Participation aux discussions
Discussion : [Le site] Appel aux dons

Siestacorta
le mardi 07 décembre 2010 à 11h39
Ecoute, je sais pas sur combien de temps tu tiens les comptes. J'ai pas mal de gros soucis de fric, mais en fonction des étrennes, je ferai sans doute un don. Mais pas de suite, quoi.
Discussion : Père Noël

Siestacorta
le lundi 06 décembre 2010 à 14h08
Aurelien
Et si le 18 décembre, on se faisait un pré-Noël poly avec un Père Noël secret, qui serait partant ?
C'est quoi, un père noël secret ? Un type qui t'offre des cadeaux que t'ouvre pas en public ?
Discussion : Présentation et questionnement

Siestacorta
le lundi 06 décembre 2010 à 14h06
Bonjour, Lila. Bienvenue.
"certaines blessures", "je ne sais quoi qui passe pas"...
Je comprend bien que ce n'est pas facile d'être plus concret en venant parler sur un forum où tu ne connais personne, où tu as pas tes aises, mais les expressions que tu choisis renforcent le côté "je montre pas mes émotions négatives".
A travers le polyamour, tu peux gérer un peu différemment de d'habitude ces émotions, parce qu'il fait vivre un choix dont peu de gens parlent.
Le seul moyen pour que ça marche ou pour ne pas continuer la relation, mais en connaissance de cause, et pour combler ce fossé entre coeur et intellect : analyser ce que tu as dans le coeur, être en paix avec ce que tu as dans le crâne.
Il faut donc que tu connaisses précisément tes douleurs, et que tu puisses les exposer complètement (pas forcément ici, n'importe où tu te sentiras en confiance), pour voir comment tu peux vivre, quel est TON équilibre (yen a pas un qui conviendra à tout le monde).
Alors, dans quelle circonstance ce respect de toi risque-t'il d'être perdu ? Tu te condamnerais alors sur quel critère ?
Et quels sont les moments douloureux ?
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Siestacorta
le dimanche 05 décembre 2010 à 23h45
titane
Ouhlala...
Je me plie à la loi des grands nombres et présente mes excuses à ceux et celles que j'ai blessés...
... Et vais lécher mes poly-morsures dans mon coin...
Pas de blessure, chez moi. Et je répète : sarcastique, oui, mais pas si blessant que ça, pas inconséquent. Si je mords, c'est comme les animaux de compagnie quand ils jouent, tout en retenue. Quand on est habitué, on sait qu'on se fait pas vraiment mal, ou alors par maladresse...
Tentacara
Ce que je vois dans le sarcasme de Siesta, c'est justement son agacement (que je partage, je crois que ça s'est vu), face à des discours qui posent l'amour non pas comme une question philosophique, mais comme une réponse dogmatique.
Les interventions en mode "vous rencontrez des difficultés parce que vous ne savez pas aimer (...)".
Mais c'est pas ce que je voulais... Ah, si, en fait !
Bon, je vis moins ce qui m'agaçait (précision : les posts de Titane ne sont que les plus développés, pas les seuls à m'avoir un peu hérissé) comme de la condescendance.
On a bien le droit d'avoir des convictions, dont celle de penser que le poly
amour serait le summum de l'amour, et que l'amour n'est que beauté et grandeur.
Mais trop lire cette conviction-là, sur ce site, je peux pas. Je voudrais que le polyamour soit un choix comme un autre, pas qu'il soit montré comme le meilleur.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le dimanche 05 décembre 2010 à 23h15
capucine
Juste de l amour
sans contrainte
sans limite
sans barriere
Libre ,spontané et gratuit !
J'ai des limites, moi. Si l'amour se déverse sur moi sans limites, ou s'il me fuit gratuitement, ça va pas être bon longtemps.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le dimanche 05 décembre 2010 à 23h05
Lune
Si je dis à l'autre que je n'ai pas envie de savoir telle ou telle chose susceptible de me blesser et qu'il me confirme son engagement à s'y tenir, vous appelez ça un contrat ?
C'est justement le sens qu'on donne à "pacte" ou "contrat" qui est en débat, en même temps... Donc c'est normal que ça ne soit pas une chose similaire selon celui qui en parle.
Le mot contrat a été utilisé ici pour comparer l'engagement amoureux avec celui du mariage.
Je n'ai rien contre ce mot, même si ce n'est pas celui que j'emploierai pour décrire mes engagements. Mais je le reprend ici pour montrer que j'assume bien le côté formel que ça suppose, le côté un peu pointilleux.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Siestacorta
le samedi 04 décembre 2010 à 12h53
Will be back.
Je me voulais provocateur, certainement. Sarcasatique, sans aucun doute. Pas nécessairement blessant ; mais j'ai toujours pensé qu'un échange piquant pouvait être suivi d'un truc plus amène.
Disons que mon sarcasme est l'expression d' un agacement que je n'ai pas envie de cacher ; mais que je garantis que si on me renvoie la charge (sur le mode "aie bobo" ou, "pour qui tu te prend peau d'couille" ou "pas compris, redis-voir ?" ou "t'as dit le mot de trop, cow-boy"), il y a encore de l'écoute derrière, l'envie de continuer à causer, en variant les formes et les contenus...
Passer du brut au neutre au cordial à l'amical à l'hostile peut sembler parfois un peu faux jeton pour ceusses qui se vexeraient de mes bourrades, mais j'ai de la bienveillance ( sisi, ya du bon en moi, ne vous arrêtez pas à mon t-shirt déchiré plein de sang) je crois la transmettre aussi, et je peux en rajouter un peu si le besoin s'exprime.
J'essaie de faire état de ma complexité, de la revendiquer comme forme et comme fond. Et j'admet mes variations d'intelligence, aux écarts météorologiques.
Discussion : Déplacer le problème

Siestacorta
le samedi 04 décembre 2010 à 02h54
Sur déplacer le problème, j'ai des trucs à développer, enfin, je connais une partie de mes propres déplacements.
Mais, avant d'en arriver là, je n'ai aucune honte à dire que j'ai BESOIN d'amour. J'en avais besoin en naissant, je le ressens aujourd'hui que ça aille bien ou mal pour ma pomme, et si je devais en vieillissant avoir dépassé ça, j'espère que je serai toujours aussi incapable de me servir correctement d'un fusil.
Je n'ai pas plus honte de ce besoin que de dire que je ressens le manque, et que j'aime pas toujours ça. Oui, des fois c'est une douce mélancolie. D'autres soirs t'en ferme pas l'oeil, et merci la France de laisser l'alcool en vente libre.
Mais globalement, ça passe, et quand ça passe pas, je sais bien que ça rend pas l'amour plus profond.
Seulement je ne souffre pas moins parce que je dis "même pas mal". C'est pas parce que c'est pas incurable que ça n'existe pas, ou que c'est superficiel.
Bref, le problème peut être déplacé en étant nié. On le rend seulement plus inaccessible aux autres, ainsi.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Siestacorta
le samedi 04 décembre 2010 à 02h25
Tentacara : pas la première fois... C'est pour ça que le reste du temps je surcompense un peu en essais de gentillesse.
Gin : je sais que je suis limité... Je sais bien. Mais c'est un des éléments de cette caricature caricature : je trouve que ce schmilblick là n'avance pas, ou ne donne pas à ceux qui ne le partagent pas le moyen de le faire. Je caricature aussi cette immobilité, pour qu'on me réponde quelque chose.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le vendredi 03 décembre 2010 à 16h45
Ben c'est aussi bien que certaines idées avec lesquelles on pense être d'accord puissent aussi nous irriter. Ca prouve qu'il ne s'agit pas de propos génériques, comme ces horoscopes où on ne peut pas ne pas se reconnaître :
- ah, alors ce mois ci, vous aurez des bons moments mais quelques mauvais aussi.
- ah, l'amour c'est quand il y a de la confiance, pas de la haine.
Certes.
Ou quand un masseur te dit "ah, je sens de la tension là". C'est nécessairement vrai, s'il n'y a pas du tout de tension dans ton corps, c'est que t'es mort.
Pour revenir à l'intérêt d'un contrat :, c'est qu'on peut revenir dessus, et le rompre.
Ma chère Tite-Anne (oui, pour l'exemple, on va imaginer que j'ai une relation avec une fille qui fonctionne selon les principes que Titane décrit par-ci par là).
Tite-Anne, donc... Tu dis que t'as pas besoin qu'on discute, ni qu'on soit particulièrement honnête, puisque l'amour est confiance.
Ma confiance n'est pas gagnée d'avance. Elle dure ce qu'elle dure, elle dépend de ce qu'on fait ensemble, de ce qu'on se fait l'un à l'autre. Pourquoi je te ferai confiance tout le temps ? Ou t'as vu que ça se passait tout le temps bien, la vie ?
Tu as de bonnes intentions ? Mais qui tu es pour les juger bonnes pour moi ? Je veux qu'on se mette d'accord sur "bonnes".
Ah, tu veux pas me prouver tes bonnes intentions, parce que les preuves, c'est nul, c'est de la peur cachée.
Comme tu es tout amour pour moi, tu es abondance de bienfaits ?
Mais j'aime pas n'importe quel bienfait, machonner de l'herbe en pensant à toi c'est pas pareil que d'aller ensemble dans un resto gastronomique.
Dans l'absolu, si ? Heu, t'as jamais goûté de homard, toi, je me trompe ?
Ah, alors je mange le homard en ton absence, je pense à toi et c'est comme le partager, parce que le manque c'est la présence mentale.
Oki. Donc si je masturbe mais que je te fais plus l'amour parce que je suis trop fatigué (et parce que je fais ça bien), au fond je t'aime pareil, si tu manques de quelque chose de toute façon t'es libre de partir, c'est ça ?
Ah, tu peux partir. Mais on le dit pas, parce que ce serait un contrat, le contrat la contrainte, il faut pas se donner de limites, non ?
On doit donc pas dire les choses même si on les vit ? Tu sais ce que c'est, le principe de la novlangue, si, si, c'est lié, attend.
La novlangue, c'est dans ce roman, 1984. L'Etat fait la guerre. Mais comme la guerre a pas bonne presse, ils rééditent les dictionnaires, et après, on n'écrit plus jamais guerre, on écrit "maintien de la paix". Du coup ça passe. Alors bon, on écrit plus manque, on écrit "je pense à toi".
Comment, ça n'a rien à voir ? Je ressens l'amour, donc tout va bien ? Heu... Non. Soit l'amour est une émotion, et ça bouge tout le temps, et autant qu'on sache un peu comment chacun de nous bouge, soit c'est un concept et t'as pas besoin de moi pour vivre un concept.
Mais justement, t'as pas besoin de moi ?
Ah. Bien. Je veux dire au départ, tant mieux, hein, je préfère que tu saches manger seule. Au moins à court terme. Mais pas besoin de moi... heu... jamais ?
Envie.
Comme une envie de fraises, alors ? Oui, t'es libre de bouffer toutes les fraises que tu veux, c'est sûr. Mais tu veux dire que ton amour, c'est la liberté d'avoir des envies de fraises, ou j'ai rien compris ?
Je fais semblant de vouloir comprendre avec de vraies-fausses questions ?
C'est pas faux.
Mais toi, tu fais semblant de pas être attachée, Tite-Anne. Ca te rassure peut-être de penser que tu dépends de rien et donc pas de moi. Mais c'est pas vrai. Je t'ai vue faire ta petite abondante, là, avec moi, au lit, quand tu me fais des cadeaux, quand tu m'écoutes révolutionner l'ontologie sans Sartre et sans les mains. T'es amoureuse, sisi. J'en suis pas fier, mais je crois que c'est parce que je suis un type bien. Tu me fais confiance pas parce que tu m'aimes, mais parce que tu peux.
Oh, si je te cognais, tu resterais peut-être aussi, les amoureux c'est pas très raisonnable. Mais tu me ferais pas confiance. Des fois, je te ferai peur. Et entre nous, ce serait pas le bel amour dont tu parles.
Fais pas chier à rien vouloir comprendre de moi, et à ne pas vouloir mettre des formes, des gestes, à faire semblant d'ignorer les preuves et les compréhensions. A ce jeux-là, tu risques de gagner, donc, de me perdre.
Tu t'en fous, puisqu'on peut tout perdre demain ?
Okay. Tu as truqué ta carte d'identité, et t'as juste 13 ans en fait, non ?Nan mais sans dec, informe moi parce que je suis assez sensible, sur les liens entre liberté et responsabilité.
La responsabilité te fait chier ?
Moi aussi. C'est pour ça que je veux connaître celles que je choisis et celles que j'écarte.
T'en veux aucune, la Liberté toujours ?
Ah mais parfaitement d'accord. Arrête de me barrir ça dans l'oreille, c'est pas une manif, je suis pas CRS, on prend juste un café.
Donc mais t'as besoin de quel espace, pour être libre ? Parce que moi je veux plus te lâcher, là. Oké, tu peux aller aux toilettes seules, mais je veux regarder.
Ma liberté et la tienne sont pas d'accord ?
On fait un contrat, alors, comme ça on sait si...
Non ?
T'es pas nettement plus chiante que moi, en fait, avec tes grands mots ?
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

Siestacorta
le vendredi 03 décembre 2010 à 16h39
Mon amour c'est moi.
Pas toi. Je n'ai besoin de l'amour de personne, puisque je suis l'amour. Je n'ai pas besoin qu'on me parle, qu'on me caresse, qu'on me comprenne, qu'on m'écoute. Je n'ai besoin de rien.
Mon amour c'est moi, le monde est illusoire, il suffit de dire "j'aime" et abracadrabra, tout est beau. Oui, même quand tu me boudes, quand je rentre tard, quand je te réponds pas : c'est beau, c'est libre, c'est gratuit, je suis spontané, je suis amour.
C'est l'amour, c'est bon parce que je l'ai décidé, si tu ne ressens pas ça c'est que tu choisis de te tromper.
L'amour, c'est moi.
Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le jeudi 02 décembre 2010 à 23h12
Rho, que de crispation sur un mot, "contrat"... un vrai-faux débat.... les mots ne sont pas importants... il faut revenir à l'essentiel... le sens... l'amour est l'éther de l'humanité, partout.... Mais on ne le voit pas avec les yeux de l'âme.... ooooommmm... regardez et voyez....
(pardon... )
Disons qu'ici, un contrat n'est pas pas dans le sens legislatif et répressif du terme. Dans une vision plus éthique et sociale, c'est juste l'ensemble des choses sur lesquelles on s'est compris, entendu, tacitement ou explicitement.
C'est pas des commandements, un truc qui trace des frontières sans retour. C'est plus les habitudes qu'on prend, montre, accepte de l'autre sur le long terme.
Enfin, le contrat, c'est un outil de libre-association, on le fait ou défait selon la continuité de son intérêt.
Moi j'ai besoin de verbaliser, de dire pourquoi certains trucs peuvent me faire réagir, parce que je ne crois pas qu'il y ait d'universalité dans les réactions humaines (les gens ont une personnalité, souvent), et que je n'ai aucun talent télépathique.
Mais d'autre ont un sens de l'harmonie plus spontané. Peut-être une écoute... Mais même si je tombais sur quelqu'un comme ça, je sais que si on ne me dit pas qu'on m'a compris et que si on ne m'explique pas les choses, je vire aigre.
Ce sont mes peurs qui se manifestent, le manque de confiance quand l'amour est au dessus de ça, à plusieurs encablées stellaires, rejoignant par là le Grand Bol de Soupe Universel (TM) ?
Yep. J'ai des peurs. O surprise, je suis humain, dis donc.
J'ai donc tendance à prendre ceci en compte dès le départ : dans une relation, on devra faire avec les peurs de l'autre, on ne vivra pas un perpétuel enchantement d'harmonies et de licornes zen. Oké. Alors autant que ce soit avec un peu de civilité, d'échange. Le contrat social, donc, plus que le contrat de mariage.
Si de temps en temps, on fait sans, que la confiance seule suffit, tant mieux. Mais si c'est un idéal après lequel courir, ce n'est qu'une "méta narration émancipatoire" de plus (je viens d'apprendre l'expression, je vous la balance donc...) : "crois en X, tu atteindras l'Eden". X peut être Dieu, l'amour qui sauve, le communisme, le couple mono, l'Union Liiiiibre, l'égalitarisme... Pour moi, c'est trop abstrait pour aider à vivre le mélange passionnel et social des relations amoureuses. Au moins, ce qu'on a dit, on peut revenir dessus.
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le jeudi 02 décembre 2010 à 09h53
titane
Oui... En parler... En "discuter" ?
Idéalement oui bien sur... Mais pas forcément comme une "obligation", même camouflée sous "c'est la moindre des choses, non?"
c'est tout...
Ben, Rosalie parle de discussions, mais c'est pas tellement sur les annonces, c'est sur l'ensemble des accrocs qu'on peut rencontrer. Et le contexte donne autant au mot le sens "négociation" que celui d' "explication". Sa demande est assez ferme, mais elle ne part pas avec le but à priori de changer les options dont on va lui parler.
Tentacara, quand elle relève sa difficulté, ne dit pas "discuter".
Son "a minima" est plus dans la mention de l'information significative...
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.
Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

Siestacorta
le mercredi 01 décembre 2010 à 13h02
Le seuil d'exigence de Tenta me semble le bon : on doit en parler s'il s'agit d'un fait qui va changer quelque chose.
Même si en parler ne changera rien au fait lui-même ("je vais partir à l'étranger", "j'ai un nouvel amant avec qui je vais habiter"), ça changera bien sûr les conséquences, ça donne de la liberté d'action et de réaction à l'autre.
Discussion : Pluralité complexe

Siestacorta
le lundi 29 novembre 2010 à 15h20
Sûr... Mais si toutes les crises donnent une chance de se construire et de mûrir, toutes les crises de "couple mono" ou même (très courant par ici) de couple 1 poly + 1 mono n'ouvrent pas sur un épanouissement de type polyamoureux. C'est une voie, c'est bien de la voir, mais elle ne garantit aucun mieux être à quelqu'un qui n'a pas envie de l'emprunter.
Il s'agit pas forcément de la peur de passer à autre chose. Ce n'est pas parce qu'une possibilité est "nouvelle" pour soi que ne pas la choisir c'est résister au changement, nager à contre-courant. On peut simplement préférer son désir original, et ne pas avoir envie/besoin d'en changer.
Discussion : Pluralité complexe

Siestacorta
le dimanche 28 novembre 2010 à 22h36
Lune, je lis un peu la même chose que Françoise dans tes réponses : tu voudrais pouvoir faire avec le comportement polyamoureux de ton amant, mais tu ne désires pas vraiment le mode de vie que ça engendrerait. C'est pas sûr que tu sois vraiment faite pour ça...
J'ajouterai que, même dans l'hypothèse où tu serais si ouverte aux suggestions poly que tu en arriverais à finalement ne plus craindre les autres amours de ton amant, ça ne ferait pas que votre relation serait plus importante pour lui que les autres...
Il serait heureux d'être compris et aimé, mais il ne déciderait pas plus de ses sentiments.
Je ne te dis pas du tout que c'est trop difficile d'être poly, que c'est réservé à une élite psychiquement avancée... Simplement que si tu n'aimerais pas l'être, tu n'as aucune raison de t'y obliger.
Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

Siestacorta
le dimanche 21 novembre 2010 à 00h39
Gin
je crois que l'amour existe avant la rencontre, tout comme l'énergie existe ou le charbon.... après rencontrer un poêle où le faire bruler c'est une autre histoire.
Nan mais je veux pas trop forcer le truc parce que je suis vraiment pas scientifique (c'est pour ça que je cite Matrix plus que mon cours de science-nat), mais charbon et énergie, c'est pas pareil.
Le charbon, c'est ce qui brûle, le combustible. Mais ça brûle pas par soi-même, mais parce que ça été soumis à la chaleur.
L'énergie, c'est un évènement (la montée de la chaleur), pas un objet, pas un stock.
le rapport avec l'amour, oui, donc... (je n'ai pas de dealer, ça va pas être facile...) : à la rigueur, l'amour, c'est plus la combustion que l'énergie. Ca dure pas éternellement, ça dépend de ce qu'on brûle et comment.
Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

Siestacorta
le samedi 20 novembre 2010 à 21h26
Gin
Siesta, juste pour vérifier d'où tu pars, peux-tu répondre à cette question stp :
est-ce qu'on a de l'énergie ?
- beh oui ? Notre corps en produit. Dans Matrix, on utilise les corps humains comme piles. CQFD, quel brio.
Gin
si, si, [l'amour] est une matière première... non ? !
et le charbon n'existe pas en dehors du con qui creuse dans la mine... ? !
Oui le charbon existe avant la mine.
L'amour n'existe pas avant la rencontre. Il peut arriver, comme la combustion du charbon, si on veut continuer l'analogie chimique.
Discussion : L'amour c'est simple, l'amour c'est beau !

Siestacorta
le samedi 20 novembre 2010 à 13h39
C'est vrai que techniquement, on "a" pas d'amour. C'est pas une matière première, l'amour n'existe pas indépendamment des personnes qui l'expriment.
C'est sans doute ce qui rend la citation intéressante, si ce n'est juste : "aimer", comme verbe d'action, comme ressenti, concernant un sujet et un objet, c'est pas "l'amour".
Message modifié par son auteur il y a 15 ans.