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De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

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aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 13h58

Bien sûr que je les ai écoutées, c'est tellement rare une émission grand public sur notre branche !

Chose qui peut peut-être t'intéresser : chez les primates (donc nous aussi, pour rappel les grands primates comportent l'orang-outan, le gorille, le chimpanzé, le bonobo et l'humain) la communication non-verbale est très dépendante des hormones, plus que du genre sexuel.
Alors bien sûr, hommes et femmes n'ont pas les mêmes hormones, mais cela veut surtout dire que la distinction est plus complexe que cela. Un homme à faible taux de testostérone et une femme à fort taux de testostérone, de progestérone et faible taux d’œstrogène ont une communication non-verbale bien plus rapprochée et commune qu'une femme ayant ses règles et une en période d'ovulation.

Je vois beaucoup discuter ici de l'affranchissement de la "contrainte culturelle", quid de la contrainte biologique ? Ce n'est pas plus ou pas moins absurde, l'être humain est autant un être culturel qu'un être biologique.
Exemple personnel : Je suis un tout petit gabarit à haut métabolisme (façon de dire que je ne grossis pas même quand je mange, ce qui n'est pas sans poser parfois problème...). Du coup, cycles anarchiques à l'adolescence. Par la suite, j'ai pris la pilule en continu pour ne plus avoir de règles et éviter d'être en anémie tous les mois, et très honnêtement, se découvrir d'un coup libérée des montagnes russes hormonales, qu'est-ce que c'est reposant ! C'était déjà une tendance avant, mais depuis je n'ai presque que des amis masculins. Je me sens beaucoup plus proche des hommes dans leur forme de communication, je les trouvent moins imprévisibles, moins susceptibles (bon avec beaucoup moins de tact aussi, mais ce n'est pas quelque chose qui me dérange donc bon). Et sans doute ressentent-ils chez moi cette différence aussi puisqu'ils me charrient souvent gentiment "oui, mais toi, t'es pas vraiment une femme".
Tiens, d'ailleurs c'est intéressant ce côté "à partir du moment où on comprend bien les hommes on peut pas vraiment être une femme". A méditer.

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alps

le mercredi 22 mai 2013 à 14h46

www.youtube.com/watch?v=QtNATOpXbwo

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l'identité de genre participait dune cohérence sociale. Dire qu'on en veut plus c'est une chose. Mais que proposer de cohérent pour la société à la place ?

jusque là après la transition démographique sorti de ce modele, la natalité chute drastiquement. Ca tombe bien nous sommes trop nombreux.

En revanche je vois tout le monde reclamer l'egalité pour tel truc ou pour tel truc. Les revendications se multiplier. Vous souhaitez changer le monde. Personne ne vous empeche d'eduquer vos enfants tel que vous le souhaitez. Revendiquer, mais pour quoi faire ?

j'ai lu l'article du jour. Et mon sentiment a été le meme. Revendiquer mais pour quoi faire ? Quelqu'un vous empeche de faire ce que vous souhaitez ?

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Cendre

le mercredi 22 mai 2013 à 23h42

Aviatha, j'ai noté pour le 3 juin, je penserais à toi.
Noté aussi les "sur les épaules de Darwin" qui font parti de mes podcast régulier, mais que je prends plus le temps d'écouter.

Je voulais juste revenir sur une petite coïncidence personnelle qui me fait froid dans le dos...

J'ai découvert que j'étais sexuée (et en particulier que les jeunes filles pouvaient déclencher des désirs très fort chez certains hommes) à l'âge de 16 ans. Suite à ma première connerie dans ce domaine, ma mère m'a prescrit une pilule. J'avais toujours trouvé ça plutôt progressiste, comme approche.

J'ai arrêté ces hormones il y a un peu moins d'un an. Même si les dernières étaient censées être microdosées, locales, etc... Je me suis découverte poly peu de temps après (entre autres "petites" révolutions personnelles datant de la même période : la première saison est toujours la plus intense, m'a-t-on dit...).

Bon, y'a pas de quoi spychoter, vu que quand même nombre de filles ont été comme moins très longtemps sous hormones et n'ont pas développé les même symptômes comportementaux que moi. J'ai le droit d'exister, au delà de ce que les hormones font de mon comportement.

Mais se dire que cela peut jouer autant... (tient, ça me fait penser à quatre personnes de mon entourage qui m'ont parlé de soucis de comportement avec leurs hormones....)
Ce post est à l'opposé de celui que j'ai pu écrire ici en premier.

C'est vraiment pas clair pour moi, cette histoire d'identité sexuelle...

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Anarchamory

le mercredi 22 mai 2013 à 23h46

aviatha
Je soutiens en sciences du langage et du comportement, mention zoosémiotique (la communication animale)... la branche dont personne a jamais entendu parler quoi ^^

C'est le genre de domaine qui me botte (pour info, j'ai étudié, entre autres, les sciences cognitives et la neuropsychologie).

Ça a l'air super intéressant ton truc :)

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LuLutine

le lundi 27 mai 2013 à 13h35

Cendre
J'ai arrêté ces hormones il y a un peu moins d'un an. Même si les dernières étaient censées être microdosées, locales, etc... Je me suis découverte poly peu de temps après (entre autres "petites" révolutions personnelles datant de la même période : la première saison est toujours la plus intense, m'a-t-on dit...).

Quand j'ai arrêté la pilule, j'ai commencé à me "retourner" sur beaucoup des hommes que je croisais dans mon quotidien. Mais au final, quelques semaines après, je ne les trouvais plus aussi "intéressants"...

En tout cas, je me suis demandée si c'était lié à l'arrêt de la pilule.

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Anarchamory

le lundi 27 mai 2013 à 14h33

LuLutine
Quand j'ai arrêté la pilule, j'ai commencé à me "retourner" sur beaucoup des hommes que je croisais dans mon quotidien. Mais au final, quelques semaines après, je ne les trouvais plus aussi "intéressants"...

En tout cas, je me suis demandée si c'était lié à l'arrêt de la pilule.

[Mode "Brave New World" / ON]
Ça serait chouette si on pouvait rendre les gens non-exclusif, non-jaloux et poly juste en bidouillant sur leurs hormones :-D Tout un terrain inédit d'expérimentation à défricher !!! (+)
[Mode "Brave New World" / OFF]

Bon, j'arrête là, je vais encore faire flipper Cendre ;)

(au fait, Cendre, j'ai bien reçu ton MP, merci, mais je n'ai pas encore pris le temps d'y répondre : je te préviens juste, histoire que tu ne crois pas que je suis fâché ! :) ).

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Geraldin-e

le lundi 27 mai 2013 à 14h40

Un autre article sur les questions scientifiques autour du genre. Bien écrit, clair :
www.lemonde.fr/idees/article/2013/05/24/sexes-et-r...

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LuLutine

le lundi 27 mai 2013 à 14h43

MetaZet
[Mode "Brave New World" / ON]
Ça serait chouette si on pouvait rendre les gens non-exclusif, non-jaloux et poly juste en bidouillant sur leurs hormones :-D Tout un terrain inédit d'expérimentation à défricher !! ! (+)
[Mode "Brave New World" / OFF]

Moui, enfin, j'étais poly bien avant cela et depuis "toujours", indépendamment du fait de prendre ou non la pilule.
Les attirances dont je parle ont été très brèves, et comme je suis du genre à "réfléchir avant d'agir", il n'y a eu aucune conséquence concrète (je n'ai pas eu d'aventure avec ces hommes, je n'ai même pas manifesté mon intérêt ; le temps que je me pose éventuellement la question de le faire, ils ne m'intéressaient plus !).

Si j'avais été exclusive, je me serais dit que ç'avait à voir avec l'arrêt de ma pilule (ce que j'ai pensé et qui me semble toujours une bonne hypothèse) et puisque ce n'était "que ça", je n'y aurais pas accordé plus d'importance que ça.

Ce que je remarque par contre, c'est qu'indépendamment de la prise ou non de la pilule, je tombe amoureuse de nouvelles personnes régulièrement (comprendre une fois par an, maximum deux) et que je n'en aime pas moins les "anciennes" personnes...

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Reveur

le lundi 27 mai 2013 à 16h47

Pour les effets indésirables ou imprévus de la pilule dans mon expérience l'effet est variable selon la femme, et comme les labos cachent leurs données, et que dans le vidal on a juste une vague liste c'est ni facile de prévoir ni facile de savoir si un changement qui semble respecter une loi de cause à effet est du à la pilule. L'effet le plus fréquent me semble une diminution de la libido, mais j'ai jamais entendu personne mentionner un changement dans les "gouts sociaux", d'un autre coté j'ai jamais pensé à demander. En tous cas il y a un phénomène d'habituation, et en général les effets indésirables s'atténuent au bout de 2-3 mois. Certaines femmes ont plus de libido sous pilule . Et puis certaines moins mais pour des raisons psychologiques, la symbolique de la sexualité change quand tu ne risques plus d'être enceinte ...
Les femmes qui se "shootent" pour faire du culturisme ont au moins des changements morphologiques (augmentation de la taille du clitoris), je ne sais pas si elles deviennent plus masculines de caractère, ou plus agressives, ou moins hétérosexuelles...
Sans parler des discordances entre imprégnation hormonale et sexe génétique qui peuvent survenir in utero, avec des effets quelquefois surprenants parait il ..
Enfin vous l'aurez compris moi mon avis c'est que le genre est très influencé par la biologie quand même !

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alps

le mardi 28 mai 2013 à 00h22

Sinon pour répondre à la question d'origine. Il serait je pense interessant de poser la question à des femmes qui sont devenus des hommes et des hommes qui sont devenus des femmes. Savoir quel regard ils ont sur le sentiment d'etre une femme ou un homme.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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alps

le mardi 28 mai 2013 à 00h32

En fouillant un peu je suis tombé sur ce blog.

Il doit certainement en exister des tas d'autres, voire meme des etudes sérieuses.
negreinverti.wordpress.com/category/mon-changement...

il y a quelques forums spécialisés dans les transgenres. Je ne mets pas delien. Vous trouverez aisément si vous cherchez et vous ferez votre avis tout seul.

Sinon une autre voie pour en discuter et d'opposer les organisations gay et lesbiennes et les pratiques gays et lesbiennes. Quelles différences ?

Après je ne pense pas qu'une reponse certaine soit souhaitable.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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LuLutine

le mardi 28 mai 2013 à 01h46

alps
www.youtube.com/watch?v=QtNATOpXbwo

Oh !
Mais il y a un extraterrestre dans cette vidéo !!

Un ferengi !!!

A 33 minutes 40 environ ! :P

(Bon, désolée pour le H.S., ok, je sors...)

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Anarchamory

le mardi 28 mai 2013 à 10h51

Reveur
Sans parler des discordances entre imprégnation hormonale et sexe génétique qui peuvent survenir in utero, avec des effets quelquefois surprenants parait il ..

Je confirme. Le syndrome dit "du testicule féminisant" ou syndrome d'insensibilité aux androgènes est assez surprenant :
fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d%27insensibilit%C3...

alps
Sinon pour répondre à la question d'origine. Il serait je pense interessant de poser la question à des femmes qui sont devenus des hommes et des hommes qui sont devenus des femmes. Savoir quel regard ils ont sur le sentiment d'etre une femme ou un homme.

Rigoureusement parlant, il n'y a ni homme qui devienne une femme, ni femme qui devienne un homme (le génotype, pour ne citer que lui, demeure inchangé). La ré-assignation sexuelle consiste à féminiser autant que possible le corps mâle d'une personne qui se sentait plutôt femme intérieurement ou inversement à masculiniser autant que possible le corps femelle d'une personne qui se sentait plutôt mâle intérieurement, avec tous les intermédiaires possibles en terme de ressenti et de degré de ré-assignation (par exemple, certaines personnes sont satisfaites d'être des "femmes avec un pénis" ou des "hommes avec un vagin").

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