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Discussion : [Presse] « heureux les polyamoureux », 2011 NordEclair.fr (lien périmé)

Siestacorta
le mardi 14 juin 2011 à 10h33
@ Ladymarlène,
non, j'ai eu cet écho de Eclisse, notre pessimiste local.
Mais Psychologies, c'est pas parce que c'est pas la pratique de psycho qu'on a dans notre cabinet à nous qu'est trop bon ni parce qu'il n'y a pas des citations in extenso de Lacan et de Winicott qu'il n'y a rien...
La vulgarisation, c'est le teaser de la culture et de l'éducation personnelle.
En cela, Psychologies fait plutôt bien son boulot.
Discussion : Spiritualité et polyamour

Siestacorta
le dimanche 12 juin 2011 à 11h50
Tiens, ma lecture c'était "si je ressens une conscience de faire partie d'un tout, donc je vais accorder la responsabilité de cette cohérence à un architecte/des forces.".
Bon, imagine une pierre qui s'éveille à la conscience sous une montagne. Elle se dit :"ho, je ne peux pas bouger, ya plein d'autres pierres autour de moi, ça dure depuis mémoire de pierre, c'est donc cohérent, le monde est bien fait puisque je peux y trouver ma place, il y a donc une intelligence planificatrice".
Ou pas !
(je titille. Pour être honnête, les questions de spiritualité m'intéressent et me concernent. La Foi est une fonction innée, comme la curiosité, l'imagination, la mémoire, l'abstraction... Donc je m'en sers.
Mais comme j'ai du mal à éteindre ma cervelle face aux ressentis spirituels, je ne veux croire qu'à partir de mon expérience personnelle.
Qui jusqu'ici se résume à l'envie qu'il y ait quelque chose, mais aucune expérience même "seulement" affective d'être en rapport avec).
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 14h35
J'ai aucun doute là-dessus, t'inquiète, c'était juste un idée qui m'était passée par la tête.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 13h13
C'était encore plus précis que ça : entre les remarques qu'il te fait, l'importance qu'elles semblent prendre dans ton cheminement, et le fait que tu aies décrit votre relation comme "platonique", je me demandais si tu étais pas amoureuse de ton psy.
C'est une des formes du "transfert", c'est à dire quand, à force de dire des trucs très persos à un psy, on finit par avoir des sentiments personnels pour lui. Que ce soit des sentiments amoureux ou des sentiments d'opposition : par exemple, tu peux donner à un psy un rôle de Père dans ta façon de penser à lui.
Dans certains cas, les psy utilisent le rôle consciemment, dans d'autres, ils n'ont rien fait, c'est juste nous qui projetons.
Voilà pour la minute encyclobaclée.
Et donc, voilà, cet homme qui te fait tant d'effet n'est pas ton psy.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 12h08
Heu... Au vu des remarques qu'il te fait... T'aurais pas fait un transfert sur ton psy, en fait ?
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 11h03
Par ailleurs, la maîtrise des pulsions, ce n'est pas leur rétention totale : c'est savoir les utiliser pour son bien et pour celui des autres...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 09h05
Ladymarlene : personne te dira ça. Cette image de la femme méprisable parce qu'elle exprime son désir, c'est dans la tête. Et pour peur que tu fasses un peu confiance à tes goûts en matière d'amoureux, je crois que ce qu'un type bien aura dans la tête c'est plus "bon, mais alors si elle a commencé comme ça, je dois me montrer aussi un peu courageux maintenant" que "aaaaah au-secours".
Même si "aaaaah au-secours", d'un point de vue ludique, quand c'est un peu plus avancé, je.... ma gueule.
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le vendredi 10 juin 2011 à 07h38
Oui, disons : marquer son attention par désir de plaire. J'assume le désir de plaire. La seule chose, c'est de pas être lourd avec, de respecter la limite, lele moment où je fais chier.
Mais avec mes petites inhibitions persos, ça va, je serai plutot dans le "bon, il m'a pas vue, là ? Je dois le ligoter et le prendre sur le capot, ou quoi ?" (oui) (mais seulement si tu aimes Nietzsche et les films d'action).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 22h53
Ayé, créé un rv facebook, lancé sur le groupe "polyamour".
Mais je peux pas le faire sur "On Va Sortir", j'ai pas encore utilisé mon profil pour participer à un rv d'autres personnes, et c'est une condition pour créer un rv. Quelqu'un d'autre pourrait le faire ?
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Le polyamour, est-ce une forme de polysexualité ?

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 21h16
Ben dans le BDSM, le "cuckolding" est une pratique, le fait d'être excité par le cocufiage. Et il y a des gens pour qui c'est autant un mode de vie qu'un jeu.
Maintenant, bon, généralement, ces gens assument et savent s'inscrire sur un forum;
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 21h12
Junon et C.T : (+) (+) , MP.
M'en occupe. Je lancerai l'invite sur Lutins-Lutine, et je crois qu'il y a groupe poly France...
Je vais aussi poster ça sur OVS.
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 14h55
Ben si tu es sur le forum et que tu me réponds, je te considère pas nécessairement polyamoureuse, mais au moins intéressée par la question du polyamour.
Le "nous", c'est ça.
Effectivement je n'ai pas la bisexualité en commun avec toi., et bon, c'est comme ça et pas très grave, je crois, si chacun de nous prend son pied, c'est même plutôt une bonne nouvelle.
Sinon, la bisexualité de la pansexualité ont quand même quelque chose en commun avec le polyamour, quitte à ce que ce soit à un point très minimaliste, ça demeure réel...
Discussion : Nos différences, entre les hommes et les femmes

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 14h43
Ben je sais pas, je suis galant quand j'ai envie de séduire, là dessus c'est sans complexe : le reste du temps je suis courtois, et ça ne fait pas de distinction de sexe...
Discussion : Le polyamour est il féministe ?

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 14h36
lam si t'as l'occasion, va voir le spectacle "la lesbienne invisible". Elle parle notamment de la façon d'aimer des lesbiennes, et franchement, même si j'aimerai, mettre du poly là-dedans semble pas évident.
Par contre, ça me donne l'idée que c'est avec des communautés "bi" et des "libertins variante "chambre à part", c'est à dire les gens pas monos, qui sont finalement un peu décalés dans leur propre milieu, et ont en commun avec nous des attentes multiples mais à l'ouverture "éthique" au delà d'une question "physique".
(non mais on va pas les aborder avec des grands mots comme ça, hein, si vous arrivez à me dire ça clairement, allez-y : je suis pas bi, et pas libertin, donc j'ai pas la pratique de leurs mots, même si j'ai l'intuition qu'on peut faire des trucs ensemble...)
(et non, je suis pas excluant des autre formes de sexualité, choix affectifs... Je crois qu'il y a des milieux où notre truc passera bien et facilement, et d'autres où la promotion rencontrera plus la question de la monogamie).
Discussion : Pyque-nyque au "bar sans nom" (en remplacement du parc de Bercy, météorologiquement défaillant)

Siestacorta
le jeudi 09 juin 2011 à 14h22
@ Paul :
Dis, heu, la pelouse, c'est une pelouse libre, elle est en dehors du "parc" ? Parce que ça ferme, le soir, les parcs...
Sinon, tu crées un évènement sur amours.pl et FB, ou je le fais ?
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Faut il tout dire à ses ado ?

Siestacorta
le mercredi 08 juin 2011 à 18h01
Neytiri : non, va pas trop vite.
Neytiri93
Mes 2 amoureux sont PA, crois tu que ta proposition directe numéro 4 est possible ?
Ok par rapport au fait que ton mari est trop dans son trip pour être inclu dans les échanges.
Par contre, passer direct à l'étape D, je crois pas. C'est pas irréalisable, ya peut-être des caractères pour.
Mais ait à la va vite, "imposé" aux gens, ce serait
- vouloir te débarrasser d'une patate chaude, pas assumer que c'est toi la mère et la responsable,
- te précipiter sur un plan rapide pour répondre à tes angoisses plus qu'au besoin de bonne entente général... au risque de tomber sur des oppositions braquées, qui n'auraient pas eu lieu avec un peu plus de pédagogie.
En passant, il se peut que ce que tu soignes en ce moment en thérapie soit aussi un des élements dont tes enfants veulent se tenir à distance. Non, culpabilise pas : cette distance est temporaire, sainepour eux ET pour toi, et te laisse la place et le temps de prendre une nouvelle position plus responsable, au fur et à mesure. Justement en faisant des choses doucement, avec de l'écoute personnelle pour chacun.
Tu risques d'ailleurs le rentrage dans le lard gratuit et la non communication, si toi tu commences pas
- par respecter tes enfants comme des "personnes", à écouter individuellement (donc étape A : leur demander ce qu'ils ressentent et ce qu'ils voudraient ; même si tu peux pas faire ce qu'ils veulent, écouter est essentiel)
- par établir déjà une confiance avec et peut-être même entre tes amants (etape B), un truc qui fait que vous ne serez pas sur deux fronts en même temps lors de la "rencontre". S'ils se voient la première fois entre eux en voyant tes enfants en même temps, ils vont saturer.
Donc... Pour que toi tu sois bien, il faut d'abord préparer le terrain, d'abord en écoutant tes enfants, puis en écoutant tes amants, puis en les faisant discuter ensemble.
(heu... j'ajoute que tout ça, c'est "comme on peut, si ça marche, en général...". C'est à dire qu'il y a sans doute plein de petites variations de situation. C'est pour décrire l'état d'esprit que mes réponses valent quelque chose, pas comme réel mode d'emploi complet.... Je suis juste un internaute, pas un conseiller familial :-) )
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Faut il tout dire à ses ado ?

Siestacorta
le mercredi 08 juin 2011 à 13h30
Bonjour Neytiri !
Cette question me touche beaucoup, à titre personnel.
Ma suggestion : il faut parler... Mais dans un certain ordre d'intimité, avec une écoute plus ou moins successive des "concernés par la question".
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a) premier temps d'écoute et échange avec tes enfants :
D'accord, ce sont des ados.... Mais très proches d'adultes. Certes, pas forcément mûrs, sans doute un peu flippés par le truc, mais si tu les traites en adultes, tu peux obtenir du mûrissement.
Et les traiter en adulte et en mère, c'est ne pas les exposer de trop à tes angoisses, mais écouter ce qu'ils disent. Quand tu sens que tu comprends un truc, demander en tête à tête ce qu'il se passe. Tendrement. Qu'est-ce qu'il a comme soucis ? Qu'est-ce qu'il voudrait qu'il y ait en mieux ?
Si il sait pas, tu proposes quelque chose.
Et quand tu sais pas quoi répondre à leur angoisse, tu t'en excuses, tu dis la vérité, que les adultes sont des gens qui font ce qu'ils peuvent, pas des gens qui savent toujours tout. Mais que tu veux essayer que ça se passe bien, et le faire avec lui
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b) ( ! ) : Ce que je propose par la suite va peut-être sembler radical, mais c'est un déroulement des choses qui peut passer et faire avancer le schmilblik bouts par bouts.
D'abord, parler à ton mari de la situation en cours.
Il s'agit pas de savoir si il approuve tes choix amoureux, mais s'il est prêt à te suivre comme "mère de famille", s'il peut penser vos rôles famililaux à travers cette situation.
Idéalement, il s'agirait qu'il dise tout haut à tes enfants (en ta présence sans doute) que tu es encore la maman et encore "responsable" de tes enfants, indépendamment de votre relation perso.
Est-ce qu'il est prêt à ça, ou est-ce qu'il préfère se cantonner à exprimer une accusation "implicite" en n'agissant que comme victime ?
Il faut qu'il comprenne qu'en ne montrant que sa douleur il participe à la destruction morale et affective de votre famille, qui existe de fait, indépendamment d'un foyer. Vous avez fait des enfants, c'était pour le meilleur et pour le pire, alors vous assumez : toi ET lui.
En choisissant de ne faire "que la victime passive", c'est à dire ni couper toute relation, ni construire quelque chose de viable parentalement, il fait un choix de ne pas agir sans avoir fini le procès perso qu'il te fait. Il se fige dans une position de victime/juge, et n'assume pas d'autre rôle, alors que celui de père en est un.
Et il fige ainsi les enfants dans le rôle de témoin/jurés, sans prendre en compte que leur vie et la sienne continuent.
De ton côté, si tu as trop peur de faire l'effort de conciliation, disons si tu ne montres pas que tu mets en avant l'intérêt commun, tu participes à ce "procès figé".
Tu m'étonnes que tes gamins esquivent ! un ado ça réagit comme ça quand on l'enferme dans un rôle. Il peut et doit continuer à à montrer ce qu'il ressent, mais ça ne l'empêche pas de prendre sa responsabilité, au contraire, ça lui donne une force de l'affirmer)
Bref : il faut que le père dise, à peu près, à chacun, et très bientôt : "maman fait ce qu'elle veut de sa vie elle est adulte, je suis blessé mais elle m'a pas quitté pour me blesser.
Même si ça me rend triste, je respecte qu'elle continue sa vie.
Elle veut faire bien pour vous et avec vous, je lui fais confiance au moins là-dessus. On continue à chercher ce qui est bon pour vous, même si on le fait séparément. Et maman le fait à sa manière".
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c) troisième temps, avec l'aval de ton ex-mari(idéalement il serait présent (oui, ça le force, mais en même temps ça lui donne une force de participer et donner son sentiment)), faire une rencontre entre tous "tes hommes". Qu'ils s'acceptent. Ca peut ne pas être une grande partie de plaisir, mais si tes deux actuels sont dans le poly, et si ton ex est encore présent dans ta vie comme ex et père, ça leur donne l'occasion de "voir le réel en face" et, par leur simple bonne volonté de pouvoir se parler et se regarder, montrer que vous allez faire bien.
Et oui, il y a une urgence à se montrer "raisonnables" entre vous, d'abord pour chacun d'entre vous, et ensuite, à cause des enfants.
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d) quatrième temps : rencontre entre tes amants ensemble et les ados . Leur père peut être là (je pense que s'il se sent super partie prenante, on va pas l'en empêcher), mais là ça ne le concerne plus tout à fait, vous décidez.
Là, vous expliquez le truc du polyamour, comment vous comptez faire en pratique. Vous vous montrez respectueux, pas trop de touche-touche, pas trop de petits mots tendres et de bizous evec tes hommes, alors que jusqu'ici vous étiez discrets.
Et vous écoutez les questions et réactions.
Voilà.... Bon, c'est une suggestion, ya plein de trucs qui peuvent être adaptés, et je suis tout ouie pour discuter !
Mais c'est à mon avis le scénario le plus "honnête", et celui qui permet à tous de s'exprimer, mari déprimé, amants mi-assumés mi-cachés, ados évitants et Neytiri inquiète...
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Expérience "coin câlins"

Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 23h27
Ben le risque est pas grand, si vous êtes deux grandes personnes intelligentes capables de dialoguer sur les désirs. Mais c'est surtout "pourquoi baiser" : vous en avez envie, ou non. Si c'est pas le cas, laisse le truc comme ça.
Si ya une envie mais pas celle-là, tu la cernes et tu fais avec.
Si ya envie... ya du plaisir.
Discussion : Les sentiments des autres....

Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 23h24
@ Ladymarlène : quand t'auras passé la bonne étape en thérapie (quel genre ? analytique ou comportementaliste ?), tu auras soit assez confiance pour que les jugements du mono t'indiffèrent, soit tu assumeras parfaitement de ne pas savoir conduire et de ne pas avoir été appréciée. Je te souhaite cette apaisement, ça fait tant de bien quand on arrive à lâcher ce lest-là...
Discussion : Les sentiments des autres....

Siestacorta
le mardi 07 juin 2011 à 16h08
Pour ma part, même vécu de "bouc émissaire".
Ma conclusion n'est pas que "c'est de ma faute". Je me sens pas coupable... Il y a toujours des "outsiders", des gens qui arrivent pas à faire comme tout le monde. C'est parfois un truc de fond, parfois une façon de se placer aussi par rapport au groupe. souvent les deux à la fois.
Pas coupable, non. Mais à partir du moment où j'ai compris le truc, je suis responsable de mes réactions. Qu'elles rentrent dans le lard ou qu'elles concilient. Et, si toi tu assumes dans tes messages une certaine arrogance, j'assume de ne pas toujours dire exactement la même chose, parce que je suis pas toujours le même, selon l'heure, l'humeur, le coeur (bon, là, je force un peu dans le lyrisme).
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.