Participation aux discussions
Discussion : Nouvelles rencontres

Alabama
le mercredi 14 février 2024 à 23h27
Oui les femmes sont influencées par le patriarcat et ses critère de beauté. Ni plus ni moins que les hommes. Mais les hommes qui pensent être “sympa” ne le sont pas toujours autant qu’ils le pensent.
C’est un fait : les femmes risquent gros dans la séduction. Sur Twitter une fois des gens racontaient leur pire date. Les femmes parlaient de viols et d’agressions, les hommes, de femmes ennuyeuses ou qu’ils trouvaient plus moches que sur les photos. Si en tant qu’homme tu fais comme si cette réalité n’existait pas, tu peux te raconter que c’est trop injuste.
Bref.
Discussion : L'art subtil du détachement

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 22h46
@PolyZen : je me sens flattée d'être étiquetée comme "féministe avec une longue réflexion sur le sujet" :-D
Si seulement être féministe prémunissait des liens déséquilibrés, ça se saurait. Mais au moins, ça aide à être clairvoyante, les lectures et les copines féministes, ça renforce et permet de rester ferme, même seule face à quelqu'un dont on est amoureuse. C'est ce qui me semble le plus difficile à faire: ne pas se laisser embrouiller par le point de vue à oeillères d'un homme dans le face à face intime. D'où l'intérêt de démêler un minimum ce qui relève d'un besoin d'espace légitime et ce qui relève d'une demande non formulée d'abnégation de l'autre.
Ravie que tu ailles lire le blog ! Si tu veux y participer c'est très bienvenu d'ailleurs (je dis ça, je dis rien, au cas où, en passant :P )
@artichaut : haha merci, c'est grâce à toi que je l'ai postée d'ailleurs :)
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 22h42
Je me suis peut-être mal exprimée, mais pour moi garder de la tendresse ne signifie pas garder un lien. Ou alors, un lien intérieur. Il y a pas mal de gens avec qui je n'ai plus de relation, plus de contact, et pourtant je les "aime" toujours, je ne pense pas à eux avec colère ou dégoût ou mépris, plutôt avec tendresse pour les belles choses que nous avons vécu.
Discussion : Culpabilité et sentiment d'être un bourreau

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 22h39
J'ai relu mon message et comme j'ai voulu faire concis et rapide, c'est peut-être un peu sec. Le fond y est, mais j'ai l'impression que la forme peut tourner à l'injonction. Je pense qu'en te lisant, j'ai le sentiment que tu prends tellement sur toi, et que tu ménages tellement ton conjoint, c'est comme si j'avais eu besoin d'envoyer un électrochoc mais ce n'est pas forcément très constructif. Mieux vaut que j'intervienne pas trop sur ce genre de problématique je crois...
Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 17h15
A propos de fin de l'amour.
L'amour cesse t'il, je veux dire, le sentiment ?
Il y a deux choses pour moi : l'amour actif, le fait d'aller vers l'autre, de faire et de montrer. Sans cette amour actif, point de relation selon moi.
Et le sentiment, la tendresse, la douceur que l'on a en pensant à quelqu'un. Cette deuxième chose ne me semble pas pouvoir disparaître dans mon cas, en tous cas concernant les relations que j'ai eues par le passé. Même mon ex-mari, qui a été irrespectueux et violent par certains égards, j'ai toujours pour lui une forme de tendresse, je pense l'avoir côtoyé de si près, qu'il m'est impossible de ne pas garder une petite place pour lui dans mon coeur.
En est-il de même pour vous même après des ruptures douloureuses ?
Discussion : Culpabilité et sentiment d'être un bourreau

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 12h08
LilouM
Merci pour ton retour,
Je fais quelques petits arrêts par ci par la, je tiens le coup pour le moment.
Pour la distance, ça reste assez compliqué pour lui je pense du fait de son insécurité...
Encore une fois, tu penses plus à lui qu'à toi-même. A ce stade, il me semble qu'il serait bon pour toi de t'éloigner et réfléchir à tête reposée. Je pense comme l'autre intervenant que ton impulsivité ne me semble pas être celle que tu te mets sur le dos, mais plutôt un craquage face à une situation insupportable pour toi.
La distance le met mal ? Mais si TU as besoin de prendre soin de toi, tu fais comment dans ce cas ? Qu'est-ce qui TE ferait du bien ? A un moment, l'insécurité de l'autre n'est pas de ton ressort.
LilouM
En dehors des angoisses il est plutôt bien en phase avec tout cela.
Les paroles c'est une chose. Les actes en sont une autres, les émotions également. On peut vouloir intellectuellement quelque chose et ne pas en être capable. Les règles toujours plus strictes qu'il t'impose ressemblent à une tentative désespérée de t'empêcher d'avoir d'autres relations parce que lui ne peut pas le supporter. Je t'invite à faire la part des choses et à regarder le réel en face, il me semble qu'il y a beaucoup de déni dans votre relation.
LilouM
Merci pour l'idée de la thérapie de couple... J'y ai déjà pensé plusieurs fois, mais comme il était déjà stressé par une thérapie individuelle, j'avais la crainte qu'il trouve la situation inégalitaire. De plus, je n'ai pas précisé mais je suis moi même psy, d'où ma crainte de rapport de force inéquilibré...
Quel déséquilibre ? Ce n'est pas parce que tu es psy qu'aller voir un thérapeute de couple crée un déséquilibre. C'est à la thérapeute de garantir le cadre et l'équité, toi tu seras une simple cliente/patiente, pas une psy dans ce cadre. Donc non pas de déséquilibre à mon sens.
Discussion : Nouvelles rencontres

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 00h22
De passage aussi ...
80 % des femmes envisagent 20% des hommes et le succès attire le succés ...
Oui, et selon toi, quelles en sont les raisons ? 80% des hommes seraient trop moches ? Demande à n'importe quelle femme son expérience de la drague, irl ou en ligne : si tu es prêt à écouter, tu sauras que 90% du temps, la drague est du harcèlement, voire de l'agression sexuelle, et quand ça va plus loin que la drague, potentiellement du viol. Donc, logiquement, les femmes se méfient des hommes, et donc elles sont moins enclines aux rencontres, et donc sont moins nombreuses sur les sites, plus sélectives, et donc plus sollicitées.
Discussion : Changer de paradigme (relationnel)

Alabama
le mardi 13 février 2024 à 00h14
artichaut
Et pourquoi pas ?
Ce qu'on peut, délimite par définition, le champ des possibles. Au sein de ce champ-là, comment s'exprime notre désir ? Là est ma question.
Si je prends l'exemple du consentement. Je le conçoit comme l'intersection entre les envies et les possibles de l'un·e et les envies et les possibles de l'autre (ou des autres). Aussi minime soit cette intersection. Ce qui est désir en dehors de cette intersection, j'aurais tendance à appeler ça fantasme.
Si je reprends ta métaphore, dans le cas où pour moi le sexe sans câlins ne m'intéresse pas, et que la personne en face refuse tout câlin, il n'y aura pas de sexe. Ben pour moi c'est aussi ça dans les relations amoureuses/affectives. Parfois s'il manque un ingrédient rien n'est possible. C'est comme un 4 quarts sans beurre : il peut bien y avoir les oeufs, la farine et le sucre, sans beurre pas de 4 quarts. Et donc pour moi ce dont tu parles à des limites très concrètes.
Ceci étant dit, je pense que par certains aspects, je commence à réussir à vivre de plus en plus le paradigme dont tu parles, à ma manière, notamment dans le domaine amical. Moi qui n'avais aucune appétence, voire qui ressentais de l'ennui, pour les relations où il n'y a pas de partage d'intimité (je parle pas de sexe mais de partage de discussions intimes)/de profondeur, depuis quelques temps, je me plais à apprécier de faire de la musique 1h par semaine avec un tel ET C'EST TOUT, une balade avec unetelle ET C'EST TOUT, à être moins frustrée des amis avec qui le lien est "distendu", à apprécier ce qui est, plutôt qu'à râler intérieurement de ce qui n'est pas. C'est nouveau pour moi et il m'aura fallu passer par :
1. découvrir et assumer que les relations pas profondes ne m'intéressent pas,
2. puis me rendre compte que je suis jalouse des personnes qui ont plein de relations et sont invitées régulièrement à des repas raclette,
3. puis que j'aie une relation amoureuse avec quelqu'un qui a PLEIN de relations amicales à droite à gauche qui pour moi sont superficielles car avec peu d'intimité et me rendre compte qu'en fait je l'envie et que c'est p'tet pas si superficiel que ça si ces personnes font 400km pour l'aider à déménager
4. regarder bieeeeeen en face mon sentiment de solitude et me le prendre en pleine face, ainsi que la honte qui allait avec, alors même que je me racontais que mes relations profondes sont extraordinaires et que le reste ne m'intéresse pas
5. réaliser qu'au fond, je pense que je n'intéresse pas les gens et que j'ai peur d'aller vers elleux
6. que ma soeur me dise que j'ai du mal à voir l'amour que les gens me portent
7. Une thérapie pendant tout ce temps
Tout cela aura pris 3 ou 4 ans, et c'est sans doute pas encore fini.
Donc je pense que selon là où on en est, ton paradigme est tout sauf simple, c'est un travail de longue haleine, et en chemin, je préfère parfois être dans quelque chose de plus normé parce que c'est ce qui me correspond à ce moment-là de ma vie. Sortir de la norme peut aussi parfois devenir une injonction et une nouvelle norme.
Discussion : Vos plus belles ruptures, séparations, etc.

Alabama
le lundi 12 février 2024 à 23h44
Je trouve vraiment chouette d'avoir ouvert ce fil, et j'ai envie d'y contribuer.
Pour ma part, je trouve aussi que les ruptures apportent beaucoup de positif. En tous cas, dans mon expérience, les ruptures amoureuses. Certaines ruptures amicales ont été beaucoup, beaucoup plus rudes à vivre, mais toutes m'ont appris des leçons.
Première leçon que j'ai apprise, suite à une double rupture amicale. J'avais deux amies très proches, que je considérais "comme mes soeurs", dans le sens où je les aimais fort et je projetais mon avenir avec elles à long terme. J'ai réalisé à quel point j'avais des attentes fortes en amitié, et que ces attentes n'étaient pas forcément reciproques. Elles m'ont larguée, sans beaucoup d'état d'âme et sans explication (donc "silencieusement"), à une époque de ma vie où j'étais au plus mal, et très vulnérable, et où j'aurais eu besoin de leur soutien. Cela a été extrêmement dur. Mais j'ai compris que j'avais placé trop d'attentes, trop d'espoir, trop de projections, et qu'elles n'étaient pas forcément aussi fortes de leur côté. J'ai appris à y aller plus tranquille dans les relations, à laisser les choses se construire petit à petit, et à ne pas prendre pour argent comptant les rêves exprimés à haute voix, qui sont parfois plus de l'ordre du fantasme que de l'envie concrète. Cela m'a permis par la suite d'avoir des amitiés comme j'en rêvais depuis toujours, et d'accepter plus facilement les aléas de la vie amicale, avec un peu moins de frustrations.
La rupture avec mon mari : meilleure décision EVER. J'aurais pu la fêter au champagne, tellement cela m'a semblé une libération, et l'entrée dans une vie plus libre et plus inventive. Notre relation n'y a pas survécu, même si au cours des 15 dernières années, nous avons eu quelques moments de complicité, perdus au milieu d'un grand écart de valeurs et de beaucoup de machisme de sa part.
La rupture avec mon meilleur ami : il m'a larguée il y a deux ans, c'était dur, et il me manque encore beaucoup. Il l'a fait pour lui, pour se sentir mieux, et ne m'a rien reproché. En deux ans, j'ai eu le temps de réfléchir à quelle pouvait bien être ma part dans cette rupture, dont il s'attribuait l'entière responsabilité. Cela m'a permis de comprendre, lentement, comment mon côté "sauveuse", avait pu avoir des conséquences sur la manière dont il se sentait à mon contact. Je suis encore en compréhension de cet aspect de moi dans les relations, et petit à petit j'apprends à m'en défaire, à moins regarder l'autre qui souffre, de haut, même si c'est avec beaucoup de bienveillance et d'empathie. Ménager l'autre, c'est aussi une manière de se mettre au-dessus. Je désapprends à faire ça. Pas facile facile car je vais presque toujours bien et que je connais plusieurs personnes très proches en proie à des passages à vide, pour ne pas dire des moments de dépression intense.
Les ruptures avec deux de mes amoureux des 10 dernières années: après un temps de pause, sans se côtoyer, ces deux ex-ami-amoureux sont redevenus des amis. Je suis même encore plus amie avec l'un d'eux, que nous ne l'étions avant d'avoir une histoire amoureuse, et je suis super heureuse de cela. Nous avons même eu, au fil des 5 dernières années, des discussions pour revenir sur la fin de notre relation, et comprendre mieux ce qui s'était passé pour chacun·e. En somme, une sorte de méta-discussion d'après coup, que je trouve très enrichissante.
Récemment, une très bonne amie a décidé de rompre. Je n'ai pas eu très mal, car j'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour arranger les choses, vraiment je suis allée au bout de tout ce que je pouvais proposer, et elle a simplement tout refusé, et décidé qu'elle ne pouvait en aucun cas me pardonner ce qu'elle me reprochait. J'ai donc accepté que ça se termine, car je ne pouvais pas non plus me renier pour garder la relation. Cette fin m'a appris à mieux m'affirmer, dans une relation où j'avais parfois peur de le faire à cause du conflit que cela pouvait provoquer.
J'aimerais, un jour, pouvoir "ne pas rompre" et simplement changer la relation, mais je ne sais pas si j'en suis capable, car il y a les idéaux et puis il y a les émotions au jour le jour, et j'ai toujours eu besoin d'un moment de détachement, de détricotage de l'attachement et du sentiment amoureux, de l'apaisement de la colère (oui j'ai quitté plusieurs fois en étant en colère).
Discussion : Culpabilité et sentiment d'être un bourreau

Alabama
le lundi 12 février 2024 à 23h19
Bonsoir Lilou,
D'abord, j'ai envie de te dire que ce que tu traverses a l'air extrêmement dur, et le premier conseil que j'aurais à te donner, c'est de prendre soin de toi, si possible en t'éloignant quelques jours, soit seule, soit chez un·e ami·e avec qui tu te sens bien. Si ce n'est pas possible, peut-être faire des balades seule, prendre l'air, sortir. Mais dans l'idéal je dirais que ton état psychologique mérite d'être pris très au sérieux, et un arrêt de travail ne me semblerait pas excessif.
Ensuite, une chose m'interpelle : tu dis aller voir un psychologue depuis 1 an, à cause de votre relation, et envisager d'aller voir un psychiatre pour te médicamenter, en raison de ton impulsivité.
De l'autre, ton conjoint est super jaloux, accepte des choses qui ne lui conviennent pas au fond, et refuse d'aller voir qui que ce soit.
Bref, tu sembles prendre l'entière responsabilité de la situation, ça ne me semble pas juste.
Pourriez-vous envisager une thérapie de couple ? Il me semble que voir un psy chacun de son côté, ça peut être utile mais que là, le souci est entre vous, dans la relation, et qu'il faut donc y trouver une réponse à deux, pas chacun de son côté.
Pour finir, je dirais que vouloir du polyamour avec une personne qui n'en a aucune envie (et cela semble être le cas de ton conjoint), c'est voué à l'échec, à moyen ou long terme, et que tu vas devoir faire des choix.
Discussion : L'art subtil du détachement

Alabama
le lundi 12 février 2024 à 17h06
PolyZen
Bonjour la communauté!
MAIS... Je vis une très belle histoire avec un homme bien plus jeune que moi, depuis un an. On n'est pas ds la meme région. On se voit peu, tous les mois ou mois et demi. Pour un weekd end. Et quand on se voit, c'est indubitablement de l amour, celui où chacun aime voir l autre se déployer dans sa vie, dans son intimité, dans sa liberté d'être soi (on explore ts les deux notre pansexualité).
ET là, sans lien entre les rencontres, Je sais plus trop si c'est du détachement ou de l'empêchement. Avoir plusieurs relations pour n'en vivre aucune à fond. Se disperser. (j aime pas dire ça hein, on dirait les gens qui ne vivent pas le polyA et ce que j entends a chaque fois que je parle de polyA)
Je me reconnais beaucoup dans ton vécu.
Je suis en relation amoureuse/sexuelle avec un homme depuis 1 an 1/2.
Et assez rapidement, le problème de la communication s'est posé entre nous. Il y en avait, mais c'était difficile pour moi d'attendre 3 jours des réponses à mes messages, ou d'être la seule à appeler entre deux moments où on se voit. Nous sommes à distance aussi.
J'ai assez vite amené le sujet sur la table. Il n'était pas possible de trouver de solution, il refusait les miennes, et n'en proposait pas de rechange.
Ça a duré comme ça, bon an mal an, avec plusieurs phases.
De mon point de vue, une relation ça se construit, ça s'entretient, ça se nourrit. J'ai un regard féministe sur les relations, et il est récurrent que les femmes prennent mieux et plus soin des relations que les hommes. Donc moi, l'histoire du détachement, peut cacher une forme de confort à laisser l'autre nourrir le lien, ou un manque d'empathie du fait de ne pas chercher à ce que l'autre se sente bien dans la relation.
Aussi ce que je trouve très difficile, c'est de naviguer entre la déconstruction des relations classiques, et la déconstruction du genre et de la manière dont les hommes se connaissent peu voire pas. Moi en tous cas j'oscille entre des envies de déconstruction et une peur pas si irrationnelle " de me faire avoir" sur l'autel de la domination masculine dans les relations (prendre sans vraiment donner de soi, voir l'autre comme une ressource/source à laquelle on vient boire jusqu'à épuisement). Je trouve ça extrêmement compliqué de faire la part des choses entre ce qui relève de respecter le besoin de distance de l'autre, ne pas enfermer dans des réflexes classiques de co-dépendance et être simplement dans un rapport de genre on ne peut plus classique ou l'un peut se raconter être libre et détaché quand c'est en fait l'autre qui lui fournit le support affectif indispensable à cette liberté, sans fournir du confort à l'autre en retour.
Par exemple, dans ma relation, mon amoureux ne se rendait pas compte qu'il ressentait de l'anxiété, j'ai dû lui pointer du doigt (une fois il s'est imaginé que j'étais en colère contre lui parce qu'il pensait être en retard chez moi et que je n'avais pas répondu à son message depuis 2h: en fait il était en avance et je l'avais prévenu que je ne serais pas dispo avant). Il pensait être très sécure et "prendre les choses comme elles viennent". C'était plutôt à mon sens une forme de déconnexion de soi, une protection pour ne pas souffrir.
J'ai aussi remarqué que bien que lui puisse mettre bien plus de 24h à répondre à un message, il m'envoit parfois des messages qui demandent une réponse urgente. Je suppose qu'il s'attend donc à ce que je lise son message et que je réponde rapidement, sinon ça n'a aucun sens. Donc finalement il y a une forme d'incohérence. Dans ces moments-là je suis tiraillée entre lui fournir sa propre médecine ou agir comme j'agis normalement. La raison pour laquelle je ne lui applique pas sa propre médecine c'est que je sais qu'il a tendance à ne rien attendre de plus de la vie que ce qu'elle veut bien lui donner, une forme de passivité blasée. Bref, au bout d'un 1 an 1/2, le récit du mec tranquille et détaché a fait long feu.
Je ne sais pas ce qu'il en est dans ta relation, chaque personne est différente. Mais en tous cas, je me poserais la question de si son attitude est du détachement ou de l'évitement. De l'acceptation de ce qui est, ou une peur de souffrir en se rendant vulnérable.
Et au-delà de comprendre ce qui se passe de ton côté, pour moi ce qui me semble vraiment important, c'est de prendre soin de ton besoin à toi : si c'est inconfortable de n'avoir aucun lien entre deux rencontres, dis-le, et ne lâche pas. ton besoin est important, et aucune idéologie, polyamoureuse ou non, ne devrait t'y faire renoncer. Une fois le besoin défini, il peut y avoir de nombreuses modalités possibles :
- s'envoyer des lettres
- prendre des rdv tél
- choisir un jour dans la semaine pour discuter par sms
- jouer ensemble à un jeu en ligne
- regarder un film ensemble à distance (y a une appli qui permet de faire ça, je sais plus le nom)
etc...
Pour moi, la réponse à un malaise, ce n'est pas de soi-même tenter de s'adapter autant que faire se peut. C'est plutôt de le mettre au pot commun, et construire avec l'autre quelque chose qui te permette de te sentir confortable et en sécurité. Parfois, la personne ne pourra pas te donner ce que tu veux. Dans ce cas, il y a plusieurs possibilités : modifier la relation pour y etre moins engagée émotionnellement, trouver d'autres personnes qui peuvent remplir ce besoin, rompre...
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : [Texte] Polyamorie et Bisexualité du magazine « Le Cul Bordé de Nouilles »

Alabama
le samedi 18 novembre 2023 à 21h55
Bon je suis allée vite en mots.
Bien sûr les alliés ou les événements non mixtes c'est une chose.
Mais imaginer que dans un événement en mixité choisie LGBT il puisse y avoir des hommes cis het' uniquement sur la base de leur polyamour ça me parait juste insensé.
@Lili-Lutine : les situations que tu évoques, sont liées au slut shaming, à la misogynie et à la biphobie (de toutes façons la racine de tout cela c'est toujours la misogynie et la domination masculine). Je peux envisager, au regard des exemples que tu donnes, une discrimination à l'intersection d'être une femme ET poly, ou perçue comme lesbienne/bi/gay et poly. Mais être poly, en soi, n'est pas une discrimination au même titre que le sont les orientations sexuelles ou le genre. Un homme avec deux femmes au bras, je doute qu'il vive le même type de problème que les deux femmes en question.
Et oui on peut comparer ça au libertinage, je trouve que c'est assez similaire (d'autant que dans la tête de plein de gens c'est la même chose, poly et libertin).
Ça me pose un peu moins pb une femme cis het' poly (mais c'est pas du tout une évidence cependant) dans une mixité LGBT, qu'un homme cis het' . C'est pas comparable pour moi. Combien d'hommes déjà utilisent le polyamour pour simplement se donner une légitimité à avoir plusieurs relations avec des femmes sans véritable engagement émotionnel, sans faire le taf relationnel ? Plein. Si en plus le gars se dit poly et aromantique, on a le top du top du foutage de gueule à mon sens.
J'ai conscience que je ne mets pas les formes dans mes derniers messages, je crois que le sujet m'énerve et me révolte. Donc désolée d'avance si ça blesse des gens autres que des mecs cis het' (si ça blesse des mecs cis het' je crois que je m'en fiche un peu sur ce coup là), et je comprendrai qu'on ait pas forcément envie de mettre les formes non plus pour me repondre.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : [Texte] Polyamorie et Bisexualité du magazine « Le Cul Bordé de Nouilles »

Alabama
le lundi 13 novembre 2023 à 19h02
Alors en ce qui me concerne, non, les polyamoureux ne font pas partie de la commu lgbt, déso pas déso...
Je me vois mal partager des espaces lgbt avec des hommes cis het' sous prétexte qu'ils sont poly. Et j'imagine très mal les personnes qui fréquentent les milieux lgbt, être d'accord avec ça.
J'ai lu l'article, je suis bi et poly, et en désaccord complet avec cette histoire de polyphobie qui serait une lgbt-phobie. N'importe quoi.
Message modifié par son auteur il y a un an.
Discussion : [Lexique] Situationship, un nouveau mot pour un concept connu

Alabama
le lundi 13 novembre 2023 à 18h47
@artichaut: tu as cité la dimension négative du terme, et certes, on pourrait la retourner en positif, mais ça devient autre chose.
Pour moi, la "situationship", décrit les relations dans lesquelles une des deux personnes souffre du manque de définition de la relation. En fait cette personne souhaite souvent quelque chose de plus investi. Tu parles de travail relationnel, et c'est très souvent la femme de la "situationship" qui en pâtit, car elle aimerait plus de communication, a le sentiment d'être sur un strapontin. Car au-delà de la norme à laquelle on se comparerait, il y a la norme qui de fait, fait souffrir : une personne à l'aise avec la situationship est parfois juste un mec qui profite d'une nana dispo à lui donner du sexe et du care gratuits (écouter, soutenir, prendre soin) alors même qu'il n'a aucune intention de s'investir vraiment dans la relation et sera prêt à quitter le navire lorsqu'il rencontrera "la" vraie relation.
C'est rendu possible à mon sens en raison du système patriarcal, qui fait que les hommes ont moins accès au sexe facilement du fait qu'ils ont souvent peu d'altruisme dans ce domaine, et qui donc se "gardent sous le coude", des personnes avec qui ils peuvent en avoir.
Bien sûr cela peut parfois s'inverser en terme de genre.
Mais bref, je suis pas hyper convaincue par le "positivisme" qu'on voudrait donner à ce type de relations, qui à mon sens découle d'une asymétrie douloureuse pour une des deux personnes (je souhaite à ces personnes de ne pas y rester, d'ailleurs). Nier ces rapports de domination c'est faire leur jeu.
Discussion : Partenaire seulement acceptante ?

Alabama
le jeudi 07 septembre 2023 à 22h09
De mon point de vue, on ne prend pas les décisions pour les autres mais pour soi.
Donc la question serait plutôt pour moi, sens tu qu’elle souffre beaucoup ? Si oui, es tu à l’aise à l’idée d’être en relation avec quelqu’une en sachant que tes choix la font souffrir ?
Deuxième chose, je pense qu’il vaut mieux ne pas prendre de décision trop rapide. Tu sembles être encore dans les débuts de la rencontre avec la nouvelle personne, ça peut être assez intense en émotions et rien ne t’empêche de laisser du temps au temps et voir comment les choses évoluent. Ce sera peut-être plus clair d’ici quelques semaines/mois.
Discussion : Je ne sais pas si je dois tout dire a ma femme.

Alabama
le vendredi 25 août 2023 à 09h28
Actuellement tu décides de mentir à ta femme par confort : les discussions houleuses te mettent mal. En gros tu fuis la confrontation et la communication. Tu essaies de ménager la chèvre et le chou sans prendre de décision et sans chercher à améliorer la situation.
Rien de mieux pour que tout explose un peu plus tard.
Le polyamour, ce n’est pas confortable, et ce n’est pas la fuite de ses engagements vis à vis des personnes que l’on aime. C’est rechercher activement à rendre la situation le plus confortable possible pour tout le monde, sans mensonge.
Là tu es clairement dans la tromperie.
Avoir comme deuxième relation une personne pas chaude du polyamour, c’est aussi clairement chercher l’inconfort pour toutes les personnes impliquées. Le polyamour c’est relationner avec des personnes qui sont toutes enthousiastes pour ce mode relationnel. Car sinon, elles peuvent accepter pour de mauvaises raisons. En fait on en revient au consentement : ce n’est pas juste dire oui, c’est en avoir envie.
Discussion : L’élément fondateur de vôtre polyA ?

Alabama
le lundi 14 août 2023 à 09h32
C’est tout simplement quand j’ai rencontré des personnes qui le vivaient, alors que je pensais être bizarre avec mes aspirations. Jusque là j’avais eu une relation de couple monogame, et j’avais été infidèle. Je découvrais que je pouvais faire autrement, et ne plus jamais tromper, ça a été une révélation. À partir de là j’ai eu majoritairement des relations non exclusives mais j’ai parfois re choisi la monogamie quand mon partenaire ne pouvait pas vivre de polyamour.
Discussion : Oui, aux relations non-exclusives. Non, au polyamour. Pourquoi ? Comment ?

Alabama
le lundi 14 août 2023 à 09h24
Merci pour ce fil de discussion, qui m’encourageait à continuer à faire un tour sur le forum de temps en temps même si la plupart des sujets ne m’intéressent pas. Je me pose souvent des questions sur les relations, mais ça n’a souvent pas grand lien avec le polyamour donc je m’abstiens de poster ici.
Ton questionnement résonne chez moi, et d’ailleurs on en a déjà parlé ensemble. Mais ces derniers temps particulièrement je me suis demandé si finalement je ne voulais pas une relation amoureuse monogame, et assez rapidement je me suis rendu compte que non, que ça me fait me sentir à l’étroit, alors même que je ressens aussi l’envie de diminuer le nombre de complications dans ma relation amoureuse existante. Je navigue dans ces questions, sans toujours bien savoir où me situer.
artichaut
Pourquoi ni le "polyamour", ni la monogamie ne vous conviennent aujourd'hui ?
Le polyamour en tant que terme, je l’utilise, par souci de simplicité, et d’utiliser un mot que beaucoup de gens connaissent aujourd’hui. Pourtant, je ne m’y reconnais pas du tout dans son usage. Je vois sur les applis de rencontres pas mal d’hommes qui utilisent ce terme pour rechercher des relations sexuelles, sans engagement émotionnel. Je ne sais pas si c’est la même chose du côté des femmes hetero car je n’ai pas accès à leurs profils. Je ne suis pas toujours sûre d’ailleurs que ce soit vraiment consensuel avec leur partenaire « attitrée » et cela me met mal à l’aise.
Ensuite, il y a ce que je vois sur ce forum, et j’ai le sentiment que majoritairement le polyamour est une ouverture d’un couple monogame bien établi, avec vie commune, à d’autres histoire sexo affectives, qui seront de fait la plupart du temps moins investies.
Je ne me retrouve pas dans ces pratiques et de ce fait j’ai le sentiment d’un gros malentendu quand je dis que je suis polyamoureuse, quel que soit le bout par lequel on le prend.
Aussi je fatigue de voir la désinvolture globale autour du polyamour, où les personnes se disent chouette je vais vivre plein d’histoires trop cool, et trouvent fastidieux et Chiant d’avoir les discussions qui vont avec, et pensent naïvement que la jalousie ne les concerne pas ou que ce sera facile à gérer.
Je fatigue que le polyamour, les relations non exclusives de manière générale soient un refuge pour des gens que l’engagement effraie (consciemment ou inconsciemment). J’entends par engagement dans ce contexte, être prêt·e à entendre les besoins de l’autre et chercher des manières d’y répondre qui soient ok pour tout le monde.
Comment faites-vous ? Comment vivez-vous vos relations ?
Je navigue… et ces derniers jours, je regarde ce qui existe dans ma vie.
J’ai une amie très proche, avec qui nous considérons que notre relation est un couple platonique : nous avons vécu pas mal de phases dans notre relation qui s’apparentent au couple classique. Fusion, soutien inconditionnel, différenciation, redéfinition de la relation, engagement, vie commune, etc… pas forcément dans l’ordre. Ce qui est sûr c’est qu’un amour profond nous relie, que ce lien est intense et dure depuis plus de 10 ans, et que je le veuille ou non, c’est un lien un peu à part dans ma vie, c’est une personne que j’aime « envers et contre tout ». A la fois cela ressemble à l’amour Disney, et à la fois ps du tout et ça explose tous les cadres. Nous n’avons jamais eu de sexualité ensemble, nous avons habité ensemble puis plus, aujourd’hui elle habite assez loin. Nous projetons sur un avenir long, mais un peu dans la vague. Bref. Cette relation d’amour ne rentre dans aucune case, le terme amitié pourrait convenir dans un monde où cela n’est pas un sous produit de l’amour. Mais j’ai tellement pas la même définition de ce qu’est un·e ami·e que la plupart des gens que mettre cette simple étiquette me semble réducteur.
Par ailleurs, j’ai d’autres ami·e·s et ce sont des relations centrales dans ma vie. Ces relations durent souvent plus longtemps que mes relations amoureuses. Certains remettent en question la notion de durée comme étant importante. J’aimerais avoir cette largesse d’esprit mais dans mes schémas mentaux, la longévité reste un critère pour moi de profondeur du lien: plus une relation intense est longue, plus nous avons dû surmonter des difficultés, des conflits, et donc cela me semble être gage d’une relation qui se bonifie, qui fait grandir et qui s’approfondit. C’est en tous cas mon expérience.
Dans le terme polyamour la plupart des gens n’incluent pas les amis, et c’est juste pas possible pour moi.
Ensuite, je vis des relations amoureuses sur le mode assez intense la plupart du temps, et en cela, on pourrait dire que j’ai des réflexes monogames. Pour autant, même en ayant un seul amoureux, je ne me considère absolument pas comme monogame, à cause des autres relations précédemment citées.
Dans la monogamie et aussi dans le polyamour les relations sexo-affectives sont hiérarchiquement au dessus des relations dites amicales et je ne m’y reconnais pas.
Je fais encore une distinction entre relation amoureuse et relation amicale (bien que ce ne soit pas très clair pour la relation dont j’ai parlé en premier), parce que je réagis différemment selon que je me sens amoureuse ou non. Dans le sentiment amoureux il y a une dimension d’insécurité affective me concernant, qui est très atténuée (et non pas inexistante) quand ce sentiment n’est pas en jeu. J’ai beaucoup plus besoin d’être rassurée , de trouver des accords, je ressens plus fort la jalousie etc… et je suis plus susceptible.
A la fois je trouve ça pénible et à la fois je trouve que c’est source d’apprentissage et de compréhension de soi, et aussi de grands bonheurs, et bien que ce soit proche de l’addiction, j’admets beaucoup apprécier les moments de fusion que je peux vivre dans ces relations là. Notamment physique.
Donc je ne me reconnais pas dans le polyamour si je m’en fous pas mal d’avoir plusieurs amoureux·ses. Je ne me reconnais pas dans la monogamie si pour moi un·e amoureux·ses n’est pas prioritaire sur les ami·e·s. Et non plus dans anarchie relationnelle parce que déjà le terme est trop compliqué, et que j’y entends aussi une forme de je m’en foutisme relationnel, une naïveté dans le fait de dire que finalement c’est si simple de construire des relations hors des clous sociétaux.
Discussion : L'escalator relationnel, plafond de verre des relations polyamoureuses ?

Alabama
le jeudi 25 mai 2023 à 18h01
artichaut
Penser les choses en terme de temps disponible, me semble une pensée profondément monogame (je ne dis pas ça, pour jetter pas la pierre) et pour moi c'est déjà être, sinon dans l'escalator, du moins dans une vision assez cadrée des relations. Bon c'est aussi déjà penser les choses en terme de relations. Le mot même convoque déjà tout un tas de critères (qui valident le fait que ce soit une "relation"), critères qui soient sont tous nécessaires pour aposser le label "relation poly", soient peuvent s'égréner et se compléter au fil du temps, …comme les marches d'un escalator.
La question de la gestion du temps est un poncif du polyamour, et un incontournable des cafés poly (au même titre que la jalousie). Or la gestion du temps me semble une fausse question. Elle n'existe que lorsqu'on a une idée précise de ce que doit/devrait être une relation, et que l'on en veut plusieurs. Elle existe surtout dans la poly-monogamie et tend à voler en éclat quand on la quitte.
On connaît la classique comparaison avec les ami·e·s ou les enfants, pour expliquer que l'on peut aimer plusieurs personnes à la fois (sans les aimer moins). De même que l'on peut aimer autant de personnes que l'on veut, de même on peut avoir autant d'ami·e·s que l'on veut, et l'on peut relationner avec autant de personnes que l'on veut.
Penser qu'une relation est moins valide (c'est ce que j'entends dans cette question de disponibilité) parce qu'on lui consacre moins de temps, est aussi absurde que qualifier la validité d'une relation à sa seule durée dans le temps, au fait qu'il y ai ou non du sexe (ou de partager ci ou ça), au fait de présenter ses partenaires à sa famille, ou tout autre critère monogame.
Je pense que c'est illusoire de dire qu'on peut avoir autant de relations que l'on veut.
Et je ne pense pas que les histoires d'emploi du temps soient liées à la monogamie.
Je considère que je ne peux pas avoir un nombre illimité d'ami·e·s, justement parce que ça demande du temps d'entretenir les relations, de donner mon soutien quand il y a besoin, d'apprendre à connaître l'autre.
Alors certes, toutes les relations n'ont pas la même intensité.
Mais c'est vrai que j'aspire globalement à des relations approfondies, et cela n'est possible qu'en y consacrant un temps conséquent. Donc je ne peux avoir qu'un nombre limité de relations approfondies, il m'arrive donc de stopper les nouvelles rencontres, dans le sens où j'évite de creuser avec des nouvelles personnes car je sais que je n'ai plus la place dans ma vie pour quelque chose de construit et investi. Et que je veux de la place pour à minima une relation amoureuse (qui en général, est plus intense émotionnellement, donc me prend du temps mental, émotionnel, qui ne pourra être donné ailleurs même si je ne vois pas la personne toutes les 5 minutes).
Je connais des personnes qui sont plus "papillons" des relations, et clairement, c'est pour moi une manière de relationner qui ne permet pas une connaissance profonde de l'autre, ni la solidité nécessaire pour compter les un·e·s sur les autres. Ça me va d'avoir quelques relations de cette nature, mais c'est clairement des relations "satellites", dans lesquelles je m'investis assez peu.
Voilà c'était pour contrebalancer un peu, car je trouve toujours ça un peu illusoire de dire qu'on peut avoir autatn de relations amoureuses ou non, que l'on veut dans la vie. Certes en théorie, en pratique, ça veut dire quand même que certaines sont plus investies que d'autres, et à mon avis jurer l'inverse peut être source de pas mal de douleur et d'incompréhension.
Discussion : M.a.on amoureu.x.se était bien plus tactile avec s.a.on autre partenaire qu'avec moi

Alabama
le lundi 03 avril 2023 à 15h24
Je t’invite à te décaler de la comparaison pour regarder ce qui se passe pour toi.
Taon partenaire n’est pas tactile dans votre relation, et pour toi c’est quelque chose d’important. Que probablement tu avais mis sous le tapis et l’émotion est ravivée à l’aune de cette nouvelle information. Mais le problème de base est bien là, poly ou pas poly. Et que fais tu de ça ? Que ressens tu du fait que cette personne n’est pas tactile avec toi ? Est-ce un élément qui participe au fait que tu te sentes aimé ? Si oui, y a t’il d’autres choses que taon partenaire fait et qui te font te sentir aimé ? Où est-ce que ça te manque vraiment trop ? C’est important je pense de pouvoir répondre à cette question.
A titre d’exemple, je pense ne pas pouvoir être dans une relation amoureuse/sexuelle avec quelqu’un qui n’est pas tactile, ni avec une personne qui n’aime pas du tout parler. Peu importe qu’il y ait d’autres partenaires et que cette personne se comporte de la même manière ou non avec les autres. Ce qui est sûr c’est que si je m’adapte à ça je me fais violence et que je serai super jalouse s’il m’arrive la meme chose que toi.
Donc à toi de définir si tu peux faire avec ou non, si tu peux transformer la situation pour qu’elle soit pleinement acceptable pour toi, ou non.