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Discussion : Mon Trouple, besoin de parler

bidibidibidi
le mercredi 26 août 2020 à 14h12
Bonjour Louvetournesol,
Ce que tu vis est dur. Je n'ai pas vraiment d'aide à t'apporter n'ayant jamais connu cette situation, mais je voulais que tu saches que tu as été lue et que j'ai de la compassion pour toi. En espérant que ça te fasse un peu de bien.
La seule question que j'aurais est : Tu dis que tu te sentais hétéro avant de rencontrer ta copine. Est-ce-que tu te sens vraiment bi ? Ou toujours plutôt hétéro ?
Discussion : En désaccord avec la notion d’identité poly

bidibidibidi
le lundi 24 août 2020 à 17h57
Pareil que Cactus. Beaucoup de personnes considèrent qu'on ne peut pas aimer deux personnes en même temps. Donc quand on découvre que nous on le peut, on cherche à savoir pourquoi et il est plus facile de se dire poly que de remettre tout ce qu'on nous a appris sur l'Amour (le vrai) en question.
De plus, on ne sait toujours pas si nous sommes tous polys potentiels ou s'il y a vraiment des polys et des monos (tout comme il y a des gays, des hétéros, etc...). Aller voir un "mono convaincu" et lui expliquer qu'il est poly refoulé, c'est un poil violent.
Donc je pense que la formulation "je suis poly" est pas si mauvaise que ça et exprime à la fois ce que la personne ressent et un état actuel de connaissances sur le sujet.
Discussion : Comment aider mon conjoint à définir ses attentes, nos ententes lorsque lui n'est pas poly

bidibidibidi
le jeudi 20 août 2020 à 14h50
Je suis pas en train de dire qu'elle doit faire tout ce qu'elle veut. Je dis juste que la situation qu'elle vit ne permet pas des expressions comme, je te cite, "le conjoint a été choisi sur des bases peu claires".
On est pas dans leur couple et rien ne nous permet de les juger. Et surtout pas en concluant à quelque chose de négatif.
Après, tu as toute légitimité pour lui conseiller d'y aller mollo, de bien prendre en compte son conjoint, l'encourager à réfléchir, etc... Je remets pas en cause ton souci du consentement et du bien-être du conjoint.
Discussion : Comment aider mon conjoint à définir ses attentes, nos ententes lorsque lui n'est pas poly

bidibidibidi
le jeudi 20 août 2020 à 11h46
Intermittent
Mais le contexte m'incite à penser que ce changement très rapide, dans une relation récente et une famille qui vient juste d'être constituée, va se faire aux forceps ..... et que le conjoint a été choisi sur des bases peu claires.
Le conjoint a été choisi sur des bases peu claires ? Tu penses vraiment qu'il y a des gens qui choisissent des partenaires sur leur stupidité et facilité à être manipulé puis qui s'investissent affectivement avec cette personne en faisant tout ce qu'il faut pour que leur relation soit peu harmonieuse ? Si ça existe, ce sont des cas qui relèvent de la psychiatrie.
Il est évident qu'ils s'aiment tous les deux d'où le choix d'avoir des enfants et de se marier. Et la situation qui émerge maintenant n'était pas pleinement prévisible par aucun des partenaires. Comme l'indique Tygee, elle arrive enfin à exprimer ce qu'elle ressent. Ce qui veut dire qu'avant elle n'y arrivait pas.
Discussion : Comment aider mon conjoint à définir ses attentes, nos ententes lorsque lui n'est pas poly

bidibidibidi
le mercredi 19 août 2020 à 18h03
J'éviterai d'utiliser des mots péjoratifs sur une situation qu'on ne connaît pas encore suffisamment. Je ne me sentirais pas très bien de venir chercher conseil sur un site, d'être jugé (même si ce point est rarement évitable) et critiqué ouvertement (si le jugement est bon mais même s'il est mauvais il est désagréable de découvrir ce qu'on peut penser négativement de nous).
Discussion : L'incompatibilité entre les amours plurielles et la notion de couple

bidibidibidi
le mercredi 19 août 2020 à 13h46
Henriette34
J'ai moi aussi constaté que trop souvent il y a absence de liberté, déséquilibre flagrant, souvent à l'avantage de l'homme, j'ai l'exemple d'un couple, lui participe à d nombreuses sorties pour un loisir, fait des bouffes à la maison avec le cercles d'amis liés au loisir, part quelques jours pour ce loisir, mais sa femme n'a pas trop le droit de voir ses amies (amis impossible ), elle est une fois restée une heure au téléphone avec moi, une scène de jalousie d'anthologie a suivi, et quant à partir quelques jours, il n'en est évidemment pas question, et je ne pense pas malheureusement qu'elle soit la seule à vivre cela.
J'avoue qu'il y a un truc qui me gène et me pose problème dans cette discussion vis-à-vis de ta vision du couple. Ce que tu as l'air d'appeler couple, moi j'appelle ça couple dysfonctionnel. L'exemple que tu donnes n'a rien à voir avec le couple mais avec une relation toxique. Ca me donne l'impression que ta question est "Y a-t-il incompatibilité entre les amours plurielles et les relations toxiques ?".
Un couple, ça peut être harmonieux, équilibré, fonctionnel. Ma compagne et moi sommes par exemple fusionnels et pourtant ça ne nous empêche pas d'avoir des tas d'activités séparées (et encouragées par l'autre). Je pense pas qu'on puisse brosser un portrait du couple en un coup de crayon. Et clairement, je suis pas un grand défenseur du couple, mais j'ai l'impression que tu le descends encore plus que moi en en donnant une image plutôt extrême et, à mes yeux, injuste.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le lundi 17 août 2020 à 14h12
Mark
>> bidibidibidi>> Si tu n'avais pas d'enfants, je suis sûr que tu aurais beaucoup plus de liberté pour des relations extérieures. Tu pourrais te faire des weekends en amoureux (ou pas) avec tes autres relations. Tu n'aurais au final qu'assez peu de temps à accorder à ton couple originel. Ce sont les enfants qui te bouffent ton temps et t'empêchent de loger tout ce que tu voudrais dans ta vie.
mode taquin/ ce n'est pas, au hasard, en partie ce qui te travaille en ce moment dans tes réflexions sur la parentalité ? ;-)
Je te réponds ici Mark car ça a plus rapport avec ce sujet.
La raison principale qui me fait réfléchir au fait d'avoir un second enfant c'est plus la crainte de pourrir mes deux relations actuelles, celle avec ma compagne et celle avec mon fils, tout en construisant une relation moins profondes que je le voudrais avec mon possible deuxième enfant.
L'amour, ça n'est pas le souci. Je peux aimer plusieurs personnes en même temps, c'est un peu le principe de ce site.
Mais le temps, l'énergie, ne sont pas infinis.
Je n'ai pas envie de prendre un engagement que je vais regretter. Il me faut du temps et de l'énergie pour que je me sente bien. Sans ce temps et cette énergie, je crains de dépérir, de devenir irritable, désagréable, tout bêtement malheureux. Il faut aussi du temps et de l'énergie pour que ma compagne se sente bien. Et il faut du temps et de l'énergie pour mon fils. Et pour finir, il faut du temps et de l'énergie en surplus parce que la vie n'est pas un long fleuve tranquille et que demain un accident peut arriver et qu'il faudra le gérer.
Un deuxième enfant va prendre sur tout ce temps et toute cette énergie. Et aujourd'hui, je n'ai pas le sentiment qu'on ait suffisamment de temps et d'énergie pour cette enfant. Je crains donc de faire un burnout, de voir ma compagne faire un burnout, de devoir vivre dans la crainte d'un quelconque événement négatif parce qu'on aurait pas l'énergie pour gérer une perte d'emploi ou une maladie, de dilapider ma relation avec mon fils parce que j'aurais pas le temps de m'en occuper proprement, de construire une relation de faible qualité avec mon second enfant.
Alors, on pourrait dire que mes craintes sont irrationnelles. Elles le sont certainement en partie. Mais je pense qu'elles s'ancrent aussi dans une certaine réalité. Je peux constater le temps et l'énergie que nous a pris notre fils, il me suffit donc de le multiplier par deux pour voir ce que nous prendrait un second enfant. Alors, certains disent que 2 enfants se gardent mieux qu'un seul, mais je pense que ce n'est pas valable tant qu'ils sont en bas âge, et puis c'est faire des hypothèses sur leur relation à eux, ils ont le droit de ne pas se supporter et de s'écharper dès qu'ils sont ensembles.
Pour résumé, j'aime notre vie de famille actuelle. Elle est plutôt douce parce qu'on a les ressources, financières, temporelles et énergétiques, pour bien la mener. Et je souhaite la conserver, pas nécessairement telle quelle, mais je ne veux pas perdre ça, surtout pas sur une période aussi longue que l'éducation d'un enfant. Je ne veux pas dans vingt ans regarder rétroactivement ma vie et me dire que ma plus grosse erreur fut de faire un second enfant.
J'ai donc un positionnement difficile sur la question du second enfant. Celui de devoir mesurer si on est apte à en avoir un et à l'élever, ce qui est quand même plus difficile à prendre que de juste suivre son désir et de faire des choses qu'on peut regretter amèrement.
Je sais pas si j'ai été très clair...
Discussion : L'incompatibilité entre les amours plurielles et la notion de couple

bidibidibidi
le vendredi 14 août 2020 à 09h27
A te lire, j'ai l'impression que ce n'est pas le couple qui pose problème. C'est la famille.
Si tu n'avais pas d'enfants, je suis sûr que tu aurais beaucoup plus de liberté pour des relations extérieures. Tu pourrais te faire des weekends en amoureux (ou pas) avec tes autres relations. Tu n'aurais au final qu'assez peu de temps à accorder à ton couple originel. Ce sont les enfants qui te bouffent ton temps et t'empêchent de loger tout ce que tu voudrais dans ta vie.
Si tu te séparais de ton compagnon actuel, tu ne remettrais pas les pieds dans un couple ? Et si tu tombais enceinte après la séparation ? Tu resterais seule avec ton bébé une semaine sur deux ? Je pense que la question de se remettre en couple se poserait vachement plus.
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Discussion : Mentir ou rompre ? Comment amener le polyamour dans le couple ?

bidibidibidi
le lundi 10 août 2020 à 14h24
Pluie
Vous condamneriez ma tromperie ?
Ta question est amusante. Ce qui t'importe le plus c'est notre regard à nous, sombres inconnus, sur ta situation. Notre statut de polyamoureux nous donne une certaine caution morale ?
Non, le vrai problème que tu as c'est qu'il va le découvrir. Soyons honnêtes, tu en es à deux relations simultanées, ça ne va pas rester invisible encore longtemps. Donc, plus qu'une caution morale, il te faudrait plutôt une échappatoire, une manière de gérer tout ça.
A tes mots, la séparation est inéluctable. Donc gère ça proprement.
Ou alors, tu as un tant soit peu confiance en lui et tu réalises que lui faire accepter tes pulsions est une question de survie de votre couple.
Vous avez des enfants, il va bien falloir que vous commenciez à parler.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mardi 04 août 2020 à 16h09
Noe
Bidi, ce que j'essaie d'exprimer maladroitement c'est que hormis dans le cas de l'accident, je n'aime pas l'expression "enfant dans le dos", parce que cette expression stigmatise la femme, donne d'elle une image peu flatteuse, comme si l'homme n'était qu'une pauvre victime.
Oui, il y a pas mal de cas différents autour des grossesses involontaires notamment :
- Grossesse involontaire mais l'un veut le garder et pas l'autre.
- Grossesse inconsciemment volontaire (dur de lutter contre son inconscient).
- Grossesse volontaire avec manipulation du partenaire pour arriver à ses fins.
Mais bon, on dérive. Dans ce sujet, je parlais de la notion de consentement autour de la procréation. Je parlais même pas de grossesses involontaires (même si quand elle est volontairement involontaire, ça rentre dans le sujet).
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mardi 04 août 2020 à 09h23
Noe
Au 21 ème siècle, ca existe encore cela faire des enfants dans le dos?
La pilule reste un des moyens de contraception les plus utilisés.
Et tous les moyens de contraception ont des chances d'échec (mon ex belle soeur en a fait les frais avec un stérilet en cuivre). Donc il est aussi possible d'avoir une grossesse non désirée tout en prenant ses précautions.
Sinon, j'évite de répondre. J'avoue, si ça m'arrivait, je pense que je le vivrais très mal. Donc je me sens pas en phase pour discuter de "vol de gamètes".
Message modifié par son auteur il y a 5 ans.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le lundi 03 août 2020 à 15h59
alinea7
Je ne cautionne pas le vol de gamètes.
Vol de gamètes ?
Discussion : More than two : repentance de l'auteure au sujet de " la nuit noire de l'âme ", quand la souffrance doit nous alerter...

bidibidibidi
le lundi 03 août 2020 à 14h50
artichaut
La traduction d'un des articles est en ligne : J'ai été dans une relation polyamoureuse et abusive pendant sept ans....voici ce que j'ai appris.
Bravo aux traductrices !
@bidibidibidi, tu l'envoie à l'autrice ?
Envoyé. J'attends sa réponse.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le lundi 03 août 2020 à 14h42
artichaut
Certains trouveront inacceptable qu'elle puisse lui faire un bébé dans le dos (en même temps elle en assume les possibles conséquences, à savoir se faire larguer par le géniteur et élever l'enfant toute seule)
Lire ta parenthèse m'a fait littéralement froid dans le dos. Ta parenthèse nie la relation du père avec l'enfant à naître. Le père est relégué à un pur rôle de fournisseur de gamètes.
Ta parenthèse aurait du être : En même temps, elle en assume les possibles conséquences à savoir se faire larguer par le géniteur, élever l'enfant seule, se faire attaquer en justice pour la garde de l'enfant, avorter, etc...
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mercredi 29 juillet 2020 à 09h27
Siestacorta
bidibidibidi
Le consentement commun, je trouve que c'est une notion qui permet trop facilement d'entuber l'autre.
Alors c'est pas encore vraiment une notion, hein, c'est une spéculation et une perception de ma part.
Ca m'a fait réagir car je trouve que ça ressemble aux arguments sortis pour justifier le devoir conjugal. Quand quelqu'un se met à considérer qu'il a droit de regard sur ton consentement, il y a un glissement dangereux à mes yeux.
Pour moi, il n'existe pas de notion de "consentement commun". Il y a deux consentements individuels. Ce qui n'exclut pas la discussion, bien entendu. Et parfois, la seule solution peut être la séparation quand la manière dont chacun veut vivre et les projets qu'ils veulent construire ne se rejoignent pas.
Siestacorta
Oui, et pis encore, parce qu'il y aurait viol ET parentalité contrainte.
Maintenant, c'est pas si loin de choses qui ont pu arriver et arrivent encore, ça, hélas.
Non non, j'ai pas parlé de viol. Juste du fait que le mec pousserait sa femme à avoir un enfant.
Mais bon, je suis pas sûr que le parallèle soit bon, il y a quand même d'autres différences à être mère et père.
Intermittent
De ce que je vois autour de moi, les femmes veulent souvent plus d'enfants que ne le souhaitent leurs compagnons, qui rechignent pour les mêmes raisons évoquées par Bidibidibidi.
Je trouve ça vraiment étrange. Surtout que ma compagne subit clairement la charge de travail et en souffre.
Intermittent
Je sens le politiquement correct dans cette phrase comme s'il n'était pas admissible d'avoir des réticences à élever des enfants qui ne sont pas les siens.
Comme je disais, ce serait une questions de conditions. Si par exemple l'enfant est orphelin du père, clairement, je ne me poserai pas de questions et l'élèverai. Maintenant, si le père est juste une grosse feignasse qui ne veut pas remplir son devoir parental, je peux avoir plus de réticences. J'ai trop entendu parler d'ex-conjoints qui pourrissaient la vie de leur ex et par ricochet celle de leur nouveau conjoint. J'ai pas envie de vivre ça.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mardi 28 juillet 2020 à 17h05
Noe
Toutes mes excuses Bidi pour ma remarque qui manquait de tact et sonnait comme une sentence.
Aucun problème. Je suis pas toujours le plus délicat dans mes mots, je vais pas t'en vouloir.
Noe
Parce qu'il me semble que ta compagne accepte et respecte ta condition de PolyAmoureux. Et maintenant, tu lui demandes d'une certaine façon, de renoncer à son désir de second enfant, pour des raisons qui te sont propres.
A tes yeux, est-ce-que le renoncement que je lui demande est du même ordre de grandeur que le renoncement qu'elle me demande de faire en acceptant d'avoir un second enfant ?
J'ai la sensation que tu t'identifies pas mal à elle, dis-moi si je me trompe. Et j'aimerai bien que tu me donnes ton point de vue. Peut-être même en étant crue dans tes mots (je me suis permis sur ce sujet d'être assez cru et direct dans l'expression de mes points de vue, parce que ce sujet a tendance à me faire sauter au plafond, mais en vraie je ne mords pas).
Si tu préfères, on peut même discuter de ça en privé, si tu considères que ça n'a pas lieu d'être sur le forum public.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mardi 28 juillet 2020 à 14h16
Siestacorta
D'un autre côté : ce consentement est un consentement qui n'est pas que sur moi, à terme. C'est un consentement sur un nous, puisqu'il concerne un avenir commun (ou nos deux avenirs, dans le pire des cas).
Pourquoi ?
Pourquoi dans le cas des enfants le consentement est commun alors que sur d'autres questions le consentement est individuel ?
Le consentement commun, je trouve que c'est une notion qui permet trop facilement d'entuber l'autre.
Je me demande d'ailleurs si tu réagirais de la même manière si j'étais une femme et que mon mec me poussait à me faire féconder ?
alinea7
Je n'ai pas parlé de séparation. Y a plein de gens qui se retrouvent à vivre avec les enfants de tiers et s'impliquer plus ou moins dans leur éducation. Y a aussi des gens qui ne sont pas très impliqués dans l'éducation de leurs propres enfants.
Oui, mais je ne me sens pas l'énergie d'en élever un de plus, qu'il soit de moi ou d'un autre. Et quitte à choisir, je préfère quand même éduquer les miens (même si ça ne me poserait pas de problèmes en soit d'élever ceux d'un tiers, suivant la situation).
alinea7
Parce que j'avais le projet d'avoir plusieurs enfants et je les ai rapprochés en âge pour qu'ils jouent ensemble. Et ça fait 10 ans qu'ils se disputent.
Haaaa, comme j'aimerai qu'elle t'entende. Elle qui s'entend à merveille avec son frère, moi qui ne supporte pas le mien. Le coup de faire un second enfant pour que le premier ne se sente pas seul c'est de l'enfumage, comme tellement souvent dans tout ce qui touche aux enfants. Les enfants, c'est la plus grosse fumisterie de notre société ! :-D
alinea7
Voilà mon expérience sur cette question de un ou plusieurs, et si plusieurs à quel intervalle.
Je lui passerai peut-être un lien vers ton message. A fin de relativisation.
Dans le fond, s'il n'y avait pas cette question de la charge de travail (titanesque, soyons honnêtes), je serais le premier à en vouloir un second (et un troisième, et un quatrième...).
Mais donner la vie au coût de la mienne, non merci. Surtout que si les parents sont mal les enfants trinquent, donc on peut même pas considérer ce comportement comme altruiste.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le mardi 28 juillet 2020 à 09h30
Noe
Pour le "temps et à l'énergie pour faire cela bien" : c'est vrai que tu es le seul à pouvoir placer le curseur. Au final, c'est le seul argument que je te concède :P
En même temps, c'est un peu mon seul argument. Si je n'avais pas ce problème, je serai très ouvert pour un second.
Noe
Je te souhaite bon courage pour résoudre cette question et/ou faire accepter ta décision à ta compagne, qui devra sans doute faire cette nouvelle concession (sacrifice?) ...
Je rejoins Mark. Pourquoi "nouvelle" concession ? On sent un jugement dans tes propos.
Je peux te poser une question peut-être indiscrète ? Es-tu une femme ?
Parce qu'il y a pas mal de réponses d'hommes sur ce fil et je pense que sur la question des enfants le point de vue féminin mérite d'être entendu autant que le point de vue masculin.
alinea7
Ben mince alors si j'avais pensé lire ça d'un poly un jour ! :-)
Et pourtant, on lit ça souvent sur ce forum : La seule chose qui limite le nombre de relation c'est l'énergie et le temps qu'on peut investir dans chacune. Même si l'amour est illimité, le temps, lui, doit se partager.
alinea7
Mais ce qui est dommage c'est que dans ce schéma il semble que l'un des deux impose forcément quelque chose à l'autre.
Effectivement. J'ai essayé d'élargir le champ de la réflexion. Vu que mon problème est un problème de temps et d'énergie, je lui ai signalé que j'acceptais la présence d'un "troisième éducateur", comme un second papa ou une seconde maman. Bon, ça reste très théorique, car il faudrait trouver quelqu'un avec qui on s'entende bien et avec qui on puisse élever des enfants sans trop se prendre le chou. Mais cette idée ne lui plaît pas dans tous les cas.
alinea7
Est-ce que c'est plus important pour elle d'être mère que d'avoir un père pour son deuxième enfant ou bien est-ce qu'un géniteur suffirait ? Ou bien est-elle prête à attendre que ce soit ton envie aussi d'avoir un second enfant, quitte à ne pas en avoir ? Et toi, est-ce que tu serais du genre à faire un don de gamète, ou est-ce que tu ne pourrais pas faute d'être sûr que ça se passe bien pour tes enfants à naître ? Est-ce que tu serais plutôt d'avis qu'elle trouve un autre père / géniteur ?
Houla, tu vas un peu loin (ou un peu vite). On vit ensemble, et je ne pense pas que ce soit remis en cause. J'ai besoin d'être là pour mes enfants et elle a besoin d'être là pour ses enfants. Je ne pense pas qu'une séparation résoudrait quoi que ce soit. Et ce ne sont pas les gamètes du père qui importent mais l'investissement qu'est l'éducation d'un enfant.
Mark
Sur le consentement, j'ai retenu cette petite phrase de mon père que m'avait rapporté mon ex. "fais lui des enfants, il ne sera jamais prêt." La discussion fût assez brève. Si tu ne veux pas d'enfants, moi j'en veux et j'irais les faire ailleurs, avec quelqu'un d'autre.. Rétrospectivement, je ne regrette rien. Objectivement, j'aurais du prendre mes jambes à mon cou à ce moment précis et fuir ce comportement. L'nre et l'amour pour nos enfants à fait le reste..
Voila le genre de situations que je pointe du doigt, oui. Alors, dans l'absolu, elle a le droit de prendre cette décision. Mais ça doit être considéré comme ce que c'est : Un ultimatum des plus violents. Et dans votre cas, vous n'aviez pas d'enfants, donc tu pouvais effectivement la quitter. Mais dans mon cas, nous avons un enfant, et donc la question ne concerne pas que moi, elle concerne aussi mon fils. Me quitter c'est briser notre couple de parents mais c'est aussi faire un enfant au mépris des désirs éducationnels que je possède, qui sont d'avoir suffisamment d'énergie et de temps pour bien s'occuper de mon fils.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le lundi 27 juillet 2020 à 17h42
Noe
Votre ainé, comme le second, manqueraient-ils d'amour?
Penses-tu que ce que tu donnes à ton premier né, tu ne pourrais pas le donner au second de façon parfaitement équitable?
Penses-tu que ton premier né aurait à souffrir d'une quelconque façon de la naissance du second?
Tes questions sont amusantes, je trouve.
Déjà, parce que les réponses sont soit évidentes soit impossibles à connaître. Je ne peux dire si mon second 'manquerait' d'amour, c'est un peu difficile de prévoir l'amour. Et bien entendu, mon second ne pourrait bénéficier de ce qu'a reçu le premier et le premier verrait une diminution drastique de l'attention que lui accorderont ses parents. Si le temps et l'énergie était extensible, on serait tous plus heureux !
Mais aussi parce que j'ai répondu que mon principal frein c'est de ne pas avoir le temps, l'énergie, le plaisir de faire ça bien. C'est donc un problème assez personnel au final, rien qui ne soit en lien avec mon fils ou mon potentiel second.
Discussion : Dépassement du consentement non-sexuel

bidibidibidi
le lundi 27 juillet 2020 à 13h50
alinea7
Beaucoup de gens te diront que ce n'est pas nébuleux comme argument.
C'est une croyance populaire, un conditionnement. Il y a en tout cas d'autres façon de lui fournir un réseau social stable de personnes de son âge.
En tout cas, c'est plus un choix qu'on fait pour soi que pour eux. Pour les gamins, ce qui est normal, c'est ce qui semble normal aux parents.
Après ce n'est que mon avis, selon mon expérience de vie.
Tu mets en avant une raison pour laquelle c'est nébuleux, le fait que ce soit une croyance pas nécessairement fondée. J'avancerai un second argument, qui est que mon fils n'a rien demandé. Faire porter la décision d'une naissance sur un gamin de 10 mois, c'est au minimum nébuleux.