Polyamour.info

Deville

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Paris (France)

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Discussion : Attirée par un couple...

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Deville

le jeudi 21 avril 2011 à 17h43

Questions d'un poly compartimenté, hétéro et puceau des plans à 3 et donc par définition très mauvais conseil pour toi (le mec ne sait rien et il ramené quand même sa fraise, il y en a qui ne manquent pas d'air quand même ...).

Quelles sont les pré-conditions pour que l'amour à trois que tu aspires a partager avec eux se réalisent?

1) La nana doit être bi; Sais-tu déjà qu'elle l'est?

2) Ils doivent être poly; Sais-tu déjà si ils le sont?

3) Ils doivent être poly et aimer les plans à 3 (et non pas être a peine poly chacun de leurs coté);

4) Tu dois plaire au deux.

1) est rare, 2) est rare, 3) encore plus rare.
Tu vois donc que réunir 1, 2, 3 et 4 est extrêmement improbable ... mais pas impossible et il cela vaut le coup d'essayer de découvrir si ton rêve pourrait se réaliser.

La manière la plus inoffensive d'obtenir la réponse à ces questions c'est a mon humble avis sans expérience de les inviter à diner chez toi. C'est un rite social absolument mainstream entre collègues de bureau qui s'apprecient même chez les mono-hétéros les plus rigides. Et lors de la conversation du dîner tu fait venir la conversation sur les sujet de l'amour, de la bisexualité, de l'exclusivité, du triolisme.
Pour savoir. Une conversation d'ordre générale qui pourrait avoir lieu même tu n'avais aucune vue sur eux.

Ceci dit, je trouve que "tomber amoureuse" me paraît un mot un peu excessif pour décrire une attirance, même très forte, pour des personnes que l'on ne connaît que professionnellement. Personnellement, même si je peux encore m'exalter à l'idée de pouvoir peut-être séduire une belle, charismatique et adorable femme que je viens de rencontrer et dont je ne sais pas encore grande chose, je me considère comme "amoureux" que de celles avec lesquelles j'ai déjà noué un relation longue, fréquente et multi-dimensionelle.

Bonne chance.

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le jeudi 21 avril 2011 à 16h40

LuLutine
Je tends quelques perches et/ou j'adopte des attitudes sans équivoque. Ce que je n'appelle pas forcément de la drague : rien à voir avec la personne qui propose un ciné, un café ou autre sortie à deux, par exemple ; car dans ce dernier cas il y a peu de place pour le doute. Je tends des perches telles que si l'homme est intéressé, il réagira (même s'il est timide !) et s'il n'est pas intéressé, il ne verra sans doute même pas ce signe de ma part (ce qui s'est passé avec plusieurs personnes à qui j'ai dit les choses clairement par la suite).

Peux-tu nous donner des exemples concrets de "perches et/ou d'attitudes sans équivoque"?

Car si elles sont tellement sans équivoque que même les timides a priori intéressés surmontent leurs blocages et te proposent une sortie à deux, comment ceux qui ne sont pas intéressés et pas timides le moins du monde peuvent ne pas les percevoir au point de te forcer à leurs dire les choses clairement ensuite? Je veux dire sans équivoque pour qui est intéressé mais pas clair pour qui ne l'est pas, cela ressemble au miracle de la télépathie :)

Et pourquoi allez dire ensuite explicitement à ceux qui n'ont pas réagi à tes "perches/attitudes sans équivoques" qu'ils te plaisent, si ce n'est qu'il te reste quand même un doute sur le fait que tu pourrais en fait très bien leur plaire, mais qu'ils ont juste été trop timides pour y réagir ou trop aveugles/benêts/distraits/humbles pour les interprétées comme telles?

D'autre part, la plupart des personnes se comportent de manière différente et révèlent d'elles-même des aspects différent de leurs personnalité dans des contextes différents (au travail vs. en privé, en groupe vs. en tête-a-tête, lors de la première rencontre en tête a tête vs. après plusieurs rencontres de ce type quand elle commencent à se sentir en confiance). Donc qui peu réellement savoir si quelqu'un nous intéresse pour une éventuelle relation avant de proposer la première sortie à deux?

Pour ma part, après avoir brièvement bavardé avec une femme dans un environnement social ou professionnel, je peut lui proposer une sortie en tête-a-tête dans le but de mieux la connaître, sans avoir encore aucune idée si, après quelques moments à deux de ce type, je m'avérerai ou pas intéressé par un essai de relation avec elle; cela dépendra de ce qu'elle me révélera d'elle lors de ces sorties. S'agit-il dès lors de "drague"? Pas vraiment puisque je ne sais pas encore si elle me plaît. Mais un peu quand même car j'espère découvrir qu'elle me plaira (et que cela sera réciproque).

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le jeudi 21 avril 2011 à 14h04

LuLutine
Je ne "drague" pas au sens propre, mais lorsque quelqu'un me plaît, et qu'il ne se "passe" rien (en général - et même toujours jusqu'à maintenant - ça signifie que je ne l'intéresse pas), ça m'arrive d'éprouver le besoin de faire part de mes sentiments à la personne concernée.

Très intéressant cela. J'en déduit donc que les timides ne t'ont jamais plus jusqu'à présent. Car avec un timide il peut très bien ne rien se passer tant que l'autre (toi en l'occurrence) ne fait pas le premier pas et même lorsque celui-ci (toi en l'occurrence) l'intéresse/l'attire beaucoup.

LuLutine
J'ai aussi eu droit à "on ne se connaît quasiment pas et on n'a rien en commun" (la première partie de la phrase était vraie, mais du coup d'où est-ce qu'il a déduit la seconde, ça je ne le comprend toujours pas, et avec le métier qu'il fait, ce manque de logique m'inquiète beaucoup !).

Une perle en effet cette réponse. Il est prof. de math?

LuLutine
Il y a aussi des gens qui m'attiraient et avec qui je n'ai même pas essayé parce qu'en discutant avec eux, je voyais bien qu'ils ne s'intéressaient pas particulièrement à moi.

Encore plus intéressant cela. Tu réussis donc à détecter le smalltalk purement social/courtois d'une discussion avec une personne qui s'intéresse à toi ... même lorsqu'il ne se passe rien?

Quels sont les signes distinctifs de chacun de ces deux types de discussions? Car je t'avoues que je suis souvent paumé pour distinguer l'un de l'autre.

Même chose avec les sourires d'ailleurs. Par exemple, si une femme à priori très difficile d'accès pour moi (la moitié de mon âge ou moins, jolie et avec du charme) me sourit avec ce qui me paraît être une énergie extrêmement puissante et positive pratiquement à chaque foi qu'elle croise mon regard dans une situation professionnelle, est-elle simplement polie et positive avec tout le monde, et c'est moi qui me fait un film érotomane, où me manifeste-elle un étrange intérêt particulier au-delà des barrières normatives du jeunisme et du récent tabou de la drague au bureau résultat de la parano du harcèlement sexuel et de la chasse aux sorciers du droit de cuissage?

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le jeudi 21 avril 2011 à 09h00

kadah
j'ai connu le rateau existentiel : "non, mais tu vois, en ce moment dans ma vie, c'est vraiment trop le bordel, je veux pas t'embarquer la dedans..."

Ce qui me rappelle le râteau parfait: "avec toutes tes qualités, tu es quasiment l'homme parfait, cela fait trop peur".

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le jeudi 21 avril 2011 à 03h04

LuLutine
J'ai toujours vécu en idf, et j'ai toujours pris des râteaux (mais pas que, attention, qu'on ne vienne pas dire que je me plains hein !).

A l'époque mono comme maintenant, à l'époque poly. :)

Intéressant. Pour ce prendre des râteaux, il faut draguer (déjà assez incroyable pour une francilienne) et en théorie une mono "peut" draguer que lorsque elle n'est avec personne.

Quels types de râteaux furent les plus nombreux?
1/ Les râteaux dans l'oeuf: ces messieurs se refusent de danser avec toi ou de te donner leur téléphone quand tu les abordes? Certains prennent même un air si dégoûté que quelqu'un de si repoussant que toi ait l'audace de leurs adresser la parole, eux si beaux, cools et irrésistibles et donc clairement de l'aristocratie de la séduction (et donc pas pour toi simple roturière)

2/ Les râteaux répondeurs: ces messieurs te fuient derrière leurs répondeurs, ne décrochant jamais tes appels et ne te rappelant jamais quand tu y laisse un message avant même le premier rdv?

3/ Les râteaux excuses bidons: ces messieurs te fuient derrière leurs compromis professionnels, de loisir, familiaux, amicaux ou religieux pour ne jamais te rencontrer?

4/ Les râteaux recalée à l'interview: idem que le précédant mais après la première soirée en tête à tête sans contact physique?

5/ Les râteaux friend zone: ces messieurs sont désolé de t'annoncer qu'ils apprécient beaucoup ta compagnie et ta personnalité, mais qu'hélas ils ne ressentent aucune attraction physique pour toi, dès que tu te risques à les toucher où les embrasser?

6/ Les râteaux gueule de bois: ces messieurs te fond le mur du silence après une première nuit de sexe?

7/ Les râteaux coeurs brisés: ces messieurs t'annoncent que tu les excites beaucoup, mais qu'il ne ressentent aucun véritable amour ou passion pour toi?

Des râteaux du 8eme, 9eme type où 10eme type dont j'ignore encore l'existence?

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le mercredi 20 avril 2011 à 18h53

LuLutine
Tu connais le nombre de râteaux que je me suis pris ?

Je suppose que tu plaisantes :).

Mais dans le cas improbable ou tu serais sérieuse, je serais pour ma part très curieux de savoir ce qu'une Parisienne polyamoureuse appelle "un râteaux". Je croyais qu'en IDF, l'occupation prise de râteaux était le dernier domaine réservé de l'ex sexe fort ...

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Discussion : Faut-il accepter le polyamour même si on sait qu'il en préfère une autre?

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Deville

le lundi 18 avril 2011 à 16h06

kali
en même temps j'ai l'impression qu'il est bien attaché à elle.

Il m'a dit que tout le temps qu'on était ensemble, il ne m'avait promis aucun engagement, ce qui est vrai mais j'espérais qu'avec le temps ça vienne et maintenant qu'il s'engage avec une autre, ça me rend triste.

Voilà où j'en suis pour aujourd'hui.

Au vu de la situation, qu'en pensez-vous : amitié ou pas ?

Amitié mais ... sans se voir pendant le temps nécessaire pour ton coeur faire un croix sur l'attente qu'il va finalement "s'engager avec toi" car au vu de ce que tu décris, c'est très peu probable a court/moyen terme. Attends peut-être même de flirter avec quelqu'un d'autre avant de revoir régulièrement ton ex en ami.

C'est une erreur fréquente d'espérer qu'avec la temps, "comme par miracle" l'autre qui ne promet aucun engagement soudain vienne à s'engager. Beaucoup de mes exs se sont brûlés les ailes (et m'ont épuisées par leurs frustrations) avec de tels espoirs contraires à tout mon discours.

De part mon expérience: plus tu créeras d'attente d'engagement dans ta tête, moins tu en obtiendras de tes amoureux. Ce genre de choses débarquent souvent que lorsqu'on y a renoncé pour apprendre a profiter de la vie "sans engagement" au jour le jour. C'est toute l'ironie zen de la vie.

Bonne chance.

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le lundi 18 avril 2011 à 14h50

LuLutine
Pour finir, ce que je ne comprends pas, c'est que Lutin Vert a peur que je redevienne exclusive et le quitte

Il me semble que la seule manière pour lui d'être sur que tu ne le quitteras pas c'est ... de te quitter avant que tu ne le fasse.

Dans le cas contraire, voici quelques garanties que tu peux lui proposer :)
- tu le quitteras si tu redeviens exclusif avec lui comme il le souhaite;
- tu le quitteras si tu continues a lutiner avec lui et le prétendant sur lequel il souhaite mettre son veto, ou avec d'autres futurs amoureux que tu ne connais pas encore;
- tu le quitteras si tu fait des enfants qu'avec lui, avec d'autres aussi, et si tu n'en fait pas;
- il aimera d'autres femmes après votre séparation.

L'insécurité d'un membre d'un couple (ouvert ou fermé) concernant l'amour de l'autre est quasi-toujours du à un problème d'insécurité généralisée propre du membre inquiet face a lui-même et la vie, et est un des venins anti-amour les plus rapides pour tuer les relations.

Donc Lulutine, a moins que tu aimes comme une nounou et non comme une femme, que ton fétiche sexuel soit les grands bébés implorant en permanence leur besoin d'attention exclusive pour être rassurer face à la peur du noir, plus il t'enquiquine avec sa peur que tu le quittes, plus il t'incites à accélérer le moment où tu vas le quitter. Non? Self-fulfilling prophecy syndrome.

En fin de compte, vos difficultés ne me paraissent pas tellement spécifiques à une ouverture PA, mais plutôt comme un cas classique d'amant insecure qui à du mal à suivre l'épanouissement de son amoureuse. Non?

Cela me rappelle d'ailleurs une plaisanterie:
- les femmes demandent le divorce parce, quand elle se marient, elles espèrent qu'une foi marié, avec les années, leurs maris vont changer et ... il ne changent PAS, alors que
- les hommes demandent le divorce parce, quand ils se marient, ils espèrent qu'une foi mariée, malgré les années, leurs femmes ne vont PAS changer et ... elles changent.

Bien sur elle tient un peu du cliché sexiste réducteur puisque chaque divorce est une histoire unique entre deux individus uniques non-pré-déterminés par leur sexe, mais en termes de tendances générales n'y a-t-il pas un petit fond de vrai :).

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le dimanche 17 avril 2011 à 01h42

LuLutine
Il veut l'assurance que je n'aurai d'enfants qu'avec lui, par exemple, or moi je considère que ce choix m'appartient (je précise que les choses ne sont pas planifiées pour autant, c'est encore le grand flou, le flou de tous les possibles ; moi j'ai appris à apprivoiser et même apprécier ce flou, mais j'ai l'impression que le Lutin Vert - comme pas mal d'autres gens - a peur de toutes ces incertitudes qui pèsent sur mon - et par conséquent son - avenir).

Mono ou poly, les relations amoureuses sont toujours par définition floues et incertaines, tout comme le reste de la vie; les certitudes sur des sentiments, c'est des illusions, des mensonges, des comptes de fées. Il n'y que les personnes tombées de la dernière pluie pour se laisser berner par des "promesses d'assurances amoureuses" où celle à l'amour propre trop fragile pour faire face au fait que le père Noël n'existe pas et qu'au fond ... ce n'est pas plus mal: suspense, surprise, qui aime les films au scenario hyper-prévisible?

L'amour est une reconquête permanente et qui de toute façon à une fin a plus ou moins long terme. Pas forcement aussi courte que 3 ans à la Beigbeder mais pratiquement jamais assez longtemps pour qu'il se maintienne jusqu'à l'adolescence des enfants, même si on les faits tout de suite après s'être connu ce qui n'est pas très responsable :).

Il me semble que ton Lutin Vert souhaite que tu lui donne l'exclusivité de quelque chose et une promesse de sentiment exclusif éternel. Il me semble donc qu'il t'implore de lui mentir :).

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Discussion : D'accord sur le principe, mais...

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Deville

le vendredi 15 avril 2011 à 20h44

LuLutine
Mais que répondre à quelqu'un qui répète "Je n'ai que toi, je n'aurai jamais que toi" (sous-entendu : la situation doit donc être "équilibrée") ?

On peut répondre:

1) Depuis l'abolition de l'esclavage, personne "n'as" jamais personne, avoir ne se conjugue juste pas avec un sujet et un objet du type être humain.

2) Maintenant, si tu veux dire en fait (a) je n'aime que toi et (b) je n'aimerais jamais que toi,
pour (a) c'est TON choix, et pour (b) tu n'en sais rien et c'est de toute façon extrêmement peu probable.

A mon avis, il ne faut JAMAIS accepter les sous-entendus car ceux-ci sont généralement soit une source de malentendu ou soit une source d'oppression passive-agressive.

L'exigence de relation "équilibré" revient tout de même a apparenter l'amour à une transaction commerciale ou l'on DONNE en fin de compte RIEN, pour le simple plaisir de donner, mais on réalise un investissement intéressé dans l'expectative de recevoir en retour sur investissement à hauteur de la valeur que l'on estime unilatéralement que nous transmettons à l'autre représente pour lui.

Une des expressions qui m'a le plus EXASPÉRÉ dans la bouche de mes exs qui prétendaient "m'aimer passionnément", me disaient que j'étais "l'homme de leur vie" (alors même qu'elles en avaient eu pas mal avant, pendant et après moi) et qui pourtant passaient leurs temps à exprimer les très vives frustrations que ce prétendu amour générait en elles ("elles ne savent pas pourquoi elles m'aimaient", "elles ne DEVRAIENT pas m'aimer" etc.) était de me reprocher de ne pas INVESTIR en elle, à la hauteur de ce qu'elle avaient INVESTI en moi. Cela me révoltait. Je suis pas un portfolio d'actions boursières sur lequel spéculer, je suis un homme libre :).

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Discussion : Faut-il accepter le polyamour même si on sait qu'il en préfère une autre?

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Deville

le vendredi 15 avril 2011 à 20h14

kali
Pour la première fois à 37 ans, il veut essayer une relation exclusive et je dois l'accepter.
Fin de l'histoire et un nouveau départ est obligé. Dur, dur...

Cela me parait très bien de l'accepter, d'arrêter de te prendre la tête avec cette histoire et d'aller de l'avant pour rencontrer ton futur. Ceci dit, rien ne garantit qu'il tiendra longtemps avec sa geôlière, et donc tout n'est peut-être pas fini en fin compte qui sait? :) ... même si une foi que l'on a refermé son coeur passionnel après avoir été rejeté, il est souvent impossible de le réouvrir.

Quant au nouveau départ, a moins que l'on soit devenu très vieux et moche, ce qui de fait réduit terriblement notre capacité à séduire ceux qui nous séduisent, un nouveau départ est chaque foi une opportunité de bonheur différent que celui que nous à procuré la relation qui s'achève et souvent bien plus intense et/ou satisfaisant.

Donc courage, ce n'est pas si dur que cela. Il me semble qu'a part pour les rares personnes bénies qui possèdent simultanément la plupart des qualités les plus largement recherchées sur le marché de la séduction (une situation d'ailleurs toujours très éphémère, demande a ton amie la Rose), l'écrasante majorité des personnes avec lesquelles nous souhaiterions commencer, approfondir ou prolonger une relation amoureuse vont nous rejeter (non? ce n'est pas votre expérience? c'est moi qui suit un repoussoir/loser alors?). Il faut se résigner à cette loi des nombres et savoir que, pour si cruelle qu'elle nous paraissent lorsqu'elle nous sert d'interminables suites de râteaux dont on se passerait volontiers, elle ne nous condamne pas pour autant à rester seul. Il faut juste être patient pour les traversées du désert, n'hésitant a donner leur chance à des personnes qui à priori n'apparaissent pas particulièrement séduisantes ... a première vue.

J'ai pour ma part toujours été surpris par la relative facilité avec laquelle ma/mes relations amoureuses à un moment donné étaient plus exaltantes, riches, profondes, durables, libres, ou pleines que les plus anciennes, et ce malgré la proportion écrasante de rejets ou déceptions que j'ai/je subi dans mes tentatives. C'est un des avantages du polyamour. Il n'y moins de dur nouveaux départs, puisqu'il n'y jamais de mise à la retraite anticipée, de congé parental du coeur etc.

kali
Il m'a proposé une amitié asexuée ce que j'ai refusé car comme vous le dites je dois penser à moi-même et ça me ferait trop de mal je pense.

Pourquoi être ami avec quelqu'un que tu désires sexuellement, et qui ne peut pas pour l'instant satisfaire ce désir te ferais mal? N'est-ce pas peut-être parce que tu interprètes le fait qu'il en préfères en ce moment une autre comme un dévalorisation de ta personne? Ne t'as-t-il pas aussi dis que il avait des discussions plus enrichissante avec toi qu'avec sa maîtresse exclusive (dans tout les sens du terme)?

L'attraction sexuelle est souvent à base chimique (compatibilité phéromonale), peu analysable rationnellement, et n'a hélas pas grand chose à voir avec les affinités de personnalité (même si bien-sur quand les deux sont au rendez-vous simultanément, elles se renforcent alors l'une l'autre dans une réaction en chaîne magique que beaucoup appellent l'amour).

J'ai pour ma part toujours tenté et presque toujours réussi à recycler mes amours en amitiés. Car si le l'aimait, il ne s'agissait pas que de sexe, et donc si le sexe devient impossible pour X raisons, pourquoi ne pas continuer à profiter de l'amitié?

A tes prochains amours :).

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Deville

le vendredi 15 avril 2011 à 14h30

bliss
C'est qui ce Ayn Rand ?

Cette Ayn Rand, une femme. Une romancière et philosophe americaine libertarienne/individualiste qui a écrit ses meilleurs romans philosophiques dans les années 50.

Une feministe non-puritaine, non-victimiste, qui se disait ... machiste :).

Si tu lis l'anglais voici un court et bon article du Wall Street Journal sur elle:
online.wsj.com/article/SB1000142405274870466260457...

Un ligne non-HS pour nous extraite de cet article:
In late middle age, she became enamored of a much younger man and made up her mind to have an affair with him, having duly informed her husband and the younger man's wife in advance.

Une cougar poly donc, bien avant que ces termes n'existent :).

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Deville

le mardi 12 avril 2011 à 23h30

Janis
Et pourtant, oui je suis sans doute une grande malade mais il me semble que l'humanité dans son ensemble perdrait quelque chose en perdant la possibilité de ce genre de "manque" ou de limite.
Mais bon, si je suis honnête, depuis que je suis mère je rêve de me faire greffer un troisième bras, c'est vrai, j'avoue.

Et en tant que mère fais-tu vacciner tes enfants? Ou tu redoutes qu'ils perdent en humanité en perdant la possibilité d'être tuberculeux ou poliomyélite?

Cet histoire d'humain = limité et bogé et c'est ce qui fait sont identité et c'est une chance, c'est très religion obscurantiste comme vision à mon avis (acceptez vos limites où soyez chassés du jardin d'Eden).

En fait il n'y a pas d'évidence que les animaux ne sont pas conscients, certains d'entre eux possèdent des langues et des cultures (par exemple certain pods d'orques parlent une langage différent d'autre pods), donc la chose la plus caractéristiquement humaine, c'est la technologie et sont application visant à dépasser les misérables et atroces limitation de nos corps et de nos esprits.

Deville, homo technologicus i.e., partially self-aware software hoping to be replicated and uploaded to a less limited and more robust hardware before irreversible data loss.

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Discussion : Idées et pensées excentriques, intellectuellement incorrectes...

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Deville

le lundi 11 avril 2011 à 01h02

Siestacorta
En réponse à Deville, donc, dans son post "d'arrivée" sur le fil du café du 2/4/11.

Ayn Rand, le transhumanisme, Osho et Reich... En bon fan des pensées polémiques, je comprend et suis intéressé, mais dis : tu aimes le souffre, un peu, non ?

Si par "souffre" tu veux dire marginalisé, diabolisé, persécuté, minoritaire, en fait je ne le cherche pas du tout. J'ai même horreur de ça. C'est tellement pénible, épuisant, aliénant et même dangereux. Je n'ai aucun goût pour remonter les fleuves a contre-courant en kayak. Je préfère surfer paresseusement une vague douce. Mais si suivre le troupeau de lemmings me mène vers le précipice, je suis bien obligé de risquer d'affronter la foule aveugle même au risque de me faire piétiner. Les quelques rares caractéristiques pour lesquels je suis en syntonie avec la majorité sont tellement reposantes (hetero par exemple, ouf! un truc en moins a justifier, quel soulagement).

Donc non, a priori je n'aime pas le souffre. Car en plus: There is a level of cowardice lower than that of the conformist: the fashionable non-conformist. - Ayn Rand.

Siestacorta
J'ai pas une nature de croyant, mais pas athée à tout crin non plus... Disons que si les athées on tort, tant mieux, mais en attendant c'est ceux qui cherchent le moins à imposer leur point de vue aux autres... Ils ont personne à "sauver" ou "préparer pour le monde meilleur", ça aide.

Bof. Athée = pacifique et tolérant pas vraiment hélas. Je suis près a parier qu'un grand nombre de militants PETA (droit des animaux), écolos, soit-disant anti-racistes, et soit-disant féministes puritaines anti-porno anti-flirt anti-prostitution sont athées. Ils travaillent néanmoins très dur pour nous imposer leurs points de vue a coup de lois coercitives, de diabolisations systématiques, et de procès juridiques quotidiens pour délit d'opinion supprimant la moindre liberté d'expression pour nous "préparer pour le monde meilleur". Les communistes étaient athées par définition et ont massacré près de 100,000,000 de personnes pour nous "préparer pour le monde meilleur de la fin de l'histoire et de la lutte des classes." Avec le résultat édifiant que l'on sait: le capitalisme vampirique spéculateur globalement triomphant.

Siestacorta
Mais en même temps, on croit parce qu'on peut le faire, qu'importe si on a raison ou tort, c'est une faculté. J'aime l'idée qu'elle serve à quelque chose. Mais qu'on vienne pas me dire trop précisément à quoi, ça m'empêche de suspendre mon incrédulité.

Quelques citations contradictoires dans lesquelles je me retrouve pleinement sur le sujet de la foi:

- A person with faith does not question its roots, for he knows that if he subjected it to the critical examination of his intellect, he would end up without faith. The same thing can be said of any feeling. You can analyze any feeling to death, but when you do that, you end up without feeling and without a meaningful life. - Alexander Lowen. -

- Faith is the great cop-out, the great excuse to evade the need to think and evaluate evidence. - Richard Dawkins

- As long as we accept the principle that religious faith must be respected simply because it is religious faith, it is hard to withhold respect from the faith of Osama bin Laden and the suicide bombers," - Richard Dawkins.

- When we talk to God, we're praying. When God talks to us, we're schizophrenic. ~Jane Wagner

Siestacorta
Ayn Rand, par contre, je bloque vraiment presque à chaque coup...

Disons que le côté absolu "ma pensée est logique donc sa critique est irrationnelle", ça fait bien flipper.

Surtout quand il s'agit de dire que l'usage de l'exercice de la puissance par un individu est toujours légitime PARCE qu'il est exercé par des gens "forts"...

Mmmh. Je n'ai pas du tout perçu cela dans sa pensée.

Voici quelques citations de la grande dame, pas si HS que cela:
- The smallest minority on earth is the individual. Those who deny individual rights cannot claim to be defenders of minorities.

- Civilization is the progress toward a society of privacy. The savage's whole existence is public, ruled by the laws of his tribe. Civilization is the process of setting man free from men.

- People think that a liar gains a victory over his victim. What I’ve learned is that a lie is an act of self-abdication, because one surrenders one’s reality to the person to whom one lies, making that person one’s master, condemning oneself from then on to faking the sort of reality that person’s view requires to be faked…The man who lies to the world, is the world’s slave from then on….

- Learn to value yourself, which means: fight for your happiness.

- The man who attempts to live for others is a dependent. He is a parasite in motive and makes parasites of those he serves. The relationship produces nothing but mutual corruption. It is impossible in concept. The nearest approach to it in reality -- the man who lives to serve others -- is the slave. If physical slavery is repulsive, how much more repulsive is the concept of servility of the spirit. The conquered slave has a vestige of honor. He has the merit of having resisted and of considering his condition evil. But the man who enslaves himself voluntarily in the name of love is the basest of creatures. He degrades the dignity of man, and he degrades the conception of love. But that is the essence of altruism.

Siestacorta
Il y a un bon bouquin de SF qui la met un peu en boîte, c'est "Un requin sous la Lune", de Matt Ruff. C'est écrit partiellement "contre" Atlas Shrugged... (dont je ne connais que des synthèses. 1000 pages, heu, pour une pensée qui m'attire pas au départ., je suis super de bonne volonté, mais quand même.)

Curieux sur ce "Requin sous la lune". Je vais le chercher.
Atlas Shrugged est un roman très facile à lire. Pas un traiter abscons de philosophie.
Si tu l'as déjà commencé et tu t'es ennuyé, essayes plutôt sont autre roman fleuve, encore meilleurs: The Fountainhead (la Source Vive en VF).

Une derniere quote super HS pour la route:
"The verdict you pronounce upon the source of your livelihood is the verdict you pronounce upon your life. If the source is corrupt, you have damned your own existence. Did you get your money by fraud? By pandering to men's vices or men's stupidity? By catering to fools, in the hope of getting more than your ability deserves? By lowering your standards? By doing work you despise for purchasers your scorn? If so, then your money will not give you a moment's or a penny's worth of joy. Then all the things you buy will become, not a tribute to you, but a reproach; not an achievement, but a reminder of shame. -- Ayn Rand

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Discussion : Monogame et malheureuse

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Deville

le dimanche 10 avril 2011 à 11h09

Milka62
Bonsoir,

Je suis mariée depuis 20 ans. J'aime beaucoup mon mari. Il y a 10 ans, je suis tombée amoureuse d'un homme avec qui je suis à l'heure actuel toujours en relation.

mon problème est que j'aimerai bien en parler à mon mari et que je ne peux pas le faire.

En effet, il est d'une culture ou il est impossible d'etre polyamour. Il me quitterait, et ça c'est impossible pour moi. Je suis donc condanmée à vivre avec mes 2 hommes dans la souffrance...

En outre, plus je prends de l'âge, plus je pense qu'il est impossible qu'une seule personne fasse le bonheur d'une autre, je suis donc de plus en plus pour le polyamour, mais ne peut le vivre.

Voilà, je voulais juste vous faire part de mon expérience

Bonjour et merci de nous faire partager ton expérience.

Au fil de mes expériences, j'ai pu constaté combien on a tendance à:
- surestimer la certitude d'être abandonné par un partenaire officiellement rigidement monogame en cas d'aveux de besoins/vécu polyamoureux (coming out);

- sous-estimer la capacité de tel partenaire à réévaluer ces principes/lois/règles universels et abstraits -- même lorsqu'ils sont enracinés dans des fondements culturels et religieux, et Dieu sait si je suis le premier à reconnaître la puissance (aussi bien positive que destructrice) de tels fondements sur les individus -- quand la violation de ces principes devient incarnée par la personne qu'il/elle aime et à choisi pour partager son intimité pendant de très longues années;

- sous-estimer notre incapacité à vivre heureux après avoir été quittés par l'être aimé uniquement pour lui avoir avoué la nature polyamoureuse (ou autre d'ailleurs) que nous nous sommes découverte, surtout lorsque l'on bénéficie déjà de l'appui affectif d'un autre amour profond et durable;

- surestimer la capacité de notre partenaire à vivre heureux sans nous sur le long terme après nous avoir quitté par acte reflexe pour lui avoir révélé notre identité polyamoureuse.

Et si ton mari était aussi polyamoureux mais vivait son/ses autre(s) amour(s) dans la clandestinité, rongé par la peur que tu ne le découvres?

Une des merveilles de la vie est de découvrir que l'on es PAS CONDAMNÉ au malheur, ni à la clandestinité, ni a accepter des modes de vie contraire à nos aspirations profondes pour peu d'avoir le courage de prendre le risque d'être authentique et soi même face a ceux que l'on aime et qui prétendent bien nous le rendre. Tout du moins quant on a la chance de vivre dans des pays ou les droits humains sont raisonnablement respectés comme en France et on ne risque pas la prison, la lapidation ou la décapitation pour ses besoins affectifs et/ou sexuels officiellement minoritaires.

Combien de parents issus de cultures homophobes et pratiquants quotidiennement avec une piété fondatrice des cultes homophobes, condamnant les homosexuels tout au long de leur vie comme des malades, dépravés ou suppôts de Satan, n'ont-il pas au bout du compte, certes souvent au prix d'un long et ardu procédé de déchirement et remise en question, fini par continuer à aimer leurs enfants après que ceux-ci aient eu le courage de faire leurs coming out? Quand le péché abstrait prend le visage humain individuel que l'on aime, ce visage familier et intime peut grandement contribuer à dédiaboliser et dédramatiser ce péché. Il peut aussi diaboliser et déshumaniser la personne "traitresse des principes de la secte/tribue/clan/politburo". C'est un peu un acid test de l'humanité, individualité, solidité et paix intérieur de l'être aimé.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Suis tombé amoureux d'une monogame

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Deville

le samedi 09 avril 2011 à 05h06

prince_lutin
Je suis entièrement d'accord avec toi Toni, c'est le combat entre le coeur et la raison, et lorsque la raison l'emporte, la monogame s'en va... c'est ainsi, et en tant que poly, il n'y a rien qu'on puisse faire ou dire pour la retenir.

La monogame comprend qu'elle n'obtiendra pas de nous qu'on devienne exclusif (encore plus dans mon cas d'homme marié heureux en couple poly !) et se retranche derrière sa raison qui lui dicte d'aller voir ailleurs si elle peut trouver un monogame comme elle.

Il me semble que la monogamie se situe dans le coeur et non la raison. Le polyamour me parait beaucoup plus rationnel que la monogamie. Ta monogame as-t-elle réellement raisonnée froidement sur les pours et les contres, les fondements profonds, les conséquences ultimes de mono vs. poly en dehors de toutes idées reçues et préjugés normatifs? N'est-ce pas plutot le coeur lui-même de ta monogame qui est divisé entre une moitié amoureuse et une moitié tyranno-craintive?

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Discussion : Suis tombé amoureux d'une monogame

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Deville

le samedi 09 avril 2011 à 03h31

prince_lutin
J'ai du mal à m'imaginer fréquenter une femme mariée, voire une femme qui vit en couple tout simplement parce que je n'assume pas de rendre malheureux un autre homme s'il venait à découvrir la vérité....

Ce n'est pas toi que l'aura rendu malheureux. C'est lui qui se rendra malheureux tout seul par jalousie et internalisation d'un tabou social idiot et destructif d'origine économique. Et c'est elle qui l'aura rendu malheureux par son mensonge/hypocrisie/lâcheté. Ou alors ... cela ne le rendra pas aussi malheureux que cela, et vous l'aurez aider à vaincre une phobie théorique imaginée par l'expérience enrichissante du vécu pratique.

Quand on s'auto-censure par culpabilité de la souffrance possible des autres due à leurs soumissions à des schémas de vie tyranniques, on se fait complice de la propagation/maintien de ces schémas.

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Discussion : Suis tombé amoureux d'une monogame

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Deville

le samedi 09 avril 2011 à 02h38

Siestacorta
D'accord : vivre en polyamour n'est pas un choix irréversible. Mais avoir des besoins poly, c'est pas toujours un choix...

Et renoncer à son principe, c'est possible, mais ça peut être très pragmatique de pas le faire.

Par exemple, dans un cas comme celui de Toni.

Imagine :

Il est poly.

Il sort avec une mono.

Il l'aime.

Elle le quitte parce que le poly, elle peut pas.

(worst case scenario...)

Il renonce à son fonctionnement poly.

Elle accepte, parce le sentiment, elle veut y croire...

Il finit par fauter.

Il ment.

= double ratage, au plan poly comme au plan mono.

Donc renoncer à ses principes, si on a réfléchi, si on le fait aussi pour soi, pourquoi pas. C'est même super sain de pouvoir le faire. Mais renoncer à un fonctionnement pour quelqu'un d'autre... L'enfer, les pavés, tout ça.

Complètement d'accord avec Siesta.
D'ailleurs, pour emmêler les threads, le commentaire que tu viens de faire est très Randien :).

~ The spread of evil is the symptom of a vacuum. Whenever evil wins, it is only by default: by the moral failure of those who evade the fact that there can be no compromise on basic principles. ~ Ayn Rand.

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Discussion : Moyens éprouvés ou à tester pour rencontrer d'autres polyamoureux

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Deville

le vendredi 08 avril 2011 à 03h12

amantparisien
Ce a quoi on n'échappe pas, non plus, c'est a la "pétasse".

Je m'explique :

Très souvent, les filles posent en principe qu'elles sont des reines, super bien foutues, et que le mec doit ramper pour les avoir. Et plus elles sont jeunes et nunuches, plus elles ont ce travers de se croire le nombril du monde. Elle s'autorisent a être dédaigneuses, ne pas répondre, se foutre du monde... bref n'ont pas le souci d'une relation de respect mutuel.

Toujours prisonnières, finalement du schéma que le mec prend et que la fille donne..

çà restreint encore le champ des possibles...

Ce que tu sembles décrire c'est le marché de la drague (puisque c'est de cela qu'il s'agit sur les sites de rencontres) en France qui me semble à 100% biaisé en faveur des femmes par la loi de l'offre et de la demande.

Quand j'ai quitté Paris pour New York, en gardant mon status de fauché trop occupé, j'ai eu l'impression que mon cerveau avait été transféré du corps de Woody Allen dans celui de Tom Cruise. Tout a coup, comme par enchantement (salut clochette, merci de m'avoir déilvré du sortilège du crapaud) le regard intéressé des femmes se posait enfin sur moi qui avait pris l'habitude d'être irrémédiablement invisible et indésirable à leurs yeux. Certes je bénéficiait alors du fait d'être exotique et de la réputation idiote mais pratique du French Lover, mais cela ne peux pas tout expliquer. Le marché y est juste beaucoup plus équilibré qu'ici. Puis, j'ai quitté New York pour le Nord-Est du Brésil, où c'est exactement l'inverse de la Paris: des tonnes de femmes jolies et sympathiques sans mecs et pas regardantes du tout à la qualité, et les mecs, même moches et pas très sophistiqués (beaucoup de gros machos bedonnants coupe de cheveu nazebroque, gourmette en or et chemise à carreaux) ne savent plus ou donner de la tête et peuvent se la jouer bel indifférent hyper-exigeant. Offre et demande de nouveau, mais inversée. En plus, beaucoup moins de jeunisme, ce qui fait une énorme différence une foi le glas de la 40aine a sonné.

Je n'ai jamais trouvé d'hypothèse permettant d'expliquer cette étrange disparité: beaucoup plus d'hommes cherchant des femmes que de femmes cherchant des hommes à Paris (parité à New York et disparité inversée au Brésil). Si l'un de vous à une brillante hypothèse à me proposer, je serais très curieux de la lire.

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Discussion : Café-Poly - Paris - samedi 2 avril 2011

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Deville

le vendredi 08 avril 2011 à 01h39

Siestacorta
L'homme à la chemise rouge (je ne donne pas le nom parce que je connais pas son rapport à la publicité).

Bonjour, c'était moi, le bizut de service. Ce café-poly m'a beaucoup plus et incité à m'inscrire sur le site le lendemain.

Siestacorta
Un personnage rabelaisien, un genre de fusion San-Antonio/Béru, Un peu théâtral, mais aussi chaleureux, plein d'énergie et de vécu...

Wow, si c'est la 1ere impression que je fais, il va me falloir faire preuve de plus de réserve et de tact à l'avenir (en disant cela je ne sais pas pourquoi je me souviens curieusement de Woody Allen dans Hannah and her sisters, essayant de ce convaincre qu'il devrait peut-être ce convertir a Hare Krishna pour échapper au vide existentiel de l'athéisme positiviste matérialiste =P).
Je n'ai pourtant pas eu l'impression de m'être lâché; mon cas est donc bien plus grave que je ne le pensais ...

Siestacorta
Nous avons devisé longuement, de philo, du Brésil du Sud, de Willheim Reich.... constatant tous deux qu'une fois lancés, que nous avions souvent des difficultés à laisser nos interlocuteurs en placer une.
Par exemple, la brunette à lunettes et à cheveux courts en fit les frais... 3ème fois qu'elle passait à un Café-Poly, il était peut-être temps que j'arrive à lui dire autre chose que "bonjour". Gagné, avec u gros sourire et des gestes parfois un peu émus, elle m'a parlé de ses études sociales, elle savait écouter... Mais elle a du se tanker mon déluge verbal, du coup... Si elle revient à un café-poly, je pense que ça dénotera beaucoup de courage de sa part.

J'espère qu'elle reviendra car elle paraissait vraiment adorable et me racontait timidement sa profession qui avait l'air passionnante quand siesta corta c'est présenté et je me suis laissé embarqué par lui sur d'autres sujets. Elle s'est donc réfugiée chez ... Thomas je crois (je risque de confondre les noms). Typical rookie mistake.

Siestacorta
L'ingénieure américaine  : charmante amie d'Aurelien (who else...), elle encaissait courageusement son jetlag jusqu'à ce que je me mette en tête de lui parler en pidgin camembert de la Ritaline, de l'anxiété sociale, du transhumanisme et de freakosophie.

Dommage que j'ai raté la discussion transhumanisme, c'est un des sujets qui me fait partir au quart de tour (comme Reich, Ayn Rand, Osho entre autres).

Siestacorta
Lulutine est arrivée tard. Luttant toujours avec son agenda de ministre...Toujours ce regard très concentré...

Et partie trop tôt (si c'est bien la brune au cheveux longs et robe élégante style retro - bleue je crois - qui était à coté a ma droite quand siesta corta était à ma gauche) mais ce fut peut-être de notre faute à trop parler.

En tout cas, merci à tous pour l'accueil chaleureux, les discussions enrichissantes et/ou marrantes et a très bientôt j'espère.

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