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Discussion : [TW propos masculinistes] Balancetonporc#

Siestacorta
le vendredi 17 novembre 2017 à 21h56
Message modéré pour la raison suivante : Continuation de troll..
Discussion : [TW propos masculinistes] Balancetonporc#

Siestacorta
le vendredi 17 novembre 2017 à 11h27
Je pense pas que montrer l'existence d'une structure sociale oppressante pour une catégorie aboutisse à nier que d'autres structures sociales soient oppressantes aussi.
En revanche, dévier une discussion qui met en avant l'expression même de personnes ayant subi les conséquences de structures sociales patriarcales pour parler de ses propres difficultés, c'est, intentionnellement ou non, une forme de whataboutisme.
Ca tend à délégitimer la prise de parole, la réflexion qu'elle pourrait engendrer, ça relativise tout.
Et ça participe à faire taire les personnes concernées par le questionnement de départ, au moment où elles ont plutôt besoin d'un peu plus de bienveillance que d'habitude.
Quand ça arrive, oué, les critiques arrivent aussi un peu plus facilement...
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Besoin de conseil: vais bientôt passer une semaine avec partenaire et metamour

Siestacorta
le mardi 14 novembre 2017 à 09h00
Polykachu
Ils se sont déjà vu un week-end et une semaine, loin du sud (où je suis) et là il va la rejoindre dans la ville où ma partenaire et moi habitons. Mais oui je ne les ai jamais rencontrés lorsqu'ils étaient en relation.
Ok, c'est là où c'est compréhensible que l'expérience soit impressionnante... Et ambitieuse !
Bravo de tenter le coup.
Effectivement se voir une première fois à trois fera peut-être baisser une partie des stress d'anticipation.
Je ne sais pas si on doit ou non poser toutes les questions pratiques en amont... Mais déjà dire que tout peut être abordé, qu'on attend de chacun de la bienveillance sur une situation qui ne va pas de soi, ça peut poser une bonne base.
Trouver le juste équilibre entre laisser faire le naturel (qui, selon les gens et les situations, peut bien faire ou pas) et micromanager. Autrement dit, ya deux écueils que je chercherais à éviter dans une telle situation :
- faire comme si de rien et me retrouver après coup à entendre que ça c'est pas passé comme je le croyais, que tel problème est insurmontable,
- pour cinq minutes d'échange, trop souvent passer deux heures à déminer "en direct" (sur un séjour qui a une durée limitée).
Je pense que dire qu'on prévoit d'emblée des temps dans la semaine pour discuter de cette relation multiple naissante peut aider pour pas stresser seul dans son coin quand quelque chose nous plaît pas.
Je me demande si ya pas un truc sur ça dans "la salope éthique"...
Sinon, sur un plan théorique, ya ce passage de "more than two" de Franklin Veaux qui a circulé sur le groupe FB :
" La Charte des Droits Relationnels
Tu as le droit, sans honte, blâme ou culpabilité:
Dans toutes les relations intimes:
D'être libre de la coercition, de la violence et de l'intimidation
De choisir le niveau d'implication et d'intimité que tu veux
De révoquer le consentement à toute forme d'intimité à tout moment
De se faire dire la vérité
De dire non aux demandes
De tenir et exprimer des points de vue différents
De ressentir toutes tes émotions
De ressentir et communiquer tes émotions et tes besoins
De fixer des limites concernant tes besoins de confidentialité
De fixer des limites claires sur les engagement que tu demandera
De chercher l'équilibre entre ce que tu donnes à la relation et ce qui t'est rendu
De savoir que ton partenaire travaillera avec toi pour résoudre les problèmes qui surviennent
De choisir si tu veux une relation monogame ou polyamoureuse
De grandir et de changer
De faire des erreurs
De mettre fin à une relation
Dans les relations poly:
De décider combien de partenaires tu veux
De choisir tes propres partenaires
D'avoir un droit de parole égal avec chacun de tes partenaires pour décider de la forme que prendra ta relation avec ce partenaire
De choisir le niveau de temps et d'investissement que tu vas offrir à chaque partenaire
De comprendre clairement les règles qui s'appliqueront à ta relation avant d'y entrer
De discuter avec tes partenaires des décisions qui vous concernent
D'avoir du temps seul avec chacun de tes partenaires
De profiter de la passion et des moments privilégiés avec chacun de tes partenaires
Dans un réseau poly:
De choisir le niveau d'implication et d'intimité souhaité avec les autres partenaires de vos partenaires
D'être traité avec courtoisie
De chercher un compromis
D'avoir des relations avec les gens, pas avec les relations
D'avoir des plans faits avec ton partenaire être respecté; par exemple, pas changé à la dernière minute pour des raisons triviales
D'être traité comme un pair de toute autre personne, pas comme un subordonné"
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Besoin de conseil: vais bientôt passer une semaine avec partenaire et metamour

Siestacorta
le lundi 13 novembre 2017 à 14h39
Polykachu
Ils doivent également se voir un week-end avant cette semaine, les rencontrer ensemble pourrait aider? (faire un palier)
Ca n'est encore jamais arrivé ?
(pas de point de vue normatif derrière cette question, c'est pour préciser le contexte).
Discussion : [TW propos masculinistes] Balancetonporc#

Siestacorta
le samedi 28 octobre 2017 à 22h20
alex666
Parce qu'éduquer sur le consentement, c'est bien, il faut le faire, je le fais avec mon fils de 5 ans. Mais ça marche sur des personnes qui se serait passé du consentement de façon "accidentelle" (mon vocabulaire me lache pour trouver un mot adequat). Mais un mec qui s'en bat les glawis de base ? Parce qu'un violeur? Soit il sait que la personne est pas consentante, soit il imagine ds sa psyché malade que oui elle l'est.
Ce sont deux cas différents... Et l'éducation a des chances de marcher dans le premier, qui est probablement majoritaire.
Etant donné le nombre de femmes qui ont des récits d'agression ou de viol à faire, on peut pas imaginer qu'il y a une minuscule minorité de tarés qui fait tous les dégâts. "Le violeur", c'est pas un type qui commet 15 agressions par jour, dans un garage sous-terrain, si possible en portant un masque en peau humaine.
C'est un type qui se rend pas compte que sa copine qui dort a pas super envie même si elle finit par suivre le mouvement après coup, un type un peu bourré. L'agresseur, ça peut aussi être le gars qui embrasse une meuf qui a pas matériellement le moyen de s'esquiver rapidement et poliment (parce que c'est dans une voiture, sur une banquette bloquée par une table, dans une rangée pleine au cinoche...).
Et cuilà, ya peut-être une chance de lui faire comprendre quelque chose.
Alex666
Je crois qu'on apprend à peu pret a tous les gosses que c'est mal de voler, mais ça change quelque chose ? Non, il y aura quand même des voleurs.
Le parallèle avec le vol est pas pertinent.
Déjà parce que je peux imaginer un vol moralement justifiable : si il s'agit de se nourrir, donc de répondre à un besoin vital.
Ensuite, il y a "quand même des voleurs", en soi, oui, mais ne rien faire contre serait socialement insupportable, non ? Donc éduquer et tenter de stopper, ça a une fonction, à défaut d'une efficacité parfaite. Et face à un délit qui relève de l'intimité plus facilement que du matériel, si tu éduques pas tu rates l'essentiel de l'action possible.
Bon et pour finir, et pour répondre à d'autres intervenants en même temps, #metoo est, comme son nom l'indique, une expérience personnelle, #balancetonporc parle de situations précises, pas de généralités.
Avoir un sentiment d'agression sur le sexe masculin en général à partir d'une floraison de témoignages individuels, être dérangé parce qu'on se sent "inclus" dans la dénonciation au moment où on l'est en pratique pas encore, c'est une réflexe qui mérite d'être interrogé.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Comment savoir si elle est polyfake ?

Siestacorta
le mardi 24 octobre 2017 à 20h39
A mon sens, on peut satisfaire des envies (de séduction, d'exploration, de mouvement...) pas durables ET être dans le polyamour, c'est à dire en informant des personnes impliquées consentantes.
Mais, oui, comme tu le fais remarquer, c'est une responsabilité. Même si c'est pas forcément deux (ou plus) relations équivalentes, qui demanderaient autant de temps et d'investissement, ça demande quand même souvent pas mal de rigueur, pour que chacun se sente bien.
Le polyamour est (pour moi) une pratique, pas une nature. Tout le monde peut avoir des sentiments parallèles, faire plusieurs rencontres, assumer plus ou moins bien dans son coin (en mentant, en ressentant sans agir, en (s')imposant des limites sans prendre en compte les attentes des autres...). Mais tout le monde ne se met pas en mesure d'organiser un mode de vie de communication, de compromis et d'honnêteté avec, donc, au moins deux autres personnes.
Par contre, ya pas vraiment de diplôme de polyamoureux ou de bidonnage, parce qu'on remet souvent l'ouvrage sur le métier... si on y trouve ce qu'on veut.
Bon, et sinon, le questionnement d'un adultère découvert ou avoué, c'est déjà un sujet en soi, t'as raison de dire que c'est déjà lourd à avaler. La reconstruction de confiance et la construction d'une confiance supplémentaire, c'est pas parce que ça va se faire un peu en même temps que c'est exactement la même chose.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Râteau, polyamour et espoir

Siestacorta
le mardi 17 octobre 2017 à 19h32
Aeco
EDIT : J'ai regardé la dépendance affective, je ne me sens pas concernée, mais je suis d'accord dans le sens ou je cherche beaucoup les relations amoureuses.
C'est pour ça que ma question était plus sur comment tu imagines une autonomie affective.
Je pense moins au côté fusionnel qu'à une préséance d'une sensibilité aux relations sur la relation à soi-même.
D'ailleurs, indépendamment de mes croyances, cette idée de créer un Tulpa, ça peut aussi se lire comme le besoin de la présence d'un autre, non ?
Je ne suis pas sûr que ma réaction tombe juste, mais en lisant j'ai pensé que beaucoup gens se cherchent "une moitié d'orange", comme s'jls n'étaient pas par eux-même déjà des individus complets, avant d'être dans une relation.
Discussion : Râteau, polyamour et espoir

Siestacorta
le mardi 17 octobre 2017 à 11h01
Ne prend pas ce que je vais te dire comme un jugement moral, c'est un questionnement psychologique plutôt...
14 ans, et déjà une première relation idéale "en apparence" ?
Puis plusieurs ensuite...
Auxquelles tu donnes une réelle importance, dans ce que tu dis, c'est pas juste des "petits copains", ya même une recherche de "mari idéal", ou d'un idéal de stabilité.
Ensuite tu explores les possibilités d'engagement, dont les modalités polyamoureuses.
Ton parcours amoureux est tout sauf "maigre" !
En principe, avec cette somme d'expériences et de réflexions, je te dirais "oué, tu pourras vivre dans le polyamour des choses intéressantes, qui peuvent t'aider à te construire toi, à construire ta vie".
Mais dans ton contexte particulier, très jeune, avec toute cette intensité en peu de temps (oui, quatre ans, c'est peu, dans certains parcours de vie relationnelle), j'ai tendance à ajouter à cette réponse générique : comment l'amour et sa place dans un projet de vie deviennent à ce point central pour que tu puisses dire qu'à un moment tu n'as pas toléré longtemps le célibat, que malgré ton projet d'attendre ton emménagement ailleurs pour entamer une nouvelle relation tu arrives à te mettre dans une situation de proposition amoureuse, en y ajoutant une dimension homosexuelle nouvelle pour toi ?
Pour moi, ça veut dire que l'amour devient très facilement une priorité pour toi. Tu parles de projet de vie, d'idéal avec mari et enfants, de bisexualité et de poly possibles... Tu y penses beaucoup. Le mot "idéal" revenant plusieurs fois dans ton post, ça parle de l'investissement que tu mets dans cette question.
Il y a un penchant que j'ai déjà rencontré souvent chez des polys, qui serait de remplacer une dépendance monogame par une dépendance à un flux amoureux poly.
Le point commun entre les deux comportements étant, finalement, une soif d'amour tellement puissante qu'elle est une force déstabilisante pour les relations.
Je serai intéressé de connaître ta réaction à l'expression "autonomie affective" ?
Pour répondre au côté "râteau" de ton post :
- l'intention d'un poème peut être la séduction, l'érotisation (développer les désirs, pas seulement le désir sexuel), sans que l'intention de séduction soit une intention de relation. Les gens aiment plaire, certains peuvent ne vouloir que plaire, et/ou jouer avec leur imaginaire affectif pour plusieurs raisons (être au début de ses découvertes relationnelles en est une).
- le polyamour ouvre des possibilités de façons de vivre les relations, c'est certain, MAIS ça ne rend pas une personne polyamoureuse capable de vivre et d'apprécier n'importe quelle possibilité. On reconnait la liberté de chacun, mais on a parfois du mal à vivre avec en pratique. Oui, tu peux avoir un mari, des enfants, un pavillon avec jardin, un teckel, une berline familiale ET une amante, mais en pratique, chacun va avoir ses propres attentes. Le mari voudra peut-être avoir une amoureuse qui puisse vivre chez vous l'essentiel de son temps, ou avoir 10 jours de découchage par mois, l'amante pourra être intéressée par la relation un temps, sans être la relation primaire, puis décider qu'elle-même veut soit plus avec toi, soit beaucoup moins que ce qui t'intéresse...
Et puis puisque planifier la vie est important, je pense que tu devrais dès maintenant t'intéresser aux crédits bancaires, faire un tableau de projection de tes dépenses et remboursement sur trente ans... Est-ce que le voyage prévu à ta trente-deuxième année est raisonnable ? Avec un enfant ? Avec deux ? Est-ce que tu emmèneras plus de six paires de chaussettes ?
Je plaisante, mais je veux dire que poser la question du futur possible (ou y avoir répondu d'avance avec la certitude qu'un.e amoureux.se en sera le pivot d'équilibre) peut cacher l'un des intérêts de l'amour, à savoir découvrir les autres et se découvrir soi-même, d'une façon expérimentale, empirique, au moment où c'est vécu, et utiliser cette découverte pour devenir quelqu'un de bien, mais de différent de celui qu'on avait cru être.
Pas "le présent pour le présent", ni la course de relation à relation à période où on se demande s'il faudrait pas une relation, mais l'attention aux expériences, aux effets sur nous, à leur accumulation et leur cohésion avec les expériences antérieures (le fait d'avoir une période de vie où la séduction et les relations ne sont même pas des questions importantes pouvant être une expérience intéressante, constater qu'on arrive pas à en tirer parti aussi).
A tantôt !
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Comment savoir si je suis prête (cette fois) ?

Siestacorta
le samedi 14 octobre 2017 à 23h53
alinea7
Pour le stylo le système est suffisamment simple pour comprendre (bien sûr, c'était le but, merci). Pour les relations, concrètement, je réfléchis encore à la mise en pratique.
Parce que pour les relations, il s'agit d'un système dynamique dans lequel il faut s'ajuster et dans lequel lâcher prise ne veut pas dire ne pas agir (et en même temps si on veut éviter que le stylo tombe le plus simple c'est quand même d'avoir la main fermée...mais par contre en effet se crisper dessus n'ajouterait rien si ce n'est le risque qu'on finisse par lâcher, de fatigue).
Bah oui, les stylos et les relations, ça se compare pas, c'est la prise de conscience de notre approche qui est important, là, pas ce sur quoi on a prise ou pas.
Après, je crois qu'il est possible de s'attendre à ce que lâcher prise sur la vie amoureuse ( renoncer à la crispation de l'exclusivité) amène des résultats négatifs parce qu'on a jamais "intégré" que plein de scénarios étaient possibles, pas seulement des fins tragiques ou pathétiques. Je dis pas qu'ya que de la joie dans le polyamour, mais souvent, quand on commence, on sait pas bien de quoi avoir peur ou pas, donc on pense avec une grille de lecture inadaptée, "la vie mode d'emploi, chapitre : Le couple".
Effectivement, lâcher prise dans une relation, c'est pas cesser d'agir. Dans le cas du polyamour, ça peut être plutôt cesser de n'avoir qu'une réaction face aux rencontres supplémentaires.
alinea7
c'est peut-être l'envie qui indique la direction à suivre...
Tu te poses les questions "liberté ou sécurité", et chacun y répond différemment. Mes pistes sont les miennes, je t'en parle sans vouloir te les prescrire.
Disons que je crois que les peurs et les envies qu'on a eues un jour, on les aura de nouveau, sous des formes qui varient dans le temps.
Donc si une situation te donne beaucoup de ressenti et que tu fuis retrouver une situation antérieure, quand tu auras de nouveau à faire face à cet aspect de ta vie, tu auras encore peur. Si tu te sens capable d'apprendre des choses nouvelles, si t'as l'impression que ça t'empêchera pas de vivre le reste, alors autant apprendre à réagir à la situation elle-même plutôt qu'à une peur "pré-fabriquée" (ya pas de garantie de réussie ou d'échec. Mais dans la sécurité non plus, en fait.)
Parfois c'est bien d'avoir peur, ça permet de pas faire de grosses conneries. Mais comme tu dis, les relations, dynamiques, complexes, toussatoussa, c'est plus de l'inconnu que du danger.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Comment savoir si je suis prête (cette fois) ?

Siestacorta
le samedi 14 octobre 2017 à 19h35
Alinea7
Je lui ai déjà dit que maintenant j'accepterais qu'il développe une nouvelle relation du même type : séduction platonique
Je reviens un peu plus tard ...
Autant poser des règles dans les relations non-exclusives, je sais bien que c'est nécessaire, que ça se fait au cas par cas... mais beaucoup de règles, comme la séduction platonique que tu proposes, me semble être des stratégies d'échec.
Une règle pas pragmatique, rigide, qui tient pas compte de la psychologie des gens impliqués (ton conjoint, la personne qu'il peut rencontrer), ça devient facilement un truc qui va à long terme obliger l'autre à chercher des moyens détournés pour vivre quand même la vie qui se présente à lui - le mensonge se présentant spontanément.
- t'es tu mis un bandeau sur les yeux à chaque fois que tu étais seul avec elle, comme promis ?
- oui.
Le principe du polyamour ne propose pas de kits de règles "prêtes à limiter", une fois que le consentement, la réciprocité des libertés et l'honnêteté sont posés.
Tout va se faire dans l'expérimentation et la discussion, on va essayer de se respecter et de se comprendre.
C'est pas moins difficile dans ce cadre que dans d'autres...
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Comment savoir si je suis prête (cette fois) ?

Siestacorta
le vendredi 13 octobre 2017 à 23h22
alinea7
Et sinon juste pour le débat d'idées (toujours intéressants sur le forum) : est-ce qu'à un certain degré le lâcher-prise ne deviendrait pas de l'indifférence ? Comment doser pour rester dans l'un sans verser dans l'autre ? Parce que les sentiments c'est comme les cordes, à trop tirer dessus ils se défont. Tout ce qui demande lâcher-prise travaille donc un minimum à l'indifférenciation, non ?
Ya une différence entre lâcher prise et laisser tomber.
Prend un stylo dans ton poing.
Tend le bras.
Paume qui s'ouvre vers le bas : tu laisses tomber le stylo.
Reprend le stylo, tend le bras.
Paume qui s'ouvre vers le haut : tu lâches prise sur le stylo, mais il ne tombe pas.
Tu n'es pas indifférente, tu décides de comment tu vas faire.
Discussion : Découverte du poly amour

Siestacorta
le vendredi 13 octobre 2017 à 23h11
Bonjour !
White.L
, cette année a été assez bouleversante, nous avons acquis un bien immobilier, nous nous sommes mariés et avons eu une adorable petite fille ! Je pense que tous ces changements ont fait ressortir mes sentiments !
Oui, probablement.
Une série de choix de vie faits relativement tôt et d'engagements forts récents, et la question "euh, et après, je peux faire quoi ?"
La question va rester. Ca devrait te rassurer : tu as tout le temps que tu veux pour y répondre, et beaucoup de réponses peuvent s'ouvrir d'une période de l vie à l'autre.
Rien ne presse. L'amie n'est pas encore au courant si j'ai compris, et a priori, il n'y a pas de soucis interne au couple.
Ya aucune de raison de faire quoi que ce soit de radical (sauter sur la copine, envoyer balader ton épouse, dans un contexte déjà prenant).
La discussion est ouverte. Elle n'a pas à continuer tout de suite, mais déjà, l'assurance qu'elle peut avoir lieu, que tu peux trouver ici des arguments, c'est aussi un changement.
Un peu de temps pour digérer tout ça ?
Pour rassurer ta femme que tu prends le temps, qu'elle peut aussi réfléchir à tout ça à froid ?
Je te dis pas d'ignorer tes sentiments pour l'amie... Mais plutôt de prendre le temps de bien-bien écouter l'ensemble de ce qui se passe, cette vie qui évolue (et évoluera encore), comment tu réagis, avec ces sentiments précis et avec d'autres sur d'autres sujets.
Faire l'adulte "de l'intérieur", en plus de ce que tu as fait en pratique (ce dont je te félicite au passage, vu que le quart du tiers de ce genre de choix aurait pu me faire flipper plusieurs années de suite, à ton âge).
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : [Famille Chrétienne] En amour, être fidèle, est-ce être frustré ?
Discussion : Lui aime une amie, elle l aime aussi

Siestacorta
le jeudi 21 septembre 2017 à 10h34
bidibidibidi
@Siestacorta : Je pense que Dines sous entends qu'elle possède aussi des sentiments pour cette amie. D'où l'idée du trouple.
Elle le dit même explicitement... Mais à la lecture, j'ai eu l'impression que ça venait au second plan, c'est pour ça que je tente de me faire une idée plus complète des motivations.
bidibidibidi
Je discuterai presque plus avec l'amie, pour savoir ce que elle pense de la situation, vu que tu n'as pour le moment que le point de vue de ton mari.
Plus je sais pas, mais discuter certainement.
Et là encore, en étant très au clair sur ce qu'on cherche, ce qu'on peut faire, ce dont on a besoin...
Je crains une précipitation affolée vers un changement pour sauver un essentiel, où la peur fera donc plus d'effets que l'envie. "Ouiouioui tout ce que tu voudras si on reste ensemble où tu iras j'irais même si c'est dans le mur", "ah, t'as envie de rester bon alors je me gêne pas c'est super que tu sois si conciliante tfaçon si ça marche pas je reviendrai à mon plan A".
Avec des possibles conséquences néfastes : soit tout le monde fonce sans regarder et les zones sensibles se découvrent sur le tard, soit certains sentant le stress fuient alors qu'un processus plus lent et plus explicite aurait moins de risques destructeurs.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Lui aime une amie, elle l aime aussi

Siestacorta
le mardi 19 septembre 2017 à 12h02
Dines54
Bonjour,
En couple depuis 10ans, mariee depuis 1 an, mon mari m'a avoué hier qu'il souhaite divorcer car il aime notre amie.
Bonjour.
Le divorce un an après le mariage, malgré 10 ans de relation, ça fait bizarre. Je suppose que l'amie est pas arrivée dans le paysage après le mariage.
Qu'est-ce qui a changé ?
Dines54
Mais il dit aussi m aimer.
Le contraire serait étonnant; dans le contexte...
Je veux dire : oui, de toute façon, c'est peu probable qu'il t'aie "désaimé" si vite, et c'est donc normal qu'il le dise.
Par contre, c'est pas forcément un signe en soi que la relation peut durer, il y a des gens qu'on peut aimer sans que le quotidien soit tenable...
Dines54
Je proposerais bien de se mettre en trouple.
Ça me permettrait de ne pas perdre l'homme de ma vie, avouer mes sentiments je pense aussi car je n'ai jamais osé les avouer à notre amie.
Et eux ça leur permettrait aussi d'etre heureux.
Votre avis svp
C'est une option, mais ça me semble a priori rapide, autant que l'idée d'un divorce un an à peine après le mariage, dix ans après un parcours a priori monogame.
C'est vrai que "ne pas perdre l'homme de ta vie" est important, dans ce contexte.
Mais vouloir inconditionnellement conserver cette relation, même si dans l'absolu c'est "beau", en pratique c'est pas forcément bon.
Être avec lui serait pour toi la seule façon possible d'être heureuse ? Parce que faire les efforts pour que lui soit heureux te garantit pas du tout que tu puisses l'être toi...
J'imagine que si tu parles de trouple (j'aime pas bien le terme, mais il décrit sans doute bien, bipe moi si je me trompe, ce que tu projettes : une exclusivité à trois), c'est parce que les autres possibilités polyamoureuses ne cadreraient pas, pour toi ou pour lui.
Toutefois, je vais en évoquer une, comme point de comparaison. Tu pourrais proposer d'avoir toi une relation supplémentaire, pour toi, sans lien avec ni ton époux ni son amie. En polyamour, si les personnes en relation sont informées et consentantes, ça suffit, tout le monde n'est pas nécessairement en lien ou en contact avec tout le monde.
Je sais qu'à ce stade, c'est probablement pas une option qui t'intéresserait. Mais que tu ne sois pas intéressée (ou que tu le sois) peut t'éclairer sur tes motivations à sortir du modèle traditionnel du couple.
Savoir quels sont les besoins que tu peux satisfaire dans une relation à 2 + x, s'il y en a qui sont différents que ceux que tu satisfaisais dans une relation à 2 seulement.
Ca pourrait te sembler "sans importance" de réfléchir à ça, mais c'est peut-être parce que ce qui te semble évident ("là ce qui est important c'est pas mes envies, c'est rester en relation") mérite d'être remis en question autant que la forme actuelle de la relation.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Ma copine ne veut plus être en couple.

Siestacorta
le lundi 18 septembre 2017 à 17h27
gilloucloclo
* J’ai juste pas compris ce qu’elle te proposait. Ça ne semble vraiment pas clair entre « ne pas être en couple » comme écris dans ton titre et « relation libre » qui … ma foi … ne veut pas dire grand-chose. En gros tu es son plan cul préféré mais pas exclusif ?
Tu me sembles "subir" une situation par amour.
Ha j'ai pas du tout cette lecture de la situation, moi. Je comprend que cette fille a besoin de liberté et/ou n'est pas prête à s'engager en fusionnel/exclusif avec Borault, mais j'entends pas qu'elle est dans un plan cul... C'est une relation entière. Peut-être pas une relation de couple au sens le plus traditionnel et "pré-mariage" du terme, mais une relation néanmoins.
Ici, le fait que ca se passe bien au lit est, si j'ai compris, dit et entendu comme un signe que la relation n'est pas agonisante...
Discussion : Un peu de mon, de notre histoire...

Siestacorta
le vendredi 11 août 2017 à 22h54
Lavinia
Mais je ne suis pas sûre que Notre Saint Père Abraham eût accepté que Sarah et Hagar vécussent d'autres amours...
Vi. Bizarrement, dans les livres sacrés, c'est pas souvent un homme qui fait l'effort magnifique de consentement et de contrôle de l'égoïsme... L'autre homme de son épouse me semble plus facilement un ennemi.
Comme quoi, ya quand même un peu de neuf depuis Abraham.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Début difficile, comment réagir?

Siestacorta
le samedi 05 août 2017 à 11h55
Cousin_Machin
c'est une personne qui en temps normal dégoûterait ma compagne.
Tu la connais forcément bien, mais là, tu es déjà en train d'anticiper ou de commenter ses sentiments... Tu peux bien sûr lui dire que tu es surpris, mais pas lui dire "tu ne devrais pas ressentir cela"... Prendre que la part de ressentis qui te revient, sans anticiper sur les siens, ça t'aide à écouter aussi ce qui lui arrive, ses émotions, ses enjeux (si elle les partage avec toi).
Calinou fait d'autant bien de souligner "en temps normal", pour que tu t'intéresses à ce qu'elle peut exprimer elle de "en ce moment".
Cousin_Machin
Les retour que j'en ai de lui de personne qui le connaisse bien et on eu à faire à lui de façon plus intime me confirme qu'il peut vite passer outre un consentement mutuel ou s'asseoir sur des limites établies.
Si cette question du consentement te semble sensible ici (plus qu'avec d'autres partenaires, je veux dire), c'est un sujet important... à garder en tête s'il revient de lui-même.
Il s'agit pas de dire "attention, il va zapper ton consentement" que, le cas échéant "tiens, t'as l'air pas super... ah oui ? tu dis qu'il s'est passé blabla.. étais-tu consentante ?"
Je comprend que tu ressentes plusieurs choses, mais il faut laisser à ton épouse la liberté de faire ses choix et ses éventuelles erreurs ; tu ne peux que la soutenir, pas la guider, surtout quand ses désirs sont déjà "en action". Ce qu'elle fait, c'est son expérience...
Par contre tu peux lui demander la capote, ce consentement-là te regarde directement.
Message modifié par son auteur il y a 8 ans.
Discussion : Début difficile, comment réagir?

Siestacorta
le vendredi 04 août 2017 à 13h02
Si, si.
J'ai vu le passage d'intro où les participants en café sont évoqués...
Le fil parle plutôt d'autre chose, mais ok, je vois le lien.
Discussion : Début difficile, comment réagir?

Siestacorta
le vendredi 04 août 2017 à 00h45
Ben quand j'ai regardé le fil du lien, j'ai peut-être survolé trop vite, mais j'ai pas vu vraiment de trucs sur les cafés poly, donc ça m'a étonné. Mais si c'était fait exprès, pas de soucis, c'est moi qui suivait peut-être pas bien.