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Discussion : La monogamie ne marche pas

Caoline
le vendredi 03 mai 2019 à 14h28
bonheur
Je comprend tout à fait. Il y a de cela. A la différence, c'est que moi, bien qu'il m'ai connu ainsi avant, on est quand même resté 20 ans ensemble plus d'une façon mono, avant que je me réveille et l'on comprenne ensemble mon passé, d'avant notre début d'idylle.
Mais oui, s'il ne m'avait pas connu depuis toute petite, sans doute n'aurait-il pas aussi bien compris que, en effet, j'avais toujours été ainsi. En fait, chez moi, ces 20 ans avaient été une pause pendant laquelle je n'étais pas moi réellement. Le hic tout de même, c'est que nos fondations reposaient sur cette période, cette tranche de vie et que mon "réveil" est venu tout chamboulé. Après, j'ai fait preuve d'honnêteté et je ne l'ai pas exclu de ce réveil. Il a toujours dit que c'est ce qui avait fait office d'amortisseur : l'honnêteté, la franchise, cette transparence qui fait que nous avons été encore cette fois, ensemble pour digérer et affronter.
D'accord, donc il veut dire si tu avais vécu tes autres amours sans lui en parler et qu'il s'en aperçoive vous auriez divorcé ?
C'est le cas chez nous et en même temps ça me semble tellement impossible entre nous, tellement contraire à ce que nous sommes et aux bases de notre relation que cette solution là je ne l'ai même pas envisagée. Je dis parfois et ça choque souvent si j'apprenais qu'il m'a trompée ne serait-ce qu'une fois il y a 20 ans, je pense vraiment que ça mettrait fin à notre relation. Dans le sens inverse probablement pas car il est moins radical que moi mais ça l’abîmerait sans aucun doute. Ça rejoint l'autre discussion, la base de notre relation c'est qu'on se dit tout.
Discussion : La monogamie ne marche pas

Caoline
le vendredi 03 mai 2019 à 14h18
bidibidibidi
Plusieurs choses :
- Il n'existe pas d'indicateur précis de satisfaction sexuelle. Certaines études se fixent sur le nombre de rapports, d'autres sur la satisfaction rapportée par les partenaires, rien de fondamentalement scientifique. Surtout que, comme le signale Bonheur, moins de rapport peut amener à plus de satisfaction sexuelle pour certaines personnes.
- Comme dans tous domaines, il existe des exceptions. Mais en général, c'est ce qu'on lit partout, aussi bien scientifiquement (autant que faire se peut) que dans la culture populaire.
- Je parle des relations monogames. Vous ne l'étiez plus je suppose à cette période.
J'ai parlé de mon exemple mais en fait des échos que j'en ai eu les couples qui durent en étant heureux (je le précise car des couples qui durent par routine, pression de la norme, en se trompant... il y en a pas mal) ont une sexualité plutôt épanouie. Mais c'est vrai que ces couples là sont des exceptions.
Et si on a eu une période 2/3 ans de sexualité très épanouie avant que j'ai d'autres relations. C'est d'ailleurs un des éléments qui m'a permis de sauter le pas, je crois qu'avant j'avais très peur de découvrir le plaisir sexuel avec un autre plutôt qu'avec lui.
Discussion : La monogamie ne marche pas

Caoline
le vendredi 03 mai 2019 à 14h03
bonheur
Un jour, lors d'un événement poly, mon chéri a dit que sans le polyamour, nous serions certainement divorcé. Sans cette phrase dite spontanément par lui, sans concertation avec moi et publiquement, je pense que je serai dans ce questionnement également.
Tu sais pourquoi il pense ça ?
Je viens de demander à mon compagnon et il dit comme moi qu'il n'en sait rien du tout. Et que la question ne se pose pas puisque si on va si bien ensemble c'est entre autre parce qu'il m'aime comme je suis donc poly même si mon envie de concrétisation lui a demandé un temps de digestion, il a toujours su que je l'étais et moi si je l'aime autant c'est parce qu'il est comme il est donc ne concevant pas de m’empêcher de vivre quoi que ce sot qui puisse me rendre plus heureuse.
Discussion : La monogamie ne marche pas

Caoline
le vendredi 03 mai 2019 à 13h29
Une précision @bidibidibidi je ne sais pas si tes articles généralisent ou si ils parlent de majorités et que tu généralises mais je t'assure que épanouissement sexuel ce n'est pas forcément uniquement les premières années, c'est plutôt quelque chose de très fluctuant en fonction de plusieurs choses. Pour nous pour l'instant les meilleurs années ont été entre 18 et 25 ans.
Discussion : La monogamie ne marche pas

Caoline
le vendredi 03 mai 2019 à 13h24
Je pense ne effet que les relations amoureuses où les 2 partenaires sont heureux et épanouis ensembles et qui durent vraiment longtemps sont rarissimes.
Je mesure chaque jour la chance que j'ai que ce soit le cas avec mon compagnon depuis 28 ans, même si je ne me voile pas la face, il y a eu des périodes pas épanouissantes sur certains points. Et j'ai le réalisme de ne pas considérer que ça durera forcément toute notre vie même si je commence à considérer que ça devient possible vu tout ce qu'on a déjà vécu ensemble.
Par contre autour de moi la majorité des jeunes couples sont dans le déni même parfois quand il ont déjà vécu une relation avec divorce...
Par contre mes autres relations me font vraiment prendre conscience à quel point c'est compliqué et j'ai de la chance d'avoir rencontré le premier puisqu'aucune n'a duré plus de 6 mois. Donc si marcher c'est être heureux ensembles longtemps, il me semble que ça ne marche que très rarement, en relation poly aussi.
La question que je peux me poser c'est est-ce que le fait d'être devenus ou plutôt d'avoir vécu concrètement le fait d'être poly permet à mon couple historique de perdurer ? Je n'en suis pas sûre du tout car je ne sais pas si j'aurais mis fin à cette relation si mon compagnon n'avait pas bien vécu que j'en ai d'autres, peut-être me serais-je résignée à rester exclusive physiquement. Mais ce dont je suis certaine c'est que ça me permet d'être plus épanouie, plus heureuse et par compersion lui aussi.
Message modifié par son auteur il y a 6 ans.
Discussion : Lexique
Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

Caoline
le jeudi 02 mai 2019 à 15h24
artichaut
Moi ce qui peut me faire mentir (au moins par omission) c'est
- pour me protéger : de la honte, de la peur d'être jugé…
- la flemme (d'entrer dans les détails : genre quand je fais du stop)
- pour protéger une tierce personne
- pour ménager l'autre
Avant j'avais tendance à tout balancer (franchise) maintenant j'essaie d'être sincère (= ne dire que des trucs vrai, mais ne pas tout dire, choisir les moments et les personnes à qui les dire).
J'essaye autant que possible, je n'y arrive pas toujours, de trouver la bonne façon et le bon moment mais ne pas dire à une personne que j'aime quelque chose qui la concerne de près ou de loin ou peut avoir un impact sur elle, c'est vraiment impossible pour moi.
Même avec des personnes pas proches ou des "opposants" et même des choses sans impact réel j'ai du mal.
artichaut
Quant à la "transparence" ça ressemble finalement un peu trop à une utopie, je trouve.
"On se dit tout", ça sonne un peu comme "C'est pour la vie".
Ben cette utopie on la vit depuis plus de 28 ans avec mon compagnon. Enfin non, je dois avouer 2 accrocs (vers 6 et vers 12 ans de relation), mensonges presque par omission de sa part pour tenter de me protéger, il croyait ! Vu l'effet dévastateur je ne crois pas qu'il recommence une fois de plus.
Ca a sauvé notre couple le fait que je sache toujours où il est, ce qu'il fait, et que je n'ai aucun doute là dessus, quand son chef a sous entendu auprès de moi qu'il devait avoir une maîtresse quand nous étions en désaccord (son chef et nous) sur son temps de travail.
Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

Caoline
le jeudi 02 mai 2019 à 14h59
artichaut
Ah, ok. Ce n'est peut-être pas de la transparence alors que tu demande. Mais juste d'être prise en compte…
La transparence ce serait par ex., en cas d'abscence, dire obligatoirement pourquoi/comment/avec-qui/etc.
Mais si un "je ne serais pas dispo" te suffit, effectivement ce n'est pas (ou moins) du contrôle.
Dans mon idée quand la personne me prévient elle me dit spontanément toutes ces infos sinon en fait je n'ai pas de relation avec elle, car je ne conçois pas qu'une personne avec qui j'ai une relation amoureuse n'ai pas envie de me le dire. Ca serait une relation qui ne me convient pas, ne m'épanouit pas.
Quand je dis que ce n'est pas du contrôle c'est que je ne vais pas lui dire que je ne veux pas qu'elle fasse ça ou y mettre des conditions ou autre, j'ai juste envie ou même besoin de savoir. En fait ce partage de ce qu'on vit même quand on est pas ensemble, c'est une grande partie de la relation amoureuse pour moi.
J'ai bien conscience que ce n'est pas le désir de tout le monde, que ça ne convient pas à tout le monde, je ne force personne à avoir une relation avec moi :-D et j'informe de cette attente dès les discussions préalables.
Je peux avoir une relation amicale avec partage d'intimité sans ça, avec beaucoup moins de contacts... l'investissement est alors bien moindre, ce n'est pas une relation amoureuse.
Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

Caoline
le jeudi 02 mai 2019 à 14h18
artichaut
Pour autant, je n'ai pas forcément besoins de beaucoup de règles, et suis un poly assez conciliant et facile à vivre me semble t-il (bonjour les chevilles…), en tout cas quand la transparence et la confiance sont là.
Dans une relation "classique" (j'ai aussi des relations avec une je n'ai aucune autre règle que la transparence et le besoin de contacts réguliers et ce que l'autre ai/envisage d'avoir d'autres relations ou non, ça n'a rien à voir en fait.
artichaut
Aussi je suis un être de contrôle, et pourtant (cf le début de ce fil) je pense être aussi qq qui ne manque pas de confiance en soi. Peut-être justement car le contrôle, ou la capacité à l'exercer amène de la confiance en soi. Ou que cette confiance en soi est intimidante et nous rend facile, le fait d'exercer du contrôle. Bref tout ça s'auto-nourrit, s'auto-conforte et il n'est pas facile de faire la part de ce qui est quoi.
Ma confiance en moi est très variable suivant le domaine et dans certains domaine la période...
artichaut
Mais pour revenir à cette histoire de transparence. J'ai eu un conflit avec une amoureuse un jour sur la sincérité. Et elle a réussie à me démontrer, qu'en fait moi aussi je mentais, que moi non plus je n'étais pas toujours transparent, et que juste je prétendais l'être (sincère et transparent) pour mieux l'imposer aux autres, et exercer du contrôle sur elles et eux.Alors je mens peut-être moins que d'autres. Mais faut faire attention à certaines formes de pseudo purisme. Et je t'invite à réfléchir si dans ta vie, il ne t'arrives pas, toi aussi, de mentir (y compris à des personnes à qui en retour tu demandes une transparence totale : enfants, amoureux, amis…).
Sachant que c'est pas forcément facile de s'en rendre compte. Perso, vu que j'étais dans le déni, il a fallu qu'on me le mette à plusieurs reprise sous les yeux pour que je finisse par le reconnaître.
Moi on m'a déjà reproché plusieurs fois de ne pas savoir mentir même par omission, jamais d'avoir menti.
Même avec des personnes que je déteste, que je sais menteurs, manipulateurs, je n'y arrive pas. Ce n'est pas vraiment un choix dans ces cas là, c'est juste que mon cerveau n'est pas câblé avec cette capacité.
artichaut
Ça ressemble à ce que dit @Lenah avec son break.
Pour moi, c'est (paradoxalement peut-être) aussi une volonté de contrôle. Exercée d'abord pour soi, mais qui a des incidences sur les autres.
Le "besoin de ne pas se poser de questions" me semble souvent un faux prétexte qui cache d'autres choses.
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Je me demande si tu n'as pas mal compris. Quand je parle du besoin de ne pas me poser de questions c'est si je n'ai pas de nouvelles pendant plus longtemps que d'habitude sans avoir pu le prévoir, je commence à imaginer toutes sortes de trucs négatifs alors que si je sais ce que la personne fait, si il m'a prévenu d'une absence, déconnexion... il n'y a pas de souci.
Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

Caoline
le jeudi 02 mai 2019 à 12h49
@Siestacorta Je vais recreuser la question, avec toi si tu veux bien d'ailleurs.
Mais pour faire simple, c'est naturel pour moi de tout partager avec les personnes que j'aime, l'idée de jardin secret par exemple m'est incompréhensible, et je n'ai pas envie d'une relation avec quelqu'un qui ne soit pas sur la même longueur d'onde sur ce point. En fait je ne comprends pas le sens d'une relation où on ne peut pas, ou, où on a pas envie de tout se dire. Ça voudrait dire quoi ? Qu'on pense que l'autre ne peut pas nous accepter tel qu'on est vraiment ? Qu'on a pas assez confiance en l'autre et en la relation pour qu'il puisse accepter, bien vivre ce que l'on vit. Vraiment moi je ne veux pas de ça. "Tout" est cependant très relatif, il y a pleins de "détails", mot très relatif aussi, que je ne partage pas mais je n'ai rien à cacher, si j'ai des questions, je vais y répondre sans aucune réserve.
Pour la confiance que j'ai en l'autre en effet en début de relation j'ai maintenant beaucoup de mal à avoir confiance. Plusieurs personnes en ont beaucoup trop abusé. Donc maintenant je trouve qu'elle se mérite ma confiance, au départ je suis toujours dans le doute. Je fais une confiance relative mais avec un doute que j'exprime.
Discussion : Reconnaissance du polyamour dans la société ?

Caoline
le mercredi 01 mai 2019 à 21h46
oO0
Un programme d'éducation à la vie relationnelle et affective qui informe sur la possibilité de choix du polyamour dès l'adolescence me semble un marqueur de la reconnaissance du polyamour dans la société.
Qui, ici, n'a pas rêvé d'être informé.e de ce choix plus tôt, mais aussi que les autres autour de soi en soient aussi informé.e.s, de partager avec eux une même information ?
Il y a des milieux où c’est le cas, on en parle ouvertement entre adultes et avec les ados et les ados entre eux, et les enfants ont souvent croisés des exemples... Ça tient probablement à une ouverture sur beaucoup de sujets, une habitude d'être hors-normes et une plus forte proportion de polys que dans la société en générale même si on est encore très loin d'être en majorité.
En tout cas j'avais trouvé génial d'être sur un tchat avec majoritairement des ados/jeunes adultes et de voir l'une d'elle expliquer que elle souhaitait une relation exclusive mais qu'elle trouvait très important d'en parler en début de relation, que ça ne devait pas être tabou, qu'on ne devait pas partir du principe que si on ne dit rien c'est qu'on est exclusif... Je m'étais dit ce jour là que c'était génial la progression en une génération. J'ai compris plus tard en évoquant le sujet avec des amis pas de ce milieux là que ce n'était pas le cas pour tous les jeunes :-(
Discussion : Polyamour = besoin de contrôle ?

Caoline
le mercredi 01 mai 2019 à 21h34
Lenah
Or dans tous les livres sur le polyamour que j'ai lus, j'ai été refroidie par la négociation permanente et en particulier sur la hiérarchie des relations, le contrôle du type de sexualité avec les autres, le contrôle du choix des partenaires, des moyens de protection contre les ist , du temps passé avec les autres etc.
Je ne sais pas quels livres tu as lu mais il y a des relations poly sans tout ça. J'ai souvent l'impression d'être presque une exception mais je n'ai jamais rien eu à négocier. Mon compagnon historique m'a dit oui tout de suite et sans restriction aucune, même si finalement il n'était pas prêt mais par chance ou par instinct, je n'avais rien vécu qu'il ne soit pas prêt à bien vivre. Ensuite on en a parlé de temps en temps, je parlé de mon ressenti, de mes envies, je n'avais alors pas l'occasion de revoir l'autre homme dont j'étais vraiment amoureuse. Quelques mois après il était prêt et toujours sans conditions, limites ou autres. Je lui dit les grandes lignes de ce que je vis parce que c’est naturel, instinctif pour moi de partager ce que je vis avec les personnes que j'aime mais ce n'est pas une exigence de sa part. Il rencontre mes amoureux dès que la relation dure un peu, c’est tout aussi naturel, ce n'est pas une obligation ni même une demande. La seule fois ou il a ressenti que je lui manquais parce que je m'absentais vraiment beaucoup pour voir l'autre, il m'a dit son ressenti pas ce qu'il voulait que je fasse et j'ai trouvé qu'en effet, je ne passais plus assez de temps avec lui. Pour le choix des partenaires, la protections des ist.... et pour tout en fait, il me fait confiance.
Pour en revenir à l'idée de contrôle, j'ai moi un besoin de transparence totale, je n'ai sincèrement pas l'impression, je me suis déjà posée la question, que ce soit dans une volonté de contrôle. C'est plus un besoin de ne pas me poser de questions, de ne pas me faire de mauvais films car 'ai tendance à très vite douter, m’inquiéter. C'est un besoin d'être rassurée ou de pouvoir anticiper, voir venir les choses, m'y préparer.
Discussion : [Lexique] polyacceptant·e (ou poly-acceptant·e) poly-compatible — pertinence et définition —

Caoline
le mercredi 01 mai 2019 à 21h18
Est-ce que ce que tu décris bidi mais qui est en effet très couramment appelé polyacceptant.e ce n'est pas plutôt de la tolérance, parce que c'est ça ou perdre sa.on partenaire, que de l'acceptation ?
Alors que les personnes qui acceptent vraiment, qui sont dans cette philosophie, même si il n'ont qu'une relation et n'envisagent pas spécialement d'en avoir d'autres, qui n'imposent pas de limites, pas de hierarchisation à leur partenaire qui a plusieurs relations se sentent ell.eux plutôt polyamoureux.
En tout cas c'est le cas de mon compagnon, il dit qu'il est polyamoureux et vu les chouettes relations qu'il a pu avoir avec ses métamours, je trouve que ça a tout son sens.
Du coup si on veut une définition je pense qu'il faudra expliquer les diverses subtilités qu'il peut y avoir.
Discussion : (Chap1) - Notre histoire...

Caoline
le mercredi 01 mai 2019 à 15h45
Pas primaire ne signifie pas secondaire, pourquoi vouloir tout hiérarchiser ? C'est juste 2 relations différentes, une avec du vécu commun, des enfants... et l'autre en pleine NRE.
Et non elle n'a pas un amant, elle a une autre relation très importante aussi pour elle dont Ledad est parfaitement au courant.
Et je ne vois pas de raison de la punir elle et le nouveau compagnon de la routine du couple initial. Si Ledad c'est rendu compte que ça lui manque, il peut en parler et créer les conditions pour que ça redevienne possible et c'est certainement pas en mettant des bâtons dans les roues à l'autre couple qu'il va y arriver.
Discussion : Reconnaissance du polyamour dans la société ?

Caoline
le mercredi 01 mai 2019 à 14h16
PolyMel
Quand un(e) partenaire trompe son/sa conjoint(e) depuis des années avec le même homme/la même femme... je doute qu’il n’y ait pas la notion de polyamour... mais effectivement pour la presse peut être moins vendeur, moins accrocheur de dire « il est polyamoureux » que dire « il a trompé sa femme! ».
Ben heureusement que la presse ne fait pas ça, plus ou moins vendeur je m'en moque mais je vais finir par ne plus oser dire que je suis polyamoureuse vu le glissement de plus en plus fréquent adultère = polyamour. Bon en fait j'utilise rarement le terme, je dis plutôt que j'ai plusieurs relations intimes, mais les gens me répondent souvent "ah tu es polyamoureuse" je vais devoir demander ce qu'ils entendent par là.
Pour revenir au sujet si j'ai une vision plus positive que les autres c’est probablement parce que je n'ai aucun problème à parler avec qui que ce soit du fait que je suis poly et j'ai un entourage tellement alternatif et majoritairement bienveillant que je n'ai jamais eu de retour négatif.
Mais c'est clair qu'au niveau législation c'est encore totalement ignoré, je me souviens avoir dit à un ami gay au moment du mariage pour tous "bon maintenant on milite pour pouvoir se marier plusieurs fois" mais en fait je ne pourrais pas militer pour une institution que je désapprouve, tout en étant mariée depuis 25 ans, pour une histoire de nom...
Discussion : Reconnaissance du polyamour dans la société ?

Caoline
le mardi 30 avril 2019 à 14h32
Je trouve que même si le mot n'est pas encore dans le dico, le nombre d'articles, d’émissions dont certain.e.s très correct.e.s et positifs montrent quand même une bonne reconnaissance dans la société.
Discussion : (Chap1) - Notre histoire...

Caoline
le mardi 30 avril 2019 à 12h40
Isard
Paul ne doit pas etre un pretexte pour reparer un couple en difficulté.
Je perçois plus un effacement de ta part plutôt qu'un investissement à cette situation.
La relation de ta femme et de Paul est reelle.mais prend trop de place dans le couple primaire.
Pourquoi ne pas demander une pause de cet autre couple pour que le tien se rétablisse?
Les bases de cette situation sont elles vraiment solides?
Autant il me semble que Ledad devrait peut-être s'exprimer un peu plus sur ces besoins, mais il l'a fait pour les mots doux par exemple autant je ne trouve pas forcément tes suggestions pertinentes Isard. Déjà qui te dit qu'il y a un couple primaire ? Personnellement je ne peux pas faire de hiérarchie dans mes amours et si après avoir accepté le principe du polyamour mon compagnon historique m'avait demandé de faire une pause dans une relation où le lien était déjà très fort, je pense que ça m'aurait été impossible. Par contre quand il m'a dit que je lui manquais, qu'il avait envie qu'on repasse plus de temps ensembles car j'étais vraiment partie à fond dans mon autre relation, j'ai pu l'entendre et adapter le rythme. Exprimer son besoin et tenter d'imposer à l'autre c'est extrêmement différent.
Discussion : C'est terrible ce polyamour

Caoline
le dimanche 28 avril 2019 à 13h09
Isabellaa
Ce que je lis c est que le polyamour a un/une chérie qui reste àses côtés et la perte de un autre amour est douloureux mais moindre du fait qu il reste un autre amour.
Ce n'est pas du tout mon expérience. J'ai même l’impression au contraire que c'est pire car ma souffrance fait souffrir l'amoureux qui reste et ça me fait culpabiliser en prime donc souffrir encore plus.
Et pour ta dernière phrase, que eux se quittent ça te conviendrait très bien pourtant...
Discussion : (Chap1) - Notre histoire...

Caoline
le samedi 27 avril 2019 à 13h51
Ta situation me rappelle beaucoup celle de @Toinou Je n'ai pas réussi à retrouver rapidement où il en parle mais je me souviens qu'il avait raconté qu'au départ il avait comme toi subi puis un jour il avait exprimé ses besoins, demandé à avoir il me semble aussi des soirées sans les enfants, des soirées avec l'autre amoureux pour discuter.... Tu peux peut-être le contacter ou tu seras plus motivé que moi pour chercher dans ses posts ou son blog.
Bon courage
Discussion : Compréhension de soi

Caoline
le vendredi 26 avril 2019 à 15h54
Courage Niouniou.
Son attitude me donne surtout l'impression que vous n'êtes pas sur la même longueur d'ondes donc pas faites pour être ensembles donc pas de regrets à avoir même si sur le moment je comprends la déception et la colère.