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Siestacorta

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Discussion : Café-poly : comment parler des amours pluriels ?

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Siestacorta

le mardi 28 décembre 2010 à 11h29

Le truc m'intéresse bien ! Même si posé telle quelle, on peut croire que la tension arriverait à chaque fois, comme le remarque la Lulu...

Comment échanger calmement ses opinions et réflexions sur une pratique mal connue et non consensuelle...
Quoi que dit comme ça on a l'impression que je vais parler de mon intérêt pour le D/s (le SM plus orienté relationnel que bobos et gadgets) (ouais bon je me confesse si je veux).

Mais en même temps la méfiance envers le PA est toujours plus forte que je ne m'y attend. Dans ma tête, c'est pas si grave, voilà, il y a des cathos et des protestants, il y a des mono et des poly... Et en fait, non, quand même, j'ai une bonne tête d'hérétique.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Un séminaire sur les relations multiples

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Siestacorta

le lundi 27 décembre 2010 à 01h17

Hm...
Bon, en tout cas c'est sympa d'être passé après la date "vendable", au moins le côté commercial est pas trop frontal !

Maintenant, étant donné qu'il y a un aspect éthique souvent revendiqué dans le PA, en partie pour se légitimer face à la monogamie, c'est pas tout à fait inattendu qu'il y ait marquage de distance avec une certaine mode de la séduction - disons libérale au double sens du mot (un jour, mes phrases seront courtes....)
Ce ne sont pas des jugements manichéens.... il s'agit moins de mettre une attitude dans un tiroir que de se chercher une position.

(interprétation personnelle et temporaire, je suggère, pour le coup je jure pas de ce que j'avance)

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Discussion : Poly-plaisirs et plaisir multiples

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Siestacorta

le dimanche 19 décembre 2010 à 22h38

Francoise
J'ai un peu de mal à visualiser comment, si les sexes sont emboités, Jacpot peut entrevoir la semence qui gicle à l'intérieur de sa femme. Description plutôt fantasmatique que réelle, ou alors la dame est transparente :)

Non, chez le polyamoureux, l'amour est à un stade si parfait que l'orgasme devient une lumière, qui éclaire le ventre féminin de l'intérieur, comme une bougie sous verre.

Ensuite, les amants atteignent un état de pleine conscience, grâce auquel ils peuvent voir l'avenir et reconnaitre les oeufs bios sans regarder le marquage.

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Discussion : La France, pays du polyamour?

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Siestacorta

le mercredi 15 décembre 2010 à 21h26

Congrats...

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Discussion : Comment faites-vous ?

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Siestacorta

le mardi 14 décembre 2010 à 12h16

Camille : je suis partie prenante, mais le gros-débit n'interdit pas l'échange. La logorrhée n'en constitue qu'une partie, qu'un moment. Et ce qui ressemble parfois à de la tétrapilectomie peut aussi être de la céphaloprospection.

Cela dit, le site propose aussi un chat, où les dialogues sont plus immédiats.

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Discussion : Un séminaire sur les relations multiples

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Siestacorta

le samedi 11 décembre 2010 à 20h10

C'est du date coaching, en fait : orienté drague, comme ce livre dont on parlait l'an dernier "the game".
Le jour où on proposera ça aux filles, ce sera pas un bien, mais ça voudra certainement dire que l'égalité sera plus proche, et que la misère sexuelle aura changé de forme.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le vendredi 10 décembre 2010 à 12h26

Le point Godwin...
Godwin (qui aimait les oeufs au plat) a démontré que plus une discussion à opposition sur internet dure, plus il est probable qu'un interlocuteur traite un autre de nazi. Et reçoive la même qualification en retour.

Le point Godwin est le moment où cela arrive. Dépassé ce point, la discussion est impossible, puisque dialoguer avec quelqu'un qu'on a désigné comme une incarnation des pires aspects de l'humanité ne permet pas le développement.

Sinon, la définition de wikipedia, plus rigoureuse sans doute.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le vendredi 10 décembre 2010 à 11h45

Comme le calme semble s'être pointé sur le fil, et que j'aime bien la réponse d'Amorgen, j'hésite à en remettre une couche.
(Héhé, le vlà apprécié de tous, il va en faire une maladie le bougre).

Prenons du recul : malgré les montées de lait et agacements, malgré les convictions et les mise en cause, personne ne va mettre personne au bûcher.
C'est un forum, ça se tire la bourre, c'est normal.
C'est un conflit, il y a des moments moins agréables que d'autre, mais personne ne mourra de n'avoir pas eu raison ici.

Ça c'est un peu calmé ces dernières heures, tant mieux. Ça me laisse le temps de placer qu'entre les positions "vous rejetez ce qui n'est pas comme vous" et "vous n'admettez aucune contradiction", on file tout droit au point Godwin. On l'a même approché d'assez près, si on lit bien.

Ce qui signifie que le débat ne portait plus sur ses questions de départ (les rapports des PA) mais sur les hypothétiques rapports de pouvoir des forumistes entre eux.
C'est la forme de HS qui peut complètement tuer le fil, quand des digressions plus civiles permettent de l'ouvrir, d'y revenir...

Pour la partie contrat, je crois avoir pas mal explicité ce qui me semble bon là dedans. Je crains de refâcher si je reprend de suite les mots des autres pour dire en quoi l'a priori de liberté et de confiance ne suffisent pas à la qualité de la relation.

J'ai eu parfois des idées sur les difficultés du long terme, mais comme cette partie de la réponse me prenait, je les ai pas racontées.
Peut-être une autre fois : le sujet est vaste, et intéressant.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le jeudi 09 décembre 2010 à 17h30

Goffio : tu peux aussi dire "c'est cui qui dit qui y est".

Ce serait la traduction sobre, et ce ne serait pas entièrement faux. En tout cas j'admet faire un peu la leçon, à mon tour. Mais ensuite, ça extrapole popaul...

Je reviens plus tard pour cerner les limites de la "petite dictature" d'un "mauvais esprit" "propriétaire" "normatif" et "parigot".
Indice : ceci est juste un forum.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le mercredi 08 décembre 2010 à 18h27

Lulutine : ah, non, je comprend en quoi ça peut gêner Titane ou Amorgen. Le contrat va contre une liberté absolue vers laquelle ils tendent (et qu'ils n'entendent pas de la même façon). Je ne donne pas à tout le monde la même liberté sur moi.
Le contrat n'est pas nécessairement explicite, mais oui, un peu formalisé, dans le sens où on peut rappeler à l'autre des éléments, souvenirs, mots, sur lesquels on s'entend. On a à l'esprit la forme qu'a pris notre rapport, et le contrat nous sert de référence (et pas de loi...) pour exprimer là où on est entré en conflit.
C'est pas le contrat qui crée la relation, c'est l'inverse... Quitte à changer de contrat plus tard, à le dénoncer ou à y renoncer.

...
[Balise HS partiel. Mais comment analyser ce qui se présente comme un tout sans aborder plusieurs parties ? Désolé, Rosalie, pour le coup, et ne lisez pas si ça vous semble hors débat, si vraiment ça débouche pas je reporterai ça ailleurs]

Titane : Je sais qu'il y a une part de construction de Titane. Je sais que le Titane, au quotidien, n'engendrera pas chez moi les mêmes réactions que le Titane de forum. Je sais aussi distinguer ma caricature de l'argumentation réelle.

Je joue parfois sur la caricature, mais vraiment, pas tout le temps. Ce serait caricatural de dire le contraire, non ? :-)
Si je construis certaines projections de tes idées, tu y aides beaucoup, et pas seulement par provoc' . Un discours établit une relation entre celui qui parle et ses idées, et la construction du tien a réellement un registre, des tendances.
En gros, tu n'es sans doute pas un prêcheur, mais ton discours prêche beaucoup, même quand je ne viens pas y ajouter l'encens et les ommm que j'y accorde facilement (trop facilement, je le confesse Maître).

[/ balise HS]
...

Dans ce discours du spontané et naturel, on part du principe que l'amour de notre amour et celui des autres fonctionnent de la même manière, nous motivent pareillement. On y pense l'amant à travers une "nature" humaine commune, un sentiment qui nous unit. C'est très peu. Tout ce qui fait que l'autre est différent et unique (l'altérité), ça n'est pas du détail ni dans mes sentiments, ni dans la relation, ni sa durée. La différence n'est pas indifférente, si je peux me permettre de tautologer pour souligner.

Comme je le répondais à Goffio, l'amour et le naturel se distinguent beaucoup trop pour moi pour suffire à rendre la relation "bonne".
Comme tu le dis, ce que j'y apporte, c'est volontairement.
Je ne demande pas à l'autre de me faire confiance comme ça, juste parce que j'ai l'air de bonne volonté. Et je ne désire pas qu'on me le demande. A partir de là, on parle, on explique, on se montre et on s'accepte : contrat.
"Je t'aime, alors t'es en confiance, et ta confiance fait que je t'aime... Tout ça va sans dire, parce pas la peine de garantir". Là, c'est monolithique, ça tourne en rond. Ca peut être une un cercle vertueux, j'admet, mais à lui seul il ne suffit jamais. Ou alors tous les amours finissent bien, ce qui les arrête ne fait pas partie de la vie. J'adore la simplicité, j'ai du mal à la montrer mais j'aime ça quand j'y arrive, quand je la ressens avec quelqu'un ; mais le simplisme n'est qu'une illusion de simplicité.

Pour tous les moments où je ne donne pas spontanément du bonheur, où on ne me donne pas spontanément ce que je désire, j'ai besoin de parole, d'échanges, de gestes et de formalisation. De trucs qui définissent la vie en société. Oui, l'amour est une vie en société. Mon choix de Poly est de lui donner de la souplesse. La libre-association, faut voir, j'y repenserai.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Père-Noël Secret - Paris - samedi 18 décembre 2010

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Siestacorta

le mercredi 08 décembre 2010 à 11h45

Hum... Si le tirage au sort a lieu avant la préparation du cadeau, le cadeau parle au destinataire, si le tirage a lieu après, le cadeau parle de celui qui donne.

Non, ça a l'air philosophique, comme ça... Zut.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le mercredi 08 décembre 2010 à 11h30

Rosalie : cet échange autour d'un "contrat" est tout à fait dans le sujet, je crois. Ce n'est pas le seul qui soit concerné par l'idée de long terme, mais c'est une façon de penser les difficultés.

En fait, Titane, tu "luttes" contre la projection. Tu parles de l'amour et de la confiance au présent, parce que ça te semble être ce qui mérite d'être investi, et qui subjectivement, l'est le plus.
Sur cela, je te suis à peu près.
En revanche, je n'arrive pas à considérer ma confiance et mon amour comme des phénomènes qui me dépassent. Ils n'ont pas de continuité sans qu'on les aide.
Tiens [balise : attention, cette caricature se transforme en argument après] si je dis : "L'amour est une sorte de fluide créé par tout être vivant, une énergie qui nous entoure et nous pénètre, et qui maintient la galaxie en un tout unique".
Ben c'est n'importe quoi. C'est une réplique de Obi-Wan sur la Force, j'ai juste mis "amour à la place. [ / balise]
L'amour et la confiance sont des forces, pas la Force.
Comme pour les autres forces, il y a une interaction. Et l'interaction n'est pas le détail à corriger pour que ça aille en ligne droite, mais bien ce qui définit la force au départ.

Le contrat, c'est ce qui permet de cadrer les interactions, de dire pourquoi et quand ça nous fera du bien, pourquoi et quand on risque d'en souffrir (charges, bénéfices). On peut tendre vers un contrat minimaliste, ou les parties ne mettent pas tout les aspects dedans, et prennent beaucoup de responsabilité personnelle. A tort ou à raison, on a effectivement confiance sur certains points sans les préciser (je suppose que mon amante ne me tuera pas pendant mon sommeil). Mais il y en a d'autres où on a moins confiance. On a vécu, on a senti... On sait que ces points sont sensibles. On sait que sur le< long terme les chances de tomber sur ses points sont fortes pour nous. Alors on le dit, et l'autre nous dit comment il peut se comporter par rapport à ça. On s'engage à prendre compte de ces points ; ils peuvent pour nous être des détails par rapport à notre sentiment, mais, comme manifestations intenses, sont l'autre réellement, définissent aussi ce qu'on représente pour lui.

Oui, ces points sensibles sont des peurs. La peur et la douleur, c'est pas des trucs irrationnels, qu'on peut exclure par la force du coeur. C'est là, très humain, très vivant, très normal. On fait avec, on soigne, ça va pas passer à coups de grandeur d'âme. Ca sera probablement là tout le temps. Alors on en parle, on pose, on décrit, on écoute, on reconnait ses limites, on en donne.

Ce n'est bien sûr pas la seule manière de parler d'amour, de relation. Evidemment que d'autres aspects existent. Mais pour faire face à des difficultés, ce rapport à la parole de l'autre est utile.
Le contrat ou pacte, c'est aussi une manière de proposer quelque chose à quelqu'un qui n'a pas forcément l'habitude de s'exprimer calmement sur ses sentiments, de discuter de choses difficiles sans que les émotions, les sentiments et les caractères soient confondus.
Une façon d'être clair et compréhensible pour l'autre, ce qui peut pas mal l'aider à avoir confiance.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : [Le site] Appel aux dons

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Siestacorta

le mardi 07 décembre 2010 à 11h39

Ecoute, je sais pas sur combien de temps tu tiens les comptes. J'ai pas mal de gros soucis de fric, mais en fonction des étrennes, je ferai sans doute un don. Mais pas de suite, quoi.

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Discussion : Père Noël

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Siestacorta

le lundi 06 décembre 2010 à 14h08

Aurelien
Et si le 18 décembre, on se faisait un pré-Noël poly avec un Père Noël secret, qui serait partant ?

C'est quoi, un père noël secret ? Un type qui t'offre des cadeaux que t'ouvre pas en public ?

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Discussion : Présentation et questionnement

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Siestacorta

le lundi 06 décembre 2010 à 14h06

Bonjour, Lila. Bienvenue.

"certaines blessures", "je ne sais quoi qui passe pas"...
Je comprend bien que ce n'est pas facile d'être plus concret en venant parler sur un forum où tu ne connais personne, où tu as pas tes aises, mais les expressions que tu choisis renforcent le côté "je montre pas mes émotions négatives".

A travers le polyamour, tu peux gérer un peu différemment de d'habitude ces émotions, parce qu'il fait vivre un choix dont peu de gens parlent.
Le seul moyen pour que ça marche ou pour ne pas continuer la relation, mais en connaissance de cause, et pour combler ce fossé entre coeur et intellect : analyser ce que tu as dans le coeur, être en paix avec ce que tu as dans le crâne.

Il faut donc que tu connaisses précisément tes douleurs, et que tu puisses les exposer complètement (pas forcément ici, n'importe où tu te sentiras en confiance), pour voir comment tu peux vivre, quel est TON équilibre (yen a pas un qui conviendra à tout le monde).

Alors, dans quelle circonstance ce respect de toi risque-t'il d'être perdu ? Tu te condamnerais alors sur quel critère ?
Et quels sont les moments douloureux ?

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Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

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Siestacorta

le dimanche 05 décembre 2010 à 23h45

titane
Ouhlala...

Je me plie à la loi des grands nombres et présente mes excuses à ceux et celles que j'ai blessés...

... Et vais lécher mes poly-morsures dans mon coin...

Pas de blessure, chez moi. Et je répète : sarcastique, oui, mais pas si blessant que ça, pas inconséquent. Si je mords, c'est comme les animaux de compagnie quand ils jouent, tout en retenue. Quand on est habitué, on sait qu'on se fait pas vraiment mal, ou alors par maladresse...

Tentacara

Ce que je vois dans le sarcasme de Siesta, c'est justement son agacement (que je partage, je crois que ça s'est vu), face à des discours qui posent l'amour non pas comme une question philosophique, mais comme une réponse dogmatique.
Les interventions en mode "vous rencontrez des difficultés parce que vous ne savez pas aimer (...)".

Mais c'est pas ce que je voulais... Ah, si, en fait !
Bon, je vis moins ce qui m'agaçait (précision : les posts de Titane ne sont que les plus développés, pas les seuls à m'avoir un peu hérissé) comme de la condescendance.
On a bien le droit d'avoir des convictions, dont celle de penser que le poly
amour serait le summum de l'amour, et que l'amour n'est que beauté et grandeur.
Mais trop lire cette conviction-, sur ce site, je peux pas. Je voudrais que le polyamour soit un choix comme un autre, pas qu'il soit montré comme le meilleur.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le dimanche 05 décembre 2010 à 23h15

capucine
Juste de l amour
sans contrainte
sans limite
sans barriere
Libre ,spontané et gratuit !

J'ai des limites, moi. Si l'amour se déverse sur moi sans limites, ou s'il me fuit gratuitement, ça va pas être bon longtemps.

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Discussion : Difficultés chez les polyamoureux de longue date

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Siestacorta

le dimanche 05 décembre 2010 à 23h05

Lune
Si je dis à l'autre que je n'ai pas envie de savoir telle ou telle chose susceptible de me blesser et qu'il me confirme son engagement à s'y tenir, vous appelez ça un contrat ?

C'est justement le sens qu'on donne à "pacte" ou "contrat" qui est en débat, en même temps... Donc c'est normal que ça ne soit pas une chose similaire selon celui qui en parle.
Le mot contrat a été utilisé ici pour comparer l'engagement amoureux avec celui du mariage.
Je n'ai rien contre ce mot, même si ce n'est pas celui que j'emploierai pour décrire mes engagements. Mais je le reprend ici pour montrer que j'assume bien le côté formel que ça suppose, le côté un peu pointilleux.

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Discussion : Jusqu'où s'arrêter dans le nombre de partenaires?

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Siestacorta

le samedi 04 décembre 2010 à 12h53

Will be back.
Je me voulais provocateur, certainement. Sarcasatique, sans aucun doute. Pas nécessairement blessant ; mais j'ai toujours pensé qu'un échange piquant pouvait être suivi d'un truc plus amène.

Disons que mon sarcasme est l'expression d' un agacement que je n'ai pas envie de cacher ; mais que je garantis que si on me renvoie la charge (sur le mode "aie bobo" ou, "pour qui tu te prend peau d'couille" ou "pas compris, redis-voir ?" ou "t'as dit le mot de trop, cow-boy"), il y a encore de l'écoute derrière, l'envie de continuer à causer, en variant les formes et les contenus...

Passer du brut au neutre au cordial à l'amical à l'hostile peut sembler parfois un peu faux jeton pour ceusses qui se vexeraient de mes bourrades, mais j'ai de la bienveillance ( sisi, ya du bon en moi, ne vous arrêtez pas à mon t-shirt déchiré plein de sang) je crois la transmettre aussi, et je peux en rajouter un peu si le besoin s'exprime.

J'essaie de faire état de ma complexité, de la revendiquer comme forme et comme fond. Et j'admet mes variations d'intelligence, aux écarts météorologiques.

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Discussion : Déplacer le problème

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Siestacorta

le samedi 04 décembre 2010 à 02h54

Sur déplacer le problème, j'ai des trucs à développer, enfin, je connais une partie de mes propres déplacements.
Mais, avant d'en arriver là, je n'ai aucune honte à dire que j'ai BESOIN d'amour. J'en avais besoin en naissant, je le ressens aujourd'hui que ça aille bien ou mal pour ma pomme, et si je devais en vieillissant avoir dépassé ça, j'espère que je serai toujours aussi incapable de me servir correctement d'un fusil.

Je n'ai pas plus honte de ce besoin que de dire que je ressens le manque, et que j'aime pas toujours ça. Oui, des fois c'est une douce mélancolie. D'autres soirs t'en ferme pas l'oeil, et merci la France de laisser l'alcool en vente libre.
Mais globalement, ça passe, et quand ça passe pas, je sais bien que ça rend pas l'amour plus profond.
Seulement je ne souffre pas moins parce que je dis "même pas mal". C'est pas parce que c'est pas incurable que ça n'existe pas, ou que c'est superficiel.

Bref, le problème peut être déplacé en étant nié. On le rend seulement plus inaccessible aux autres, ainsi.

Message modifié par son auteur il y a 15 ans.

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