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Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 17h57
…
(Message effacé à la demande de l'auteur)
Dans ce cas : votre expérience de vie, de séduction, de rencontre est probablement pas énorme.
C'est pas seulement la non-exclusivité, le territoire inconnu, c'est aussi toute une éducation sentimentale.
La maturité, c'est pas que l'âge, c'est d'avoir vécu plein de trucs (et s'habituer au son de quelques casseroles).
On a pas le même âge, je peux te garantir que malgré tout ce que j'imagine de balourd chez ton homme, il est probablement plus mûr que moi sur plein de plans.
Bref, ça pour dire qu'il vous manque peut-être quelques bouts de vie pour être moins surpris par certaines expériences :-)
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 17h49
YBED
Ce qui m'a dérangé c'est plutôt de comprendre qu'au final, moi qui le prenait pour quelqu'un peu jaloux, je découvre surtout à quel point mes soucis de santé étaient arrangeants pour lui, une sorte de confort émotionnel...
Je trouve que ça suivrait bien mon idée de narcissisme gourmand.
(narcissisme ici pour moi : pas forcément se trouver beau, mais se regarder beaucoup, et avidement chercher à se nourrir du regard des autres, quitte à se perdre un peu en route).
Être soutien de quelqu'un en difficulté, ça fait du bien à l'ego. Et on peut avoir peur que ça bouge, qu'on n'ait plus cette occasion de (se) prouver sa valeur.
La jalousie, c'est aussi une confiance en soi fragile (j'ai moins peur d'être quitté ou abandonné si j'ai pas besoin qu'on me confirme ma valeur).
Donc ça peut partir aussi de là.
Mais surtout, il se peut que ses réactions déraisonnables ne soient pas nourries que de jalousie, mais du chamboulement lui-même.
Lors de cette histoire où tu t'es fâchée, tu as peut-être fait quelque chose de nouveau. Ta colère, je sais pas si elle est courante, dans votre relation ? - je juge pas ça, là, tant que vous avez su renouer ; la question est plutôt sur l'impression que j'ai qu'en ce moment, tu as une évolution de fond.
Tu changes peut-être d'équilibre, donc votre relation aussi, et pour peu qu'il ait comme je le crois un ego hypersensible, il a peur de tomber. Pas que parce que tu trouverais quelqu'un d'autre, mais qu'à l'avenir tu en viennes à le regarder différemment. Avec moins de gratitude...
Après, comme votre histoire a commencé par ton infidélité envers un ex, il se peut aussi que cette peur prenne la forme de jalousie parce que dans son expérience, tu es capable de quitter quelqu'un avec une rencontre : c'est comme ça qu'il est arrivé.
Mais là encore, ce serait mal te comprendre dans ce que tu tentes de devenir (et peut-être mal t'avoir comprise à l'époque).
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 17h33
C'est pas nécessairement essentiel, mais @YBED, je peux te demander vos âges ?
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 16h10
YBED
c'est vraiment le cas, mais par contre c'est bien la 1ere fois qu'il me surveille de la sorte et que je me tape ce genre d' interrogatoire systématique...
Surtout que tu fais rien de nouveau, jusque maintenant. T'as posé un cadre. Il l'avale pas, ç'a mal été amené, ok. Mais il stresse comme si c'est évident que tu mettras votre relation en péril... J'insiste, ego très très sensible.
Tu ne fais rien de nouveau, et donc rien de mal. C'est pas "juste" de te mettre cette pression.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 15h24
Je comprend l'intérêt de mettre de l'éclairage, oui.
Il me manque un ou deux trucs pour avoir besoin de tirer l'alarme...
Je vois bien les points alarmants, mais là tel quel je ne suis pas sûr de l'histoire qu'ils racontent, par défaut, le tournant pour deux personnes pas très préparées me parait assez plausible... Pour l'instant j'utilise le rasoir d'Hanlon :-)
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 14h57
bidibidibidi
Sa personnalité ? Ou celle qu'il adopte avec toi ?
Deux cercles sociaux... Aime-t-il beaucoup t'écouter parler de ce que tu fais sans lui ? Quant à lui, est-il plutôt taiseux quant à ses sorties ?
J'arrive pas à détecter vraiment le manipulateur, là.
Dans le sens : souvent, les plus chiants, ils ont effectivement deux personnalités, une publique charmante et une privée exécrable. Et là, je trouve qu'en fait, on a des traits relous qui se maintiennent de public à privé (et ça doit être assez vrai pour les qualités, même si YBED ne s'étend pas dessus, par défaut j'ai plutôt tendance à croire qu'il est soutenant et que malgré le côté macho-normé, il prend aussi des trucs en charge dans la relation). Il fait des jeux de séduction en public, il s'en fout de vouloir paraître parfait pour pouvoir faire chier en privé. Il se montre aussi rustaud qu'il est, ses satisfactions de séducteur me semblent vachement trop balourdes, communes, ouvertes, pour être perverses.
Je lis des coups de pression, des montées de pression qui me semblent pas "tactiques", et du narcissisme (ou un ego blessé, mais ça se rejoint). Mais pas une démarche de mise en dépendance systématique.
Et certes, deux cercles sociaux ; mais quand même cercle social qu'a pas l'air particulièrement en péril.
Je vois pas le côté "double", dans le témoignage, enfin pas plus que chez n'importe qui.
Par contre, je peux voir pourquoi une dépression donne prise à des déséquilibres, des échanges qui piquent.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 12h56
L'hypthèse @bonheur semble être la plus proche du vrai.
Vous êtes à un tournant, et ça secoue.
On peut pas te promettre que ça marchera ; par contre, vu tes besoins, ça me semble intéressant d'essayer.
Même dans l'hypothèse où c'est un changement d'habitude qui tire fort plutôt qu'un problème de personne, je trouve que le passage de son côté hyperséducteur (c'est pas juste tactile épidermique casual, tu décris quelque chose de plus "actif") à son côté très surveillant est significatif.
Pour moi, ça veut dire qu'il a beaucoup besoin de nourrir son narcissisme...
Il faut vraiment avoir un dialogue sur vos besoins respectifs pour comprendre quelle ouverture de la relation serait bonne, plutôt que de poser trop vite un cadre inadapté.
En vous mettant en empathie sur vos besoins, vous aurez du positif pour nourrir la démarche, plutôt que de la vivre comme conséquence d'accidents. Et ensuite, vous pourrez poser les modalités pour que ça se fasse.
Je vous conseille de vous essayer à la CNV, , pour compenser vos émotivités respectives et vos tendances à exagérer un peu :-)
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 12h12
…
(Message effacé à la demande de l'auteur)
Tu m'étonnes !
Good for you.
Discussion : Mes peurs
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 11h52
Truc77
pas vraiment de jugement mais des conseils qui ne nous correspondent pas vraiment du style (...)"pourquoi il ne pourrait pas coucher avec les gens que l'on croise régulièrement ?"
ur que ses réactions ne soit pas celle que j'aimerais et donc que je freine d'autant plus .
Je n'avais pas compris que c'était une limite posée, ça ?
Parce que le fait qu'il ne batifole pas en ta présence, ça je peux comprendre, mais ça implique aussi qu'il "cache" ses histoires aux gens que vous connaissez en commun ?
Ça pourrait entrainer pas mal de complications, ça, à vue de nez...
Discussion : Mes peurs
Siestacorta
le jeudi 16 mai 2019 à 09h25
Truc77
voilà pourquoi même si il m'a dit que cela ne le dérangeait pas moi je n'aime pas lui parler pendant ces moments là! je préfère attendre que lui me contact quand ils ne sont plus ensemble.
par contre si un jour j'ai un gros soucis ou un besoin urgent de le contacter je ne me générais pas !
L'attitude me parait super saine. Ni déni ni inquisition. Pas mal pour une débutante :-)
Truc77
Sa famille et ses amis ne sont pas tous au courant de notre principe de relation ceux qui savent me demande justement pourquoi je ne fais pas de même ? alors le jugement des autres on s'en fiche royalement et je sais très bien que ce n'est pas une chose qui le préoccupe les apparences ou les qu'en dira t'on
Ya pas de contrainte à rendre tout ça public, hein. Mais je pense que plus on assume publiquement "notre relation est ouverte", plus on assume qu'il y a une relation.
Mais tout le monde n'a pas besoin de cette forme-là de sécuritsation.
C'est plus pour compenser l'aspect un peu compartimenté de la situation que j'en parle.
Truc77
ça me fait un peu peur quand même d'y étre confronté et que mes illusions explosent si je ne suis pas entendu comprise soutenue et rassurée je sais que je ne pourrais pas continuer ainsi
et malgré les sentiments que j'ai pour lui il est hors de question pour moi de vivre une relation ou je dois souffrir ou je ne serais pas soutenue et ou les compromis ne serait que de mon fait
Si tu sens que tu te donnes les moyens de vivre cela, t'as raison d'être exigeante sur les efforts que fait l'autre... Surtout que pour l'instant, c'est son besoin plus que le tien.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 22h12
bonheur
Dans cette histoire, je perçois deux personnes qui ne se comprennent plus et qui adoptent des mauvais comportements, faute d'en trouver d'autres
C'est vraiment plausible. Un couple qui déconne fait ça à deux aussi.
Mais je suis moins convaincu par
bonheur
Quand un homme est "séducteur" naturellement, que ça fait partie de lui, il ne faut pas lui demander d'être autrement. Après, s'ils ne doivent plus sortir ensemble à cause de ça. Oui, il peut se surveiller, mais être systématiquement dans l'auto-surveillance de soi ?
J'aurais un peu moins de mal à prendre en compte ça s'il n'était pas aussi naturellement "jaloux" .
Il veut pas se surveiller : ok, ça peut être l'accord, donc choisir une liberté dans la relation. Il demande à ce que l'autre reste dans les clous de son côté... Moins ok.
Et encore une fois, YBED dit qu'elle était ok pour qu'il séduise, juste pas sous yeux. C'est un compromis qui aurait pu faire une auto-surveillance modérée, des fois ils sortent ensemble des fois pas...
A cette époque, le couple n'était pas censé être libre, ils en parlaient mais ne passaient pas d'accord. L'ouverture (à une liberté de séduire) est offerte de guerre lasse par YBED à son partenaire, sans chercher à en bénéficier pour elle.
Et dès qu'ils en ont passé un, que là elle revendique pour elle une liberté, sa surveillance sur elle a pris des proportions folles (le boulanger...).
En revanche, assez d'acc pour penser que la vision serait différente avec la parole du monsieur.
Disons qu'on peut avoir de la compassion pour les deux points de vue...
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 20h51
bonheur
De quoi est responsable, à part d'être comme de nombreuses personnes, dans l'impossibilité de mettre en adéquation son idéal et ses ressentis. Est-ce nocif ?
Sa surveillance au millimètre, oui, quand même, il en est responsable et c'est nocif. De même les plans répétés de drague, surtout quand YBED a clairement explicité que ça, ça passait pas, et proposé de faire ça plus discrètement.
Encore une fois, je crois qu'on manque d'éléments pour catégoriser cet homme comme ça comme "toxique".
Mais on peut dire que ce qui se passe est tendu et blessant, et qu'il a été plusieurs fois (en s'abstenant de draguer in vivo) et est encore aujourd'hui en mesure de faire des efforts relativement simples - je parle pas de lui passer en première division des super libéraux déconstruits de partout d'un seul coup.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Au fond du trou
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 20h01
Nempêche, entre les plans où il drague devant toi (et je pense que ça fait partie de son plaisir, même si ce n'est pas le centre) et sa jalousie surveillante, ce garçon me semble avoir un narcissisme plus que chatouilleux et un ego volumineux...
Manipulateur, j'irai pas jusque là comme ça à la va vite.
Mais pour son délire sur la marche des fiertés, il semble bien qu'il cherche à te blesser.
Je veux bien qu'il ait un avis, qu'il te dit à toi mais qu'il dirait pas forcément dans un dîner mondain.
Je peux vaguement comprendre qu'on dise de la merde sous le coup de la colère. Pour blesser. Je suis plutôt rancunier là-dessus, mais ça me parait encore humain.
Mais c'est quand même une réponse tactique à tes velléités d'émancipation.
Peut-être faite dans une forme de panique...
Mais quand même.
Si quelqu'un de très dépressif que j'aime me disait "bon ben je vais me bouger pour un truc que j'ai pas trop osé faire jusqu'ici", même si c'est sur un truc où je me vois pas du tout, je l'encouragerais, parce que le simple fait qu'elle se bouge me semblerait plus important que vers quoi elle va, au moins sur cette occasion...
Donc qu'il flippe parce qu'il comprend que tu pourrais devenir quelqu'un qui ne serait pas bien dans une relation classique, je veux bien, beaucoup ici ont connu ce genre de périodes tumultueuses. Mais le fait qu'il voit pas que tu tentes de donner du sens, et que même si ça sera pas bon pour SA relation, ça peut être bon pour toi, dans ta situation psy, qu'il doit bien connaitre, et qu'il tente vraiment pas d'arrondir les angles pour voir si ton "empowerment" pourrait pas vous faire du bien en te faisant du bien, même au risque de changements, ça m'étonne.
+ je crois qu'il peut y avoir emprise sans qu'il y ait une personne fondamentalement manipulatrice derrière. Une relation peut devenir toxique sans que les gens en relation soient toxiques pour tout autre partenaire. Je crois. A vérifier.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Malaise dans la condition masculine ?
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 17h03
oO0
@ SiestaCorta : Le bien-aise/être masculin, oui, mais pas seulement. Qu'est-ce que tu veux être bien-aise avec ta condition quand elle significative de malaise pour la personne que tu désires ?
Je crois qu'hélas, il y en a beaucoup qui y arrivent.
Et si on a pas d'emblée écarté le truc de sa conscience, suffit de dire "bah c'est sa responsabilité à elle de pas à avoir peur", hop, pas concerné, pas vu, pas pris.
Sinon, je crois que comme l'a pointé plus haut artichaut, ton malaise est une question d'effet miroir obsédant. Ton malaise est, partiellement, empathie avec le malaise féminin.
Mais je crains qu'une autre partie de ce sentiment, qui va avec tout le discours #NotAllMen (pas ce que tu exprimes directement, mais qui boit à la même source) n'amène qu'une conservation (ou une fuite, comme celle dont tu as témoigné).
Tu as raison de vouloir te construire comme personne positive. Mais comme mec positif, ben, quand ta bienveillance n'est pas valorisée (hapascookie, malaise dans la condition du cookie monster), t'y peux pas plus grand chose que les femmes ne peuvent sortir juste par introspection d'une société où le masculin souffre plus souvent d'un syndrome des couilles de cristal que d'un trop plein d'empathie.
On pourra sortir de cette projection négative qu'en étant de plus en plus nombreux à agir mieux : consentement, efforts pour des rééquilibrages (en temps de paroles, en salaires)... Et ce sera long, et ça dépend pas que de nos propres efforts pour en ressentir des bénéfices, même narcissiques.
On est pas les méchants, mais si on nous prend (parfois) par erreur pour plus cons qu'on est, faut juste admettre que ça vient pourtant pas de nulle part. Et c'est dommage, oui, de culpabiliser, se prendre la tête, pas trop savoir sur quel pied danser, mais encore une fois : tant que les efforts n'auront pas durablement porté leurs fruits, faire avec ce "dommage" est plus fertile que dire "méheu j'y arrive paaas". C'est plus difficile, pas impossible.
C'est un malaise, pas un mal-être (d'où mon choix de termes en réponse).
oO0
Je pense que c'est important à entendre et faire entendre ce malaise. Oui, certains sont bien à l'aise dans la domination de notre condition commune, certains autres ne le sont pas. Cela veut dire quelque chose ?!? Cela veut dire qu'il y a peut-être quelque chose qui peut aller dans le sens de plus d'égalité ?
Oui, nous.
Et tant pis si ça marche pas, parce que les autres alternatives sont nulles : "J'ai vu les trois grandes expressions de la société : l'Obéissance, la Lutte et la Révolte ; l'Obéissance était ennuyeuse, la Révolte impossible, et la Lutte incertaine." (Balzac).
Ben c'est pareil, pour l'heure, avec des conditions sexistes. Autant lutter, au moins ya un minimum d'intérêt.
oO0
Karpman ?!? La fofiété ? C'est très concret et violent d'être traité comme un bourreau, voire d'y être enfermé.
.
Dans le témoignage de malaise dans la condition masculine, on a changé de sommet du triangle, on choisit un rôle de victime, et on désigne un autre bourreau : soit une société, soit des féministes, les autres mecs qui nous ont gâché l'horizon... Bref.
Mais comme le disait Artichaut, je crois que ton malaise d'être enfermé dans l'identité de mec est quelque chose de constructible. Tu peux être quelqu'un de bénéfique, en partie parce que tu te rends compte qu'il y a un soucis, même si c'est pas TA faute à toi personnellement.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Malaise dans la condition masculine ?
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 10h29
artichaut
Euh, le bien-aise masculin ne s'affiche t-il pas déjà (et un peu trop) largement partout (au détriment des autres) ?
C'est aussi ma perception. Mais on peut ne pas être conscient de vivre dedans, ou avoir des trucs à dire sur la suite.
Préciser des enjeux (but, qui dira qu'il ne voit pas le bien-aise, ou oui mais pas le bon, ce que serait un autre bien-être) : c'est l'intérêt de poser la question, et ça pourrait participer à une conscientisation - en commençant l'analyse par autre bout.
Ma question se veut donc pas totalement innocente, mais elle n'est pas fermée. (Peut-être que moi si, mais je suppose pas plus que n'importe qui).
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : Malaise dans la condition masculine ?
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 09h09
Sinon, pour prendre la question par un autre bout : quels seraient les enjeux d'un bien-aise masculin ?
Discussion : Malaise dans la condition masculine ?
Siestacorta
le mercredi 15 mai 2019 à 07h16
artichaut
Le triangle de Karpman c'est entre des personnes pas entre des concepts ou des groupes.
J'ai pas les références certaines sous la main, mais il me semble que si, un des rôles peut être "conceptuel".
On peut désigner "la fofiété" comme bourreau, notamment dans le sens où c'est notre projection de ce qu'est la société qui nous permet de jouer à Karpman (version arcade).
A vérifier, mais je crois pas me tromper.
Discussion : Mes peurs
Siestacorta
le mardi 14 mai 2019 à 20h04
Truc77
Il n'est pas a l'aise avec le mensonge loin de là
D'accord, il n'est peut-être pas à l'aise, mais quand tu écris
Truc77
dès le début il m'a dit n'être pas quelqu'un de fidèle toutes ses relations précédentes des échecs entouré de mensonges
je vois qu'il peut préférer mentir qu'assumer (soit d'être mono pur et dur, soit de tenter le PA).
Avec toi il semble s'améliorer, mais le changement peut être difficile. D'ailleurs tu touches la question du doigt quand tu dis
Truc77
je suis curieuse de savoir comment lui ressentirais les choses si c'est moi qui allais boire un coup, aller au resto passait la nuit a câliner quelqu'un etc etc , ce n'est pas du tout du tout dans un esprit de vengeance c'est surtout parce qu'il n'a jamais vécu ça et que quelquefois il a des petits réflexes de jalousie qui me font questionner sur sa façon a lui de gérer les choses si on inversait les rôles.
Il n'est pas encore dans une situation où tu peux vérifier s'il assumerait. Il peut toujours cacher ou minorer votre relation à ses prochaines rencontres, et effectivement, tu ne sais pas tellement s'il croit que tu as le droit à la même liberté relationnelle que celle qu'il garde dans votre relation.
Je ne dis pas qu'il faut changer quelque chose qui peut marcher tel quel...
Mais j'ai l'impression que tes peurs ne viennent pas du nulle part.
D'abord parce que cet homme a déjà un passif, ensuite parce que dans notre société, ça lui est moins stigmatisant (par ses potes, éventuellement sa famille, en général même s'il leur raconte pas sa vie, par plein de récits de Don Juan et "les garçons c'est comme ça") que de laisser sa copine sortir avec qui elle veut.
Du coup, oui, bosse ta dépendance affective, c'est l'occasion où jamais (et félicitations parce que tu fais sûrement du bon travail là) mais également, te laisse pas coincer dans un rôle de Pénélope (pas Fillon, l'autre).
Quand tu parles de pouvoir dire Non, pas celle-ci ou pas maintenant...
C'est ce qu'on appelle un droit de Veto.
Ca existe, dans certains arrangements poly.
Je sais pas si c'est bien efficace.
C'est à dire, je trouve normal que tu puisses dire "ça me dérange", et je trouverais ça bien qu'il en tienne compte d'une façon ou d'une autre (en te répondant, en trouvant des façons de te rassurer, en te poussant pas dans tes retranchement trop vite).
Mais je soupçonne le Véto de créer l'occasion de la transgression, de la même manière que le mariage entraine l'adultère...
Je dis pas que ça marche jamais, je crois que ça marche pas durablement. Après ça peut te laisser le temps de t'habituer, je sais pas. Mais je trouve que c'est un faux compromis, trop tranchant pour prendre en compte les changements d'un temps à l'autre.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.
Discussion : S’interdire d’aimer
Siestacorta
le mardi 14 mai 2019 à 19h23
oO0
@ Siesta
Cupidon fréquente certainement un peu trop Dionysos, ses bacchanales et ses théâtres :-D
Oué. Mais comme ils maintiennent la relation secrète, ça embrouille tout.
(tout ça à cause de ce pisse-froid d'Apollon).
Discussion : S’interdire d’aimer
Siestacorta
le mardi 14 mai 2019 à 16h46
Je sais pas si on peut s'interdire d'aimer, dans la phrase j'entends vachement de drama... genre "amour impossible d'âmants mauwdits", ou "je suis le héros vertueux qui ne se laissera pas distraire de son Vrai But, du Vrai Sens (temporairement brouillé) de son Engagement Conjugal, ou de son Code Moral de Warrior".
Alors que bon, dans le témoignage, c'est sûrement des gens pour qui c'est plus facile de pas aimer, et qui le savent. S'interdire, si c'est cela, c'est pas une grosse violence.
"S'interdire d'aimer", peut-être, mais dans le sens d'éviter d'aimer, plus mesquin. Mais plus compréhensible, également.
Eviter d'aimer c'est peut-être un peu lâche, trop prudent, et pas sensible. Mais sauter à pied joint dans l'Hamour et les Peines d'Hamour, et jamais tenter de l'éviter, ça peut aussi être fuir sa propre voix : pas chercher à distinguer ses appétits de relation de ses appétits et ses peines de vivre, parce que les appétits de relation, satisfaits ou frustrés, sont si physiquement accessibles. Tellement immédiats. Quand déterminer ce qu'on peut vivre profondément en dehors de ça, c'est souvent difficile, exigeant, coupé d'ennui et de doutes...
Et je trouve que fuir cela et se jeter sur les flèches de Cupidon même quand il vise mal, et les ronger quand ça fait longtemps qu'elles ne volent plus, c'est tout autant un peu lâche.
J'ai l'air de juger, je peux voir de la lâcheté aussi bien dans les rapports fuyants que fonceurs à l'amour ; mais j'ai en réalité bien du mal à condamner, tant il peut être vraiment difficile d'aller contre ses propres penchants.
Message modifié par son auteur il y a 7 ans.