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Discussion : Le polyamour et le déclin de la norme conjugale...

Siestacorta
le lundi 15 octobre 2012 à 12h29
Bon, j'ai utilisé les grands mots pour le titre, pour que le sujet puisse être creusé dans d'autres directions que celles que je vois dans l'immédiat.
Je le lance en pensant à tous ces posts où quelqu'un essaie de rattraper son couple classique en se questionnant sur le polyamour.
Le côté un peu "bureau des pleurs"...
Je suis souvent hésitant entre plusieurs réactions contradictoires :
- l'empathie, les gens doivent se livrer, être écoutés, internet ça sert aussi à ça, que ce soit ici ou ailleurs... Et jouer le rôle c'est essayer de faire du bien, pourquoi pas
- - la scrognognitude, "bon l'autre t'as trompé, votre couple va pas bien, avec le désespoir tu cherches une sortie mais le polyamour c'est juste une idée d'insomniaque comme une autre, ça pourrait aussi bien être une thérapie de groupe au LSD ou lancer, comme projet de couple, d'ouvrir un café pour routiers sur une route déserte du Texas ; tout plutôt qu'envisager que, comme pour plein de gens, l'histoire doit parfois finir".
- - - la proposition polyamoureuse, qui, dans un certain sens, est peut-être une bonne solution. Mais tout le monde n'en a pas envie, n'est pas forcément fait pour ça, et pour les "natural born poly", on ne sait pas forcément quelles étapes de transition seront les bonnes du point de vue de gens qui envisagent le polyamour comme plan B et non en premier choix.
Ce serait peut-être bien de développer quelques conseils de base, quelques situations récurrentes à "reconnaître"... un genre de boite à outils polys, quoi.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Quelle place pour une amante?

Siestacorta
le lundi 15 octobre 2012 à 11h59
Vous pouvez aussi discuter de la qualité de la pause, en étant rigoureux sur l'application, ça peut être une bonne transition.
Vous pouvez, par exemple, décider que vous allez vous voir pendant quelques temps mais sans sexe ou découchage, amour platonique...
Disons qu'il faut peut-être des moments où toi, l'épouse et l'amant soyez en situation d'aménager les choses en se proposant quelque chose. Reconstruire les relations en tenant réellement compte des paramètres actuels. Et durant cette période, proposer aussi la rencontre entre toi et l'épouse... Vous êtes pas obligées de vous apprécier, mais être parties prenantes pour vous croiser peut vous aider à dépasser les peurs, passer plus vite à une phase épanouissante.
Bon, ça peut ne pas marcher, ne pas être du tout pour vous. Mais il faut peut être envisager une solution inhabituelle pour sortir d'impasses anciennes.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Faut il tout dire à ses ado ?

Siestacorta
le vendredi 12 octobre 2012 à 08h13
En même temps, les ados s'opposent un peu par nature. Avec la norme, avec nos libertés par rapport à cette norme...
Pas tendance à être gnan-gnan en général, mais si les enfants se sentent aimés et qu'on est assez patients pour causer avec, reprendre le dialogue chaque fois que c'est nécessaire (ah oui c'est pas immédiat...), les éventuels (allez, probables) conflits ne seront pas néfastes.
Faudrait pas avoir peur des conflits. Ca arrive, on y peut rien, mais on peut en sortir par le haut.
(bon je fais saint-jean bouche d'or, là, je déteste les conflits avec mes proches... Mais c'est une connerie de ma part de vouloir les éviter)
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

Siestacorta
le vendredi 12 octobre 2012 à 08h02
Eric_50
T'inquiète pas Siesta, ça n'a rien à voir avec toi. Il manque de monde ici, et par rapport à "l'époque", les discussions sont beaucoup plus courtes qu'avant. Moi j'ai trouvé, que ton intervention était intéressante et positive, t'a qu'à voir.
Merci... Me suis automodéré pour pas donner une version plus provoc'.
Peut être que c'est le manque d'houspillage qui donne moins envie de réagir ?
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 17h30
par contre faire une recherche sur les noms des auteurs c'est un peu not safe for work... gulp...
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 17h29
Bon, en tout cas on peut guetter l'évolution de la date sur leur site...
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?
Discussion : J'aime deux femmes

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 14h09
Bonjour.
Je pense que la réponse est simple, mais il faut encore que tu le dises directement ici : pourquoi venir en parler sur un forum polyamoureux ?
Par ailleurs, si tu pouvais écrire sans abrégés, ça rendrait les échanges plus faciles....
Discussion : Deux hommes, une femme... et cette quatrième possibilité

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 14h03
On a eu, naguère, des témoignages récurrent d'un plaisir d'affirmation (en anglais, y disent "empowerment") lors de sorties publiques... je veux dire que même si on préfère être discret, ce moment d'affichage peut aussi nous donner de la confiance en nous-même, et renforcer notre personnalité au-delà de ses facettes amoureuses.
Une possibilité de transition, c'est aussi de passer "à trois" à un café poly... C'est rassurant de tomber sur des gens qui comprennent bien la situation, vous encouragent, ont pas l'air plus allumé que ceux que vous rencontreriez ailleurs...
Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 13h53
C'est possible que les diffuseurs assument pas, même avec Ethique dans le titre.
Déjà que les féministes tiquent souvent sur les "marches des salopes", oubliant le manifeste des "343 salopes"...
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

Siestacorta
le jeudi 11 octobre 2012 à 13h35
Je dois avoir des discours décourageants, j'ai parfois l'impression d'être "the closer" de certains échanges...
Discussion : Rencontrer quelqu'un quand on a déjà quelqu'un dans sa vie

Siestacorta
le mardi 09 octobre 2012 à 15h45
Hello, Tanguy...
Tu évoques plusieurs sujets, hésite pas à insister pour qu'ils soient traités même si tu n'as pas posé de question dessus.
Dans le titre, il y a deux problèmes de posés :
- comment rencontrer des gens
- comment présenter la situation
C'est les deux qui t'intéressent ?
Je précise en passant qu'ils sont tout deux plus gérables en ne cherchant pas de solution qui marche à coup sûr, mais plutôt des trucs qui te mettent à l'aise quand tu les mets en pratique...
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

Siestacorta
le mardi 09 octobre 2012 à 14h34
Sur Wikipedia, l'amour libre et rapproché de l'union libre, et des communauté anar-socialistes du XIXème siècle.
L'idée était de revendiquer l'existence d'une relation amoureuse sans passer par un mariage.
Par extension, on aboutit à la non-exclusivité, puisqu'il n'y a plus de promesse de fidélité...
Et les hippies ont repris cette tendance-là. Il y a là, entre les libertaires du XIXe et les hippies, une certaine connotation de "communautés dissidentes", on vit en groupes.
Il y a, comme le soulignait Paul Eaglott, une petite ambiguïté, entre amour libre, où la liberté est large, et l'amour libre "historique" où on parle d'une pratique spécifique de liberté, dans un cadre social spécifique.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

Siestacorta
le lundi 08 octobre 2012 à 18h12
Non.
Le candaulisme c'est être excité parce qu'il y a un tiers en cause, et se définit en priorité par l'érotisme.
Le polyamoureux peut être amoureux sans érotisme, oui, mais bon, ça arrive aussi bien aux monogames, c'est pas une particularité poly.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

Siestacorta
le lundi 08 octobre 2012 à 17h29
Le point commun avec le candaulisme, c'est l'implication de plus de deux personnes.
La différence, c'est que la situation n'est pas érotique en soi pour les polyamoureux. A aurait été attiré par C qu'il y ait une personne B ou non.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Rencontre autour de la question du polyamour (22 octobre, Paris)

Siestacorta
le vendredi 05 octobre 2012 à 20h16
Maintenant que la date est prise, quelqu'un transmet sur FB, ou Guilain fait ça de lui-même ?
Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

Siestacorta
le jeudi 20 septembre 2012 à 15h19
Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?
J'ai une réponse de pur génie : ça dépend des gens.
Pour ma part, je pense que les gens n'aiment souvent pas être autonomes, indépendants, libres, parce que c'est difficile, que ça demande de se tapper le réel sans aide. Et comme on n'est pas absolument indépendant, on préfère souvent ne pas lutter pour l'être plus.
D'où les promesses de mariage, où on s'assure bien que chacun va rester bien là où on l'attend. D'où la communauté, un ensemble déjà partagé, qu'on est appelé à ne pas diviser par la suite.
Tout ça fonctionne, le régime de communauté fonctionne, quand, dans les relations amoureuses, on va tous ensemble, du même pas, dans le même sens.
De mon côté, aller au même rythme et dans la même direction que quelqu'un, ça ne m'arrive pratiquement jamais. En amour, en vie sociale, et même dans les sports d'équipe. J'ai pas le rythme dans la peau, et je louche, tiens.
La solidarité ne m'est pas spontanée, et je suppose qu'elle coûte aux gens qui m'en donnent, puisqu'ils ne vont pas pouvoir compter sur la mienne "sans y penser".
J'ai donc bien intérêt à essayer d'être autonome. A vouloir que les autres le soient. Ce qu'on se donne les uns au autres, quand on compte sur la solidarité des autres, c'est en tenant compte de ce que chacun demande et peut donner.
Je dis essayer d'être autonome, parce qu'on dépend toujours des un des autres, parce que ne compter que sur soi est rude, et que parfois, pour vivre, on demande aux autres. La solidarité se définit par rapport à des nécessités, des besoins.
J'essaie de vivre des relations amoureuses qui ne se définissent pas prioritairement par la dépendance ou le besoin, mais plus par l'envie d'être avec l'autre, de lui faire du bien. Dans ce cas, je donne parce que je le peux et jle veux, sans qu'il y ait une injonction pour ça.
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Je suis sa drogue

Siestacorta
le lundi 05 décembre 2011 à 23h05
lafille
Je crois que je m en veux en fait de ne pas etre assez forte pour ne plus en parler justement. Je suis en colere contre moi parce que je n'arrive pas à gérer tout ca, j'ai pris une décision, celle qui me semble etre la meilleure, dans ma logique je ne devrais plus souffrir mais je souffre quand même, parce que je n'arrive pas â prendre ce recul que j'envie tellement.
Ya pas à envier : ce recul, c'est rare de l'avoir, on décrète pas que nos sentiments vivent ou meurent à volonté...
T'as donc pas à t'en vouloir, juste à passer le cap.
Discussion : Je suis sa drogue

Siestacorta
le lundi 05 décembre 2011 à 22h25
lafille
ma position est claire, je veux me reconstruire, sans lui.
Ton choix est "logique", clair.
Mais ton attitude dit autre chose :
- quand tu renvoies l'ascenceur en prévenant sa conjointe (le côté vindicatif, ça crée un épisode de plus à l'histoire)
- par la peine et la colère que tu exprimes ici.
Tu grattes ta plaie, en sachant parfaitement que le faire ne va pas t'aider à te soigner, mais sans pouvoir vraiment t'en empêcher.
Encore une fois, je ne te dis pas que c'est bien ou mal, on ne fait pas exprès d'avoir de la peine, que les sentiments bougent encore même quand on a mis fin à la relation.
Par contre, entretenir le dialogue avec cet homme et entretenir un débat à son propos, c'est aussi ne pas finir la relation. Une façon de faire vivre le passé. Même si c'est pour dire que tu n'en veux plus, que tu en as souffert... Il y a des couples qui ne font plus que s'engueuler, mais qui continuent à le faire, parce qu'ils préfèrent vivre une mauvais relation que pas de relation du tout.
Que cet homme essaie de revenir par amour ou par d'autres attachements, ou compulsivement... Je crois que ça joue peu. Si tu as décidé de ne pas continuer, qu'est ce que ça changera de connaitre les motivations de l'autre ?
Ce qui compte, c'est est-ce que tes sentiments amoureux sont blessés mais vivaces, ça fait mal mais toi non plus tu ne peux pas t'empêcher d'y revenir, ou est-ce que tu as d'autres ressentis, comme l'autopréservation ou le désir de passer à autre chose, assez forts pour décider que ça ferait trop mal de continuer.
Message modifié par son auteur il y a 14 ans.
Discussion : Je suis sa drogue

Siestacorta
le lundi 05 décembre 2011 à 17h40
Bonsoir.
Je répond pas une autre question : pourquoi ça te travaille, si tu penses avoir eu la bonne attitude ?
Je dis pas que "ça devrait pas" te travailler, on fait ce qu'on peut comme on peut avec ses sentiments.
Mais ce qui fait que tu as envie d'en parler, ce qui se passe dans tes sentiments à toi, c'est un truc que tu peux connaître de l'intérieur, en vrai, quand tu ne pourras jamais que faire de hypothèses sur le comportement de l'autre.
Ton attitude pour la suite sera donc surtout déterminée par ce que tu vis toi que par ses motivations à lui...