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Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 19h44
Oué, c'est pour ça : on part d'un refus, là, pas d'un contrôle.
Donc si c'est très enferré, le changement peut être aussi très "ouvrant".
Sinon... comment supporter une monogamie.
Je sais pas.
Ma crainte, à moi, ce serait d'en vouloir à l'autre parce que j'accepte ce qu'il m'impose.
Oui, il y a cette idée de réinvestir sur l'autre ce qu'on ne peut pas donner à l'extérieur. Pourquoi pas ? C'est un peu de la méthode Coué, mais ça peut marcher.
Mais, si vous avez autre chose à gérer dans votre couple, déjà, ça t'occupera !
Hem...
Désolé, je suis improductif sur la question, je la prend sans doute vraiment pas par le bon bout.
Discussion : Je vous quitte
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 15h06
Non !
C'est un choix pragmatique.
On sait qu'on aura toujours tendance à s'engueuler avec ceux qui sont pas d'accord, autant aller vider sa querelle quelque part.
Et pis ça fait de l'espoir en plus.
Quelques fois, quand on est allé se coller des pains avec un gars qui nous regardait de travers au bar, on revient ensemble se payer une tournée.
TIens, comme dans une (vieille-vieille) chanson de Renaud, "c'est mon dernier bal" :
"Y avait une bande de mecs
De l'autre coté d' la piste
Qui nous mataient à mort
Depuis un bon moment.
On s'est fritté avec
C'était vraiment pas triste,
Pis on s'est réconcilié
D'vant une bière en s' marrant.
D' nos jours dans les baloches,
On s'exprime, on s' défoule :
A grand coup d' manche de pioche
Une fracture, ça dessaoule."
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 15h00
Oui, c'est ça. Faites du sexe, pas la guerre, sur ce coup-là, ça peut marcher.
C'est un risque qui serait pris à deux, main dans la main, comme n'importe quel étape d'une vie d'un couple.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Je vous quitte
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 14h58
Donc, là, juste avant mon message, il va peut-être en manquer deux.
Ca se verra pas, le système d'édition ne permet pas encore de dire "message enlevé par un modérateur pour cause de bidibidi".
Je crois que bowhaz avait dit qu'il essayerait d'ajouter l'option, quand il aurait une minute.
Plus largement, dans une discussion sur "la modération pourquoi comment" :
A la fois, j'aime pas qu'on oblitère des échanges, à la fois certains échanges sont problématiques et il faut les signaler comme tels.
Donc soit on laisse tout tel quel, juste avec une pastille "avertissement c'est pas très néticool que vous dites". Et du coup, ça fait tellement peu que la prise de bec peut continuer longtemps.
Soit on vire un texte, pour les raisons qui le désignent comme problématique. Mais quand ensuite, un conflit refait surface, les lecteurs ne comprendront pas toutes ses implications, puisque certains noeuds du conflits auront été cachés.
Moi, j'aime bien l'idée du "flameboard". C'est un endroit d'un forum où on peut s'incendier sans gêner la lecture des autres sujets.
Ca l'avantage d'esquiver le problème de la censure dans un forum.
Et quand un conflit réémerge tel un iceberg dans le passage de Di Caprio, il suffit de linker vers le flameboard pour dire "c'est à cause de ça".
Par contre, techniquement, ça demande à ce qu'on puisse déplacer un sujet... Je crois avoir compris que, dans l'interface que nous utilisons, c'est plus compliqué que sur d'autre types de forum.
Mais je suppose qu'un bon copié-collé avant modération peut aussi bien faire l'affaire.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 14h36
Drya
- je l'ai compris comme impliquant que ce n'est pas pcq'on se dit poly qu'on a forcément au moins 2 partenaires tout le temps.
Ce que tu as compris est vrai aussi, mais c'est pas ce que je disais !
Je dis que lui n'a pas à être ni se dire poly parce que toi tu l'es. Il est pronfondément exclusif, il ne veut que toi ?
Très bien, aucun mal à cela.
Mais ça n'est pas censé t'obliger à fonctionner comme lui, et à ne vouloir que lui. Votre équilibre peut se trouver dans une situation où vous ne fonctionnez pas de la même manière.
Il y a bien des couples où l'un travaille et l'autre pas, non ? C'est un peu pareil.
J'admets que ce raisonnement ne répond pas vraiment à ta situation, mais il faut avoir en tête l'ensemble des options pour comprendre celle qui va être choisie.
En demandant l'exclusivité, ton compagnon dit
-"je ne veux pas être PA"
ET
-"je ne veux pas que tu sois PA".
C'est distinguer les deux affirmations qui est important, puisque la seconde ne dépend pas que de lui.
Drya
Dans mon cas, l'option "je passe au PA, tu restes mono et je reste avec toi" n'est pas envisageable puisqu'il ne veut pas vivre comme ça, pas pour l'instant et peut-être pas du tout.
Il ne veut pas être mono et te laisser être PA, c'est bien ça, hein ? J'insiste un peu pour être sûr qu'on se comprend.
Le "pour l'instant" a sa valeur : le temps peut résoudre certaines choses. Mais à te lire, je vois bien que tu es dans l'urgence (et pas d'une nature infiniment patiente... C'est pas une critique :-) ).
Une possibilité, qu'on peut évoquer en regard du témoignage de Deenice : et si vous essayiez quelques libertinages ?
Je suppose que ce n'est pas ce dont tu as envie.
Mais ça peut être une étape intéressante, dans votre situation, pour commencer à explorer de façon contrôlée les limites du couple.
Se prouver l'un l'autre qu'une expérience de ce genre ne vous détruira pas.
Et que c'est peut-être le cas d'autres expériences...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Je vous quitte
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 13h24
Oulah, ça date ça...
Je ne sais plus quand c'était ni dans quel fil...
De toute façon, il ne faut pas se chercher, il faut se trouver...
Quand on est en contact avec soi, on sait... c'est tout... Les hommes se disputent pour des riens... il suffit de regarder les étoiles... elles sont écartées mais elles partagent le même ciel...
Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 13h05
Au fait...
Lors de ton premier post, il ya une vingtaine de jours, tu disais que tu gardais tes questions sur le poly pour toi, que tu n'en parlais pas à l'un des principaux concerné, ou même à aucun des deux.
Comme je te le disais alors, faire quelques tours autour de son nombril est très recommandé, c'est sûr.
On pense à qui on est, qui sont nos amants, on prévoit plus ou moins clairement leurs réactions.
Mais... ce sera très très différent quand tu en parleras. Certaines questions ne seront pas les mêmes, ou sonneront différemment même si elles ressemblent à celles qui te tournaient en tête.
Certaines réponses seront toutes retournées, prendront un sens nouveau.
Et le plus fort, c'est de s'apercevoir que poser le débat... même s'il nous éreinte un peu... ça nous laisse ensemble. Ca nous rapproche même un peu, malgré l'opposition des points de vue.
C'est bien de penser sa propre situation. Faut pas que la pensée t'isole trop des gens avec qui tu partage cette situation.
(édition : en fait, je t'ai mal lu : tu as fini par parler à ton compagnon, apparemment.
Bon. Ca enlève pas mal de pertinence à mes dernière lignes... Je crois quand même qu'il faut, dans tes questionnements, savoir reconnaître le moment où, en silence, ils déforment plus qu'ils n'affinent ton rapport à l'autre).
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 12h47
Drya
@ Siestacorta: je ne vois pas le PA comme une volonté d'aller voir ailleurs pour s'enrichir, mais comme une levée de l'interdit d'aimer quelqu'un quand ça se présente naturellement, en gros, reconnaître que c'est naturel et ne pas devoir se méfier de soi-même et des autres, et je suis maintenant en plein dedans! (quelqu'un vend un chador?)
heu... j'ai dû rater des étapes de raisonnement, là.
Je ne comprend pas bien pourquoi tu me réponds ça.
(Tu confonds pas mon intervention avec la fin de celle de Boucledoux ?)
Je soulignais juste que l'un des deals possibles était " je passe au PA, tu restes mono et je reste avec toi". Que devenir PA tous les deux n'était pas obligatoire...
Et ça ne veut pas dire qu'on laisse le mono dans son coin, vu que tu devras souvent lui parler et l'écouter pour que sa position dans ta vie lui soit claire...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Je vous quitte
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 12h33
amorgen
Haha ! moi aussi j'avais du mal à supporter Clémentine au début, mais j'ai toujours eu beaucoup de tendresse pour les gens insupportables qui ont un avis sur tout ...quand ces avis sont argumentés.
Clementine
[Oué, c'est vrai qu'on a fini par trouver une sorte de no man's land qui nous aide à nous supporter mutuellement.]
Je vous l'avais diiiit, nananèreuh.
Discussion : Accepter la monogamie ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 01h36
Drya
les polyamoureux sont confrontés régulièrement à des amoureux strictement exclusifs, et le deal est alors "on devient PA/tu acceptes que je sois PA - OU - on s'arrête là"… or, le problème est quand aucun des termes n'est acceptable, par ex.
Je ne répond pas directement à ta question... Mais je voudrais insister : il y a 3 possibilités, là :
- on se quitte
- nous vivons en PA tous les deux
- je vis en PA, toi en mono
Les deux derniers termes sont très différents.
Il y a tout un montant "pratique" du PA, quand on dit que l'autre à le droit à la même liberté que nous. Mais rien ne l'oblige à prendre ce droit, et rien ne nous oblige à attendre qu'il le prenne.
(tiens, après Boucledoux, et en repensant à un échange d'avec Emma : l'autre, comme abstrait, c'est un masculin. J'ose pas imaginer une page de philo sur le thème de l'Autre où l'accord serait toujours proposé.
Bon, ça n'a rien à voir.)
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Le polyamour est-il une forme de libertinage ?
Siestacorta
le mardi 26 janvier 2010 à 01h19
J'avoue être sceptique. Peut-être parce que je ne connais pas bien le sujet.
Mais, même en incluant tout le côté galant et libre penseur, j'ai toujours cru qu'aux sens actuels, libertin et libertinage évoquaient, en plus de la notion de rencontre, l'érotisme, la séduction, le plaisir des corps.
Le polyamour... contient très souvent ces aspects. Mais peut ne presque pas les contenir.
Par exemple, je me souviens de témoignages de personnes qui disaient ne pas aimer faire l'amour. Qui se passaient complètement de cette vie là, que ce soit dès le départ, ou avec l'évolution de leur vie affective.Concrètement, ils pourraient être poly quand même.
Ou, pour prendre un cas plus facile d'abord, j'imagine bien quelqu'un qui vit en couple et qui parfois passe du temps avec un tiers, ces épisodes se répétant sur plusieurs années, mais qui ne fera jamais plus que quelques baisers, et chacun aura toujours gardé vêtements ou pyjamas. Cuddle-friends, si on veut. Ca me semble pas non plus une situation libertine, tout en étant poly.
Bon, ce sont des cas limites, mais c'est pour montrer des espace où poly et libertinage sont assez disjoints pour qu'on les distingue clairement.
L'inverse - que le libertinage soit une forme de poly - ne me semble pas plus juste, d'ailleurs : on peut imaginer quelqu'un qui aille sans cesse d'expérience sexuelle en expérience sexuelle sans qu'il y ait jamais de temps pour qu'une relation existe, sans qu'il sache jamais même ce que fait le partenaire dans la vie, en dehors de partager du plaisir.
Que cette personne ait ou pas un amant principal, il n'a pas vraiment de "relation" sur laquelle être honnête, il s'agirait plutôt de sa recherche.
Je n'ai aucun jugement là, hein... Et comme je dis, je peux me tromper sur le sens du terme libertinage.
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Comment être poly lorsqu'on a du mal a trouver une personne ?
Siestacorta
le lundi 25 janvier 2010 à 19h26
D'expérience, être capable d'aimer ou pas, c'est souvent en amont que ça se passe.
Effectivement, c'est souvent le temps qui travaille avec toi.
Mais ça aussi en s'occupant de soi avant de chercher qui/comment aimer.
C'est très banal ce que je dis là, mais quand on est bien dans ses pompes les problèmes qu'on se trouve avec les autres ont tendance à s'effacer d'eux-mêmes.
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le dimanche 24 janvier 2010 à 11h57
Nan mais c'est accordé au masculin ses interventions, et autant il a un problème avec les points et les virgules, autant l'orthographe est correcte.
Discussion : Pourquoi suis-je si susceptible lorsque j'entends ou je lis des préjugés sur le polyamour?
Siestacorta
le dimanche 24 janvier 2010 à 03h16
Ben... Pourquoi pas ? Mais ce n'est pas un argument "contre" le polyamour de croire qu'un couple peut être épanoui.
Pas plus que ce n'est un argument contre la monogamie de dire qu'on prend un pied pas possible depuis qu'on est poly.
Les deux ne s'excluent pas.
Discussion : La confiance, condition de l'amour multiple et de tout amour, est-elle innée ??
Siestacorta
le dimanche 24 janvier 2010 à 02h20
(oué, moi aussi, les premières fois, j'étais persuadé que c'était une fille. Titane, féminin approximatif de titan, ou tite anne, je sais pas.)
Discussion : Pourquoi suis-je si susceptible lorsque j'entends ou je lis des préjugés sur le polyamour?
Siestacorta
le dimanche 24 janvier 2010 à 02h18
Il y a les préjugés "persos".
Jusqu'ici, les préjugés sur ma vie affective, coup de bol, j'ai pas eu beaucoup.
Disons, on me les exprime pas trop comme des jugements.
Le plus récurrent : t'as pas encore rencontré la bonne.
Là, je me sens un peu jugé (heu, j'ai pas aimé comme il faut, en fait ?), mais surtout pas compris.
Je suis heureux pour mes proches quand ils aiment, pourquoi s'inquiètent ils quand je le fais à ma manière ?
L'autre, plus... discret, c'est quand je vois qu'on me présente pas les copines des copains. Ou qu'on me rabroue gentiment quand j'exprime mon intérêt. Comme si j'étais une mauvaise influence, ou un type qui fait pleurer les filles...
C'est un peu infantilisant.
Mais, globalement, je me sens pas rejeté. J'ai peut être la chance d'être un enfant de grande villes, on peut comparer un peu ça au parcours du "petit pédé" chanté par Renaud.
Les préjugés sur le polyamour, quand c'est pas direct sur moi, je peux même apprécier, par goût du débat, de la rhétorique. Et parce que renvoyer dans ses buts quelqu'un qui ne se pose pas de question sur sa monogamie, depuis le temps que je parle du sujet, ça m'est devenu plus facile.
Quand tu retournes les arguments anti-PA vers un mono, il est souvent très étonné... Pas du tout habitué à ce que sa propre position puisse être remise en question.
Egoïsme ? Vouloir garder l'autre pour soi, c'est quoi ?
Immaturité ? Oh ben oui, le couple rend les gens vachement meilleurs.
Facilité ? C'était quand la dernière fois que tu as dû changer tes habitudes, steuplé ?
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.
Discussion : Amour principal, amours secondaires
Siestacorta
le vendredi 22 janvier 2010 à 18h10
En l'occurrence, la charte est pas "bête et méchante".
Autant être casé et s'intéresser au PA, pourquoi pas.
C'est le côté "ah ben ici ya des meufs ouvertes, et j'ai même pas besoin de vérifier à quoi sert le site, elles vont me sauter au paf", qui m'emmbête.
Et dire "avoir une maîtresse, c'est pas du PA", c'est pas plus mal. Si le mec sait se servir de sa tête, il peut y réfléchir, en parler...
Discussion : Les polyamoureux ne sont pas tous des hippies échevelés
Discussion : Les polyamoureux ne sont pas tous des hippies échevelés
Siestacorta
le vendredi 22 janvier 2010 à 17h19
Et pis gratouiller le babacoolisme, ici-même, c'est pas complètement innocent.
C'est un peu vrai que ça sent le patchouli, le PA.
Qu'il y a des côtés très new age, épanouissement personnel, soignez-vous avec des plantes et mangez bio.
Disons que réagir là dessus, c'est aussi éviter un certain ronronnement.
Discussion : Les polyamoureux ne sont pas tous des hippies échevelés
Siestacorta
le vendredi 22 janvier 2010 à 17h15
Emma
(...)
Bien sûr qu'il y a des préjugés envers les polyamoureux. (ouvrir un bêtisier ça permet de rire et de se défouler). Mais il faut à mon avis faire une croix sur l'acceptation évidente au risque de se renier soi-même ou de renier d'autres Autres.
(...)
Tu soulignes un phénomène qui, ici, a déjà eu un avatar (chercher un être bleu de 4m dans les colonnes n'est pas une bonne idée). Dans une discussion d'l y a - heu, - plusieurs mois, on insistait sur une différence polyamour/libertinage.
Je crois à la solidarité des Autres. Qu'au fond, hippies, gothiques, punks, homos et BBW devraient s'attaquer à la norme dans un bel ensemble. Que notre différence fondatrice devrait nous apprendre à comprendre celle des autres Autres.
Je radote, mais c'est cette vision que j'avais adoré dans le film Short Bus, le lieu qui donne le titre, dans la reprise même du terme.
Ne serait-ce que pour contrer une reproduction de la norme, où, un jour ou l'autre, on finirait par dénoncer dans nos propres rangs tel comportement qui salit la cause.
Mais je suis pas tout à fait contre une recherche un peu maniaque de différenciation. Toujours dire "c'est pas tout à fait ça".
D'abord, c'est une preuve de revendication d'identité. C'est vrai qu'il y a la tentation de faire dire à la norme que certaines catégories sont plus kewl que d'autres. Mais il y a, dans le même mouvement, l'envie de lui faire admettre que les catégories sont tellement nombreuses et complexes et recoupées que la norme elle-même en devient une, un peu plus limitée que les autres. Et ça, c'est marrant.
Sinon, toujours dire que "c'est pas tout à fait ça" quand quelqu'un d'autre nous étiquette, c'est un chouette principe qu'on retrouve dans la sémantique générale (hm... pas mon argument le plus sexy, ça). Mettre un "etc" dans toutes les listes, laisser toutes les définitions ouvertes, affirmer sans cesse qu'une observation est toujours partielle et personnelle...
Message modifié par son auteur il y a 16 ans.