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Discussion : Histoire(s) de la monogamie, de l’hétérosexualité, et des amours plurielles ?

gdf
le dimanche 13 janvier 2013 à 18h41
Un excellent livre sur le sujet : amours - histoires des relations entre les hommes et les femmes, de Jacques Attali. Où il apparait que ni la monogamie ni l'hétérosexualité ne sont "naturels", dans la mesure où on trouve de nombreuses traces de polygamie et d'homosexualité dans la nature, et toute une diversité de typologies de famille dans l'histoire de l'homme.
La famille monogame hétérosexuelle telle que défendue par l'église aujourd'hui (précisément en ce 13 janvier même ;) est une notion qui a mis des siècles à s'installer.
Son pronostic, en conclusion du livre, est que l'avenir sera polyamoureux.
Petite remarque sur Salomon. Son père David était également largement polygame, comme une bonne partie des gens importants dans l'ancien testament, mais ça ne suffisait pas à le retenir de se taper les femmes des autres. En l'occurrence, la mère de Salomon était déjà mariée. David l'a mise en cloque, puis s'est débarrassé du mari encombrant en le faisant tuer au combat, afin de pouvoir l'épouser. Belle mentalité...
www.info-bible.org/lsg/10.2Samuel.html#11
Gdf
Discussion : Combien de polys ?

gdf
le vendredi 04 janvier 2013 à 09h27
MetaZet
j'essaye de défendre l'idée que le pluriamour est parfaitement compatible avec du CDI relationnel ;)
Alors pour rappel, le I de CDI ne veut pas dire Infini mais Indéterminé. N'étant pas pratiquant, mon cas n'apportera pas d'élément. Cependant, il me semble que, certes, on peut commencer une nouvelle relation sans arrêter la première, mais que ça n'oblige pas à ce que toutes ces relations soient éternelles.
Discussion : Combien de polys ?

gdf
le jeudi 03 janvier 2013 à 21h15
metazet
pour cela, de connaître le nombre (approximatif) de pluriamoureux des deux sexes, ainsi que le nombre moyen de partenaires masculins simultanés pour les femmes et de partenaires féminins simultanés pour les hommes, au sein de la communauté pluriamoureuse.
Il faut prendre en compte aussi les âges (au depart, il y a un poil plus d'hommes mais leurs vies de vices les fait mourrir plus tôt) et l'évolution des relations dans le temps (une femme peut avoir moins de relations simultanées mais plus de relations successives par exemple).
Ça fait un peu trop d'inconnu pour construire un modèle fiable...
Il nous faudrait Hari Seldon pour calculer l'évolution du nombre de polyamoureux.
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

gdf
le mardi 11 décembre 2012 à 21h57
Tu peux toujours tenter le statu quo, mais je ne vois pas comment ça peut durer sur le long terme, alors que tu as écrit dans ton premier post " ça ne rend pas notre relation de couple très harmonieuse. Je n'ai plus envie de lui, et je passe mon temps à fuir la relation". A court terme, tu peux continuer à fuir, mais il y a de bonnes chances que ça ne durera pas éternellement.
Parmi les façons d'aborder le sujet :
- tu arrêtes (au moins pour un moment) la relation adultère. Comme ça, tu peux dire à ton mari, sans mentir "je ne te trompes pas, mais j'aimerais bien"
- tu continues, mais tu dis en mentant "je ne te trompe pas mais j'aimerais bien" comme le propose LuLutine
- tu dis la vérité, "je te trompes, et j'ai l'intention de continuer"
A mon avis, ce que propose LuLutine est le plus facile à faire. Mais ça suppose de savoir mentir, ce qui n'est pas si facile que ça en a l'air. Dire la vérité, c'est le plus difficile, parce que ça peut faire très mal.
Pour aborder le sujet, des supports externes peuvent aussi aider. Je recommande le guide des amours plurielles, qui est le livre le plus accessible que j'ai lu sur le sujet. Et bien sur, il y a toujours la possibilité d'aller voir quelqu'un à deux...
Discussion : Polyamoureuse ou femme adultère ?

gdf
le mardi 11 décembre 2012 à 21h01
Judith, à te lire, je ne donne pas cher de ta relation avec ton mari si vous restez dans ce mode de fonctionnement. S'il sait qu'il y a un risque que tu voies quelqu'un, il va s'imaginer des choses et être exigeant et tu devras lui mentir encore et encore. Tu peux gagner du temps en lui cachant des choses, mais plus le temps va passer et plus ce sera difficile.
Tu as toujours la possibilité de respecter sa demande et être fidèle (c'est le choix que j'ai fait... ma seule activité polyamoureuse est ma participation à ce forum..) Si tu ne considères pas ça comme une option, il faudra lui dire tôt ou tard. Il n'est pas obligé de l'accepter, et il y a un risque que cela mène à une séparation. Ou alors vous trouverez un compromis, avec des règles précises sur ce qui est autorisé, qui te permettra d'avoir ton bol d'air, et ce qui ne l'est pas, qui lui permettra d'accepter la situation.
A mon sens, tout vaut mieux que le mensonge.
Discussion : Mariage gay et polyandrie

gdf
le vendredi 30 novembre 2012 à 13h21
L étude de regnerus sur 3000 personnes est bidon.
thinkprogress.org/lgbt/2012/07/27/596251/gay-paren...
Il ne suffit pas d'interroger bcp de monde, il faut aussi un peu d'analyse, de recoupement, d'élimination des biais, etc...la sociologie, c'est un métier...
Ta propre enquête aura-t-elle une valeur ? Les visiteurs de ton blog sont-ils représentatifs de quoi que ce soit ?
Discussion : Mariage gay et polyandrie

gdf
le jeudi 29 novembre 2012 à 11h02
Tu te fais du mal, à lire nouvelles de France....
Inceste, zoophilie, terrorisme, on entend tout et n'importe quoi, et ça ne sert pas à grand chose ce discuter. Les anti le sont pour des questions de principe, et il faut plutôt voir leurs arguments de façon positive : ils n'ont rien d'autre à mettre en avant !
Comme en plus une partie de ces arguments idiots ont déjà été sortis pour le PACS, et qu'on a vu que les prophéties du chaos ne se sont pas réalisées...
Gdf
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

gdf
le dimanche 25 novembre 2012 à 02h59
Une manif, c'est de la communication. S'il n'y a QUE des drag que en, les gens diront que c'est une minorité qui défile. S'il y a des drag queen au milieu d'un cortège plein de gens divers, ça aura plus de poids.
Discussion : Droit à l'enfant

gdf
le jeudi 22 novembre 2012 à 21h35
Dans les débats actuels, on entend parler de "droit à l'enfant". Qu'on soit seul, en couple (homo ou hétéro) ou plus, la question se pose...peut-on affirmer "Tout adulte doit avoir le droit d'élever un enfant" ?
La réponse me semble être non, mais avec des nuances.
Pour commencer, on peut séparer le monde en deux catégories : ceux qui peuvent faire des enfants sans rien demander à personne (pour être ouvert, disons un groupe d'adulte incluant au moins une femme en âge de procréer et un homme), et ceux qui ont besoin de l'aide d'un tiers.
Pour la première catégorie, s'ils peuvent faire un enfant, ils n'ont pas forcément le droit de l'élever n'importe comment. En cas de violence, de négligence grave, on peut leur retirer le droit de garde. Il faut vraiment pousser le bouchon très loin pour en arriver là, mais c'est possible (des fois, en voyant certains parents, on se dit qu'on devrait pouvoir leur interdire d'avoir des enfants, mais on a vite fait de déraper avec un tel mode de pensée, voir fr.wikipedia.org/wiki/St%C3%A9rilisation_contraint...
Pour la seconde catégorie, il existe des solutions : PMA et adoption. La PMA est réservée (en France) aux couples hétérosexuels mariés ou justifiant d'une communauté de vie d'au moins deux ans, et justifiant de stérilité diagnostiquée médicalement ou d'un risque de transmission de maladie génétique. L'adoption est ouverte (en France) à tout adulte célibataire ou marié, mais il faut d'abord avoir un agrément, au cours duquel il faut démontrer, après plusieurs entretiens, "La cohérence et la fiabilité de votre projet d’adoption", et "Votre capacité à vous identifier comme parents d’un enfant et à inscrire celui-ci dans votre histoire et votre filiation pour une destinée commune."
Dans les deux cas, il y a donc un filtre...Même pour les couples hétéro, on ne permet pas à n'importe qui d'avoir des enfants.
Revenons à la question "Tout adulte doit avoir le droit d'élever un enfant". Je persiste : non, parce qu'il y a un paramètre supplémentaire à prendre en compte : l'intérêt de l'enfant. Quand on autorise un couple à la PMA ou à l'adoption, c'est après avoir vérifié que ce couple avait une stabilité suffisante pour accueillir un enfant dans de bonnes conditions.
Quelque part, le niveau requis est très différent entre les enfants naturels (on ne retire le droit à l'enfant qu'au cas les plus graves), la PMA (on vérifie l'engagement du couple via le mariage ou la vie commune, mais pas beaucoup plus) et l'adoption (on fait une vérification très poussée des conditions d'accueil).
Ce n'est pas forcément très juste, mais c'est ainsi. Et les conditions de contrôle ne sont pas parfaites non plus...il y a des enfants qu'on laisse dans leur famille malgré des alertes et qui sont battus. Il y a des couples qui partent dans le long processus de la PMA ou de l'adoption et qui explosent en vol une fois l'enfant arrivé.
Mais il est nécessaire de fixer des limites. Limite d'âge par exemple. Quel avenir donne-t-on à un enfant dont un parent a 60 ans ? Limite de santé...sans aller jusqu'à la stérilisation contrainte que je citais plus haut, il me parait légitime de ne pas confier à l'adoption un enfant à un alcoolique ou un psychopathe.
Ce qui est important, c'est que ces limites soient fixées réellement dans l'intérêt de l'enfant et pas sur des principes.
Actuellement, on simplifie "intérêt de l'enfant = un papa et une maman" (ce qui est d'ailleurs complètement incohérent avec l'autorisation de l'adoption par des célibataires). Il est clair que cette vision simpliste ne correspond pas à la réalité. Des enfants vivent dans des familles de composition diverses, et comme on peut le lire dans un excellent article sur le sujet (http://www.laviedesidees.fr/L-interet-de-l-enfant.html), "l'intérêt de l'enfant dépend non pas de l’orientation sexuelle des parents, mais des liens qui unissent le couple parental"
En conclusion : donnons l'accès aux couples homo à la PMA et à l'adoption dans les mêmes conditions que les couples hétéro, les filtres existants pour les couples hétéros ne sont pas parfaits, mais ils ont le mérite d'exister.
Discussion : L'ultimatum du monogame

gdf
le jeudi 22 novembre 2012 à 20h01
Mince, j'ai moi même proposé de poser un ultimatum dans un autre fil pas plus tard qu'aujourd'hui.
Par contre, je pense qu'un ultimatum, ça se pose à soi, pas aux autres. Peut-être que ce qu'il veut te dire c'est "je ne me sens pas capable de te laisser voir quelqu'un d'autre, je te laisse du temps pour y réfléchir, à telle date on en reparle, et on decide ensemble si ça vaut le coup de continuer ou pas". Il ne peut pas t'imposer d'être exclusive si tu ne le souhaites pas, tu ne peux pas lui imposer ta non-exclusivité s'il ne le souhaite pas. Soit l'un de vois deux est prêt à faire un compromis, soit il vaut mieux en rester là.
Discussion : Elle souffre mais est amoureuse...

gdf
le jeudi 22 novembre 2012 à 17h34
Il y a des amoureux qui parlent comme des drogués : dépendance à la clope, à l'alcool, à la coke ou à un salaud qui les bat ou les méprise.
La première chose à faire, c'est de reconnaitre la dépendance. "Mais non, j'ai pas de problème d'alcool" dit l'alcoolique en se versant son premier apéro à 8:00 du matin.
Une fois la dépendance reconnue, il faut décider d'en sortir. Est-ce que je peux me projeter dans le futur en restant dans cette situation ? Est ce que je m'imagine, dans 6 mois, un an, 5 ans, à être toujours au second rang ? Si la réponse est non, mieux vaut se faire mal maintenant un bon coup que souffrir indéfiniment.
La sortie d'une relations peut se faire par le haut (être reconnu par l'autre) ou par le bas (rupture). Classiquement, celui qui domine laisse toujours espérer quelque chose, qui ne vient pas. Il faut donc se fixer (a l'autre, mais surtout à soi même) des ultimatums. Si a telle date je n'ai pas réussi à atteindre tel objectif, je laisse tomber. C'est dur, ça nécessité d'être clair avec soi même et surtout de savoir ce qu'on veut. Un ami, ça peut servir. Pas pour fixer ou imposer des objectifs, mais pour aider simplement à les exprimer, et à s'y tenir.
Discussion : Concours de slogans

gdf
le jeudi 22 novembre 2012 à 15h30
wolfram
Tout adulte doit avoir le droit d'élever un enfants
Ca se discute. J'ai bien envie de lancer un sujet consacré à cette question, mais j'ai pas le temps tout de suite. Je reste donc dans le sujet, slogan pour une manif. A mon avis, quoi qu'on pense du droit a l'enfant, il vaut mieux ne pas aller sur ce terrain là, car c'est un sujet de crispation des anti.
Si on doit parler parentalite pour tous (qui n'est qu'un aspect du debat), mieux vaut se mettre du cote de l'enfant "les homos font d'aussi bons parents" que des adultes "moi aussi j'ai droit à un enfant", cette dernière affirmation étant de nature à une levée de bouclier y compris chez des gens modérés.
Discussion : Concours de slogans

gdf
le mardi 20 novembre 2012 à 13h57
Si on a droit aux images
Les enfants ont besoin de parents, (photo d'un couple avec un enfant)
Pas de principes (image d'Adam et Ève comme on a pu en voir pour expliquer le principe un homme une femme)
Discussion : Concours de slogans

gdf
le mardi 20 novembre 2012 à 10h34
Un enfant a le droit que la loi reconnaisse ses parents
Ou plus court
Un enfant a droit a des parents
Ca retourne un peu l'argument du camp d'en face... la réalité, c'est qu'il y a aujourd'hui des enfants élevés par un parent "officiel" et un (ou plusieurs ?) autre qui ne l'est pas. Reconnaître l'autre parent, ça ne peut être que bon pour l'enfant !
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

gdf
le lundi 19 novembre 2012 à 14h27
C'est sur, s'il n'y a que des chars pleins de drag queen, ça risque de faire plus de mal que de bien...
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

gdf
le lundi 19 novembre 2012 à 13h29
tentacara
Leur raisonnement est débile et ne tient pas la route.
C'est ce que je pense et que je leur ai dit, mais dit comme ça, ça n'a pas facilité le débat :)
Discussion : Ils ont besoin de tout le monde

gdf
le lundi 19 novembre 2012 à 12h09
J'avais a diner samedi soir deux bons amis qui étaient à la manif, et on en a pas mal discuté. Ce que j'ai retenu (c'est mon interprétation, ils ne l'ont pas exprimé comme ça et ne valideraient probablement pas cette formulation s'ils me lisaient), c'est un problème de perte de repère pour les enfants qui grandissent dans un environnement instable. C'est vrai des enfants élevés par des parents seuls, ou par des beaux parents avec qui ça ne passe pas, ou balloté entre père et mère qui se tapent dessus par enfant interposé, ou par plein d'autres situations inmaitrisables par la loi. Alors ils fixent sur l'adoption par des homos, parce que les homos forment un groupe facilement identifiable. On ne peut pas interdire aux cons de faire des enfants, mais comme on peut interdire aux homos de le faire, on se console comme ça...
Discussion : Règles d'un autre temps.........
Discussion : Eduquer ses enfants hors des clichés de genre

gdf
le dimanche 11 novembre 2012 à 21h40
gdf
Et je pense que le problème ne vient pas de l'éducation de nos filles, mais de nos garçons.
tentacara
Tiens, un exemple (en anglais) sur l'éducation des garçons qui reprend la réflexion à peu près où je l'avais laissée :)
everydayfeminism.com/2012/11/6-ways-to-talk-about-...
Je l'avais bien dit :)