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Discussion : Pas plus gros qu'un asteroïde

Drya
le jeudi 11 mars 2010 à 09h42
bohwaz
@Drya tu avais foiré ta citation.
vi, j'ai vu ^^ j'ai fait un copié-collé des tags, mais que le texte n'apparaisse pas du tout?... bon, tant pis.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mercredi 10 mars 2010 à 18h14
D'un côté on me dit que c'est toujours la femme qui joue le moteur du couple (projet-woman!), d'un autre j'ai toujours voulu croire à une réciprocité des volontés: pour faire un projet, faut que les deux manifestent l'envie de le faire! une rencontre plutôt qu'un l'un traînant l'autre... Je sais, je suis une utopiste il paraît! et c'est qu'on me dise ça qui me rend triste.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mercredi 10 mars 2010 à 17h23
En gros, il faut assumer l'envie de voir quelqu'un et lui dire pour qu'il agisse/dise qu'il veut aussi, mais pas trop, sinon être trop demandeur énerve et fait fuir, par contre on reste sur sa faim... et on finit énervé! Le tout est de savoir doser, mais où est passé le mode d'emploi???
Discussion : L'encouragement au polyamour

Drya
le mercredi 10 mars 2010 à 12h16
Intéressant Eric, et je voudrais compléter par ce que j'ai lu dans un livre "Un merveilleux malheur" conseillé quelquepart par sur ce forum: (je cite certains passages en adaptant)
"jusqu'au milieu du XIXe siècle, ce qui organisait [la vie familiale], c'était la mort. Très peu d'enfants étaient élevés par leurs parents puisque les femmes mouraient jeunes (25 ans) et que seuls quelques hommes dépassaient l'âge de 40 ans. Ce n'était pas la peine d'inventer le divorce puisque les morts précoces permettaient les remariages fréquents. En cas de conflit, il suffisait d'attendre. Mais la solitude n'était pas possible: un homme sans femme ne pouvait pas vivre quand il partait aux champs à 5h du matin pour rentrer à la nuit. Alors il se remariait avec une jeunette dans les 4-6 mois. Une femme sans homme ne pouvait pas survivre dans un contexte technologique où seuls les muscles des hommes et des animaux fournissaient l'énergie qui est aujourd'hui fournie par l'électricité, essence, nucléaire.
(…)
Depuis 1964, une loi sur le mariage a complètement métamorphosé la conjugalité. Avant cette date, les mariages arrangés avaient pour fonction de pérenniser la structure du groupe, la transmission de ses techniques et de ses traditions. L'affectivité était secondaire et souvent tiède dans ces couples qu'on formait pour poursuivre une filiation. Depuis 1964, c'est l'amour qui justifie la formation du couple et non plus la contrainte sociale. Les enfants issus de ces nouvea ux couples (…) se sont développés à l'intérieur d'un couple fusionnel qui privilégiait le bonheur de chaque personne, plus que le respect de la tradition."
Je vous fais pas tout, il y a plusieurs pages qui permettent de redéfinir les bases et le fonctionnement du couples à travers les âges. On se rend compte que l'amour devient une priorité quand les questions de survie sont dépassées ET que le but recherché par le genre humain est le bonheur de l'individu plutôt que la transmission au sein d'un groupe.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Drya
le mercredi 10 mars 2010 à 11h23
Merci pour le remontage d'estime de passage, Clem :)
Je ne faisais que constater que personne n'est parfait ni complet pour répondre à 100% de ce que son partenaire aimerait.
Je vois exactement les choses comme toi Inso! C'est ce dont je parle en "allégeant" la relation de l'obligation d'être en parfaite adéquation avec ce qu'attend l'autre, sous peine d'être entièrement rejeté si cela frustre trop l'autre, dans une logique mono.
Discussion : Arguments contre le polyamour et pour la monogamie strictement exclusive ?

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 20h04
Oui, et de toute façon, pour passer au polyamour, il faut une base forte dans le couple, même si ça peut aider à mieux gérer certains problèmes, justement: on s'enlève une part d'obligation de répondre à tout ce dont la personne a besoin, puisqu'elle est libre de combler ailleurs là où on fait défaut. mais le côté sexuel reste un vrai problème, parce qu'il y a beaucoup de fierté mise là-dedans (^^) c'est même pour beaucoup la définition du couple, voire la définition de l'amour!
Discussion : L'encouragement au polyamour

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 20h00
Encore une fois, tout dépend si c'est par choix ou par mauvaise conscience.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 18h50
Non, je parlais du début de ton post ^^
Par contre, je fais aussi souvent dans la victimisation ou le dénigment ("chuis trop nulle, il me manque des neurones, c'est pour ça que ça marche pas"), surtout quand je me sens pas aidée par l'autre personne concernée, faut pas trop tenir compte de cet aspect de mes posts, hein...
Par contre j'essaye aussi d'en sortir, d'être lucide quoi: parce par expérience, il n'y a que ça qui marche! je connais trop de gens qui se plaignent et quand on essaye de les aider on se rend compte que ça leur sert surtout d'hameçon pour attirer les St Bernard comme moi, en fait il n'ont surtout pas envie de régler leur problème! La dernière personne qui m'a fait ce coup-là m'a tellement mise en colère contre moi-même de m'être laissée berner que j'en reste vraiment malade d'avoir fait tant d'effort "par altruisme".
Discussion : L'encouragement au polyamour

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 18h36
Pas HS du tout. Mais je ne peux pas dire que je suis prête à me lancer dans n'importe quoi sans assurer mes arrières: si quelquechose me semble valoir la peine de risquer autre chose, il faut quand même que cette autre chose ne soit pas ce qui compte le plus dans ma vie ou que la perdre me mette réellement en danger.
Pour moi, le PA permet de conserver, voire même de rétablir l'équilibre qu'on s'efforce de perdre pour "rassurer" son compagnon dans l'exclusivté, et du coup qu'il nous rassure à son tour.
Quand je dis "pourquoi choisir?" si deux relations se complètent, on me rétorque que personne ne peut accepter ça parce que ça signifie vouloir le beurre et l'argent du beurre: c'est ça la moralité: il faut un prix (sacrifice) équivalent à ce qu'on obtient. Est-ce cette idée de l'équilibre qui sous-tend l'obsession de la culpabilité si présente dans la morale judéo-chrétienne?
Une dernière chose qui change aussi complètement la donne: l'idée du paradis après la mort (ou autres versions de réincarnation selon les croyances)! Comme je n'y croit pas, je considère que si je veux profiter de la vie, si je suis curieuse, je DOIS le vivre dans cette vie, et il y a des étapes irrévocables: d'où la logique du PA: ne pas exclure des découvertes et des satisfaction que je n'aurai qu'une occasion de réaliser.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...
Discussion : L'encouragement au polyamour

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 18h07
Erf, je tourne le dos 5 min et voilà 2 pages complètes à lire avant de répondre ^^ ça prouve qu'on a pas encore fait le tour de toutes les questions ;)
Ce que je constate, c'est que le besoin de sécurité est tel qu'on est prêt à sacrifier une partie de sa liberté et de son bonheur pour lui. Surtout de nos jours, on ne se sent jamais en sécurité, même dans nos contrées protégées (qu'on parle "d'insécurité" des rues, du travail, des assurances qui assurent pas tant que ça...) maintenant on a peur à tout bout de champ de perdre son conjoint, à commencer par son amour, ce qui est ce à quoi on tient le plus dans la vie pour (la plupart?) beaucoup de gens, en partie parce que le sexe est tellement prôné comme le comble du bonheur que c'est devenu le symbole de la liberté et que le couple longue durée est sensé en être l'ennemi.
En fait, je crois plutôt qu'on sacrifie le bonheur de la passion au bonheur de l'Amour à long terme, l'un est plus "rentable" que l'autre question sécurité, je pense que c'est pour ça qu'on le privilégie (dans le principe toujours où l'un empêche l'autre d'exister). Pour moi, je constate que l'un est aussi important que l'autre, mais forcément, il est difficile de trouver le premier indéfiniment dans le second et de trouver le second à tous les coups dans le premier.
Quand j'ai discuté avec une amie de la possibilité (émotionnelle et de vie) d'aimer deux personnes en même temps, pour elle, la jalousie était tellement inévitable, parce que intrinsèque à l'être humain, qu'il n'était même pas concevable de la considérer équivalente à la frustration dans l'autre cas de figure (exclusivité): on peut vivre avec la seconde, mais pas avec la première, pour qui que ce soit.
Discussion : L'encouragement au polyamour
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 15h30
Encore faut-il comprendre pourquoi il fait des menaces: tout le monde n'en est pas à accepter sans rien faire et reconnaître que l'autre n'est pas forcément responsable de ne pas lui plaire sur 100% de ses envies. Il faut un minimum de curiosité, de recul et d'exemple pour se dire que vouloir n'est pas forcément pouvoir (obliger).
Au fond, les menaces sont les dernières défenses de quelqu'un qui se sent acculé et qui a trop peur de tout perdre.
Discussion : Parler du sexe avec amour
Discussion : L'encouragement au polyamour

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 15h17
Tiens, je retombe sur ce fil d'il y a un an, court mais dont les thèmes reviennent en clair depuis quelques posts récents: la volonté d'honnêteté comme passeport vers le PA, les peurs d'être immoral et de "perdre" officiellement ce qui est déjà perdu dans les faits qui font frein...
...et les raisons pour lesquelles les gens débarquent sur ce forum!
Au fond, le problème est bien d'accepter d'être lucide, et ça, pas seulement dans le domaine amoureux: conditionnement pour vivre en société. Mais je reviens toujours à l'idée que si les humains ont érigé, et surtout maintenu, des principes aussi immuables, c'est qu'il y a une bonne raison quand les raisons d'origine ont disparu. Je ne parle pas de quelqu'un qui ne se rend pas compte qu'il obéit à des contingences qui n'existent plus, mais plutôt de quelqu'un qui est persuadé que les règles sont valides ou qu'elles viennent de la nature humaine plutôt que l'éducation ou la peur (je parle pas de celle d'être immorale ici).
En gros, comment être sûr d'être lucide ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 12h25
Je te rejoins entièrement!
Mais je ne peux pas nier qu'une séparation brise quelquechose: selon comment ça se passe et ce qui est brisé, ça peut soit permettre de mieux reconstruire, soit rendre le terrain inconstructible. Le problème c'est qu'on n'en sait rien avant d'essayer, quant à "savoir se séparer" j'ai un grave problème à reconnaître ce qui sera moins destructeur: j'ai l'impression de jouer au mikado avec un bandeau sur les yeux... je dois pas être douée :(
Discussion : L'épilation

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 12h17
Maintenant on peut rajouter à la liste des avantages de ne pas s'épiler: "On pisse plus droit"! :P (j'y aurait pas pensé, j'avoue...)
Bon, pour contribuer un minimum à la discussion, s'épiler, je trouve ça
1) galère et du temps à consacrer (comme aller chez le coiffeur),
2) esthétique (en partie dicté par des conventions sociales, j'en conviens),
3) une politesse pour son partenaire (ou médecin) (comme bien s'habiller, se faire belle pour une soirée),
4) un grand plaisir qu'on me caresse les jambes épilées: c'est beaucoup plus doux!
5) épilation du maillot intégral: je suis pas une petite fille et ça fait partie de ma féminité d'avoir des poils! (comme j'ai vu sur une pub que j'ai adorée: "La seule fourrure que je porte avec fierté!") - après, une "mise en forme (ou en plis)", c'est pas plus grave que se faire une nouvelle coiffure!
Discussion : Et si on parlait de l'absence...

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 10h39
Comme tu dis, l'absence revient à accepter une attente, sinon il faut accepter qu'il disparaisse de notre vie.
Je me demande constamment si c'est un choix personnel: puisque le retour dépend de l'autre, si on a accepté sa disparition, est-ce que, s'il revient, on ne sera pas encore plus en colère contre lui de nous avoir imposé d'accepter quelquechose de très dur pour rien? Même si d'un côté on peut l'en remercier de nous avoir obligé à gagner cette liberté sur lui... Mais je ne peux pas m'empêcher de trouver cette liberté triste, blasée: renoncer à tout espoir pour être libre. La liberté fait-elle forcément le bonheur?
Discussion : Comment être poly lorsqu'on a du mal a trouver une personne ?

Drya
le mardi 09 mars 2010 à 10h33
insognare
J'ai réfléchi aujourd'hui, je me suis imaginée ce que je ferai si je me retrouvai célibataire, et le résultat est : je resterai célibataire et j'attendrai l'éventualité de faire une rencontre dans le cadre PA. Le pourcentage que ça arrive est quand même réel (cf.le message de Clown Triste). Si je rencontrais un mono vraiment irrésistible, il saurait très vite que j'adhère au mode de vie PA, puisque c'est une part importante de ma vie, que ça compte énormément donc je lui en parlerai très vite, au même titre que d'autres sujets qui font que je suis telle que je suis aujourd'hui.
Au fond je pense que c'est vraiment ce que tu dis Insognare: ce n'est pas un critère absolu quand on "choisit" quelqu'un, ça fait plutôt partie d'un tout qu'on est et des éléments qu'on apporte chacun dans une relation de couple. De même que l'un aime les voyages en solitaire, l'autre aime vivre en polyamour: les deux influencent la vie de couple au même titre.