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Discussion : [Outil] Un kit pour café poly (fiche-pratique) ?

Geraldin-e
le mercredi 15 janvier 2014 à 20h09
Pourquoi pas un kit. Si tu penses que c'est utile ou que tu as entendu des personnes en réclamer.
S'il est bien précisé que ce n'est pas la formule obligée, juste des aides, des idées, conseils, des petites recettes qui ont marché à un moment donné.
Ca peut aider les anxieux.ses qui habitent au fin fond de la province, qui n'ont jamais ou quasi-jamais assisté à ce genre de café.
Ca peut aider à démarrer, et chacun.e fera ensuite son café poly à sa sauce en fonction des ingrédients locaux.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Le site] De la publicité ?

Geraldin-e
le mercredi 15 janvier 2014 à 15h54
Je suis Ok aussi pour de la pub, vu qu'il paraît difficile d'avoir d'autres moyens.
Ou alors faudrait demander une cotisation à prix libre aux inscrits tous les mois ? exemple : 500x2 €= 1000 €/mois ?, mais ça ferait plus fuir que la pub ?!
J'ai l'habitude de lire les pages web sans "voir" la pub !
Bon courage et bonne réussite pour la suite Bohwaz
Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

Geraldin-e
le mardi 14 janvier 2014 à 18h45
Super ce débat, faudrait peut-être créer un fil à part là non ?
Deneb
Et ces interactions sans doute seraient favorisées par des idées, des désirs de vie très proches, mais pas seulement. Ca se passerait surtout au niveau interpersonnel je pense.
La réussite de leur « interactivité » en ce qu’elle pourra leur apporter de plaisirs et satisfactions vécues en contrepartie suffisante des frustrations vécues, sera le facteur déterminant de la durabilité du groupe à mon avis. (Evidemment rien n’empêche que ces satisfactions soient rattachées au désir du bien collectif plutôt qu’à celui de l’individu)
Oui, assez d'accord.
Faudrait arriver à un équilibre entre tout : idéaux, convergences, qualité des relations interpersonnelles, épanouissement individuel, bien collectif..
Encore plus compliqué qu'une bonne recette de cuisine !
Je vois une vie de groupe est un peu un modèle "réduit" d'une société, si on est capable déjà de ça, peut-être qu'on peut espérer faire quelque chose de bien à plus grande échelle.
Eric_50
il est certain que des convergences vont se créer.
Non ce n'est pas certain je pense, il faut en avoir envie, en voir l'intérêt, discuter, s'informer, expérimenter. Ca va rarement se faire tout seul.
Oui, Deneb et vous autres avez raison, et je le sais aussi d'expérience : le fait d'avoir des buts communs au départ, des idéaux, (précis ou pas) ne garanti en rien la réussite de l'expérience... Même chose si on n'en a pas d'ailleurs.
L'avantage de ne pas avoir de buts communs au départ est qu'il est plus facile de se rassembler, au lieu de chercher en vain des "alter ego" (sur le plan des visions du monde et des buts) qui n'existent de toute façon pas.
Et puis ça fait de la diversité ensemble, au lieu de micro-groupes trop particuliers qui risquent de reproduire au niveau "groupal" ce qui se fait au niveau individuel (isolement, chacun chez soi).
Pour moi, en plus du respect mutuel et de soi-même, l'ingrédient indispensable au départ serait aussi la volonté/envie de rechercher des convergences, d'ouverture, de ne pas être dans la posture "de toute façon je ne changerai en rien sur rien", ou "tout ça est bien trop difficile, je ne veux faire aucun effort/modificiation pour le bien des autres et du groupe, ou même le mien".
Il faudrait aussi s'interroger sur pourquoi on souhaite vivre en groupe du coup. Si ça ne fait pas partie d'une espèce d'idéal de construire une toute autre organisation sociale, qu'on veut bien meilleure, à quoi ça correspond ?
Est-ce :
1. pour des raisons économiques ? (les coûts sont moindre que chacun dans son appart ou son lotissement)
2. écologiques ? (consommer moins d'objets et d'espace)
3. pour le côté refuge : affectif et/ou de partage des tâches, le fait qu'on est plus fort à plusieurs pour survivre ?
4. parce que ça nous plaît sans savoir pourquoi ?
Toutes ces raisons sont légitimes, humaines, valables. Mais suffisent-elles pour se lancer, et surtout pour tenir dans le temps face aux difficultés ? Je veux dire que peut-être il faudrait des motivations autres que des intérêts matériels ou psychologiques, un idéal obscur sans buts précis au départ ? Mais ça ne se décrète pas...; des motivations pourraient se préciser ensuite ?
Avec les trois premiers points, on pourrait craindre que c'est une sorte de contrainte "sociale", qu'en fait on n'en pas vraiment envie, un pis aller. Que si on gagnait 4000 € par mois sans trop bosser, et qu'on avait plein d'amoureux.ses sans efforts, on ne voudrait pas se coltiner une vie de groupe ?
Avec le point 4., ça peut réduire le truc à une simple question de goût personnel, comme préférer le choux fleur aux navets. La motivation risquerait d'être assez légère du coup.
D'accord avec Eric sur "ne pas adhérer à la vie des autres et à leurs idées"
Avec quelques bases communes, quelques envies, l'idée est en effet de tout construire à partir de presque rien. (même si les multiples expériences déjà vécues peuvent aider)
Oui il faut construire sa propre vie, reste à voir ce que ça veut dire... Sujet qu'on ne traitera pas ici !
Dernier point, je ne pense plus que la communauté (même dans l'option où tout serait choisit sans contraintes) soit la forme à rechercher forcément, surtout au départ. C'est très difficile, et il y a déjà tant à faire, on part de tellement loin.
En même temps, je crois qu'il faut se rendre compte que c'est un peu "tout ou rien" dans la vie de groupe. Car il me paraît difficile à terme de faire de la "demi-mesure" sur le plan du partage économique, de logement, des tâches. Soit on s'entend pour de bon et la confiance permet d'avancer, soit ça foire ou on en revient à un empilement d'individualismes. (voir ce qui se passe souvent pour les couples qui vivent ensemble)
Pour les relations, pas du tout obligés d'être ou de devenir tous très amoureux.ses, le respect et la bienveillance sont suffisants.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

Geraldin-e
le lundi 13 janvier 2014 à 20h30
Tout à fait d'accord bien sûr qu'il n'y ne peut pas y voir de buts obligatoires, imposés.
Déjà, ce n'est pas éthique, et ensuite c'est inefficace, car les humains qui se laisseraient faire vont alors traîner les pieds, ça ne va pas bien fonctionner, et ils vont finir souvent par se révolter, se scinder, etc.
Eric_50
Bon, je serais d'accord pour en discuter parce qu'il faut discuter de tout, mais la négociation avec moi serait très difficile sur la notion de liberté individuelle. J'y tiens fortement.
Par contre, je n'aurais aucun problème qu'un groupe de personnes tentent de convaincre les autres des bienfaits de la pratique végétarienne pour la planète, et aucun problème non plus pour que d'autres personnes me vantent les mérites du sport une fois par jour. Enfin, à condition que ça ne soit pas envahissant, tellement chiant qu'on soit obligé de capituler, de faire la guerre ou de partir.
D'accord aussi
D'accord également que les décisions à la majorité ne sont pas une bonne solution.
C'est vrai que je suis peut-être trop exigeant, idéaliste, en pensant que vivre ensemble sans autre convergence que le respect mutuel ne va pas m'intéresser suffisamment (notamment parce que je crois que ça ne marcherait pas, mais ça dépend sans doute des gens ?).
Peut-être que des personnes pourraient avoir envie de vivre en groupe sans désir au départ de convergence, mais est-ce que cette situation peut tenir dans le temps ?
Sans construction de sortes de buts communs, un groupe risque fort de retourner/rester à l'individualisme de base, "chacun.e dans son coin du moment qu'on ne m'emmerde pas" ?
On risque alors de se préoccuper d'être ensemble que pour des bons moments (repas, fête, vacances, sexe...), mais quand il s'agira de répartir les tours de ménage, ou de manière plus large, de voir comment on répartit le "travail", de savoir si ce travail est lié ou non à des revenus, de quels niveaux, types, nb d'heures, etc., on risque de laisser courir, et/ou de ne jamais être d'accord (si chacun.e n'y met pas du sien pour réfléchir, reconsidérer les idées reçues, etc.), et donc d'en revenir au système actuel de la division sous l'autorité +/- imposée des pseudo "élites" (gouvernements et pdg), et de la guerre de tous contre tous.
En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'on ne peut pas être d'accord sur tout, surtout au point de départ de l'aventure. Il faut donc faire avec, s'écouter et se respecter, sinon on ne lance jamais rien.
Bises, sans buts :-D
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
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Geraldin-e
le dimanche 12 janvier 2014 à 21h07
Oui intéressant ce post de 7h58, merci
Eric_50
Pour moi, il ne faut mettre aucun but politique du style écologie, habitat naturel, ni aucune théorie fumeuse comme celle de ce fameux Charles Fourrier, car tous ces buts, aussi louables qu'ils soient, ont pour effet de diviser les gens.
(...)
En fait, mon idée est que tout le monde respecte tout le monde,
C'est vrai qu'arriver à respecter les autres, tous les autres, est primordial, j'ajouterais aussi le respect de soi-même.
Après, dire qu'il ne faut absolument aucun but, ça me paraît exagéré (d'autant qu'avoir le but d'en avoir aucun est aussi un but ! lol).
Effectivement, il faut éviter de s'enfermer dans des théorisations précises, normatives, qui seront toujours à côté de la plaque de la diversité et de l'évolutivité des personnes, de la complexité du monde et de la vie réelle à un instant T.
Mais ne pas avoir de buts n'empêchera pas forcément les divisions. Du fait des différences "inhérentes" aux personnes, et surtout du fait qu'on a été formaté par un système de vie et de pensée qui divise à tous les étages.
Si un industriel pollueur respecte les écolos, et continue allègrement à polluer, ça nous fait une belle jambe son respect. Ce qui importerait là c'est plutôt la prise en compte d'un respect des "générations futures", des écosystèmes et des animaux qui y vivent.
Ou alors on dit que c'est une forme étendue de respect des autres ?
Après, il y aurait à discuter si par autres on entend aussi les autres espèces...
Toute forme de vie collective implique l'acceptation/décision par les membres de règles communes, ou alors on retourne vivre seul.es dans la forêt en ermites (mais on est trop nombreuxes !). Le problème est donc de comment choisir ces règles (toujours temporaires et évolutives), au nom de quoi, par qui, pour quoi, etc.
Donc, en fonction de tout ça, on pourrait avoir plusieurs buts intéressants, du genre :
- réfléchir et agir contre les divisions
- comment s'émanciper, individuellement et collectivement, de toutes sortes de peurs, violences, blocages
- ce qui implique de réfléchir à comment collaborer, se comprendre, décider et agir ensemble, et donc comment converger sur un maximum de sujets, dans le respect, la non-domination et la non-exploitation.
Je veux dire donc que le respect ne suffit pas, il manquerait aussi une sorte de désir de convergence, d'évolution, d'émancipation, lequel se traduirait pas des réflexions, actions, mode de vie, etc.
Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

Geraldin-e
le mardi 07 janvier 2014 à 15h44
@ Junon : les discussions/ateliers sur les genres, ça m'intéresse toujours :-)
Pour la projection de films, si on cherche des films courts ou docu auprès de réalisteur-rices titulaires des droits, indépendantes, auto-financés, militant.es, il doit y avoir moyen ? d'avoir l'autorisation gratuitement assez souvent, ou pas cher.
(pour les festivals, on donne le droit de diffusion gratuitement)
On peut en outre trouver des films libres de droits, surtout pour des projections sans but lucratif.
Mais il faut les chercher.
J'ai quelques courts persos à proposer, et peut-être d'autres à demander auprès de personnes que je connais, mais ça ne va pas suffire.
Et puis là, évidemment, ce sera pas les longs métrages qui viennent de sortir !
Tout dépend du type de films recherchés.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Séjour et Week-end Polyrencontres à la grange (3 semaines). Temps fort : WE du 2-3 et du 9-10 Aout

Geraldin-e
le lundi 06 janvier 2014 à 11h50
Déjà sur les rails pour l'été !, cool. Merci Eric pour cet enthousiasme.
Pour la communication sans paroles, je dessine aussi, on fera des dessinsignes :-)
Je vais donc m'inscrire (+)
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le vendredi 03 janvier 2014 à 16h00
Meilleurs voeux à toustes <3
Un 31 beaucoup plus riche et mouvementé que mon "ordinaire" !
Et toujours ces bons moments de fraternité simple, d'échanges chaleureux dans la prise en compte des différences.
Avec tout ça, la "princesse" sera réveillée 24h/24, et moins encline à gober n'importe quel conte ! :-)
Bises au rouge à lèvre, pour laisser quelques traces.
(j'ai bien reçu les photos de BowaZ, merci)
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le vendredi 27 décembre 2013 à 18h13
Les retrouvailles approchent, on sent quelques impatiences... :-)
Pour la logistique, je précise qu'avec Deneb on arrivera samedi 28 (demain !) en fin d'après midi (voiture), et on repartira le 2.
A bientôt
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le mardi 24 décembre 2013 à 14h46
Caline
Euh, je demandais juste s'il fallait mettre un pantalon ou une robe...
Met les deux :-) Sinon, t'as la version "intermédiaire", genre sarouel.
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le lundi 23 décembre 2013 à 13h33
Oui Eric_50 a dis je crois qu'on pouvait s'habiller "normalement", pas besoin de gros pulls et gants pour l'intérieur !
A bientôt :-)
Discussion : Un amoureux vous dit qu'il ne peut pas venir car il a du repassage à faire

Geraldin-e
le vendredi 20 décembre 2013 à 20h03
Je plussoie également.
D'autant que ça dépasse en fait le cadre poly, ça s'appliquerait à toute vie/organisation de groupe.
Siestacorta
on devrait, un de ces quatre, penser à faire une formation CNV avec les questions poly comme cadre de débat...)
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le mardi 17 décembre 2013 à 18h15
Hem hem, si c'était si totalement altruiste, ce serait adressé aussi aux gentils damoiseaux... :-) lol
En plus, s'il y a un grand canapé, pas besoin de places assises ! :-) lol
MetaZet
Tout cela est donc rigoureusement scientifique et altruiste, voilà
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le mardi 17 décembre 2013 à 18h10
Faut pas s'inquiéter, l'intendance va bien se passer, on n'est pas très nombreux.ses, on est bienveillant.es, et pour la plupart on connaît la maison, son tas de foin, sa piscine de shadock, ses habitant.es un peu bizarres, etc.
Et puis de toute façon, quoiqu'on fasse, y a toujours trop à manger ! lol
Bref, je suis confiante.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Geraldin-e
le mercredi 27 novembre 2013 à 12h34
Merci Marco pour ce témoignage. Ca m'incite aussi à m'exprimer plus. Trop souvent, on est dans la peur mutuelle, les flous et non-dits.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Geraldin-e
le vendredi 22 novembre 2013 à 23h47
Oui, toute forme d'esclavagisme et de domination est moche. Et encore plus s'il y a du sexisme, du racisme, qui ajoutent une couche avec création de catégorisations dites inférieures.
Je suis un peu embêté.e avec la prostitution, car ça fait pour moi partie des (assez nombreux) sujets qui ne peuvent pas trouver de réelles "solutions" (au sens de satisfaisantes à tout point de vue et pour toutes les parties prenantes) dans le cadre de nos système sociaux existants (en effet, il ne peut pas y avoir de solutions satisfaisantes dans un système lui-même globalement aberrant et mortifère).
D'un côté, je suis d'accord pour dire que la prostitution est un travail assez comparable aux autres dans le cadre de nos sociétés, qu'il n'y a donc pas à en faire un problème moral particulier, que certain.es peuvent préfèrer louer des services sexuels plutôt que louer les services de leurs neurones ou des muscles de leurs bras, et qu'il faudrait alors réellement s'occuper de réduire l'exploitation, la violence, la contrainte, la dévalorisation des prostitué.es, condamner les criminels, etc. (et il y aurait fort à faire vu que c'est la très grosse majorité qui vit ces horreurs), exactement comme c'est censé se faire dans les autres secteurs d'activité (ce qui est là aussi loin d'être le cas, il n'y qu'à voir comment sont traités les ouvrier.ères en Asie chez nos entreprises délocalisées qui ont pris le relais des horreurs qui se passaient ici au 19ème siècle).
Ce qui voudrait dire de donner des droits aux prostitué.es, et d'arrêter de les stigmatiser. Tout en luttant contre toutes les formes d'exploitations et de violences dont elles (et aussi ils) pourraient être victimes. Tout en éduquant les jeunes, et plus particulièrement les mâles, à considérer les femelles comme des êtres humains, à reconsidérer complètement cette culture du viol, du virilisme, et des stéréotypes de genres, voire les genres eux-mêmes.
D'un autre côté, je suis tout à fait contre la prostitution, justement parce que c'est un travail tout à fait comparable aux autres.
Comme je suis contre le capitalisme, la marchandisation, les services payants, le salariat, et même l'argent, je suis contre la prostitution tout comme je suis contre n'importe quel travail salarié ou le commerce du pain. Le sexe devrait être gratuit et libre, tout comme devrait l'être le pain.
Dans cette optique, il n'y aurait alors aucun progrès à légaliser complètement la marchandisation d'un autre secteur d'activité (le commerce des services sexuels), vu que je trouve déjà néfaste de privatiser l'eau, l'énergie, le logement, la terre, le téléphone, les services postaux, les transports, etc. (je ne suis pas pour autant pour la collectivisation totalitaire type URSS !). (dans la pratique, en plus, la prostitution illégale, tout comme la drogue illégale, existent quand même)
Et puis, ce qui rejoint GreenPixie ; vu que les femmes sont encore le plus souvent dominées, vu la culture ambiante, vu que la plupart des prostituées sont des femmes et sont forcées, vu surtout que les autorités semblent incapables (ou pas assez volontaires ?!) de réduire la violence et l'exploitation que subissent les putes, on pourrait se dire qu'il vaut mieux tout interdire par mesure d'urgence ? Mais n'est-ce pas une illusion de "solution" qui se contenterait d'escamoter les questions de fond ?, et qui ne règlerait :
- ni la pauvreté qui pousse à la prostitution (ou à se faire exploiter dans une usine textile ou d'I-phone, ou à un mariage "d'amour" avec un riche...)
- ni la misère sexuelle (des mâles hétéros principalement)
- ni la marchandisation de plus en plus totale de tout le reste de nos vies et échanges
Spontanément, je serais plutôt pour donner tout de suite les droits sociaux aux prostitué.es, pour lutter efficacement contre les exploiteurs et violents, et pour éduquer tout le monde pour que les garçons respectent les filles, et pour que d'autres relations soient possibles pour qu'il n'y ait plus de personnes (ou très peu) cherchant à recourir aux services sexuels marchandisés. Seulement, ça prendrait du temps, et pas du tout sûr que ce soit possible dans le cadre de nos systèmes sociaux/éducatifs tels qu'ils vont...
Il paraîtrait (je sais pas si c'est vraiment scientifiquement prouvé en l'état de nos connaissances) que la vente de services sexuels, parce que la sexualité serait quelque chose de "spécial"/important pour les humain.es, serait dans tous les cas plus destructrice que les autres secteurs d'activité. A vérifier, mais je n'y crois pas trop, c'est plus une question de contexte social (acceptation, droits, stigmatisation, protection contre les violences) et de variabilité individuelle non ?
Je ne suis pas plus heureuse quand je vois un.e prostitué.e libre et fièr.e de son buziness capitaliste que quand je vois un.e petit.e patron.e fier.e et libre de son bizeness, ni quand je vois un.e ouvrier.e fièr.e et libre de sa condition.
Toutes et tous, à leurs niveaux et à leurs manières, acceptent et cautionnent ce système marchand.
Certain.es gagnent plus que d'autres, certaine.s sont plus exploité.es/libres, que d'autres, certain.es sont plus favorisé.es que d'autres (pays, capacités persos vendables, richesse des parents), c'est tout.
Discussion : Ré-inventer la condition masculine // ET féminine, comment ?

Geraldin-e
le vendredi 22 novembre 2013 à 20h36
Je plussoie Mamanon11 (+)
Ca fait partie des choses à revoir complètement ce formatage stéréotypé. On n'a pas besoin de ça pour se différencier les unes de autres et identifier qui est de l'autre sexe quand on veut se reproduire.
Idéalement, il faudrait aussi les dimensions collectives : éducation, cultures, arts, activités..., tout reprendre sur d'autres bases.
On ne peut pas indéfiniment tenter de réparer les dégâts et de limiter la casse.
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le vendredi 22 novembre 2013 à 16h47
J'aime bien le mixe des solutions !
De mon côté, je mange aussi du fromage, poix-chiches, lentilles, noix, pas que du tofu. Donc pas forcément besoin de magasins bio.
Je viendrai en voiture avec Deneb et sans doute Marco.
Il restera de la place dans le coffre pour des provisions de base (notamment vg, bières ?) et spécialités.
Ma suggestion d'orga ravitaillement :
- prévoir de quoi manger pour le week-end du 28-29, en apportant des trucs pour celles-ceux qui peuvent, et puis La Grange complète (comme ça vous évitez de grosses courses) si besoin.
- Lundi on va à plusieurs faire des courses (en fonction des menus longuement élaborés le week-end) pour la suite
- On fait les repas sur place, simples, pas chers
Eric_50
Sinon, on peut mixer toutes ces solutions. Par exemple, vous pouvez apporter à manger pour le premier jour, ensuite vous faites les courses en bande désorganisée pour les jours "normaux", puis vous choisissez le repas collectif pour la soirée du 31, et pour finir, vous faites le tour des caves en camionnette. Un truc dans le genre.
Discussion : Semaine de la Saint Sylvestre à la grange (Bourgogne). Temps fort : Soirée du 31 Décembre

Geraldin-e
le dimanche 17 novembre 2013 à 18h20
Merci Eric-50 pour l'orga des places dispos & co.
En tant que VG, je ne goûterai pas de saumon ni canard, en revanche la bière de Mr gcd68 je ne suis pas contre...:-)
@Nuereve, Je suis tout à fait pour le plat créole, j'aime bien le gingembre et aussi la noix coco, donc plutôt tofu pleaaase... :-)
Suggestion : pour le 31 (et autres soirées spéciales), prévoir un genre de buffet ?, comme ça chacun.e choisit ce qui lui plaît/convient ?
Ce sera sympa aussi de cuisiner sur place.
Vu que je serai en voiture, j'amènerai sans doute quelques ingrédients pour éviter de trop courir les magasins.
Pour moi, question repas ce qui compte n'est pas les mets de luxe ou hyper compliqués à préparer, mais la bonne ambiance, le fait de découvrir des plats.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Geraldin-e
le mardi 12 novembre 2013 à 23h39
Je plussoie RIP :
RIP
Personnellement, je ne vois d'issues qu'à sortir le plus possible de la question des genres, à se considérer avant tout comme des personnes avant que de se considérer en termes de genre.
Comme le dit GreenPixie, on peut être vigilants pour infléchir nos comportements d'adultes, mais si on veut changer de culture sur la durée, et ne pas avoir à recommencer à chaque génération, ce serait en direction des jeunes, via l'éducation, la réflexion/action sur les systèmes de genres, les stéréotypes, les dominations... qu'il faudrait agir.
Un changement complet de perspective en fait. Qui ensuite pourrait créer d'autres façons de vivre/penser (médias, productions culturelles, langage,...) dans tous les domaines pour tout le monde.
Mais on ne peut pas compter sur l'éducation nationale pour ça, ou alors dans 1000 ans !
Je veux dire qu'aux mesures "techniques" d'endiguement indiquées par GreenPixie, faudrait ajouter des volets d'éducation, de réflexion élargie.
D'autre part, pour compléter la phrase de RIP, je vois que les systèmes de domination/soumission sont présents partout (classes sociales, riches/pauvres, blanc.hes/de-couleurs, salarié.e/patron.ne, instruit.es/analphabètes, duNord/duSud..etc.), ce serait là qu'il faudrait s'interroger non ?
Les dominations sont une des bases de nos "sociétés", alors il faudrait voir comment remplacer ça par d'autres tendances plus constructives, qui n'enferment pas des catégories de gens dans des cases, ne les traitent pas en inférieur.es/incapables, soumis au bon vouloir d'autres ou aux injonctions sociales abusivement normatives.
Pourquoi a-t-on autant besoin/habitude de s'inscrire dans des rapports de domination/soumission, pourquoi ce besoin, cette habitude, de se coller des stéréotypes de genres (ou autres) ?, pour exister ?, pour s'amalgamer à une identité rassurante et simple ? N'y aurait-il pas moyen de vivre collectivement tout en développant librement sa personnalité ?
Bref, sortir de la domination masculine (et des autres en même temps) impliquerait de changer nos perspectives, car sinon ça risque d'échouer, ou alors que les penchants humains pour la domination/soumission tout simplement continuent de s'exercer ailleurs ou/et dans de nouveaux secteurs, ou de manière plus subtile.
-> Le seul rapport de domination/soumission valable est le BDSM, car là c'est un jeu entre consentants ! :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.