Participation aux discussions
Discussion : un extrait du roman " journal d'une femme qui aime les hommes"
Siestacorta
le mercredi 11 février 2009 à 12h54
Oh, un troll...
Je propose qu'on l'engloutisse sous les bizous et les câlins !
Discussion : comment le dire à son entourage? et à qui?
Siestacorta
le lundi 09 février 2009 à 15h30
Ma famille m'a vu vivre.
Avoir des amourettes de vacances quand j'avais des amours ailleurs.
On pensait que je murirai, que ce n'était pas important.
Raté !
Personne ne m'approuve vraiment, personne ne me regarde non plus vraiment de travers. Même pas ma grand mère, pourtant pas vraiment bousculée par 68....
Par contre, ça me revient parfois comme détail complémentaire sur une immaturité plus générale.
Je peux parfois en parler sans gêne avec mon frère, comme on parle de ses sentiments classiquement. Mes amis aussi m'écoutent comme ça... Si c'est en tête à tête, si ils sont en groupe, ils gardent un quand-à-soi plus moqueur.
Parfois, dans certains cas, je me sens "dangereux" pour eux. Pour ceux qui sont en couple, certaines craignent que je cherche à pervertir leur pépère... Et je sais qu'on ne me présente pas certaines célibataires amies d'amies, parce que je pourrai leur faire du mal, pauvres chéries.
Donc je me sens accepté, c'est déjà agréable, et je me confie sans trop de difficulté, mais compris dans ce que j'exprime, c'est plus dur.
Discussion : A Paris, le samedi 21 février : 4ème soirée polyamour.info :-)
Siestacorta
le vendredi 06 février 2009 à 14h39
Hum, j'ai fait peut à tout le monde avec mes conneries, ou ya des gens qui viennent ?
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le jeudi 05 février 2009 à 18h45
Amoureuse transie : je veux dire, ne reste pas dans ton coin sans rien lui montrer, malgré les difficultés de convenances dont tu parles.
Je parlais d'amour transi à cause de la façon dont tu évoquais tes émotions, très intériorisée. Mais apparemment le jeu de séduction a commencé...
Après, les relations amoureuses au travail, globalement, c'est comme croiser les effluves, c'est MAL, mais ça n'engage que moi...
Discussion : Il faut bien commencer quelque-part ?
Siestacorta
le jeudi 05 février 2009 à 12h08
Benjamin> "sacrément bien informé", heu... c'est un compliment ou une boutade pour que je rétrécisse un peu l'ouverture un peu envahissante de mon grand clapet ?
Discussion : Il faut bien commencer quelque-part ?
Discussion : Il faut bien commencer quelque-part ?
Siestacorta
le jeudi 05 février 2009 à 10h04
juste pour piapiatter, "âme soeur", ça me rappelle trop le mythe du "bon mec", des élus, du prince charmants, de la moitié arrachée et retrouvée dans le couple platonicien...
J'aime bien affinité élective, plus pragmatique, certes, mais pas moins riche...
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le jeudi 05 février 2009 à 10h01
Lulutine> Tentée ? Mais le meilleur moyen de ne pas subir la tentation, c'est d'y céder, disait Wilde.
Plus sérieusement, ne joue pas la collégienne amoureuse transie... J'ai testé le point de vue masculin, ça marche pas du tout.
Par contre, et c'est un aveu de ma part... Il faut d'autant moins hésiter que le polyamour peut aussi être une "sécurité dans le risque". Oui, aussi bête et égoïste que ça : je le pratique (parmi un tas d'autres raisons) pour une question commune avec les monogames, la peur d'être seul. Avoir plusieurs vies affectives, c'est en avoir au moins une.
Oui, hein, c'est bête ?
Je sais... Mais c'est un moyen de concilier ma liberté intime et mes besoins affectifs. Je ne suis pas une île, même si des fois j'aimerai bien.
(je suis pas Lost non plus, c'est déjà pas mal)
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le mercredi 04 février 2009 à 17h51
Oups, mal lu ton post...
Bon, bientôt 30 ans... Ben c'est plutôt bien, comme tu vois yen a qui mûrissent leur perception amoureuse bien plus tard !
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le mercredi 04 février 2009 à 17h49
Lulutine> avec ton amie, vous avez quel âge ?
Parce que bon, faut pas croire, hein, les parents des fois ils ont eu une vie... Qui leur permet d'entendre certaine chose.
Et puis, tu peux commencer par dire que pour l'instant, votre couple est sur un mode ouvert. Ca va bien, vous êtes ensemble, vous avez des projets, mais vous avez des envies, vous vous interdisez pas d'explorer un peu.
Dans un premier temps, ce sera sans doute plus facile à dire et entendre que "oué je vais faire trembler votre structure soco-affective de merde sur se baaaaaases" :-)
Discussion : Une femme si mystérieuse (ou chronique d'une infidélité comme une autre),
Siestacorta
le mercredi 04 février 2009 à 11h37
Licence> merci, c'est pas toujours facile de trouver l'équilibre souriant/efficace.
Polyrateau> "et je dois avouer que je crains qu'elle ne prenne un amant, non pas pour assouvir un désir positif, mais plutôt pour se venger et me faire mal. "
C'est vrai que tel que tu racontes, elle n'a pas encore fait le même chemin que toi. Et si elle décidait de partir, même si ce ne serait pas pour les raisons qui te semblent valables, ce serait quand même triste pour toi aussi.
Maintenant, si elle prend un amant pour de mauvaises raisons... C'est pas si inintéressant. Parce que ce qui se passe dans la rencontre n'est pas ce qu'on se programme. Elle pourra éprouver du plaisir, de la compréhension pour toi, un amour... A ce moment là, il faudra à la fois être très à l'écoute sans être invasif (question d'équilibre : elle ne pouvait pas t'écouter quand tu vivais autre chose).
Mais avec la délicatesse requise, ce moment où elle fera sa fugue pourrait précéder celui où vous échangerez de façon plus directe...
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le mardi 03 février 2009 à 18h33
Clem : ben oui... juger... Je suis un peu misanthrope, p-ê, mais je crois que nos proches nous jugent, et nous-même jugeons.
Après, on ne prononce pas forcément de sentence, hein.
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le mardi 03 février 2009 à 14h21
Et c'est un plus de se savoir polyamoureux face aux témoins : on a quelque chose à répondre, expliquer...
Mais c'est pas simple de détecter cet instant où l'entourage préfère savoir ou ne pas savoir... Ca dépend tellement des mentalités.
C'est sûrement plus facile avec des gens qui nous connaissent de longue date, et qui ont d'autres éléments pour nous juger.
Discussion : nos regards s'enlaçaient, un doux silence nous enveleppa, les vibrations s'échangeaient de plus en plus...
Siestacorta
le lundi 02 février 2009 à 12h08
"Entre résignation et accepter les choses comme elles sont, il y a peut être une nuance... "
Oui : les choses telles qu'elles sont ne sont pas les choses telles qu'elles seront. Tandis que si tu te résignes, tu choisis de maintenir les choses en place.
"En vivre plusieurs en même temps, cela nous enrichit-il vraiment ?"
Ce n'est pas parce que c'est plusieurs que c'est enrichissant en termes quantitatifs...
Je vais encore faire mon immoraliste. Prenons un homme polyamoureux qui d'un côté, aurait une compagne principale, et de l'autre, enchainerait les aventures courtes.
Il apprendrait un peu, peut-être, mais ce dont il a besoin en plus de son couple, c'est d'une certaine qualité d'excitation, de séduction... De façon constante. Ca ne vient pas s'accumuler, c'est intégré dans son mode de vie.
"ou nous empêche t'il de "passer" un cap avec notre relation principale, pour aller encore plus loin ?"
Ca peut... On peut effectivement être dans l'évitement d'une difficulté de couple. L'intérêt du polyamour étant que la fuite ne serait qu'une fugue, avec retour, tu te change les idées, et tu as l'esprit plus frais pour analyser le dysfonctionnement... le tout sans avoir pipoté personne. Sauf éventuellement toi-même, un premier temps.
Maintenant... si c'est ça, choisis la monogamie, tu verras si la question revient une fois le cap passé.
Par contre, le "plus loin" dans un couple... je ne vois pas trop où, dirais-je un peu pour provoquer. Un couple, ça évolue, mais son idéal, c'est de rester "figé" dans l'amour, non ? Ce que je veux dire, c'est qu'il n'y a sans doute pas de bonus à passer ton cap, il y a "je veux être en couple mono et j'assume" ou les autres choix (le célibat, c'est bon de temps en temps, aussi...).
"N'est-ce pas, la résultante que notre relation (en cours) n'est pas suffisamment "vivante" et ne nous comble pas entièrement ?"
Si, mais ça c'est le constat basique des polyamoureux : nous ne sommes pas comblés par une seule personne, et ça nous parait normal.
Discussion : Maitresse
Siestacorta
le lundi 02 février 2009 à 11h41
Très juste, Noémie...
Il ne suffit pas que je sois libre, il faut encore que les autres le soient aussi.
C'est une maxime forte, et les conséquences pour Oasis existent réellement.
Malgré cela, oui, je tolère qu'une partie de la constellation ignore qu'elle est autre chose qu'un couple.
Au moins temporairement.
Parce que dans un univers "officiellement" monogame mais souvent très tenté par les aventures, la situation arrivera de toute façon, et en particulier à des polyamoureux, qui eux, ne se sentent pas trompé si il y a un tiers ailleurs. Ca facilite les dialogues.
Par ailleurs, en polyamoureux, on prend ses responsabilités, on assume ce qu'on fait. Oui, Oasis sera dans la position de maîtresse dans certaines situations, et pas dans d'autres : par exemple, elle n'est pas dans l'attente que la première partenaire disparaisse du paysage.... Par ailleurs, en polyamoureux, on est pas hypnotisé par l'idée d'un amour unique à ne pas faire capoter, quel que soit le sacrifice... Donc quand ça ne marche plus, on le dit, on dialogue, et si ça n'avance plus, on arrète...
Donc si elle peut vivre avec ces contraintes, qu'elle comprend la position de son amant, qu'elle trouve quelque chose dans la relation, pourquoi pas ?
A la rigueur, le "danger" de la liberté de sa polyamoureuse peut être positif pour l'homme adultère : il se dit que si il se retrouve tout seul dans son froc, c'est sa responsabilité. Dons soit il reconnaît son besoin de polyamour, et l'assume face à sa femme, soit il econnaît qu'il est mieux dans son couple, et basta.
Oui, avouer à la femme, le polyamour c'est cool, tu devrais t'y mettre, moi j'en fais depuis 4 mois... C'est coton.
Disons que l'aveu ne se fera sans doute pas sous cette forme, mais plutôt : "je te trompe, mais je ne veux plus mentir..."
Autre sortie probable : un mensonge qui introduit le réel.
"Que pense-tu du polyamour ? Réfléchis, lis-ceci, parlons en. Tu es d'accord ? quelques mois plus tard... Ben j'ai rencontré quelqu'un, bon, oui, il y avait un peu de tension entre nous avant notre accord et c'est vrai que ça a m'a motivé, mais en soi, mon amour pour toi et mon besoin de non exclusivité sont les mêmes..."
Je ne trouve aucun charme au mensonge, le polyamour est là pour l'éviter, et la situation idéale est de commencer avec cartes sur table.
Mais je trouve que le monde a tendance à pas attendre qu'on pose les règle pour jouer... Dans beaucoup de cas, comme pour le reste de le vie, il faut prendre le train en marche.
Discussion : Suite de notre histoire
Siestacorta
le lundi 02 février 2009 à 01h01
Bon courage.
Conseil : tout le monde n'est pas obligé de savoir exactement votre "statut"... Fais le tri entre ceux qui "doivent" le savoir, ceux qui peuvent l'entendre, et ceux qui seront plus à l'aise si vous gardez les apparences d'un couple classique...
Mais que vous en ayez discuté, en soi, c'est du bon !
Discussion : Racontons-nous, un peu, beaucoup...
Discussion : Sur la jalousie
Siestacorta
le samedi 31 janvier 2009 à 21h23
Un peu pareil que ce que dit Noemi...
Je ne suis pas vraiment sujet à la jalousie.
Ce dont mon partenaire a besoin, qu'il aille le prendre. Si je me sens pas rejeté / écarté après, et si j'ai le droit au même traitement.
Par contre, je suis sujet à la peur. Peur d'être regardé avec plus de critique, par comparaison. Que le voile se déchire, et que derrière on voit tous mes défauts et qualités manquantes... Bref, oui, me comparer à l'autre en ma défaveur, là, j'ai peur.
Mais ça ne se traduit pas par de la possessivité. J'ai plutôt des penchants de compléxé, je me dirai "ben ouais, elle a trouvé mieux, pas de quoi t'étonner, t'es nul".
Ca se retourne plus contre moi que contre l'autre, voilà pourquoi je parle de peur.
Discussion : nos regards s'enlaçaient, un doux silence nous enveleppa, les vibrations s'échangeaient de plus en plus...
Siestacorta
le samedi 31 janvier 2009 à 21h16
"les désirs, les besoins : "remonter" à leur source
- mettre en lumière certain "mobile" inconscient... (...) pour apprendre à entre mieux aimer l'autre - et tout le tuti psyho et Cie)
- (...)l'approche bouddhiste de la source des désirs et de la guirlande de tout ce qui indubitablement est est lié "
Ouéouéoué.
Ce sera un travail super enrichissant, et sur pas mal de forums liés au développement personnel, tu auras de l'écho là dessus.
Mais mon point de vue poly, c'est que ça ne vaut le coup de comprendre ces désirs que si c'est pour les accepter... Pas pour les mettre sous verre une fois qu'on les a bien dépoussiéré de ce qui nous empêchait de les voir.
Tu fais du travail sur toi, sur ton couple, c'est bien, il y en a tant qui n'en sont même pas là. Mais si comprendre ce qu'on veut est essentiel, le côté bouddhiste qui aboutit à ne plus avoir besoin du désir, j'y crois moins...
On peut être heureux comme ça, hein... Il y a des yogi qui vivent de rien, aussi...
Pour essayer de résumer mon sentiment, on doit essayer de distinguer l'honnêteté envers soi-même et un désir de pureté, de transparence.
L'un est certes un peu individualiste, mais accessible, quand le second peut être une sorte d'illusion lumineuse faite pour embellir notre difficulté à nous accorder à nos principes...
Discussion : Un couple à trois
Siestacorta
le samedi 31 janvier 2009 à 15h42
"Elle a ajouté en parlant de ma femme "c'est mon ennemie" si je pouvais la tuer, je le ferai. Elle a 17 ans."
Brut...
Mais justement, elle a 17 ans.
Ces mots sont à la fois très forts... et on le côté théâtral de l'adolescence.
Je remplis peut-être trop vite les trous avec ce que je connais de la situation (un de mes défauts principaux, assumé, donc renvoyez-moi-z-y en cas de malentendu, ça ne me blessera pas...), mais dis moi si je touche pas juste.
Je te la joue madame soleil...
Tu as un caractère fort. Pas forcément au quotidien, mais dans le long terme, disons persévérante/obstinée pour parler des deux faces.
Tu n'es pas vraiment dans les valeurs traditionnelles dures, mais tu as conservé un certain socle moral.
Tu as toi même du être dans quelques beaux conflits avec tes parents.
Bon, là je m'amuse, c'est pas bien grave et c'est hors débat.
Plus précisément pour te répondre, est-ce que vos enfants n'auraient pas de toute façon eu des rapports conflictuels avec vous, vu leur âge ? Et vu ton caractère ?
En fait, je dis ça pour deux images qui me frappent.
- toi dans la pièces si tes compagnons font l'amour. Je me garde bien de juger, je le prend juste comme "indice" sur ton caractère.
- la lionne avec ses petits.
Disons que je me dis du coup que tu as dû être aussi très présente et très fusionnelle avec tes enfants... et que leur propre émancipation vers l'âge adulte aurait de toute façon été marquée par ça, selon mon interprétation présente.
C'est à dire que votre découverte de la triogamie serait alors plutôt l'occasion d'exprimer certains sentiments et certaines passions que la source de ces mêmes sentiments difficiles.
Vous avez déjà envisagé les choses sous cet angle ?