Polyamour.info

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Discussion : Comment en parler à mon mari?

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bonheur

le samedi 05 octobre 2019 à 19h56

Je viens de déballer une revue que je reçois. Elle s'appelle "Allez Savoir !" et est publié par L'UNIL (université de Lausanne). Un article la tenue de réunion et l'aboutissement plus ou moins gratifiant de projets notamment dans le monde du travail et de l'entreprise. Après tout, je souhaite faire un parallèle, qui m'est spontanément venu à l'esprit. Un "couple" est une équipe, sauf qu'elle ne travaille pas ensemble, mais elle est amoureuse ensemble. Je crois que s'aimer et vivre ensemble est un immense et compliqué projet. L'auteure, Stéphanie Missonier - professeure, directrice du Département des systèmes d'information, Faculté des hautes études commerciales - a mis en place un outil de travail ingénieux. Je ne vais pas tout reprendre, ce serait trop long. Je vous invite à consulté le numéro 73 de septembre.

Elle indique que malheureusement, l'équipe ne discute des risques que quand ils se présentent. Elle nomme même cela "le tabou des risques". Elle parle aussi de la mauvaise communication : ce que je sais est différent de ce que les autres membres de l'équipe savent et l'information n'est pas suffisamment commune. Etc... Voici malgré tout un extrait :

"Tout comme les autres concepteurs de la Team Alignement Map, Stéphanie Missonier n'est pas psychologue. Toutefois, l'implémentation de leur création dans les organisations touche rapidement à la culture d'entreprise et au type de management. "Notre outil ne peut évidemment pas tout faire. Dans certains environnements dits "toxiques", le simple fait de rendre les choses explicites et visuelles n'est pas possible. Si les collaborateurs n'osent pas dire, en séance, qu'ils manquent de ressources d'autonomie ou de compétences, c'est gênant."
Pour que la situation se débloque, une notion nouvelle entre en jeu : la sécurité psychologique (ou psychological safety en V.O.). Elle a été développé par Amy Edmondson, une professeure à la Harvard Business School qui a étutdié les différences qui existent entre les équipes qui fonctionnent… et les autres, dans de grandes entreprises. Cette confiance existe dans "un groupe dans lequel les participants peuvent s'exprimer sans peur et poser les problèmes sur la table, devant les cadres", résume Stéphanie Missonier. Lorsqu'elle est absente, les collaborateurs font semblant d'avoir les connaissances nécessaire pour ne pas se mettre en difficulté, ce qui crée inévitablement des surprises de coordination. "Bien sûr, certains projets réussissent en l'absence de psychological sagety, mais c'est au détriment de l'équipe et souvent du chef de projet, qui y a laissé ses nerfs".

Malgré son apparente innocence, il implique un changement culturel dans le mangement, qui doit sortir d'une attitude de contrôle et laisser les collaborateurs exprimer ouvertement les risques ou les manques de ressources, mais également les aspects plus positifs, sous les néons des salles de réunion. Son utilisation donne des indices sur l'ambiance qui règne dans les bureaux, ce qui n'est pas toujours plaisant. Mais in fine, la disparition des séances inutiles, qui minent à coup sûr les collaborateurs, mérite bien une remise en question"

Le tableau se résume en 4 colonnes (pour les anglophones :-) )
- joint objectives
- joint commitments
- joint resources
- joint risks

L'auteure explique comment il se crée dans les équipes des malentendus qui font leur nid, comment les membres d'une équipe se perdent, en complément du sujet "tabou". En amour, c'est un peu pareil. Il faut adapter évidemment.

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Discussion : Comment en parler à mon mari?

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bonheur

le samedi 05 octobre 2019 à 19h07

Il n'est pas question @Aiemama de se poser en méchant ou en gentil. Le tout étant que je rappelle tout de même qu'ici, le forum se nomme polyamour.info. Ce n'est à mon sens pas bon d'assimiler ce qui relève vraisemblablement de l'adultère (ou infidélité cachée), qui existe depuis longtemps ET le polyamour qui relève, comme je l'ai indiquée d'une philosophie très différente.

D'après ce que j'ai pu lire ici, depuis quelques années maintenant (2012 quand même), faire une transition après un, ou des adultères, vers la philosophie poly, requière un parcours amplifié par les complications. Transformer une situation mensongère en une volonté de transparence, c'est opéré un sacré tournant. Déjà, une transition couple "traditionnel" vers la philosophie poly, demande d'après ce que j'ai pu constaté des témoignages, au mieux des mois, mais se compte souvent en année(s).

Bon après, je m'aperçois que je n'ai pas suffisamment prêté attention au titre lui-même de ce fil de discussion.
Comment en parler à son mari ? Pour ce qui est de l'adultère, je ne sais pas. Pour ce qui est du polyamour, et bien je dirais avec le langage du cœur.

La question que je me pose. Si l'adultère n'est pas culpabilisant et bien vécu (tant qu'il reste dans le secret), pourquoi vouloir faire la lumière et soudainement vivre dans la transparence ?

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Discussion : Comment en parler à mon mari?

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bonheur

le samedi 05 octobre 2019 à 15h01

Bonjour EmmanuelleN et Clem_ren,

Le hic, comme l'on indiqué @Isard et @Polyarthrite, c'est qu'il y a eu adultère. Appelons un chat, une chat, en effet. Donc, la transition ne sera pas de passer d'un couple mono-mono "ordinaire" mais d'un couple "libre" (avec des réserves, d'après ce que j'ai lu) à un couple mono-adultère à un couple entrant dans une philosophie d'honnêteté, de franchise, de sincérité… Pour ce qui est de l'authenticité, je reconnais que cet ingrédient me semble déjà présent.

Souvent, l'ouverture du couple se veut juste pour du sexe ou des aventures passagères. En polyamour, on aime, on intègre la tierce personne dans notre vie (pas en vie commune, encore que, pour certaines personnes ça arrive). Le tiers, n'est pas un à-côté, ni un passe temps, ni pour "aller voir ailleurs".

C'est pour cela que des réactions précédentes ont été vives. C'est logique.

Le jeu en vaut-il la chandelle ? Ben personne ne peut répondre à la place de @EmmanuelleN. Je suis une indécrottable adepte de la franchise, alors à mes yeux, la réponse serait "quelque soit la situation, oui". Ce n'est que mon opinion, qui n'a pas de valeur pour autrui.

La philosophie poly incite à pouvoir tout dire et également tout entendre. Que l'on soit polyaffectif, polyamoureux, polysexuels, polycurieux, polyacceptants,… On se réjouit de voir que l'amour rend notre entourage heureux (compersion). Du coup, l'amour n'est pas honteux, il est beauté et réjouissance, donc pas tabou, y compris au plurielle. Mais pas dans le mensonge et la cachoterie. La philosophie poly incite donc à une communication en profondeur, de tous sujets. J'ose dire que la confiance passe finalement par une transparence opportune et quasi totale. La limite en est décidé ensemble, dans les mots comme dans les actes, avec tous les amours, et les métamours entre eux aussi parfois.

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Cherche Forum pour écrire, lâché ses pensées ?

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 22h40

Je verrai cela demain, j'espère en avoir le temps. Mon dossier de transition pro a été accepté aujourd'hui et du coup, je vais avoir quelques démarches à réaliser (+ mon travail). J'irai recherché ton ancienne adresse sur mon ancien ordi et ferai la modif :-)

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Discussion : [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 22h38

Oui, j'ai peut-être été "excessive". Toujours est-il que l'on n'a pas de "formation" pour intervenir. La qualité est souvent au rendez-vous, il faut le reconnaitre. Malgré tout, prévenir que l'on est juste qui l'on est...

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Discussion : [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 13h00

C'est le discours, je suppose à la base, d'un médecin à ces confrères. Je me trompe peut-être.

Du coup, il faut faire quoi ? Dire "prend des médocs, suit une thérapie et revient quand tu ne seras plus éclopé".

Si tu veux parlé de ce qui se passe ici, alors il faudrait rejeter en bloc, pour le bien de la personne, de ne pas lui porté ce que l'on conçoit comme justement une assistance. Au regard de ce que j'ai pu percevoir des professionnels de santé, je crois qu'ici on n'est pas plus "maladroit". Sincèrement !

On vient en aide avec qui l'on est et avec ce que l'on a. Je viens en aide avec mes ressentis et mon vécu. Si l'encouragement ne convient pas, que peut l'aidant. Il ne faut pas oublier que l'entraide (je préfère ce terme, car j'apprend des autres, y compris de ceux-celles qui sont en difficultés) sur un forum est celle de personnes qui font avec ce qu'elles ont. Après, une personne qui vient sur un forum, est en demande. Pour des empathes, ne pas réagir est juste une cruauté intérieure. Peut-être que je devrai aller consulter. Aussi, parfois on veut faire et ça ne porte pas ses fruits. Ca ne compense pas, mais il arrive que ça marche, ou du moins que ça fasse du bien.

Ma seule façon de réagir c'est de dire ce que je dis. Enfin d'écrire ce que j'écris. Aussi, je peux résilier mon internet et agir comme le commun : je ne me sens pas concerné parce qui t'arrive, démerde toi. Je vais bien et rien à foutre des autres. Et comment savoir qui est la personne et quel est son" stade" ? A part tenter malgré tout.

Aussi, j'ai déjà reçu des messages m'indiquant que les déclencheurs, etc, sont venus après. Des personnes qui sont revenus lire, après… et qui ont fait le lien entre le discours dit à un moment peut-être inopportun sur l'instant… devenu lumière plus tard. Aussi, sur un forum, il y a les personnes qui lisent sans intervention. J'ai déjà reçu des mp de pseudonymes qui n'ont jamais écrit ici. Ce qui n'a pas convenu à la personne à qui je m'adressais leur avait servi.

Donc, ici, nous ne sommes pas médecins. Ici nous nous adressons à une personne en particulier, mais pas que. Je continuerai à encourager la prise en charge individuelle, qui n'entre pas du tout en conflit avec une médication si besoin et l'intervention d'un thérapeute ou autre personne du corps médical (santé mentale comme physique). Indiquer à quelqu'un qu'elle a les capacités intérieures de prendre soin d'elle ne peut pas être mauvais, on les a tou-t-e-s. Un bouée jetée n'est pas systématiquement récupérée, récupérable… doit-on pour autant regarder ailleurs ?

Je devrai peut-être d'ailleurs faire un post "automatique" pour expliquer cela à chaque nouvelle demande d'aide ? Qu'en penses-tu ?

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 11h55

Oui, oui, sauf que ce type de discours n'encourage pas à devenir soi mais au contraire à se complaire dans ce que l'on a formaté de nous. C'est l'encouragement qu'il faut communiquer. Oui l'enfance laisse une empreinte et NON ce n'est pas une fatalité. Après, notre reconstruction suivant qui nous sommes est ce qu'elle est. Un humain n'est jamais parfait… je n'ai pas voulu dire cela.

La capacité de résilience peut s'apparenter (chez moi je pense c'est ça) à l'esprit de contestation, de remise en question. Après, c'est mon moteur, ce côté rebêle. D'autres en auraient un autre. Il faut le trouver. Je préfère encourager cela.

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Discussion : Cherche Forum pour écrire, lâché ses pensées ?

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 11h50

Ah ok ! et moi qui ai réussi à conserver la mienne, mais j'ai eu quelques complications en basculant sur un nouveau poste de travail. Normal que le contact ai été interrompu ! Si tu as toujours la mienne, je serai ok pour reprendre le contact

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Discussion : Situation bloquée

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 11h48

Par contre, si, sur ce "blocage" sexuel, je peux émettre un avis et il me concerne directement.

Je ne suis pas polysexuelle par choix ET par non possibilité. De l'époque de mon célibat, lointaine maintenant, j'ai gardé cette impossibilité de passer d'un partenaire à un autre, d'une façon rapprochée dans le temps. Autrement dit, bien que célibataire et à l'époque, bien décidée à en profiter, et bien je ne pouvais pas. Ca me mettait en colère que l'on veuille du sexe de moi et peu après que l'on veuille du sexe de moi. A cette époque, j'avais pensé que c'était parce qu'il n'y avait pas de sentiments. Sauf qu'aujourd'hui, je ne suis plus dans cet état d'esprit et malgré tout, je ne peux vivre une pluri-sexualité agréable. Le pourquoi je l'ignore et comme je m'en accommode bien, je ne cherche pas.

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Discussion : Cherche Forum pour écrire, lâché ses pensées ?

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 10h50

Tu as réussi à ouvrir mes fichiers joints ?

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Discussion : Situation bloquée

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 10h48

noelmarie
je suis étonné que personne n'ait trouvé un peu de temps pour te répondre ,mais il faut dire que tes quelques lignes ne décrivent pas clairement ta situation.

Personnellement, je n'ai pas répondu, volontairement, c'est vrai. Ce n'est pas par manque d'empathie.

Déjà, un trouple est complexe, particulier, que je n'ai jamais personnellement connu. Ma seule connaissance est par procuration et ce ne fut pas une réussite. Il existe, et ce n'est pas un critique, juste un constat, des couples qui cherchent une licorne en milieu libertin. Cette histoire que j'ai connu reprend le récit ci-dessus de @margo. Je n'ai pas apprécié la façon et surtout les emmerdes dans lesquelles ma connaissance a été mêlée. Du coup, faisant le lien, je ne peux être objective. Bon, dans les faits, c'est un couple qui va mal et qui cherche une personne pour venir au secours de leur couple. Ici, les personnages sont peut-être différents (ou pas ?). Vous comprendrez que je préfère m'abstenir.

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Discussion : Questionnement poly-Différente

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 10h28

Il y a en effet une possibilité de lecture ambiguë. C'est dommage !

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Discussion : [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019

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bonheur

le jeudi 03 octobre 2019 à 10h21

Je partage ta réaction Sophie72. Autre chose également, j'en ai marre que l'on impute toujours tout à l'enfance. Comme si nous avions tous été soit trop choyé, soit délaissé. C'est désagréable de ne pas considérer qu'un adulte n'a pas la capacité de se départir de son enfance. Pour moi, c'est avant tout la dépendance à l'enfance qui serait alors à pointer du doigt. Evidemment que cela influe. Evidemment qu'il y a un "caractère" qui se forge. Mais tout adulte a cette possibilité de s'apercevoir, au cours de sa vie (et les chocs servent à cela), qu'iel n'est pas ciel qu'il doit être (d'autant que c'est beau, le ciel :-D )

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Discussion : (Hors sujet) juste envie d’ecrire.

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le mercredi 02 octobre 2019 à 14h15

:-) petite larme quand même ! Tu sais que pour moi une larme c'est aller dans le sens de la vie et de ses bienfaits :-)

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Discussion : [Texte] Pourquoi la dépendance affective est-elle un poison ? par Stephanie, sept. 2019

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le mercredi 02 octobre 2019 à 14h14

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Discussion : Fluctuation du désir

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le mercredi 02 octobre 2019 à 08h34

Je pense qu'il n'y a que Gsync qui sait ce qui lui convient. Il vaut mieux parfois quitter proprement que persister méchamment.

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Discussion : Questionnement poly-Différente

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bonheur

le mercredi 02 octobre 2019 à 08h33

Rien n'est simple, c'est vrai. Egalement, apprendre par la négative (ignorer ce qui nous convient commence par connaitre ce qui ne nous convient pas => c'est un premier pas) est une solution que j'ai souvent adoptée. Le chemin est long, parfois très sinueux… à notre image. Toutefois, quand on est au sommet, la vue est magnifique !

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Discussion : (Hors sujet) juste envie d’ecrire.

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bonheur

le mercredi 02 octobre 2019 à 08h30

Je partage une larme avec toi. Continue à écrire !

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Discussion : Fluctuation du désir

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bonheur

le mardi 01 octobre 2019 à 20h47

On a le droit de s'extraire de ce qui nous pourri l'existence. On le fait pour soi et non contre qui que ce soit.

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Discussion : Responsabilités du mono dans une relation poly

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bonheur

le mardi 01 octobre 2019 à 20h45

@MoeF : ça ne "console" pas, mais ce sont ces situations chaotiques que l'on découvre la vrai nature. La nôtre, celle d'autrui. Vous aviez cette incompatibilité sous-jacente qui a fait surface. Le ensemble est-il encore possible ?

Par contre, une personne poly aura à cœur de communiquer différemment. Je ne pense pas que ton chéri soit poly. Moi je ne le perçois pas ainsi en tout cas.

Je te souhaite un bel avenir. La vie est impermanence, je sais, je me répète.

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