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Histoire(s) de la monogamie, de l’hétérosexualité, et des amours plurielles ?

Culture
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ScottBuckley

le samedi 12 janvier 2013 à 22h18

Bonjour,

Avez-vous connaissance de livres, vidéos, sites web ou autres documents et récits qui se seraient intéressés à raconter, de leurs origines à nos jours, la mise en place de deux imposantes normes sociales et sexuelles : la monogamie et l’hétérosexualité ?

De quand dateraient-elles ? Sont-elles apparues toutes deux aux mêmes périodes, ou séparément ? Quelles sont les origines, les personnes, les structures, les pouvoirs, les religions, ou autres raisons, qui les ont mise en place, de manière à ce qu’aujourd’hui encore (des milliers d’années plus tard ?) elles apparaissent comme des normes quasi obligatoires voire implicites, dans un grand nombre (une majorité ?) de pays ? Et quelles influences ont eu les différentes religions sur leurs mises en place, à l’échelle de différents continents ?

Face aux contradictions ou aux échecs de la monogamie et de l’hétérosexualité (multiples et bien différents les uns des autres, notamment : orientations sexuelles différentes, bisexualité, homosexualité, amours plurielles, libertinages… sans compter l’adultère, la prostitution, le viol), comment ces deux imposantes normes ont survécu à travers le temps ?

Idem pour les amours plurielles : pensez-vous que l’on puisse savoir, ressentir, ou imaginer quand elles seraient apparues ? Existent-elles depuis les premiers temps de l’humanité (- 30.000 à – 500.000 années, voire bien avant l’homo sapiens et l'homme de néandertal ?), ou sont-elles récentes ? Et si elles existaient depuis toujours (c’est une hypothèse), cela signifierait-il que nous serions “naturellement” polys dès la naissance, dès les premiers êtres nés sur Terre ?

Vos connaissances, avis et ressources sur le sujet m’intéressent !

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wacko

le dimanche 13 janvier 2013 à 01h16

Je trouve que c'est une question très intéressante. J'y répondrai de manière scandaleuse en orientant sur des bouquins que je n'ai pas encore lu mais qui me semble parler de ça et être très complets et intéressants, ce sont les 3 volumes de "l'histoire de la sexualité" de Michel Foucault. Sinon je sais pas trop ...

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(compte clôturé)

le dimanche 13 janvier 2013 à 12h35

En ce qui concerne la monogamie, je peux de t'indiquer que le premier roi chrétien (Salomon, fils de David...) auteur du cantique des cantiques (pour quelques euros seulement aux éditions médiaspaul - ISBN 2-7122-0791-2 code barre 9 782712 207915) repris plus tard par les "rédacteurs en chef" de la bible était polygame. Si j'en crois la légende, cela fit le malheur de la reine de Saba, monogame, qui ne voulu pas l'épouser pour cette raison. Apparemment, ils eurent malgré tout un fils ensemble... Bref, faites ce que je dis pas ce que je fais. Je pense que la monogamie et tous les autres endoctrinement catholique chrétien de Rome (pas de masturbation, pas de sodomie, etc) datent de la période appelée "les premiers temps chrétiens".

Si tu veux avoir une idée judicieuse de la mentalité de cette époque je t'invite à consulter les deux tomes de "Histoire des Francs" de Grégoire de Tours (éditions paleo : sources de l'histoire de France : tome 1, ISBN 2-913944-36-1 code barre 9 782913 944367 ; tome 2, ISBN 2-913944-37-X code barre 9 782913 944374). Pour info, Grégoire de Tours est né à Clermont vers 538 et fut élu en 573 à l'évêché de Tours. Il fut l'un des rares "cultivés" de l'époque à laisser des écrits dont les historiens se sont servis aveuglément jusqu'à il y a peu (on se demande pourquoi, car en le lisant tu comprendras ce que je veux dire). Aujourd'hui, ses écrits sont de plus en plus controversés, car complètement partial et décrivant le passé à partir de récits oraux non vérifiés (et non vérifiables). Grégoire de Tours a voulu en effet dans ce récit faire une "chronologie du monde depuis sa création". Il a écrit au total 5 livres. Inutile d'acheter ses ouvrages, je pense qu'ils sont en libre consultation à la bibliothèque universitaire ou, pour ceux qui sont de Lyon à la bibliothèque du musée.

Si tu veux en savoir plus, demande moi en MP

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Anarchamory

le dimanche 13 janvier 2013 à 17h57

Il me semble que la monogamie et l'hétérosexualité sont avant tout naturels : à la base, je ne pense pas que ça ait été imposé, c'est venu naturellement, et ça s'est maintenu parce qu'il y avait des avantages évolutifs. Pour l'hétérosexualité, c'est évident, puisque c'est la seule forme de sexualité qui soit fécondante... Pour la monogamie, c'est un peu plus complexe : disons que ça permet aux pères d'être sûrs de la filiation. Pour les mères, l'avantage est moins évident, c'est sans doute pourquoi, d'ailleurs, la forme de polygamie la plus répandue est la polygynie. Mais pour des questions d'équité, je suppose que la monogamie est vite apparue préférable à la polygynie. Bien entendu, il y a toujours eu des homosexuels, bisexuels, et surtout des personnes enclines à la "polygamie" (cf. les statistiques relatives à l'adultère). Mais soit cela a représenté un petit nombre de personnes (pour l'homosexualité et la bisexualité), soit c'est resté à la marge, dans le secret (cas de l'adultère), soit les deux (l'homosexualité et la bisexualité avant les années 70).

Bien sûr, que la monogamie et l'hétérosexualité soient naturels n'implique aucunement qu'ils constituent des idéaux valables, et encore moins les seuls idéaux possibles. Mais ça permet de comprendre pourquoi certains aient pu le croire et se soient crus tenus de réprimer les autres formes de sexualité. Pourtant, la raison est naturelle elle aussi, et la raison nous a permis, à nous êtres humains, de donner à la sexualité une fonction supplémentaire, proprement érotique et relationnelle, et non plus simplement reproductrice. La raison nous a permis de comprendre que l'on pouvait même dissocier reproduction et sexualité. Bien sûr, seules les conséquences physiques de l'acte sexuel sont maîtrisables. On n'a pas encore inventé de véritable "contraception émotionnelle", et par conséquent, un grand nombre de personnes présentent un désir d'exclusivité, quand bien même ils ne souhaitent pas (ou plus) d'enfant et n'ont que des rapports protégés. Néanmoins, il faut considérer ce désir d'exclusivité pour ce qu'il est, un atavisme inutile et encombrant, à l'instar de l'appendice iléo-cæcal.

Il y a eu une persécution de l'homosexualité, surtout masculine, et de l'adultère, surtout féminin. Globalement, cependant, l'adultère a été moins persécuté que l'homosexualité, sans doute parce qu'il est apparu plus naturel. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le Christianisme - bien que prônant une monogamie indissoluble et exclusive - s'est montré, dans l'ensemble, plus tolérant vis-à-vis des aventures extra-conjugales (pardon de la femme adultère) que les religions païennes. Par exemple, d'après Wikipédia, les Athéniens de l'époque classique (Ve siècle av. J.-C.) punissaient non seulement le couple adultère mais également tous ceux qui, au courant, n'avaient rien fait pour les dénoncer. Tandis qu'au Moyen-Âge chrétien, il y avait l'amour courtois et notamment le rituel de l'Assag, qui, si on y réfléchit bien, était une sorte d'adultère socialement admis. Dans le Christianisme, l'adultère est un péché de la chair, ce qui est moins grave qu'un péché de l'esprit.

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gdf

le dimanche 13 janvier 2013 à 18h41

Un excellent livre sur le sujet : amours - histoires des relations entre les hommes et les femmes, de Jacques Attali. Où il apparait que ni la monogamie ni l'hétérosexualité ne sont "naturels", dans la mesure où on trouve de nombreuses traces de polygamie et d'homosexualité dans la nature, et toute une diversité de typologies de famille dans l'histoire de l'homme.
La famille monogame hétérosexuelle telle que défendue par l'église aujourd'hui (précisément en ce 13 janvier même ;) est une notion qui a mis des siècles à s'installer.
Son pronostic, en conclusion du livre, est que l'avenir sera polyamoureux.

Petite remarque sur Salomon. Son père David était également largement polygame, comme une bonne partie des gens importants dans l'ancien testament, mais ça ne suffisait pas à le retenir de se taper les femmes des autres. En l'occurrence, la mère de Salomon était déjà mariée. David l'a mise en cloque, puis s'est débarrassé du mari encombrant en le faisant tuer au combat, afin de pouvoir l'épouser. Belle mentalité...

www.info-bible.org/lsg/10.2Samuel.html#11

Gdf

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Anarchamory

le dimanche 13 janvier 2013 à 23h50

Précision : quand je disais que la monogamie et l'hétérosexualité étaient naturels, ce n'était pas dans le sens "présents dans la nature", mais dans le sens "retenus par l'évolution biologique" (et par conséquent statistiquement plus répandus). Cela dit, ce simple constat ne suffit pas à tirer des conclusions morales.

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(compte clôturé)

le lundi 14 janvier 2013 à 14h57

J'ai lu récemment certains ouvrages qui indiquent en effet que l'hétérosexualité est le seul moyen de reproduction (là je n'apprends rien à personne) mais apparemment, la passion (qui aveugle et encourage à une relation à deux, puisque le reste du monde à tendance à disparaitre) ainsi que l'hormone de l'attachement (ocytocine je crois) permettent d'établir un couple stable et ceci simplement parce que le petit d'homme ne peut être autonome que tard dans son évolution naturelle. Il y a donc en effet des "facteurs naturels" en faveur de l'hétérosexualité et de la monogamie. Evidemment, concrètement, les statistiques actuelles et l'histoire (tout comme les légendes orales avant les témoignages écrits) montrent que la nature a aussi doté l'humain d'une nature moins structurée qu'elle ne peut y paraitre de prime abord.
Merci pour le lien gdf, je vais allé y faire un tour. Ca m'intéresse réellement. L'église devait avoir ses raisons à une certaine époque d'imposer ce schéma car je pense que rien n'est jamais imposé par hasard. L'origine de ses raisons et le bienfondé de celles-ci, c'est une autre histoire.
Je pense toutefois que certaines personnes ne pourraient se sentir polyamoureuse. Je pense tout simplement qu'elles n'en seraient pas "capables". J'ai dans l'idée que chez certain(e)s, c'est naturel et chez d'autres contre-nature.

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Anarchamory

le mardi 15 janvier 2013 à 21h55

Je suis d'accord avec ton dernier message gcd68 (+)
Pour rebondir sur ton dernier paragraphe : je pense qu'il en est de même du désir d'exclusivité, certaines personnes ne parviendraient pas à s'en débarrasser (ou alors très difficilement), n'en seraient pas "capables" et j'ai dans l'idée que là aussi, la nature est en jeu : certaines personnes ont naturellement un désir d'exclusivité, d'autres n'en ont naturellement pas.
C'est d'ailleurs un big problem pour nous, car ça limite drastiquement le nombre de compagnons/compagnes avec qui l'on puisse être pleinement nous-mêmes dans les actes...

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wacko

le mercredi 16 janvier 2013 à 01h21

J'arrive pas à être convaincu avec l'utilisation du mot "naturel" par rapport au désir d'exclusivité et d'hétérosexualité. Il y a peut être des hormones tout ça, tout ça, mais pour moi ça reste à 90% de la construction sociale. On nous apprend à être ainsi, la majorité des "modèles" (auxquels on s'identifie ou qu'on rejette d'ailleurs) sont ainsi. Alors peut-être qu'il y a des gens qui ont plus de facilités à remettre en question les normes et les constructions sociales qu'on leur a mis dans la tête, mais là encore je pense que c'est une question de conditionnement à un esprit critique (remarquons d'ailleurs que la plupart des gens qui remettent en cause l'hétéronorme et la conception exclusive, sexiste et mono des relations amoureuses sont assez critiques sur d'autres sujets, me trompe-je?).

Je pense que c'est plus par manque d'habitude d'esprit critique (ou de subjectivité radicale) ou par confort de vivre dans une norme sans avoir la volonté d'y réfléchir plus que ça, que beaucoup de gens s’accommodent d'une situation (hétéro + mono) qui leur convient plus ou moins ... Je pense pas qu'il y ai de critères naturels à ça.

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Boucledoux

le mercredi 16 janvier 2013 à 06h35

je ne commente pas la discussion mais pour revenir à la question de départ, le bouquin le plus intéressant que j'ai lu sur le sujet, souvent cité ici déjà c'est "la déliaison amoureuse" de Serge Chaumier. C'est limité à la période moderne mais c'est un vrai travail de sociologue et d'historien sérieux... contrairement (sans esprit de polémique mais je ne peux pas me retenir ;) ) au brouet insipide et sans fond d'Attali.

Quand à Foucault, c'est passionnant et génial mais d'une part d'un abord ardu (au moins...) d'autre part pas particulièrement sur le sujet mono/polygamie et, à mon sens, plutôt à prendre comme un cadre et des outil conceptuels et théoriques pour travailler sur ces questions que comme un récit ou une histoire (contrairement à ce que titre indique...)

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Boucledoux

le mercredi 16 janvier 2013 à 07h07

à noter aussi "le communisme primitif n'est plus ce qu'il était" de Christophe Darmangeat (lui aussi déjà cité) qui s'intéresse plutôt aux dépouillement des sources ethnographiques et à discuter un cadre théorique sur les origines de l'oppression des femmes et l'évolution des formes de famille.
C'est une discussion de théoricien marxiste avec les textes "historiques" d'Engels (origine de la propriété privée de la famille et de l'état) mais aussi un livre très riche en sources et références et tout à fait passionnant pour lui même.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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gdf

le mercredi 16 janvier 2013 à 08h27

Boucledoux
C'est limité à la période moderne mais c'est un vrai travail de sociologue et d'historien sérieux... contrairement (sans esprit de polémique mais je ne peux pas me retenir ;) ) au brouet insipide et sans fond d'Attali.

Le bouquin que je citais est pas très bien écrit et manque certes de profondeur d'analyse. C'est un peu une liste à la Prévert de toutes les situations possibles au fil de l'espace et du temps. Mais je le trouve très utile, en ces périodes où on parle "anthropologie" et "nature" (voire même Nature avec un grand N) pour justifier des positions qui sont au contraire des tendances "naturelles" de l'homme, puisqu'elles ont mis des siècles à s'imposer.
Et il faudrait effectivement bien définir ce qu'on entend par "naturel". *
Si on veut dire "ça existe dans la nature" : l'homosexualité existe dans la nature (bien sur pas pour la procréation, mais si on remet en cause la différence entre procréation et filiation, c'est toute la PMA et l'adoption qui doivent être supprimées) ; la monogamie existe, mais selon les espèces, elle est durable ou pas. Et les relations multiples existent aussi. Tout est naturel.
Si on veut dire "c'est biologique", la monogamie est complètement anti-naturelle. Même parmi les gens qui prétendent que l'exclusivité monogame est un idéal, on en trouve un paquet qui cèdent à leurs pulsions et vont voir ailleurs. Je ne vois pas comment expliquer ça, sinon dire que la nature reprend ses droits...au passage, il y a encore plus anti-naturel que la monogamie, c'est le célibat et l'abstinence...et pourtant...

GDF

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kairos (invité)

le samedi 19 janvier 2013 à 14h54

Et pourtant... en ce qui concerne le naturel, je vous invite à voir cette vidéo sur le projet de loi visant à ouvrir le mariage aux couples de personnes de même sexe:
www.lcp.fr/emissions/travaux-en-commission/vod/142...
Une approche anthropologique de l'humain et le sexe (entre autre), à partir de données, et non de croyances.
Et si on repart sur wikipedia:
"Pour ces raisons, on observe que quasiment tous les primates ont des activités bisexuelles en particulier les chimpanzés Pan paniscus (bonobo) ainsi que les dauphins ; que dans les sociétés sexuellement libérales les enfants et les adolescents ont des activités bisexuelleset qu'apparemment il existait dans toutes les sociétés anciennes de guerriers, avant l'avènement des religions actuelles qui sont peu favorables à la sexualité, des pratiques bisexuelles généralisées. L'influence majeure du contexte culturel dans l'orientation sexuelle est bien mise en évidence par exemple dans la société grecque de l'Antiquité, où la femme avait une position inférieure à l'homme. L'amour le plus désirable, l'« amour céleste », était homosexuel. L'hétérosexualité était dévalorisée, les épouses servant à avoir une descendance légitime et une gardienne fidèle au foyer."
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Bisexualit%C3%A9#La_bisexualit.C3.A9_en_sexologie)

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(compte clôturé)

le samedi 30 juillet 2016 à 01h46

...

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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...oO0 (invité)

le samedi 30 juillet 2016 à 12h08

Dans le dernier Sciences Humaines (Revue mensuelle n°284), la distinction entre hétérosexualité et homosexualité n'apparaît telle quelle qu'au XIX° siècle.

L'hétérosexualité a-t-elle toujours été la norme ?
www.scienceshumaines.com/l-heterosexualite-a-t-ell...

Il y a probablement d'autres informations intéressantes dans le dossier de ce mensuel.

N° 284 : Le sexe en 69 questions.
www.scienceshumaines.com/le-sexe-en-69-questions_f...

Concernant la norme, je pense qu'une précaution s'impose à l'égard des personnes dites normales. Je ne pense pas que toutes souhaitent que leur normalité servent de critère d'exclusion ou de marginalisation. Du moins pour ce qui concerne la société occidentale d'aujourd'hui. Oui, les discours sur les normes les désignent souvent comme coupables d'exclusion ou de marginalisation. Certes, oui, il y a des discours normatifs qui recherchent, de même qu'il y a des personnes pour tenir ces discours. Ce que conflit occulte cependant, c'est que nombres de personnes dites "normales" peuvent avoir le sentiment de se voir injustement prêtées des intentions qu'elles n'ont pas ou encore, se sentir instrumentalisées par les discours normatifs. Combien sont-elles ces personnes ? Quel rôle jouent-elles dans l'histoire ? Il faut bien qu'elles aient joué un rôle dans l'histoire pour arriver où nous en sommes ? Bref, cette précaution vise à prévenir un procès d'intention.

Les normes n'ont cessé changer et continuent de changer. Concernant le sujet de ce fil, elles tendent de plus en plus à tendre vers le consentement libre et éclairé, à se simplifier en termes de liberté d'être soi et d'opposition aux diverses formes de discrimination. Cela reste seulement beaucoup moins simple dans la réalité, mais cela peut être plus simple en reconnaissant la fin de certains conflits normatifs ou du moins, en reconnaissant des zones de pacification de ces conflits.

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(compte clôturé)

le mardi 02 août 2016 à 02h29

...

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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