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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le dimanche 11 août 2019 à 19h53

@Sophie72 : Il faut aussi tenir compte des "changements" de vie. Quand on est dans une nouvelle tranche de vie, on change d'environnement, y compris dans l'humain.

Par exemple, je sais que moi, j'ai eu mes coups de cœur lors de changements… ceux de mon fait (je m'intègre dans un nouvel environnement) ou ceux du fait de la personne rencontrée (qui s'intègre dans mon environnement).

On peut aimer en se rapprochant de quelqu'un et que cette personne te laisse briser la glace ou tombe sa carapace. Mais là encore, il faut un déclencheur. Aucun déclencheur sans changement.

Le deuil permet à la fois une retrouvaille différente avec la personne du passé (ou relationnelle liée au passé), à la fois une reconnexion à soi, intégrant ce passé comme n'étant pas nocif ou mauvais. Par exemple, lorsque l'on ne considère plus le motif de fracture du passé comme une injustice mais comme une continuité juste et légitime.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le dimanche 11 août 2019 à 10h37

Je crois savoir qu'il prend soin de lui, qu'il s'offre temps et attention. De le savoir fait que je suis persuadée qu'il reviendra encore plus juste et donc avec un discours encore plus beau.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le samedi 10 août 2019 à 13h17

oO0 a un discours souvent beau et juste.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le samedi 10 août 2019 à 13h15

Sophie72
Oui j'ai le petit prince et le renard tatoué dans mon dos et ils regardent tous les deux le lever de soleil et l'avions de Saint Exupéry dans le ciel. Le souvenir d'un amour ou d'une amitié c'est joli en effet et cela peut même nous faire du bien d'y penser parce qu'on pense à tout ce que cet amour nous a apporté sur le plan humain mais il est vrai aussi que si c'est pour fuir un présent trop pénible, cela devient triste et je pense que c'est pour cette raison que certaines personnes trouvent la nostalgie "inutile" ou "pesante", c'est le risque de s'enfermer dans le souvenir pour ne pas affronter le présent.

Quel dos unique et magnifique tu dois avoir :-D (+) .

Je sais que chez moi, le souvenir, la nostalgie est belle. Elle est utile et légère. Oui, je pleure parfois, je ne m'en cache pas, parce que le passé, l'être aimé… est un souvenir. Mais mes larmes sont justement là pour ne pas que ce soit pesant. Je les laisse couler et d'ailleurs souvent je souris de la beauté des souvenirs. Les larmes et la joie qui s'entremêlent et reflètent la justesse de l'émotion de l'instant. Par contre, le polyamour fait que je ne peux m'enfermer dans le passé, car l'amour passé + l'amour présent, sont compatibles.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le samedi 10 août 2019 à 13h09

HeavenlyCreature
Oops! Ça me fait bizarre d'être vouvoyée ;).. Et mince, c'est pas vraiment du conseil "zen" ça ! ^^'

Je m'adressais à toi et à ton ex-nouveau amour => donc à vous

Pour le naturel qui revient, c'est juste un constat que nombreux-ses ont fait déjà… pas un conseil du tout. Et c'est justement pour le savoir et l'aborder le jour J tel qu'il se doit, que j'indique cela. Donc si ça peut être zen dans le sens où on garde communément ce constat dans un petit coin de l'esprit.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le samedi 10 août 2019 à 08h12

@Guermantes : Mon chéri de vie est mono également. Je dis toujours qu'il est mon parachute. :-D Notre bonheur réside dans ce quotidien que l'on agrémente. Chez nous, la bobonne, se serait plutôt lui car il cuisine à merveille. Et oui, dans tous les cas, "l'éphémère du présent qui fait aussi l'éclat de l'amour" (+)

@HeavenlyCreature : je souhaite que vous trouviez votre équilibre. Faire attention au naturel, il revient souvent, pas obligatoirement au galop d'ailleurs.

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Discussion : Autisme et amour? Comment savoir si on aime, si on est amoureux, si on est ami.e.s??

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 19h02

En complément, je voudrais réagir sur le titre.

nofate
Autisme et amour? Comment savoir si on aime, si on est amoureux, si on est ami.e.s??

L'amour est en nous avant toute chose. Ainsi, on ne peut s'obliger à aimer, pas plus que l'on ne peut nous empêcher d'aimer. Ca c'est pour le "je".

Autrement dit, toi seule sait si tu aimes. La "frontière" entre amour et amitié est parfois floue et c'est souvent le comportement imposé (société en faveur de non amour si on aime déjà) ainsi que le retour que la personne aimée nous renvoi.

Et là, on aborde le "tu". Celui-ci, si interaction il y a, engendre un "nous".

Alors, ce que je peux te dire, c'est que si ton ressenti est de l'amour, alors il est beau. Si ton ressenti n'est pas amoureux, bien que important, alors l'amitié est présente.

Et si tu ne sais pas, et bien… est-ce moins beau pour autant. Mais il arrive, et je fais partie de ces personnes, qu'avoir une certitude est indispensable au bien vécu. Ca dépend des personnes. Après, le beau est prévaut.

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Discussion : Organisation compliquée

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 17h27

Ben ça marche, j'ai réagi, réfléchi :-D

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Discussion : Autisme et amour? Comment savoir si on aime, si on est amoureux, si on est ami.e.s??

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 17h22

Je vais commencer par la fin de ton message. J'espère que cela ne te dérange pas.

nofate
Cela est devenu plus facile lorsqu'il s'agit de savoir si je dois me rendre ou pas à l’enterrement d'un proche d'un ami, mais par exemple pas de savoir si une étreinte de réconfort est nécessaire ou pas pour le proche à accompagner dans son deuil.

Reprenons cet exemple. Moi je suis empathe, hyperémotive, hypersensible. Autrement dit, les enterrements sont un supplice pour moi. Si je prend l'exemple des deux derniers auxquels j'ai assistés, c'était en particulier pour être dans l'accompagnement d'autrui, être présente. Une fois, vis-à-vis de l'un de mes enfants et l'autre fois vis-à-vis de mon chéri de vie. Dans les deux cas, je n'avais pas un lien de super-proximité avec le défunt. Mais voilà, les enterrements sans larmes, je ne sais pas faire. Toute cette ambiance fait que même si j'assistais à un enterrement d'un parfait inconnu, au milieu d'inconnus, je pleurerais. La situation elle-même provoque cela chez moi. Tout comme devant un film impactant d'ailleurs, qui n'est que le fruit d'un imaginaire. Je suis ainsi.

Malgré tout je me suis sentie bien en repartant de l'un de ces deux enterrements et pas bien du tout en ressortant de l'autre. Pourquoi ? Dans un cas, il y avait un réel lâchement de l'ambiance. Chacun-e s'est permis de pleurer, de serrer dans ses bras, il y avait comme une "symbiose" émotionnelle et des gestes accompagnant. C'était dans l'expression totale de l'instant. On pouvait vivre l'instant, ensemble, également avec les personnes que je ne connaissais pas du tout et que je ne reverrai jamais. Dans l'autre cas, j'ai été la seule à verser ma larme. Ca a été très difficile pour moi. Avec mon chéri, lorsque nous sommes rentrés, nous en avons parlé et il a pu lâcher le petit quelque chose qu'il ne s'était pas autoriser sur l'instant.

Autrement dit, on en peut pas accompagner quelqu'un qui ne veut pas. Parfois, ça convient, d'autre fois non. C'est je pense plus une question de pudeur ou de fierté. C'est parfois la résultante d'une construction style un garçon ne pleure pas, un homme ne pleure pas, un adulte affronte sans montrer ses émotions.

Moi j'ai besoin que mes émotions se vivent sur l'instant, et de toute façon, on ne retient pas toujours. Et puis, retenir se transforme parfois en enfouir. Comme si on avait honte de ses émotions. Ca j'avoue que je ne comprendrais jamais et ne pourrai désormais plus jamais le vivre.

Le constat le plus navrant, c'est qu'au final on ne s'accorde même pas l'opportunité de demander à l'autre quel type d'accompagnement il désire. Ca craint !

nofate
J'ai toujours catégorisé mon entourage en vue de savoir si je répondais aux besoins des proches, si je respectais leur identité, leur place, etc. Cette "catégorisation" me permet de clarifier mes intentions/actions/réactions en adéquation avec mon environnement.

Je n'ai pas été détecté mais mes différences l'ont mis en évidence. Je vis très bien avec depuis que je me sais naturellement ainsi et aussi que je me sens bien ainsi. Je suis moi, et je n'oblige personne à m'aimer ainsi. De toute façon, je crois que quand on est différent à ce point, on "plait" ou on ne "plait pas" mais il y a rarement de milieu. A mon avis, il ne faut pas catégoriser, ni soi, ni les autres. Déjà, la vie est impermanence et l'individu est mouvance. Par contre, s'informer pour respecter la place, l'identité et offrir ce qui peut être reçu, ça oui !!!

C'est la raison pour laquelle il faut communiquer. Par contre, on peut s'instruire sur des méthodologies (attention une méthode est une théorie, un concept, qu'il faut concevoir comme bon, si elle nous parle individuellement, pour s'en imprégner… ce n'est pas une notice exacte qui doit régir) possibles et adaptables. Il faut du temps pour que l'impact soit intéressant, mais rien se réalise sans s'en offrir les possibilités.

nofate
Je suis suivie par psychiatre TCC + psychologue TCC 1X mois chacun en complémentarité. Non, je n'ai pas de référentiel, ni ne sait par où commencer pour en construire un.

Je comprend la complémentarité (que veut dire TTC ?) et je suppose qu'elle est bonne. Par contre, je trouve que cet accompagnement devrait justement t'offrir les mots indispensables. Je pense en particulier au psychologue. Si cette personne ne t'assiste pas dans ta construction, qui le fera…

Après, sans aller à l'encontre du travail accompli déjà, je dirai que tu peux prendre en charge toi-même, accompagnée par tes proches, ton "développement". J'entend par là, une bonne connaissance de toi et une acceptation de ton émotionnel. C'est en ce sens que tu peux lire par exemple des ouvrages ou des romans sur le développement personnel.

Je pourrai te communiquer des références si tu le désires.

La développement personnel est je trouve, une autre complémentarité avec ton suivi médical actuel. D'ailleurs, la personne qui devrait te communiquer des sources informatives, devrait être ses médecins justement. D'ailleurs, je suis très novice dans ce domaine. Ma mère m'a trainée trop souvent durant mon enfance chez des professionnels pour savoir ce qui ne collait pas chez moi. Le hic, c'est que rien ne collait pas chez moi, j'étais juste atypique. Je garde donc un souvenir plutôt négatif. Mais, là ce n'est que mon vécu, et je ne dis pas d'aller à l'encontre de ton suivi, surtout s'il te fait du bien. Juste je trouve qu'il manque quelque chose, la part de développement personnel.

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Discussion : Autisme et amour? Comment savoir si on aime, si on est amoureux, si on est ami.e.s??

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 15h36

Bonjour nofate,

Je constate que tu as eu un parcours particulier. Mais tu sais, chaque individu est particulier. Je crois que la psychiatrie évolue et heureusement. Toutefois, les anciennes "évidences" ont trop souvent la vie dure et peuvent encore s'exprimer.

Sache que si tu penses ne pas être née à la bonne époque, ben tu n'es pas la seule.

Par contre, ton ressenti ne fait pas de toi quelqu'un de monstrueux, crois-moi. J'ai étudié quelque peu les émotions ces dernières années et ce que j'en conclus, c'est que toute émotion à sa place. Aucune n'est mauvaise. Par contre, exprimer un état émotionnel, qui est rarement clair et net, mais souvent ambigu, est délicat. Les mots manquent souvent. Les médecins qui te suivent, t'ont-ils offert ce vocabulaire indispensable ?

Ce que tu ne perçois pas comme négatif ou malsain… ne l'est pas. C'est la construction qui te dicte cela.

Après, je ne nommerai pas "infidélité" ce que justement, tu tentes d'exprimer à ton mari. Au moins, accorde toi cette positivité. Tu tentes cela et il faut du courage pour ça. C'est la première démarche pour s'offrir aux autres d'une juste façon. C'est un cadeau précieux de se dévoiler.

Je te souhaite que cette réorientation médical, te permette de finalement te découvrir avec toute la beauté qui émane de toi et que ton entourage profite de tes découvertes sainement.

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Discussion : Organisation compliquée

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 15h19

Je me permets de rebondir sur l'histoire d'Aina. Il est en effet sage de demander à une personne qui s'installe dans un cercle vicieux, de sortir de celui-ci et je suppose que c'est l'objectif proposé. Aussi, faire comprendre que l'on doit consacrer temps et énergie à ce que l'on aime, y compris ce qui est immatériel. Un passionné de voiture trouvera le temps nécessaire. Un sportif trouvera le temps nécessaire. Aussi, considérer que l'amour, il suffit de le vouloir et de le ressentir… et qu'une fois que l'on est tombé d'accord sur la réciprocité, il n'y a plus qu'à laisser faire. Comme si aimer était finalement acquis et basta, une préoccupation en moins. D'ailleurs les plantes qui crèvent, il y en a plein et les animaux qui finissent dans un refuge ou en déprime, c'est courant.

Toutefois, je considère cette histoire comme imagée. Parce que tout le monde n'a pas la main verte et tout le monde ne se sent pas d'avoir un animal de compagnie. D'autre part, imaginons que quelqu'un prenne cette histoire au premier degré et que la plante crève, ou alors que l'animal n'est manifestement pas heureux…

Je pense que le reflet de cette histoire est qu'il faut apprendre à se reconnecter avec soi pour obtenir cette complicité et cette faculté d'offrir temps et énergie.

Autant personnellement, je peux prendre soin d'autres humains (et c'est dans ma nature), autant prendre soin de plantes et d'animaux. Je vis à la campagne parce que justement, des animaux j'en vois quotidiennement et les plantes aussi. Heureusement, tout cet environnement s'auto-suffit et n'a pas besoin de moi. Je m'efforce d'avoir un comportement respectueux, comme adaptée ma conduite à ne pas écraser, y compris des oiseaux, des grenouilles, etc... mais l'animal comme la forêt, les prés, etc … sont aux bons soins des personnes humaines auxquelles cette mission revient.

Parce qu'avec l'histoire telle qu'indiquée, il faut au final s'occuper de la plante, de l'animal de compagnie, puis de la relation humaine, puis des enfants, puis… Cela quelque part me dérange.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 12h36

Merci @Sophie72 pour cette phrase magnifique et tellement juste à mes yeux. Moi j'aime tout particulièrement "le Petit Prince" et surtout le passage de la rencontre avec le renard. L'apprivoisement est une notion primordiale pour moi. Egalement, quand on analyse un peu le livre, le renard sait qu'un jour son nouvel ami partira, mais il gardera le souvenir et c'est l'essentiel. Je crois que l'on considère trop souvent, à tort d'après moi, la nostalgie comme étant triste. Après, la nostalgie est une bonne chose, c'est ce que l'on garde d'instants magiques, précieux, inoubliables. Le renard, en regardant les blés, aura les souvenirs et pourra revivre intérieurement la beauté des moments "ensemble". Par contre, le renard sait que son nouvel ami aime sa rose. Certes, le Petit Prince est en colère, car sa rose était capricieuse. Mais il comprend enfin que la rose n'a pas menti, elle est unique. Ce qui rend unique, c'est justement le regard, et celui du cœur en particulier, que nous offre autrui.

J'avais lu aussi "vol de nuit" mais jamais "terre des hommes". Je le note, merci @Sophie72 pour cette référence !

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Discussion : A la recherche de partage et d'accompagnement.

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 12h26

On pense en effet souvent que la vie commune et l'amour va faire que l'autre sera celui-celle que l'on imagine devenir. C'est faux. C'est ce que je tente dernièrement de faire comprendre à une personne, mais peine perdue, je pense. Du coup, je suis heureuse de lire, Tanios, que tu avances dans un sens de réalité. Oserais-je dire "bravo pour cet assassina !". Du moment que vous vous accordez la connivence, le temps et l'opportunité de la transformation, ensemble. Après, le rythme, ben il est tout personnel. Tu as besoin de plus de temps que ta compagne, alors prend le temps nécessaire. Brûler des étapes ne serait pas sain. Et puis, rien ne t'oblige à devenir poly toi-même.

Heureuse d'avoir pu t'aider. Se libérer est essentiel (+) . C'est beaucoup pour cette raison que j'interviens ici. Contribuer à ma façon. Je ne peux pas rester les bras croisés, donc je le fais autant parce que c'est dans ma personnalité que pour autrui. Et aussi, ça me fait plaisir !

Ta place est dans son cœur. Et la place de son amoureux y est également. J'ai pour habitude de dire que l'espace de notre cœur n'est pas comme un gâteau que l'on doit partager. Si le temps consacré est incompressible, l'amour lui est expansible. L'instant d'avant, puis l'instant d'après. Entre les deux, il y a eu l'instant T, celui de l'ancrage, malgré soi, de cette émotion… Voilà pour moi en quoi se résume le polyamour : un instant T ne chasse pas un précédent instant T, ni le vécu qui s'est associé.

Je te rejoins sur le vocabulaire. On peut se sentir "vulnérable". Notre imaginaire nous consume parfois. Aimé autrui demande que l'on soit au clair avec soi-même (essentiel à mes yeux).

Tu adoptes à mes yeux la bonne attitude, la bonne démarche. Trouver des réponses à ses questionnements n'est pas prioritaire. D'expérience, je peux indiquer que souvent, les réponses un jour sont là. On ne doit pas s'obstiner à trouver des réponses, ce sont elles qui s'installeront d'elles-même. Mais bon, le tout étant de s'être interrogé :-D . Et puis, cette volonté de "dégager du temps". C'est juste exactement ce qu'il faut faire (+) .

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le jeudi 08 août 2019 à 11h26

Je ne pensais pas que je susciterais des réactions. Je veux dire, je ne pensais pas toucher à ce point et m'aperçois que, en effet, c'est important.

@Kalhea86 : on ressent que ton attitude part d'une réflexion en profondeur. Personnellement, l'élan se propage. Quand il survient aussi en dehors de mon couple de vie commune, il booste aussi celui à l'intérieur. En tout cas, je déguste toutes les marques d'affections. J'aurai même tendance à être aussi gourmet que gourmande :-D .

On me dit parfois ici que je suis une exception, bien que je ne me considère pas comme telle. Mais c'est vrai que mon couple originel va bien parce que nous avons je crois (parler à la place de mon chéri serait prétentieux) toujours ressenti notre chance d'être ensemble. Bon ok, la chance n'est pas le bon mot, mais disons la bonne attitude naturelle. On a toujours "remercier" notre vie ensemble. Evidemment, ça n'a pas été toujours tout "rose", mais être ensemble a été notre solution à tout ce que l'on été amené à traverser. Individuellement comme séparément d'ailleurs. Je dirais que c'est un peu notre "secret" de longévité.

Je me rend en effet compte que ce type de situation, celle de ne pas s'offrir ce que je considère aujourd'hui comme un luxe, est commun. Je le déplore car il existe l'échappatoire et j'ai cette sensation que même en tentant d'ouvrir les yeux à autrui, les œillères restent fixées, solidement. Oui, se saboter, c'est la juste expression. Ce qui m'impacte c'est ce manque de proximité avec soi, avec la réalité. Il admet que oui, en effet… sauf qu'en fait non. Il a lu en vitesse, mais je dois comprendre… Comprendre quoi ? Il n'y a rien à comprendre, on se préoccupe ou pas des faits, des ressentis. Du coup, il a mal. Elle est revenue, jusqu'à la prochaine fois. Il en a marre mais continu sur la même lancée. Résultat, néant. On redistribue les mêmes cartes et surtout on ne modifie pas la donne. La prochaine fois, je ne serai pas là.

Comme l'indique @ourscalin, un jour il sera "trop tard" et je confirme, si l'envie de se "prendre en main" n'est pas commune, dans une dynamique d'équité et de connaissance de soi, ce qui demande (oups !) temps et énergie, ben on rate le coche.

@Sophie72. Déjà, je suis désolée des épreuves liées aux enfants, à la situation. Il y aurait en effet beaucoup à dire sur la non prise en compte de l'enfant dans son individualité par une grande partie du corps enseignant (pas tous heureusement). Je n'oublie pas nos moments difficiles sur le plan financier. Là encore, être deux dans la spirale à se soutenir mutuellement, c'est bien. Ne jamais rejeter la faute sur l'autre, tout simplement parce que l'on ne commet pas de "fautes", juste ce n'est pas le merveilleux tout le temps. Il y a des périodes délicates où être soudés… Justement, c'est pour éviter cela que la personne dont je parle est ainsi. Il m'a parlé de leur "début" et s'il travaille ainsi c'était justement pour qu'elle puisse avoir cette vie merveilleuse d'élever ses enfants (ils en ont eu 4, le dernier ado) sans avoir besoin qu'elle travaille. Ils sont clairement à l'abri des difficultés financières, mais pas du tout dans le merveilleux projeter. Passer 50 ans et s'apercevoir que finalement, ils sont passés à côté de leur bonheur commun alors qu'ils avaient tout, le confort matériel, les enfants, le rêve… Au final, elle est une grande amoureuse et dès qu'elle sort de sa routine, fait des rencontres, elle met tout ça en péril. Lui subit, a mal, et se dit à chacun de ses retours qu'il fait ce qu'il faut, et s'investi encore plus dans son travail (levé 4h du matin ; rentré le soir à 20h). Il endosse pour deux, volontairement et est persuadé de "faire ce qu'il faut". Je suis d'accord sur le fait qu'il ne peut plus faire plus. Par contre, il n'estime certainement pas à sa juste valeur, ses journées à elle, même s'ils n'ont plus qu'un enfant à charge.

Il s'aperçoit qu'elle est ainsi, à aimer. Maintenant qu'il sait que l'amour n'est pas obligatoirement exclusif. D'ailleurs, lui comme elle, était au début, avant le choix de l'exclusivité, en double relation. "on était jeune"... Enfin bref, il dit qu'aujourd'hui il doit vivre pour lui, sauf que ce n'est pas en menant cette vie qu'il y arrivera. Je le laisse à sa vie.

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Discussion : La place de l'amour

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bonheur

le mercredi 07 août 2019 à 22h13

Je mets volontairement ces propos dans la rubrique "engagement".

L'amour, qu'il soit singulier ou plurielles, demande à la fois un engagement et la disponibilité qui va avec. C'est en tout cas mon avis. Celui-ci n'est que mien évidemment, comme toujours.

Je crois qu'il y a l'investissement personnel, intérieur, qui fait que l'on pense, au moins cela, à la ou les personne(s) aimée(s). La complicité, le lien, l'échange affectif qui consolide. Cette essence unique !

Aussi, la relation et le temps que l'on accepte d'accorder à la communication, verbale, écrite, gestuelle, la tendresse réciproque, parfois le "corps à corps" (humour évidemment ; le câlin, le baiser), et tout ce qui fait la substance de l'amour !

Je pense que tout ceci est indispensable à l'amour et qu'il le faut valoriser au quotidien. Un sms le soir pour souhaiter la bonne nuit ou le matin pour envoyer une pensée en guise de début de journée, si on ne vit pas ensemble. Et puis, si on vit ensemble, le baiser le matin et son sosie le soir. L'élan du cœur qui accompagne et rend l'instant magique.

On parle souvent de "routine" mais celle-ci est à mes yeux le nutriment de l'amour. Savoir tout simplement que tout va bien pour autrui. Etre présent si ce n'est pas le cas. L'attention, l'écoute, y compris si rien ne se passe d'extraordinaire. Il y a toujours un petit quelque chose de différent dans une journée.

Ce sont ces tous petits riens qui font la qualité d'un amour. Ne pas se taire, ne pas exprimer parce que l'on se dit que ce n'est pas important. Ne pas balancer un bisou sans l'élan qui va avec, histoire de faire "son devoir".

Notre vie est à la fois courte, à la fois potentiellement longue. Notre vie est faite souvent d'un quotidien. Vivre sans ce quotidien, n'est-ce pas se "détacher" de sa vie et finalement de celle des autres. Avoir l'énergie du baiser avant d'aller travailler, celui du retour à la maison. Le message, aux amis, comme aux amours, ce jour voir cette semaine.

Remettre en qualité, l'osmose, l'alchimie, la beauté du geste, aussi souvent que possible. Evidemment, ne pas tomber dans l'hyperconnexion, mais le bien-être, le bien-vivre, l'énergisant, sans étouffement. Le sourire en lisant ce mot de gentillesse et ce regard qui dit "merci !". Cette douceur du jour que l'on envoie-reçoit.

Certes, ce n'est pas suffisant pour que l'amour traverse le temps, mais je suppose que c'est la moindre contribution que l'on puisse offrir.

C'est ma pensée de ce soir car je côtoie actuellement quelqu'un dont le couple, de longue date, possédant au moins la nostalgie positive de leur histoire, mais en désamour, n'a pas de temps pour affronter la situation. Ca me fait mal, déjà de ne pas pouvoir aider puisqu'il "travaille trop".

L'amour demande que l'on se préoccupe de son bien-être, mais pas seulement matériel, aussi celui de son intérieur… surtout si cet intérieur souffre.

N'est-ce pas finalement un cercle vicieux ? Je travaille pour offrir de bonnes conditions de vie à l'autre. Au final, je travaille trop et je m'éloigne de la personne que j'aime et dont je veux le bonheur. Je rentre fatigué alors je n'ai plus l'énergie et les we il y a les enfants, la famille… N'est-ce pas se perdre de vouloir vivre trop confortablement, en comblant les désirs, mais en perdant cette routine d'amour. Et du coup, je ne suis plus aimé et j'ai mal.

Je parle de cette personne en indiquant "je", car je tente de l'écouter, le comprendre. Mon côté empathe qui entraine cela, certainement. En moi, une forme aussi de déconvenue. Qu'il reste en couple ou non… il ne consacrera jamais cette place à l'amour. Plus il est mal, plus il se réfugie dans le travail. Le désamour qu'il subit actuellement sera perpétuel. Il faut se donner la peine, pour faire un deuil d'une vie. Il faut se donner la peine, pour permettre à une nouvelle vie d'éclore.

Il ne s'offre pas la possibilité de cet engagement que je conçois comme indispensable.

Et vous, pensez-vous que l'amour demande qu'on lui offre cette juste place ?

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Discussion : Première fois + réaction poly-acceptant (?)

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bonheur

le lundi 05 août 2019 à 10h32

Bonjour Cassy6330,

Donner des conseils, c'est toujours délicat et hasardeux. Chaque personne est unique, avec sa personnalité, son vécu, ses blessures… Donc te dire comment va réagir ton mari ?

De toute façon, si tu as tes filles avec toi, vos retrouvailles ne dépasseront sans doute pas un stade lié uniquement au dialogue et à l'affectif.

Globalement, j'indiquerais qu'il faut offrir un maximum de bien-vivre à tout le monde. Y compris à toi, d'ailleurs. Déjà, à mes yeux, ce qui est positif, c'est que tu te préoccupes de tes deux amours. Venir ici pour savoir ce qui contribuera à un équilibre opportun, je dis bravo !

Les polyacceptants ? J'ignore. Je ne le vis pas personnellement. Soit tout de même proche de ton téléphone, il peut demander "comment ça se passe ?" et l'idéal est d'offrir une réponse. C'est ce que j'ai toujours fait. Rester disponible, ne pas couper complètement le lien. Exprimer cela par avance à ton second amour, que tu ne couperas pas complètement la communication avec ton mari. Ainsi, tout le monde est "prévenu".

Je souhaite que d'autres membres t'apportent des réponses plus constructives.

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Discussion : Comment j'ai planté mon couple. Et après ?

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bonheur

le samedi 03 août 2019 à 11h25

Bonjour Télémaque,

Je comprend que ce soit difficile de s'entendre dire qu'elle ne t'aime plus. Aussi, souvent quand une personne "fanfaronne", c'est qu'il y a une grosse défaillance derrière. Si tu lis ici depuis plusieurs mois, tu auras sans doute noté des références bibliographiques.

Je me trompe peut-être, mais il est encore tôt pour te projeter dans un avenir amoureux. Offre toi un murissement à ce niveau-là, je crois que c'est la période idéale. Cela ne veut pas dire rester seul, non évidemment. Sort, rencontre du monde. Il n'y a pas beaucoup de café-poly actuellement, vacances obligent, mais tu peux quand même échanger ici pour ce qui est de ta situation.

L'été est propice à sortir, te promener dans les parcs, te poser à la terrasse d'un café… Tu sais la vie parfois offre des surprises :-D

Je te souhaite de pouvoir vivre désormais au clair avec toi-même et si tu as peur de perdre ton entourage à cause de ta nature poly, sache qu'en réalité, cela te permettra au contraire de faire un tri des personnes qui seront là toujours pour toi, et celles qui sont là pour une représentation de toi (hypothétique). Quand j'ai fait mon coming-out, et celui-ci n'a pas de fin (nouveaux collègues de boulot…) j'ai perdu l'estime de personne proche mais j'ai gagné en qualité relationnelle des personnes qui forment désormais mon entourage.

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Discussion : L'amour ? Le Polyamour ??

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bonheur

le samedi 03 août 2019 à 11h11

Je suis vraiment désolée de cet aller-retour mais surtout que tu cela ailles dans un sens inopportun.

Sache qu'un physique n'est qu'une vision extérieure d'une personne. Cela compte pour beaucoup de gens, mais pour des personnes comme moi l'essentiel est à l'intérieur. Donc, on peut plaire énormément sans correspondre aux standards visuels à la mode. Il y a eu des époques où la beauté standard féminine était plus en rondeur, plus avec des formes généreuses. Si on doit tenir compte du regard des autres, on ne s'en sort plus. Moi je fais 1m50 et dans les 70 kg. Loin du standard, et alors ? La beauté peut être dans l'éclat du regard (par exemple)

La notion de non-dit, de mensonge… il semble que chacun-e est sa propre idée de la question.

Je crois que quand on désire voir une personne, il faut lui demander si ce souhait est réciproque. Comme ça, tu es certaine d'être accueillie. Il risque fort d'indiquer qu'il ne t'avait pas demandé de faire cet aller-retour.

Ce n'est pas toi que tu as perdu en chemin, c'est le bon bout de ta raison. Si tu connais ce cher Rouletabille (roman de Gaston Leroux : le mystère de la chambre jaune), tu comprendras. Le polyamour, ce n'est pas cela… enfin pas à mes yeux.

Les blessures font partie de la vie, comme les joies, les grands bonheurs et les instants ni dans un sens, ni dans un autre. Elles contribuent à notre construction, notre évolution. C'est désagréable, mais la vie est impermanence.

Toutes mes interrogations sont naturelles. Tu verras, au bon moment, tu retrouveras le bon bout de ta raison :-)

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Discussion : Un polyamoureux ou un monogame engagé avec un polyamoureux prêt à discuter de vive voix avec moi ??

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bonheur

le mercredi 31 juillet 2019 à 21h37

@Ninoua28. Sage décision et toi seule peut savoir comment tu appréhendes. Déjà bravo de la démarche. Après, nombre de polyamoureux ont une réelle sympathie (et aussi amitié, affection, complicité parfois) pour leur métamour. Ca oui, et c'est super. Mais le hic dans ton raisonnement, c'est que avoir des atomes crochus (ou pas) c'est de l'ordre du ressenti. Du coup, on peut imaginer, bien sûr, mais pas plus tant que l'on ne vit pas la situation. Après, le respect, la considération pour le-a métamour est indispensable, au moins cela. Et oui, en polyamour, les métamours devraient avoir comme objectif le bonheur de TOUT LE MONDE.

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Discussion : L'amour ? Le Polyamour ??

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bonheur

le mercredi 31 juillet 2019 à 21h31

@Feliix : comment s'est déroulé ton rdv ? (enfin ce que tu désires en exprimer, évidemment). C'était hier soir, c'est cela ! Vous avez pu échanger positivement ?

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