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Anarchamory

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Discussion : Faut il écouter sa tête ou son cœur ?

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 17h25

regis13
Résumé court : Je suis en couple depuis 27 ans, j'ai 48 ans ! ma compagne tombe en polyamour il y a 18 mois ! je la suis dans cette philosophie de vie. Je tombe en amour il y a 12 mois. Mon amoureuse est célibataire et une passion s'est développée entre nous et maintenant. La question se pose, faut-il choisir ? faut il écouter sa tête ou son cœur ? rester dans mon couple, construire un autre couple

J'aurais tendance à dire qu'il faut écouter les deux (et peut-être même légèrement plus sa tête d'ailleurs). Pourquoi vouloir construire un autre couple si tu t'entends bien avec ta femme et si le polyamour n'est pas un problème entre vous ? A moins que ça pose problème à ta 2ème amoureuse... mais à mon avis, une femme ouverte au polyamour, avec qui tu es en couple depuis 27 ans qui plus est, ça n'a pas de prix ! Ce serait bête de casser tout ça par passion, non ? La phase passionnelle, normalement, ça ne dure que quelques mois voire quelques années... Il ne faudrait pas qu'il n'y ait que ça qui vous lie, toi et ta 2ème dulcinée.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 15h48

Voilà :

https://docs.google.com/forms/d/18N3kOLGyOZyf3mL0J...

Je ne sais pas si ça va fonctionner, c'est la première fois que j'essaye avec GoogleDocuments (je croyais que le forum permettait de créer des sondages, j'ai dû confondre avec le groupe sur FB).

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 15h37

Bon, je vais lancer un sondage...

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 12h15

Len
Les systèmes sont bien là, on ressent tout ça, ça nous aide à aller vers les autres, à se lier avec quelqu'un.
Comme dit dans l'extrait :

"trois grands systèmes se seraient mis en place de façon permanente dans notre cerveau pour faciliter différentes étapes de la REPRODUCTION humaine"

J'ai bien en gros, le mot reproduction, et avec tout ça y'à les mots désirs sexuel, l'amour romantique (que tu appels sentiments amoureux LuLutine à raison je pense).

Tout ça pour favoriser la reproduction qui est naturel, et l'amour il est où dans tout ça alors ?

A mon sens, tout est inextricablement mêlé. Et même si l'avantage reproductif a permis le maintien dans le temps des bases génétiques de ces 3 systèmes, ça ne veut pas dire que ces systèmes ont pour but la reproduction, et surtout qu'ils ne peuvent pas servir à autre chose. Et de fait, l'être humain, par son développement cognitif, a réussi à utiliser ces systèmes pour aimer, exprimer l'amour (au sens large).

D'ailleurs, il est possible d'éprouver de l'amour romantique pour une personne sans éprouver de désir sexuel pour elle, alors que selon la "logique" de l'évolution, l'amour romantique est apparu à partir du désir sexuel.

Après, si tu crois à l'âme, c'est sûr qu'on va avoir du mal à tomber d'accord. Mais si tu n'y crois pas, alors manifestement, les plus hautes expressions de l'amour trouvent leur origine dans le fonctionnement du cerveau humain, en lien bien sûr avec le reste du corps, ainsi que l'environnement.

Pour t'aider à accepter cette part d'animalité : on n'est pas obligé de se dire que l'amour ne vaut rien car ce n'est qu'un processus biologique. On peut aussi être admiratif, et se dire que le cerveau humain est décidément une merveille pour pouvoir générer des sentiments aussi profonds et élevés. Donc on n'est pas obligé de rabaisser l'amour, on peut aussi rehausser (à sa juste place je pense) l'être biologique que nous sommes. Et je pense qu'objectivement, on fait mieux. La masse grise et gélatineuse qu'on désigne par le nom de "cerveau", n'est bien sûr qu'une approximation de ce qu'est le cerveau en réalité. Ça n'en est qu'un aperçu limité, par le filtre de nos modalités sensorielles (vision, toucher, etc.).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Pique-nique poly - 25 juillet à Paris

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 10h35

Evavita
Je trouve qu'effectivement c'est mieux d'être à un endroit moins excentrée mais je ne sais pas si il est bien prudent de changer le lieu alors que nous sommes aussi prêt de la date. Si quelqu'un rate l'info il va vraiment nous chercher longtemps !

Je suis d'accord avec toi. Il va vraiment nous chercher longtemps... y compris dans le sens n°6 du terme selon le wiktionnaire ( fr.wiktionary.org/wiki/chercher ) !

Evavita
@ MetaZet : J'ai bien relayé l'info. N'hésitez pas à m'envoyer un mp pour me suggérer d'éventuelles modifications qu'il y aurait à faire.

OK, merci ! Je n'ai pas vu l'annonce sur amours.pl, mais j'imagine qu'il faut peut-être qu'elle soit validée par Guilain...

Le gars bizarre qui vient de te demander un ajout sur Facebook il y a quelques minutes, c'est juste moi, ne t'inquiète pas ^^

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 02h13

LuLutine
Je fais bien une différence entre désir et passion amoureuse.

Ces deux pages te donnent raison :

lecerveau.mcgill.ca/flash/d/d_04/d_04_p/d_04_p_des...
lecerveau.mcgill.ca/flash/i/i_04/i_04_p/i_04_p_des...

Extrait :


Pour Helen Fisher, spécialiste en anthropologie biologique, trois grands systèmes se seraient mis en place de façon permanente dans notre cerveau pour faciliter différentes étapes de la reproduction humaine. Et chacune de ces voies nerveuses particulières utilise certains neurotransmetteurs qui leur sont propres.

Le premier système est celui du désir sexuel, également popularisé par sa dénomination latine de « libido » par Freud. Cette « pulsion sexuelle » nous rend sensibles à une large gamme de partenaires potentiels pour l’accouplement. Principalement associé à la testostérone chez les hommes comme chez les femmes, le désir sexuel motive toute la gamme des comportements de séduction (voir l'encadré ci-bas).

Le second système est celui de l’amour romantique. Lorsque l’on est « en amour », c’est d’abord avec un individu particulier. Cet état caractérisé par un regain d’énergie et une attention soutenue (voire des pensées obsessives) envers la personne aimée impliquerait trois neurotransmetteurs principaux : l’adrénaline, la dopamine et la sérotonine. Le sentiment amoureux aurait évolué pour nous motiver à « faire la cour » à un seul partenaire à la fois afin d’optimiser nos efforts pour concrétiser l’accouplement.

Le troisième système est celui de l’attachement, c’est-à-dire le sentiment d’union calme et sereine que l’on éprouve profondément pour quelqu’un. Ce sentiment d’attachement aurait évolué pour permettre aux nouveaux parents de rester ensemble assez longtemps pour mener à terme les tâches parentales indispensables à la survie de la progéniture. Deux hormones seraient spécifiquement impliquées dans la formation de ce lien affectif nous donnant le sentiment de former une équipe : l’ocytocine et la vasopressine.

Ça m'a fait penser à ta distinction entre désir, sentiment amoureux et amour.

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le jeudi 18 juillet 2013 à 01h38

GreenPixie
En fait j'avais voulu dire que ce n'est pas aux êtres qui cherchent à aimer librement et honnêtement, avec éthique, liberté, non-exclusivité, d'avoir " honte " ou " peur " , mais à la limite cela aurait été plutôt à celles et ceux qui sont hypocrites et lâches dans leur manière de gérer et de parler des relations affectives, amoureuses et autres, notamment les " religieux " (qui m'ennuient particulièrement ces temps-ci, surtout quand je vois le sort qu'ils réservent aux femmes, au nom d'un livre sacré qu'ils ont dû mal lire et mal interprété).

Hum... je pense qu'ils ne l’interprètent pas forcément mal, justement. La Bible est loin d'être "bisounours" dans l'esprit et la lettre, et Jésus n'était pas un beatnik quoi qu'en pensent certains. Le mal est donc bien plus profond qu'on pourrait le croire. C'est vraiment l'état d'esprit théonomique qui pose problème à la base, pas simplement les autorités religieuses.

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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 19h16

roidespuces
Je vous envoie matière à reflexions
en vous rappelant les paroles d'une chanson d' Henri Tachan
"Entre l' amour et l' amitié , il n'y a qu'un lit de différence"

Même pas ;)

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 14h21

Pour ma part, je pense que ce qu'il est important de défendre, ce n'est pas tant la cause des relations affectives plurielles que la cause des relations affectives libres (si un homme et une femme veulent librement se marier de manière monogame exclusive, pourquoi pas, à partir du moment où chacun y trouve son compte ?).

Je pense que l'on peut compter sur trois moyens d'actions principaux :

- L'exemplarité, c'est-à-dire l'expérimentation concrète de façons d'aimer alternatives, au sein de communautés ouvertes au monde et rayonnante de notre bonheur. Je pense qu'il y aura d'abord une phase où existeront des "poches" d'amour libre au sein de la société "monohétéronormée", puis ces poches grossiront et fusionneront, jusqu'à ce que la situation s'inverse et que le modèle "monohétéronormé" soit relégué à des "poches" au sein d'une société qui sera devenue beaucoup plus amour-libriste. Enfin, les dernières poches "monohétéronormées" disparaîtront... mais ni la monogamie, ni l'hétérosexualité, bien entendu, qui sont respectables, à partir du moment où elles ne cherchent pas à s'imposer de manière hégémonique et qu'elles sont librement choisies.

- La communication sur ce mode d'aimer libre, la création culturelle, l'organisation d'événements, etc. afin de sensibiliser le monde.

- Sur un plan politique, je pense que l'action doit être la plus faible possible car je n'aime pas l'idée d'imposer quelque chose à quelqu'un contre sa volonté. Je préconise simplement la séparation de l'Amour et de l'Etat.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 12h20

Gcd68, un conseil perso quand tu as un long message construit à écrire : utilise un traitement de texte et enregistre-le. Et une fois au point, tu n'as plus qu'à faire un copier/coller dans le forum.

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Discussion : Passage sur Paris, probablement entre le 22 et le 26 juillet

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 11h26

Evavita
@MetaZet : Quand je te lis, j'ai l'impression que tu étais en train de faire peser la responsabilité qu'une date soit fixée sur Cendre. Mais c'est juste une mauvaise tournure de phrase, n'est-ce pas ?

Oups ! Oui, bien sûr ! Désolé si j'ai donné cette impression... C'est juste que comme Tsampa avait parlé de Cendre, je me disais que ça aurait été bien qu'elle puisse donner ses dispos avant que je fixe la date, mais je n'entends pas la tenir responsable de quoi que ce soit.

Evavita Ah et je peux transmettre sans problème sur FB et amour.pl l'événement mais à condition qu'il y en ai déjà un sur le forum (il y a des personnes qui ne lisent pas la totalité des postes).
Tu sais comment faire MetaZet ?

Normalement, je pense pouvoir y arriver. Et si je n'arrive pas, je te recontacte.

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Discussion : Compersion, et vous ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 11h16

Siestacorta
Quand Metaz précise

Ce n'est pas parce qu'un homme t'a dit ne pas partager les sentiments amoureux que tu pourrais avoir pour lui que ça veut dire qu'il ne peut pas avoir envie que tu l'embrasses dans le cou.

il suppose une confiance dans l'innocuité / l'innocence des affects et de leurs manifestations que je n'ai pas.
La satisfaction de l'embrasseur amoureux et celle de l'embrassé sensuel n'ont pas les mêmes limites ni les même horizons : c'est pas juste le terrain partagé qui compte, c'est pas seulement deux ensembles qui ont un espace affectif commun : le soucis de l'ampleur de cet espace peut
se poser rapidement.

Les sentiments qui se manifestent là ne sont pas des cadres, se sont des contenus changeants. Selon la personne ou la situation, un baiser, un ciné, un soir qui traine ne suscitent pas les mêmes effets. Un geste construit le suivant : cette embrassade d'amour unilatéral, pourquoi se reproduirait-elle, pour l'ami ? Il n'a pas besoin qu'elle ait lieu de nouveau, son amitié n'en dépend pas. Pour un amoureux unilatéral, elle a eu lieu une fois, pourquoi pas encore ? Il désire que ça puisse se reproduire, que sa perception se manifeste.

Eh bien je me dis que si l'embrassé sensuel, "seulement" ami, a apprécié le bisou dont il a eu envie également je le rappelle, il peut très bien vouloir que l'expérience se renouvelle. En revanche, l'amoureux, tout amoureux soit-il, n'a pas forcément envie de faire des bisous tout le temps à la personne qu'il aime. Cf. les propos de LuLutine.

Siestacorta
Les deux territoires auront des intérêts pouvant s'opposer sur la durée, et, à un moment, l'ami non-amoureux aura plus d'intérêt à mettre fin au rapport (comme l'a fait gcd68) quand cette perte représentera quelque chose de plus lourd pour l'amoureux.

Je ne pense pas que l'ami non-amoureux serait forcément moins affecté que l'amoureux par la fin de la relation. Je parle dans un cas typique. Si l'amoureux, comme dans l'exemple de gcd68, se comporte lourdement, c'est différent. Mais c'est la lourdeur qui précipite la fin de la relation, pas le sentiment amoureux. Si je téléphonais trois fois par jour à gcd68 pour lui parler de ce que je suis en train de manger, je pense qu'elle finirait rapidement par m'envoyer sur les roses. Pourtant, il n'y aurait pas de sentiment amoureux en jeu.

Siestacorta
Et puis, la passion... Ben l'amour y est perméable. Les moments affectifs qui passent plus vite que les heures, l'avenir qu'on peut ou pas avoir, l'imperfection de la communication, la vie qui parfois nous amène a avoir plus besoin d'amour qu'avant, le coeur qui continue à battre plus vite quand, justement, on est plus en situation, la cervelle qui nous fait un cinéma de minuit alors que c'est l'heure de dormir...
La passion, c'est pas un truc qu'on décide pour soi, ça fait partie de la définition. On peut décider qu'elle nous bouffera pas, on peut pas décider qu'elle existe pas.
On peut encore moins décider ça quand on est dépassionné, amical, face à un amoureux : on a encore moins la possibilité (et sans doute pas vraiment la légitimité) de poser des limites quand on a offert des ouvertures : "oui, tu peux m'embrasser en ami". Sa passion nous a pour objet, comment on pourrait lui faire entendre "oui mais pas ceci" quand "oui" a tant de valeur pour lui ?

On peut être un amoureux... dépassionné, c'est-à-dire un amoureux tout à fait amical. C'est d'ailleurs le cas, je crois, quand on arrive à se positionner dans la frontière floue, à se déconditionner des clivages amitié-amour "imposés" par les normes sociétales.
On est alors essentiellement un ami, il me semble, avec une coloration émotionnelle particulière de notre amitié.

C'est pourquoi je donne parfois l'impression d'opposer amour et amitié, et parfois l'impression de les mélanger.
J'oppose l'amour à l'amitié quand par amour j'entends le construit sociétal de l'amour romantique. Avec sa fougue tumultueuse. Cet amour là, à l'état brut, déchaîné, n'a rien à voir avec l'amitié.
Je mélange l'amour et l'amitié quand par amour j'entends juste cette coloration émotionnelle particulière que peut présenter l'amitié, un amour "sous contrôle", dont les illusions ont été déconstruites, respectueux d'autrui, pleinement intégré à une relation amicale, et se développant à partir d'elle.

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Discussion : Passage sur Paris, probablement entre le 22 et le 26 juillet

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 09h56

Bon, pas de nouvelle de Cendre à qui j'ai envoyé un MP hier :-( Tant pis, on est mercredi, donc il est grand temps que je fixe une date et un lieu.

Je propose donc officiellement :

Pique-nique poly, le jeudi 25 juillet 2013, à partir de 18h, au parc de la Villette.

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 02h12

En fait, je crois que mon problème c'est que j'hésite entre deux conceptualisations possibles de ce que je ressens :
- ou bien regrouper dans l'amitié (ou dans ce que l'article d'Infokiosque appelle l'affection) toute relation, même très émotionnelle et sexuelle, à partir du moment où elle ne tombe pas dans ce que dénonce l'article d'Infokiosque, et réserver l'expression d'"amour romantique", pour désigner ce qu'il dénonce.
- ou bien considérer que amour romantique et amitié c'est la même chose ou un continuum, ou que le premier est un cas particulier du deuxième, et trouver un autre terme pour désigner ce que dénonce l'article d'Infokiosque.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 01h45

Moi aussi ça me plait bien le scénario de Geraldin-e, toutefois, tu écris :

Geraldin-e
- Peu de personnes choisiront encore de vivre seul.e ou à deux

Et pourquoi pas si c'est leur truc ? Et je pense que c'est le truc de pas mal de monde malgré tout. L'important, c'est que ça soit un choix consciemment effectué, en sachant qu'il y a d'autres possibilités.
Et puis, vivre seul(e), ou à deux, ça n'empêche pas d'avoir une vie sociale, amicale, amoureuse, sexuelle, affective, etc., à plus de deux.

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 01h37

Si Siesta était une femme, par exemple, et que je pense en être amoureux, il faudrait que je fasse gaffe à ce que je lui dis par exemple ;-)

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mercredi 17 juillet 2013 à 01h29

Geraldin-e
Je dois être alors aussi un cas à part, parce que je suis du genre à "être amoureux" de mes ami.es, ou plutôt à ne pas voir de véritable frontières entre amour et amitié (d'un point de vue théorique et émotionnel), si ce n'est nos propres peurs et les barrières que cette société et/ou nous-mêmes mettont.

Ah mais moi c'est tout pareil en fait ! :-D

Geraldin-e Au final, faudrait plutôt arriver à "fusionner" tout ça, à ne plus trop se préoccuper du "niveau" et "type" d'envie d'être avec les autres, et à vivre librement non ?

Je suis bien d'accord.

Geraldin-e D'accord avec vous sur le fait qu'on peut avoir des projets de vie sur la durée, y compris être parents, sans être amoureuses-x. C'est ce que j'ai vécu d'ailleurs dans le passé.
Après, ça dépend aussi de ce qu'on entend par "amour", "être amoureux"...

C'est bien ça le problème. J'ai une définition personnelle de "être amoureux", mais elle me travaille car comme la tienne, elle semble si proche de l'amitié. Et j'ai l'impression que cette définition n'est pas celle de beaucoup de gens. Et entre cette définition qui est mienne et la définition on va dire "mainstream", il y a encore tellement d'intermédiaires...

A noter, donc, que je ne parlais là dans ce qui précède, sous le vocable d'"amour romantique", que de la définition "mainstream" de la chose et ses variantes en voie de déconstruction inachevée...

Parfois, je peux dire à des femmes que j'en suis amoureux... mais en fait je n'en sais rien ! Je ne sais pas si c'est le bon terme, et j'ai tellement peur de mal me faire comprendre... d'utiliser un terme inapproprié... Après ça dépend des femmes : certaines sont cools et ne vont pas se formaliser là-dessus. Mais je sais que certaines femmes risquent de mal le prendre si je leur dis que je suis amoureux et si elles pensent que ce n'est pas réciproque. D'où l'importance de bien choisir mes mots, pour ne pas installer un malaise pour rien !

Je me pose peut-être trop de questions...

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Discussion : Quels avenirs pour les relations affectives plurielles ?

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Anarchamory

le mardi 16 juillet 2013 à 22h49

LuLutine
Je n'ai pas parlé des autres, parce que je n'aime pas parler à leur place.
Mais si j'ai parlé de mon cas particulier, j'ai également "observé mes congénères" comme tu dis.

Bon bah, on n'a pas les mêmes congénères, c'est sûr.

Pour être tout à fait clair, je dirais qu'une plus ou moins grande proportion de sentiments d'amitié et une plus ou moins grande proportion de sentiments d'amour romantique peuvent être éprouvées conjointement pour telles ou telles personnes. Mais ce qui fait que la relation marche sur le long terme, c'est plutôt l'amitié qu'elle renferme que l'amour romantique qu'on éprouve. L'amour romantique, c'est un peu comme le sel. Ça rehausse le goût, mais ça ne fait pas tout le plat, et s'il y en a de trop (comprendre : si ça vire à l'obsession romantique) ça devient immangeable.

J'ai peut-être été pas mal influencé par ce bouquin dans mon analyse :
www.amazon.fr/Aimer-damiti%C3%A9-Jacqueline-Kelen/...

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Discussion : Comment me "détacher" sexuellement d'une relation amicale?

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Anarchamory

le mardi 16 juillet 2013 à 21h09

LuLutine
Ben, la tendresse aussi.

On n'impose pas plus la tendresse à quelqu'un qui n'en veut pas / ne peut pas le gérer, que le sexe ou autre chose...

Oui, mais je suis bien d'accord. Seulement, il me semble que la tendresse non-voulue ne pose pas de problèmes pragmatiques aussi graves quand même que le sexe non-voulu (ce qui ne veut pas dire que ça n'a pas d'importance, mais j'espère que tu es d'accord qu'un viol sexuel est encore plus traumatisant qu'une accolade non-voulue). Et aussi, il me semble que pour le sexe, les problèmes pragmatiques sont liés entre autres à la psychobiologie (mais pas seulement : la psychologie et la psychosociologie aussi), tandis que pour la tendresse, il me semble que ce sont essentiellement des problèmes pragmatiques liés à la psychologie et à la psychosociologie. Autrement dit, contrairement au cas du sexe, il n'y a pas de contre-indications à la tendresse qui soient liées à la maturité du système nerveux central, aux cycles endocriniens, au développement des organes sexuels, mais il peut y avoir des contre-indications liées au vécu, aux représentations, aux codes sociaux, à l'environnement extérieur (et pour le sexe aussi bien entendu, de surcroît).

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

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Discussion : Comment me "détacher" sexuellement d'une relation amicale?

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Anarchamory

le mardi 16 juillet 2013 à 20h35

Ben je t'ai dit que mon expression "côté sombre" n'était pas forcément bien choisie et très heureuse, donc je ne comprends pas pourquoi tu me relances là-dessus... :-(

LuLutine
Pour moi ce sont juste des questions pragmatiques. Le rugby n'a rien de sombre, la course automobile non plus, le sexe non plus. Mais pragmatiquement, tout le monde ne fait pas tout n'importe comment.

Cette formulation me va. Alors disons que le sexe, par lui-même, peut poser des problèmes pragmatiques.

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