Participation aux discussions
Discussion : De la théorie à la pratique...

Siestacorta
le samedi 28 mars 2009 à 11h19
Red, je sais que c'est sûrement insuffisant, mais je vais essayer de décrire le point de vue qui me préserve de ces brûlures là.
Mon penchant pour le polyamour est lié à une conscience, qui a grandi dans le temps, que l'amour n'est pas suspendu dans les airs, où caché dans une princesse charmante... mais qu'il vient de moi, directement.
C'est à dire qu'on peut être amoureux, complètement bouleversé de l'intérieur, tout voir différemment, sans que l'univers n'aie bougé d'un iota, et encore moins que la personne aimée soit touchée, ou même au courant.
En gros, mes sentiments sont... les miens, et le reste même si une relation nait. Je peux satisfaire mes désirs, mon attirance, mais au mieux, ma compagne aura des sentiments similaires, on peut nager ensemble dans le bonheur et les papillons bleus... Tant mieux. Mais une fois sortis des moments ensemble... nos sentiments ne sont que dans nos coeurs. Il peuvent nous faire souffrir, ou nous faire plaisir, ce que nous ressentons alors ne se transmet pas tant que nous ne somme pas concrètement avec la personne.
C'est bien sûr la même chose pour la personne qu'on aime...
Donc nos jalousies, peurs... C'est dans nos crânes, l'autre n'y est pour rien. C'est tellement peu lié que nous pourrions brûler de jalousie sans savoir que l'autre est juste en train de dormir seul. Ce n'est pas seulement une question sentimentale, c'est existentiel. Il faut presque arriver à l'idée qu'on existe vraiment l'un pour l'autre que lorsqu'on est vraiment là. Le reste du temps, c'est notre imaginaire et nos souvenirs qui prennent le relai.
On a aucun pouvoir sur ce que vit l'autre, alors... autant ne pas vouloir le prendre, autant aimer malgré tout.
On arrive même à la compersion, voir l'autre revenir heureux de son absence, et nous enrichissant en arrivant.
Je suppose que ce n'est pas grand chose, un raisonnement.
Mais je veux dire que le travail sur soi dépasse le travail sur la relation. Je te recommande notamment "Se libérer du connu" de Krishnamurti... Qui nous permet de nous détacher de certaines consciences faussée, et finalement être plus présent.
(et après on va encore me dire que je comprend rien à la vie spirituelle... alala)
Discussion : Extraits - littérature - essais

Siestacorta
le samedi 28 mars 2009 à 09h04
Clem : une conscience de ma propre immaturité est assez fréquente, chez moi. Voir ma petite présentation de profil, où l'autodérision me permet juste l'équilibre.
Mais... tout le monde a vu le jeu de mot sur instituion ?
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le samedi 28 mars 2009 à 09h00
Bonjour, claude, merci de votre participation juste et légère....
Vous êtes doué en maïeutique ?
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 20h43
CB : je te réponds bientôt. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas une question de pas supporter telle ou telle parole.
Discussion : Extraits - littérature - essais

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 20h41
trouvé dans le mag Philosophie du moi :
"Le mariage est une belle et grande institution, mais je ne me sens pas encore l'âge d'entrer dans une institution".
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 12h55
nan, finalement, c'est pas une bonne idée...
C'est un bérêt étudiant, lié à un système de confrérie assez orienté festif.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 12h38
Pardonnez-moi de venir encore m'amuser à faire des paradoxes, mais j'essaye de les faire fertiles...
Dites-moi, comment, en ne partant pas d'opinions, on participe à un forum (internaute ou pas) ?
Et pour ce qui est des ressentis : on parle de polyamour, certes, mais d'amour... L'amour sans passer par le ressenti, heu, c'est à dire qu'on est autant concerné par un amant de longue date que par une balade en forêt ?
J'ai du mal à poser de l'équivalence dans les amours. Que leur nature soit communément profonde, oui, mais qu'ils soient tous semblables entre eux ?
Je formule de façon piquante pour alimenter le dialogue, hein. Pour moi ça dynamise, mais je ne cherche pas à blesser personnellement.
Sinon, CB, il y a beaucoup de bon sens dans ce que tu dis. Je le dis carrément, les slogans baba new-age que tu ajoutent me bloquent un peu... pas tellement par leur origine, mais parce que ce sont des slogans, que je trouve ça toujours moins parlant que ce qu'on peut me dire en plus. Avec un peu de parcours militant et une exposition normale à la publicité, je t'assure que ça peut laisser l'impression que tu fais un chemin derrière des mots d'ordre, et pas de toi-même.
Ce qui n'est apparemment pas le cas.
Je comprend ta recherche d'harmonie. Cela dit, l'harmonie, l'accord, c'est une construction. Tu arrives à t'entendre avec quelqu'un parce qu'au départ tu es prête à le faire... Pour chanter juste, une chorale, ça bosse, c'est pas spontanément beau. Pourtant il n'y a pas grand chose de plus universel et humain que la perception de la musique.
Peut-être trouves-tu dans ce que tu appelles "Tradition" une clé de sol.
Cela dit, pour ce que j'en sais, des groupes recherchant la Tradition, il y en a eu pléthore, et ils ont plutôt tendance à se bouffer le nez. Des kabbalistes à la Wicca... Tu me diras, c'est humain. Mais ils partent du même principe de recherche spirituelle, de travail vers un essentiel.
Cette unité que tu évoques me semble ambigue, imprécise.
"nous suivons les traditions", c'est l'unité.
"nous disons suivre les traditions", c'est aussi l'unité.
Et unité a changé de sens d'une phrase à l'autre.
Pour ce qui est de l'inspiration aborigène, c'est sûr que leurs organisations sociale et morale était différentes. Mais ça ne les empêche pas d'avoir un gros penchant pour le patriarcat... La place des femmes étant nettement moins sympathique que dans la plupart des modèle polyamoureux.
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 11h43
Des roses, donc.
Ou des marguerites ?
www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=22861&nop...
(penser à réviser le langage des fleurs)
(jasmin, lilas, c'était nos divisions nos soldaaats)
(rien, rien !)
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

Siestacorta
le vendredi 27 mars 2009 à 08h58
Au fait : félicitation pour ce rattrapage aux branche organisationnel !
On laissera passer le concert, et on reprendra les échanges après, non ?
Discussion : La logique du tiers-exclu

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 21h32
Interpelée : tiens, je connais ce discours là, moi aussi...
Bon, si j'étais un peu cruel, au "je peux pas faire le PA", j'aurai souvent tendance à répondre "oué, mais la monogamie non plus..."
Clem : je crois qu'Eric est un peu comme moi : du mal à ne pas pousser au débat sur le thème, et un esprit un peu chicaneur.
C'est vrai que les parcours monogames semblent souvent contradictoires...
Je suis notamment toujours ravi d'entendre quelqu'un dire "oui mais j'ai quitté l'un avant de coucher/ sortir avec l'autre"... Tandis que nous, bien sûr, on est infidèles...
Discussion : Rencontre polyamour.info - Paris - samedi 28 mars - 16h00

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 21h27
Ben moi j'essayerai de rester tard...
Mais faut que je me trouve un signe distinctif, vu que j'ai pas les oreilles en pointe...
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 21h25
Lulutine : c'est vrai qu'il peut sembler évident que chaque fois qu'on écrit sens envoyer l'armée après pour faire appliquer, c'est en sous-entendant "je pense que"...
Cela dit, autant que possible, j'apprécie de me forcer à dire "je pense que"...
C'est partiel, mais ça fait un peu partie de ce qu'on appelle la logique non-aristotélicienne.
Ahah, oui, bon, j'explique. Ce n'est pas réellement une logique, c'est un travail sur la pensée de façon plus globale (la sémantique générale, mais ne compliquons pas plus)... Un des domaines de conséquence est le langage.
Relativiser ce qu'on est en train de dire permet d'analyser chaque situation comme nouvelle, afin de s'obliger à penser aux paramètres qui différent par rapport à une situation similaire... mais pas tout à fait.
Par exemple, si on dit "cet homme vient de voler", on est plus précis que si on dit "cet homme est un voleur", et on enferme pas la réalité dans une case.
Bon, je peux aussi raconter le coup de "la carte n'est pas le territoire", mais je crains d'être encore moins clair.
Enfin, pour pas en faire trop, j'ai appris ça dans un bouquin de science-fiction, je n'ai pas vraiment lu le théoricien à la base de ce dont je te parle. Mais ce que j'en ai compris m'avait bien plu.
Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 14h04
Entendu.
Autre façon d'exprimer ce que j'avais en tête : le branchouille recouvre beaucoup de la capitale, ça ne simplifie pas les recherches...
Discussion : Recherche (grand) bar (convivial) pour la 5ème soirée polyamour.info

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 13h40
Ben, pour ce qui est des quartiers branchouilles, faut juste être sélectif : il y a des endroits dans ces coins qui sont sympa et qui peuvent faire l'affaire... je pense notamment au bar sans nom dont je parlais, qui est agréable...
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 13h37
Ben je sais pas qui te laisse si admiratif, mais tu devrais ne pas trop douter de tes propres moyens, Eric.
La culture et l'habitude d'écrire ne sont pas aussi essentiels que l'appétit de connaissance ou l'ouverture d'esprit. Comme tu le dis, on a pas à être érudit pour participer à une discussion qui nous intéresse. Il faut faire l'effort d'assimiler, de redemander, et tout reste ouvert...
Et tu montre une capacité de raisonnement personnelle plus que respectable !
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 12h58
Je connais peu de sociétés et de croyances, qui, à un moment donné, n'ont pas connu le rejet de l'autre.
Quand à la destruction, je n'oublie pas que c'est un moment de la nature, biologique ou physique...
Mais pour prendre la question par un autre bout, comment articulez-vous cette (ces) transcendance avec le polyamour ?
(ça recoupe un peu la question de sam, mais j'essaie de rester attaché au fil.)
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le jeudi 26 mars 2009 à 11h12
Ce n'est vraiment pas ma marotte habituelle, mais là ça vaut le coup : la méthode scientifique permet justement d'avoir un appui commun neutre...
Dans la métaphore des yeux bandés, ce serait une rampe permettant à chacun de tourner autour de l'éléphant et de multiplier les observations.
Sinon, le désir d'unité, que ce soit en philo ou dans les domaines spirituels, est bien intentionné, mais insuffisant, sans dialogue, contact, questionnements, compréhension.
Si l'unité était juste une question de bonne volonté et de regard innocent sur la nature, les lieux dans le monde et dans l'histoire où auraient été réalisées paix et épanouissement communicables seraient légions. Ce sont justement quand on a une conviction universelle qu'on une une bonne raison soit de s'isoler (pourquoi m'intéresser à des gens différents ? j'ai trouvé la vérité -> la tolérance comme jemenfoutisme) soit de convertir (j'ai des vérités, aucune des tiennes ne saurait être acceptable).
Attention : je n'accuse personne ici de ces maux. Je pense que nos vies et attitudes sont beaucoup plus riches que nos interventions ici...
Enfin, le monde comme complexité... Accepter cette complexité comme une beauté et une transcendance, ce n'est pas possible ?
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le mercredi 25 mars 2009 à 18h07
Ciel :
je ne dis pas que l'absolu n'existe pas... Simplement, dans un endroit de de débat, où viennent des gens habitués à penser par eux-mêmes par nécessité (pour comprendre ce qui, dans notre besoin de PA, fait qu'on continue plutôt que de se sentir mal), il faut s'attendre à ce que ce qui est présenté comme universel soit questionné. Notamment par ceux qui croient qu'un peu de méthode et de logique éclaircit les débats...
owen :
je comprend le besoin de transcendance. J'en ai même le désir, pour tout dire.
Une compréhension rationnelle des choses ne me semble pas pour autant rabaisser la transcendance.
Je crois que ce qui me fait garder mes distances, c'est que beaucoup de discours mystiques viennent "de l'intérieur" d'une expérience. On me dit de vivre quelque chose, mais en discuter est rare.
Je sais qu'on peut trouver quelque chose dans l'expérience mystique. Mais c'est un cheminement qui, je crois, mérite beaucoup d'efforts d'expression. "joins-toi au grand tout, tu comprendras tout", c'est vrai, ça ne me parle pas !
Discussion : [Humour] Pour sourire, un peu, ou essayer...

Siestacorta
le mercredi 25 mars 2009 à 14h36
oups, ciel, nous nous sommes chevauchés (hem), je précise que je répond à l'invité anonyme au dessus de ton post.