 10 ans d'écart pour l'un et 7 ans pour l'autre). Moi, je pense que ça dérange plus les autres que moi. Que l'on me renvoi mon mariage à la figure, ça me suffit amplement. Les autres critiques, je m'en moque. A 30 ans, un homme (ou une femme) est suffisamment mature pour faire ses choix, je n'oblige personne à approuver... Dans quelques années, si j'aime une autre personne qui aura environ 30 ans on me dira qu'il (ou elle) pourrait être mon fils ou ma fille. Et alors, j'aime une personne, pas son âge.
Par contre je rejoins Janis sur le fait que si l'autre joue déjà un rôle dans l'entourage ça PEUT éventuellement poser problème. Ainsi, je garde intérieurement l'amour que j'ai pour une personne dont la morale et les convictions religieuses sont incompatibles avec le fait d'aimer une femme mariée (moi). Donc, aujourd'hui on entretient une amitié. Il sait mes sentiments puisqu'ils ont été dit (et dans un premier temps approuvés et vécus d'une belle manière). Je connais les siens mais l'amour est aujourd'hui impossible à vivre. Cela ne veut pas dire qu'il n'existe plus en chacun de nous, sinon je pense que l'un comme l'autre nous aurions coupé les ponts. Simplement, pour lui, vivre cet amour est trop difficile et je respecte cela. S'adapter à la situation pour qu'elle ne détruise pas me semble important. Que l'on me dicte ma conduite, non.
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 14h43
En fait le mieux ce serait que ML vienne éclaircir sa position ;-)
La citation qu'il a mise dans son profil utilise, je crois, un sens de jouir qui n'est pas sexuel, mais qui désigne le fait de profiter des plaisirs de la vie - au sens où tu jouis de la beauté d'un paysage par exemple. En tout cas c'est ainsi que je la comprends.
Je réagis juste à une phrase que tu écris :
"Perso, je pense ne pas avoir besoin de mon mari, ou des autres personnes de mon entourage, pour comprendre que certaines situations peuvent poser problème. " C'est bien que tu aies cette lucidité, je pense l'avoir moi aussi - mais tout le monde ne l'a pas. Et même quand on l'a, on peut se retrouver démuni et privé de bon sens parfois... Et alors l'existence de la règle peut s'avérer un bon garde-fou ;-)
#

Len
le vendredi 30 août 2013 à 14h56
"C'est bien que tu aies cette lucidité, je pense l'avoir moi aussi - mais tout le monde ne l'a pas. Et même quand on l'a, on peut se retrouver démuni et privé de bon sens parfois... Et alors l'existence de la règle peut s'avérer un bon garde-fou ;-) "
Ah oui, un système de règles c'est bien, c'est quelque chose qui se définis avec le temps et qui peux se redéfinir...rien de figé comme la vie.
Les règles ce sont des traces écrites de nos échanges dans un petit carnet par exemple (j'aime bien quand les choses sont pausées noir sur blanc) que nous auront analysées, réfléchis ensemble et que nous aurons validés.
Et puis le fait de pauser les choses sur papier, ça fait encore plus réfléchir comme dans un carnet intime, c'est le carnet intime d'un couple par exemple :-)
Et dedans on y met par exemple: "se consulter, se réunir autour d'un apéritif sans alcool si l'un des deux à de la difficulté à cerner, comprendre une personne :-D"
C'est l'idée que je m'en fait sur l'instant.
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 14h57
Oui Janis, je comprends. Après chaque personne a son degré de garde-fou et celui des autres n'est pas nécessairement le mm que le mien (comme pour la différence d'âge dans une relation amoureuse qui semble choqué certains et pas moi)
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 14h58
Oui, c'est aussi ma façon de fonctionner. La règle a un sens à un moment donné, puis elle bouge - ou pas. Il faut de la souplesse. Je n'ai pas peur des règles - en bonne anarchiste que je suis.
Rappel : l'anarchie c'est l'ordre sans le pouvoir !
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 14h59
Je comprends ce que tu veux dire Len, d'autant que je pose bcp par écrit mais qu'en général c'est pour ma propre réflexion. Par contre, l'apéro, j'y ajoute de l'alcool... chacun son truc :-D
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 15h01
Je dois aussi être un peu anarchiste sur les bords :-D (+)
#

Deneb
le vendredi 30 août 2013 à 16h40
Janis
Donc pour répondre à la question : on ne peut pas choisir les partenaires de son partenaire (sauf éventuellement jeu de domination mais là on sort du cadre de la question je crois), mais on peut circonscrire un cadre hors duquel la relation sera mal vécue.
Oui, cela révèle qu'en fait on fait les choix d'un environnement dans lequel on peut s'épanouir chacun-e et ensemble !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 18h39
Je crois que le fondement du polyamour c'est qu'il y ait un équilibre entre toutes les relations. Si le fait d'aimer une personne qu'une autre personne que l'on aime n'aprécie pas, ça posera nécessairement problème. Si je tombe amoureuse du meilleur ami de mon mari posera problème. Il n'y aura pas équilibre et évidemment je serai toujours tiraillée entre les deux mais libre à moi d'assumer ou pas cela et aussi de faire en sorte d'établir du mieux que je peux le meilleur équilibre. Pour ce qui est des tabous sociaux, c'est un autre problème (médecin patient ; prof d'université étudiant ; relation prof interdite ou mal vue...) contre lequel je m'insurge évidemment.
Par contre, oui, un environnement dans lequel on peut s'épanouir chacun-e et ensemble, c'est l'idéal... sauf que parfois ce n'est pas le cas...
#

Raphaelle
le vendredi 30 août 2013 à 19h34
D'après ce que j'en sais et ce que j'ai vu, la relation prof d'université / étudiant(e) n'est plus un tabou pour un certain nombre. Comme quoi, tout ne va pas mal dans les facs...
bouquetfleuri
Je ne suis déjà pas très sûr que l'on choisisse vraiment ses propres partenaires...
Je ne suis pas loin de penser la même chose, sans même rentrer dans les questions de déterminisme ou de probabilités [c'est une question qui mériterait une discussion à part entière]. Si l'on admet que nous ne pouvons pas choisir nos propres partenaires, la question de pouvoir choisir ceux de son ou sa partenaire devient caduque.
Je trouve préférable d'accepter les partenaires de l'autre, même ceux que nous n'apprécions pas. Bien sûr, quand nous les apprécions c'est un grand plus.
A partir du moment où les partenaires sont majeurs et consentants, je ne vois pas le besoin d'établir de règle ou de convenir d'un droit de veto. L'absence de règle permet une tranquillité d'esprit incomparable, une liberté que j'apprécie énormément. Quand on a la chance d'avoir des partenaires sur la même longueur d'onde que nous, un brin de bon sens et une pincée de délicatesse arrosés d'une bonne dose d'empathie permettent de se passer de règle et de très bien le vivre.
#

LuLutine
le vendredi 30 août 2013 à 20h22
Vaniel
A partir du moment où les partenaires sont majeurs et consentants, je ne vois pas le besoin d'établir de règle ou de convenir d'un droit de veto. L'absence de règle permet une tranquillité d'esprit incomparable, une liberté que j'apprécie énormément. Quand on a la chance d'avoir des partenaires sur la même longueur d'onde que nous, un brin de bon sens et une pincée de délicatesse arrosés d'une bonne dose d'empathie permettent de se passer de règle et de très bien le vivre.
(+) (+) (+)
#

Geraldin-e
le vendredi 30 août 2013 à 20h26
Assez d'accord avec Vaniel.
D'autant que logiquement, il y a quand même assez peu de chance que notre partenaire amoureux.se (qui est forcément intelligent.e et rempli.e de qualités !), ait une relation par ailleurs avec quelqu'un.e qui nous soit insupportable ! Je sais ça arrive, j'essaie de positiver.. :-)
Faire des remarques, dire nos éventuelles craintes/incompréhensions, ok (sauf si l'autre n'en veut pas), mais mieux vaut éviter règles et veto concernant les autres relations de nos amoureux.ses. C'est ça pousser au bout le respect de la liberté individuelle non ?
Les règles, mouvantes, c'est plutôt concernant la relation qu'on a avec notre amoureux.se que ça se passe.
Après il peut y avoir des cas particuliers.
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 21h46
L'absence de règles, moi ça ne me tranquilliserait pas du tout je crois. Je ne saurais jamais à quoi m'attendre, je ne saurais jamais où est la limite que je ne dois pas franchir - sauf à me la prendre d'expérience dans la figure.
Tout le monde a des limites, tout le monde fuis certaines choses et en recherche d'autres. Si je ne peux ni énoncer les miennes ni connaître celles de l'autre avant de les avoir heurtées, je ne me sens pas en sécurité.
Disons que dans la mesure où je participe activement à leur élaboration, non seulement je n'ai pas de problèmes avec les règles, mais même je suis plutôt rassurée quand elles ont été établies - même si effectivement elles n'existent que pour être dépassées. Arriver à s'en passer quand la relation est stable et au long court, oui, c'est formidable et oui, ça arrive - mais ça prend du temps, vraiment. Au moins au début d'une interaction humaine, pas seulement amoureuse mais de toute espèce, moi j'ai besoin de savoir où je vais.
Et pourtant je crois être empathique et douée de bon sens ;-)
#

(compte clôturé)
le vendredi 30 août 2013 à 21h49
Sur les relations étudiant/professeur : il y a des cas où ça se passe très bien, d'autres où c'est clairement délicat. Je crois en particulier qu'il est très important de respecter l'interdiction d'une relation avec quelqu'un tant qu'on est avec cette personne dans une relation d'autorité ou de hiérarchie. Je connais des enseignants qui ont construit de magnifiques relations avec d'anciens élèves - mais justement, ils ont attendu que la personne ne soit plus leur élève pour démarrer la relation.
J'ai enseigné, je ne sais pas du tout comment j'aurais pu évaluer objectivement un étudiant dont j'aurais été amoureuse ! Cela me semble une limite rationnellement fondée.
#

Geraldin-e
le vendredi 30 août 2013 à 22h39
Oui, il faut effectivement, de manière générale, des règles choisies de manière égalitaire.
Mais là, pour la question du choix concernant un.e autre partenaire, je trouve ça un peu "choquant", sauf cas particuliers pour un projet de vie précis (communauté, coparentalité) impliquant certains types de personnes et pas d'autres.
Maintenant, si les deux du couple initial sont ok pour cette règle, libre à eux bien sûr.
N'empêche que ça peut vite devenir assez ingérable. Exemple : A a une relation avec B et C. A envisage une relation avec Z. Si B et C veulent agréer ça risque de bloquer toute nouvelle relation pour A...?
#

(compte clôturé)
le samedi 31 août 2013 à 09h55
Oui, encore une fois l'on s'aperçoit que nous sommes tous différents...
En tout cas j'attends toujours la réaction de ML qui a maintenant matière à réfléchir :-D Qu'elle est sa conviction en la matière ? Pourquoi cette seule et unique question si préoccupante ? J'essaie toujours de comprendre cela...
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 11h46
gcd68
Perso, j'ai un bon sens de l'humour mais là... j'aimerais que tu précises. Merci
Les gens qui se prennent trop au sérieux sont ennuyeux. Je suis -je crois- ce qu'il est assez commun (ici) d'appeler un polyamoureux, je suis -je crois- une personne qui apprécie également les relations amoureuses de pouvoir (BDSM qui disent).
Je ne conçois pas "prendre" sans donner à minima ce que je propose de "prendre". C'est en tous cas par cette approche que je vis mes amours multiples.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 11h47
bodhicitta8
tu ne parles pas de sentiments, tu demandes si tu peux controler les sentiments de ta chérie ?
Le postulat : La relation poly-amoureuse. Je considère que les relations choisies sont des relations dans lequel des sentiments sont présents. Oui.
#

Maxence_Lascombe
le lundi 16 septembre 2013 à 11h54
gcd68
?? ? pour une fois, nous ne sommes pas d'accord...
Pour moi, posée ainsi sans contexte, la question n'a rien à voir avec du polyamour. En lisant le profil de ML, j'ai peur que celui-ci parle plus de sexe que de sentiments. Tu comprends donc mon interrogation et pourquoi je ne réponds pas immédiatement...
Perso, le mot jouir relève plus de l'orgasme sexuel que de l'affectif, après je peux me tromper.
Que de procès d'intensions :-/ A peine arrivé, me voila mis au pilori parce que je ne réponds pas dans les heures qui suivent. Ensuite, le mot "jouir", n'est pas tristement dévoué au sexe ! Fort heureusement !!
J'oserais faire un emploi plus riche de jouir:
Jouir de : tirer agrément de; goûter. Jouir de la vie. Jouir d’une belle journée ensoleillée.
Bénéficier de. Jouir d’une bonne santé. Jouir de la compagnie de quelqu’un. Jouir de sa célébrité.
droit – Avoir la possession de (quelque chose) et en tirer avantage. Jouir d’un bien, d’une maison, d’un droit.