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Discussion : La question d'aborder

bonheur
le jeudi 01 février 2018 à 15h12
Coucou Alygator ! contente de te lire.
Importuner : je tente une définition : Quand on m'aborde sans se présenter, sans s'excuser de m'aborder (donc chambouler mon acte actuel), sans m'exposer un motif de m'adresser la parole... sans me laisser le choix de réponse me convenant. Et puis, un beau regard, un beau sourire, c'est aussi un message de qualité que l'on reçoit à sa guise.
Après, je suis comme toi, je ne traine pas tellement dans les rues et j'aime la nature, donc je ne traine que si j'y suis obligée en ville, quelqu'en soit la taille.
Discussion : Il est poly, moi non

bonheur
le mercredi 31 janvier 2018 à 12h56
Je m'aperçois d'une erreur de ma part. Hypatia from Space a écrit un ouvrage complet intitulé "compersion : transcender la jalousie dans le polyamour". Bidibidi a fait allusion à un article, repris certainement par l'auteur dans son livre. Méprise de ma part, désolée !
Discussion : Il est poly, moi non

bonheur
le mercredi 31 janvier 2018 à 10h36
Bonjour Serena,
Difficile de conseiller. Déjà nous ne sommes pas professionnel, seulement des personnes ayant étudié le sujet. Et nous ne sommes pas tous en adéquation les uns avec les autres, même si on se recoupe souvent.
Je recommande également le livre d'Hypatia, d'autant qu'il est financièrement très abordable et disponible en version Kindle.
Je ne reviens pas sur les propos de bidibidi. Les personnes qui aiment (mais pas d'après eux) et qui en fait disent ne pas aimer existent. Ils ont leur raison pour cela. L'amitié et l'amour sont proches (différents mais proches) et certains amis font l'amour comme d'autres jouent aux jeux vidéos. Aussi, ce n'est pas de l'amour suivant leurs critères, sauf que d'une façon conceptuelle, ce n'est pas de l'amitié non plus.
Je suis dubitative sur ces étiquettes, puisque certaines personnes aiment sans sexualité (comme moi par exemple).
Nous sommes tous différents. Toi et ton amoureux êtes manifestement très différents. Lui vit les expériences pour savoir ce qui lui convient (ou pas) et toi tu ressens avant de tenter les expériences et tu es à l'écoute de ta petite voix intérieur.
Dans la théorie, l'état naissant amoureux (ou NRE) permet un rapprochement et est une phase première à la relation. Si tu as cette petite voix alors que tu es dans une phase d'état naissant, alors il est heureux que tu t'interroges. Avoir une réponse toute faite me semble hasardeux.
Certaines personnes aiment vivre cet état naissant, ce sont des amoureux en série, c'est à dire qu'une fois cette période passée, ils s'ennuient, restent, jusqu'à la nouvelle personne qui leur apportera de nouveau cette sensation d'ivresse. Du coup, ils passent pour des instables, des girouettes. Juste ils satisfont leur "appétit amoureux" dans une période réduite au lieu de transformer cette phase en autre chose. La période que vous vivez ne pourra perdurer en l'état.
Attention, ce que j'indique est une possibilité, et je suis peut être extrêmement éloignée de la réalité.
Un conseil : apprendre sur le polyamour en général ne peut être que bénéfique pour toi, à titre individuel et personnel. Comprendre que chaque lien est unique. Comprendre que notre environnement est non réceptif et donc non évolutif par rapport aux amours plurielles. Ceci n'impliquent pas que l'on doive se confiner à vivre aveuglément suivant cet environnement. En matière amoureuse, il n'y a pas de bonnes ou mauvaises questions, et encore moins de bonnes ou mauvaises réponses. Chacun détient sa vérité, elle est en nous, le tout étant de la faire remonter en surface et de l’appréhender avec une neutralité accueillante. Je dis souvent autour de moi "prends soin de toi". C'est une belle façon de prendre soin de soi que de se connaitre, et pour cela il faut bosser dur. On n'a rien sans rien.
Ce sont dans les moments "charnières" comme celui que tu vis, que l'on doit faire ce travail. Une relation demande que l'on se découvre (ou se connaisse) en profondeur et qu'autrui soit également dans cette démarche. On ne connait pas l'autre, c'est faux. Déjà l'autre, se connait-il suffisamment lui-même. C'est pour cela que les poly indiquent souvent que la communication (en profondeur, pas "t'as pris le pain ?") est indispensable en matière relationnelle.
Discussion : Affection vs. sexualité ?

bonheur
le mardi 30 janvier 2018 à 12h43
On s'aperçoit en effet que les approches à un problème donné sont multiples. En tant que femme, j'ai tiqué aussi. Simuler, c'est joué la comédie. Un peu comme le mensonge, je ne vois pas le positif là-dedans (mais là c'est mon côté trop sincère et trop honnête qui s'exprime).
Après, il y a un explicatif qui suit la recommandation. On fait en effet ce que l'on veut de la recommandation.
Je n'aime pas le terme confiance. Il n'a pas de sens pour moi. Dans ce cas précis, je le remplacerais par osmose. Egalement, à mes yeux, la performance (jouissance, orgasme) n'est pas une fin mais une possibilité. Attaché autant de valeur à l'osmose qu'à un aboutissement quelconque.
Connaitre son corps, peut nécessiter avoir connaissance de données "techniques" mais surtout de s'aimer. Se toucher est important mais garder à l'esprit que le touché d'autrui sera différent. Aucune peau n'est identique, en terme de touché comme en terme de réception sensitive. Aussi notre peau se modifie sur la durée, donc la sensation n'est pas toujours identique. Savoir aussi que la sexualité féminine est nettement moins mécanique que celle de l'homme (si j'ai tout compris). Donc ce qui fait effet un jour, restera lettre morte le lendemain. D'où un intérêt à laisser son imaginaire travailler et être à l'écoute sensorielle de la partenaire féminine. Ne pas se concentrer sur le visage, ce qui pourrait être perturbateur (se sentir scruter), mais tout le corps s'exprime. Etre dans le sensoriel permet de décrypter le langage du corps. Etre trop dans le décryptage et la volonté d'un résultat, casse d'entrée l'osmose.
Encore une question d'équilibre, je dirais.
Voilà mon ressenti, qui ne vaut peut être rien, je ne connais pas la personne concernée. Juste une autre "piste" à méditer et éventuellement à explorer (mauvais jeu de mots, je n'ai pas pu résister :-D )
Autre chose qui me traverse l'esprit. La personne en question, bien qu'homme, est peut être plus "féminin" dans sa manière sexuelle naturelle que "masculin". Aussi, chercher à faire l'amour comme un homme ? (autre cas de figure, à méditer également) Je conçois fort bien qu'un homme fasse merveilleusement l'amour comme une femme le ferait. J'ai répondu un jour à une lesbienne qui se raillait de moi (t'es plus bitte que lèche, ce sont ce mots) qu'un homme avait aussi une langue.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : La complicité

bonheur
le mardi 30 janvier 2018 à 10h15
Je me permets cette remarque : un secret ? Qu'est-ce que c'est ? Une cachoterie ou quelque chose de nous que l'on a des difficultés à exprimer ?
Ce qui me traverse l'esprit également, c'est la notion même de complicité. Vivre quelque chose d'émotionnellement intense avec quelqu'un créé de la complicité. Un regard créé de la complicité. Admirer un beau paysage ensemble créé de la complicité. Sentir la main de l'autre prendre la nôtre, créé de la complicité. Ressentir ensemble, d'une manière générale créé de la complicité. Instant unique, qui, s'il est inoubliable, créé de la complicité.
J'indique par là, que la notion de complicité est personnelle et non réciproque. Autre de mes particularités, je suis hyperémotive d'autant que j'ai une excellente mémoire émotionnelle. Aussi, pour moi (et je dis pour moi, avec mes particularités), ce qui créera de la complicité, sera ce qu'autrui aura provoqué en moi comme émotions particulières. Donc quelqu'un qui me livrera un secret, si je m'attache juste aux mots, aura sans doute soulagé son soi intérieur, mais de mon côté, je n'aurai pas ressenti un complicité. Ce ne sera pas un moment à part ou exceptionnel.
La complicité, n'est-ce pas cela : avoir vécu un moment à part. Au cours de notre vie, on en vit plusieurs, et pas nécessairement en communion (la communion est indispensable à la réciprocité) avec toujours la même personne, sachant que le ressenti sera non identique.
Mon avis sur les "secrets", c'est qu'il est inutile d'en avoir. Mais bon, là dessus, il semblerait que je sois particulière. Toute vérité est bonne à dire... bien qu'elle soit parfois indigeste à entendre.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

bonheur
le mardi 30 janvier 2018 à 10h10
Des caractéristiques, ce que je nomme particularités individuelles. Je n'ai en effet jamais fait de tests ou autres. Ca n'a aucun intérêt, je suis comme je suis.
Mon constat individuel et personnel, après avoir lu (et oui, sur ce sujet là aussi, j'ai lu) est que j'ai un cerveau en "noeud d'autoroute" (ou en 4D) qui n'a aucune fonction "off". Ca circule dans tous les sens. Ce n'est ni mieux ni pire qu'un cerveau en arborescence ou en linéaire. Eventuellement peut-on dire que c'est parfois fatigant (je dors bcp). Je rassure, dans cette circulation, il n'y a pas d'accidents... c'est un gros bordel mais organisé.
Comme pour toutes mes particularités, je ne demande aucune attention particulière, mais si on pouvait juste me laisser être qui je suis, c'est à dire me foutre la paix, ce serait déjà beaucoup.
Comprendre, et là j'espère que tout le monde est à même de comprendre, qu'une particularité se vit bien par la personne qui la possède. Je ne suis pas malade ou autres. Je suis juste ainsi.
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 22h17
Ouaip, merci Camille_B pour cette comparaison. Moi la salade, c'est sans sauce et à la main. Je casse la feuille en deux, la plie (je rabas les côtés) et je croque. Je m'en sers même parfois pour remplacer le pain des sandwichs, je met la tranche de jambon à l'intérieur et hum... y a plus qu'à déguster (et ça permet de manger moins de pain, tout en gardant les doigt propres... préférer la batavia). Donc, la qualité de mes couteaux !
Une loi, une pratique ??? Une histoire et un esprit règlementaire ??? :-/
Désolée, je suis en dehors de ce type de "règlement". Je n'y entend rien et c'est nouveau que d'empêcher l'expression car la "forme" n'y ai pas.
En terme de nombre de caractères, ça revient au même. S'exprime celui-celle qui le désire. Je ne suis pas dans une démarche "publicitaire" (si c'est ça que l'on veut me reprocher, car manifestement, on me reproche quelque chose). Ca ne me rapporte rien !
C'est nouveau, cette histoire de bonne ou mauvaise pratique ?
C'est un comble sur un site comme celui-ci, qui considère que les moules peuvent être aliénants, que l'on me demande d'entrer dans un moule, d'autant qu'il ne me correspond pas ! Je suis ma pensée et si celle-ci est morcelée, mes messages le seront. Au diable les "codes". Qu'est-ce que ça peut foutre, du moment que c'est cohérent et compréhensible ? Je suis ainsi, aussi parfois, et à prendre ainsi. Merci et pardon d'avance pour les désagréments que ça a causé ou que ça causera à l'avenir.
On pourrait peut être revenir au sujet de base. C'est lui qui est intéressant, pas une façon ou non de faire ses posts
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Accompagner son conjoint Poly.

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 20h44
Si je comprends, tout est déjà réfléchi. En quoi pourrions nous donc contribuer ? Il se prend un studio !
Je sais que j'aurais besoin d'un temps en entre deux relations sexuelles avec des personnes différentes... ce qui fait que mes relations hors couple d'origine sont exclues, car je ne peux concevoir une sexualité rapprochée avec deux personnes. Je comprends donc que l'inverse soit pertinent.
Après il peut avoir des relations amoureuses affectives asexuées. Sauf que ça ne résoudrait pas l'accomplissement de ses envies.
J'ai l'impression de tourner en rond dans le cheminement.
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 19h21
Justement, dans le sens où il n'y a pas d'intérêt du tout pour le débat, je ne vois pas l'intérêt de cette remarque. Si je m'exprimais d'une façon illisible (langage abrégé ou sms ; post long et indigeste), je comprendrais que l'on me demande d'améliorer mon expression. Ce serait légitime. C'était donc purement gratuit et inutile.
J'avais parfaitement compris cette remarque et j'y avais répondu en restant dans le même état d'esprit. Je suis désolée gdf que tu es pensé le contraire. Je n'avais pas clarifié en effet. Maintenant c'est fait (y compris voir à la fin de ce message, qui du coup est décousu)
La pollution, je dirais que quand je me rend dans un lieu propre (aire de pique nique, toilettes publiques) je m'applique à laisser le lieu dans le meilleur état possible. Par contre, si c'est déjà une porcherie, j'aurai moins tendance à être bienveillante. Ce que je veux exprimer, c'est que la propreté est l'affaire de tous... tout comme la bienveillance. Surtout qu'en effet, l'endroit est plus agréable s'il n'y a pas au-préalable de pollution inutile.
L'action et la réflexion en cascade n'est pas une pollution. Je rédige suivant ma pensée et si j'ai validé un message et que ma pensée continue, un nouveau message vient naturellement. Dans le sens où ils s'enchainent, ils se complètent. C'est mieux pour une personne qui lirait et qui s'apercevrait ensuite que le message aurait été complété plusieurs fois.
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 16h14
Le "en général" ne me concerne pas non plus ! Je ne suis pas une généralité et n'est envie de répondre à aucune d'elle.
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)
Discussion : [Texte] Responsabilité affective : « Tu sais, bébé, mon cœur n’est pas sur liste d’attente », par Solène Hasse (26/11/2011)

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 16h12
Non seulement ce n'est pas interdit, mais je ne comprend pas pourquoi ça dérangerait ?
Perso, je pense que c'est plus lisible ainsi. Et merde, après tout ! On ne peut plus m'attaquer sur le fond, alors on le fait sur la forme ? Crottes ! C'est quoi ce délire !
Discussion : [Livre] Fragments d'un discours polyamoureux" de Magali Croset-Calisto, éd. Michalon 2017

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 15h41
Egalement dans la même revue, la présentation des livre de Guy de Pourtalès. Ce dernier étant à la fois marié et amoureux d'Eliane de Loriol, et ceci tout à fait ouvertement. Ces livres sont édités aux éditions Infolio (voyage en extrême-orient ET nous, à qui rien n'appartient)
Ces livres ont été écrit dans les années 30. Certain-e-s les ont-ils lus ?
Discussion : [Livre] Fragments d'un discours polyamoureux" de Magali Croset-Calisto, éd. Michalon 2017
Discussion : [Livre] Fragments d'un discours polyamoureux" de Magali Croset-Calisto, éd. Michalon 2017

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 15h20
Je ne voulais pas créer un nouveau fil de discussion, alors je ressors celui-ci puisque son intitulé me convient.
Je reçois ce jour la revue "Allez savoir" de l'université de Lausanne. Il y est présenté des livres ou romans écrit par des universitaires ou anciens étudiants.
Je découvre "virée amoureuse à l'est" de Adrien Gygax (édition du Cherche midi - 2017 - 148 pages).
Voici sa présentation :
"Se rendre à un mariage et repartir avec la fiancée d'un invité, une jeune femme aux longs cheveux bruns et à la peau de rêve que l'on partage ensuite avec son meilleur ami, voilà qui n'est pas très politiquement correct. Adrien Gygax bien sûr n'en n'a cure. Il s'agit d'un roman, son premier roman. Il en profite donc pour laisser libre cours à tous ses fantasmes dans la chaleur torride d'un été sans fin.
Aux noces de nos petites vertus commence en Macédoine où, précisément, se déroulent les noces. "La Macédoine, décrit l'auteur, des champs et du béton avec un lourd soleil posé dessus et rien tout autour, juste une pesanteur vaporeuse, un ambiance de porte fermée" Entre deux plats de viande grasse, le narrateur s'enivre de bière, de cognac et de musique tout en s'approchant de plus en plus de la magnifique Gaïa. Georges et lui vont la séduire et l'emmener avec eux à Istanbul où la jeune femme décrète qu'elle dormira une nuit avec l'un, la suivante avec l'autre. De flânerie en beuverie, les choses bien évidemment se gâtent, tandis que l'amour et la jalousie affleurent dans les relations du trio.
Né en 1989 en Suisse romande, Adrien Gygax a étudié la sociologie à l'Université de Lausanne avant de devenir responsable de département dans une société de conseil. Parallèlement, il a dévoré Beaudelaire, Valéry et Céline. Comme il l'a confié dans une interview radiophonique, il a écrit ce premier livre à l'occasion d'un voyage. Il y a pris pour modèle des personnages existants. Rien de directement autobiographique toutefois, a-t-il précisé, mais la méfiance et les sentiments ambigus de ses personnages masculins face aux femmes ne lui semblent pas totalement étrangers.
Pour Adrien Gygax, toutefois, c'est le style qui prime avant tout. Les évocations, les comparaisons, les métaphores occupent une grande place dans son écriture baroque et pourtant maîtrisée. Avec des descriptions en cascade qui serpentent et parfois s'enlisent dans leur propre volupté, mais qui néanmoins rendent étonnamment physiques le grouillement, les jeux d'eau, les parfums et la sensualité obsédante d'Istanbul devenue partenaire privilégiée d'écriture et personnage à part entière"
Article de Mireille Descombes
Discussion : La complicité

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 14h52
Déconnecter sexualité et affectivité ? Dans les deux cas, l'intimité, la complicité peut être présente, mais je pense que l'on peut parfaitement déconnecter les deux. Après si l'autre a besoin de la complicité pour se sentir en osmose sexuelle, il y a un déséquilibre. J'ignore si c'est le questionnement ?
Pour moi la complicité c'est être dans l'ouverture de soi pour que l'autre apprenne à nous connaitre. Donc la définition est encore différente. Le Petit Prince et le Renard partage une belle complicité durant la période d'apprivoisement (découverte de l'autre) et celle-ci amène à la compréhension de LE rose qui devient donc unique aux yeux du Petit Prince qui se lamentait de découvrir d'autres roses semblant identiques. Ce qui fait la particularité de LA rose, c'est le lien, justement. Dans cette histoire, pas de sexe, et pourtant !
Par contre, qu'est-ce qui fait que l'on se rapprochera d'une personne naturellement et pas d'une autre ? Ca demeure un mystère pour moi !
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Affection vs. sexualité ?

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 14h45
La sexualité n'est peut être pas votre meilleure façon d'être en osmose, tout simplement. Vous y arrivez très bien en dehors, c'est beau. Evidemment, personnellement, je privilégierais l'osmose affective (avec ou sans sexe), mais là ce serait correspondre à MES besoins. Peut être ton amour est-il comme moi ? Si c'est le cas, il n'a aucun blocage, mais agit suivant sa nature. Après, il peut y avoir de la maladresse et un manque de "laisser-aller".
Je veux dire, quand on est maladroit, ce n'est pas nécessairement la résultante d'un blocage, mais juste que l'on ne peut être spontané dans cette situation. Tu parles de la distinction de son envie et de la tienne. Bon début, je crois.
En définitive, je crois que c'est avec lui, qu'il faudrait parler de tout ça. Surtout s'il doit faire un travail de "déculpabilisation" ou de "spontanéité" et d'autre chose que je n'aurai pas pas décelé dans le récit qui m'est exposé. Et puis, il peut juste répondre "je suis ainsi".
Peut être que la différence, c'est l'absence d'érotisme et de sensualité. Tout le monde ne s'y reconnait pas. Du coup, toi ça te parait cru et sans tendresse. (Autre possibilité)
Discussion : L'embarras du choix

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 13h01
C'est une faille des proximités (ici le père et les meilleures amies), c'est que l'on peut vouloir demander à ce qu'elles fassent le travail à notre place.
Il faut distinguer exprimer une gène (ici l'embarras d'un choix, que les poly concevraient comme un non embarras) et donner corps à ce que les autres pensent juste pour nous... sauf que voilà, c'est faire reposer nos décisions sur autrui, y compris la responsabilité qui incombe.
On peut demander : qu'en penses-tu ? mais demander : qu'est ce que je dois faire ? c'est s'infantiliser et laisser à autrui les rennes de notre vie. Un avis extérieur, à mon sens, doit être consultatif et rien d'autre.
Discussion : La complicité

bonheur
le lundi 29 janvier 2018 à 12h50
Si l'on voit notre capacité à être proche d'une personne comme un gâteau et que pour en offrir à une personne, on démunit une autre personne, alors, en effet, il vaut mieux se concentrer sur une seule personne afin de ne pas priver les autres.
Par contre, si l'on pense que notre capacité à offrir est expansible, alors, on créée une quantité suffisante de proximité (sans cesse renouvelée) pour être en partage avec plusieurs personnes. Je n'aime pas quantifié ce qui est en moi, mais là c'est pour la compréhension.
Aussi, j'ajouterai bien être ressenti lorsque l'on est avec (ou que l'on pense à) cette personne. Egalement, je crois que le polyamour devrait pouvoir mener à une complicité entre les métamours. Je n'indique pas par là, qu'ils doivent s'aimer, mais avoir une approche de découverte les uns des autres et finalement construire un proximité suffisante pour ne pas avoir peur de l'autre. Je veux dire par là, tomber les barrières de l'inconnu pour reconnaitre aussi le métamour et le légitimer dans la profondeur de qui il est.
On peut ne pas être en accord avec cela.