Polyamour.info

Siestacorta

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Participation aux discussions

Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 17h29

Bon, en tout cas on peut guetter l'évolution de la date sur leur site...

www.tabou-editions.com/catalog/product_info.php?pr...

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Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 14h10

Merci de l'écho, en tout cas :-)

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Discussion : J'aime deux femmes

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 14h09

Bonjour.

Je pense que la réponse est simple, mais il faut encore que tu le dises directement ici : pourquoi venir en parler sur un forum polyamoureux ?

Par ailleurs, si tu pouvais écrire sans abrégés, ça rendrait les échanges plus faciles....

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Discussion : Deux hommes, une femme... et cette quatrième possibilité

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 14h03

On a eu, naguère, des témoignages récurrent d'un plaisir d'affirmation (en anglais, y disent "empowerment") lors de sorties publiques... je veux dire que même si on préfère être discret, ce moment d'affichage peut aussi nous donner de la confiance en nous-même, et renforcer notre personnalité au-delà de ses facettes amoureuses.

Une possibilité de transition, c'est aussi de passer "à trois" à un café poly... C'est rassurant de tomber sur des gens qui comprennent bien la situation, vous encouragent, ont pas l'air plus allumé que ceux que vous rencontreriez ailleurs...

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Discussion : Salope ethique, enfin ! (et pour de vrai)

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 13h53

C'est possible que les diffuseurs assument pas, même avec Ethique dans le titre.
Déjà que les féministes tiquent souvent sur les "marches des salopes", oubliant le manifeste des "343 salopes"...

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Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

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Siestacorta

le jeudi 11 octobre 2012 à 13h35

Je dois avoir des discours décourageants, j'ai parfois l'impression d'être "the closer" de certains échanges...

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Discussion : Rencontrer quelqu'un quand on a déjà quelqu'un dans sa vie

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Siestacorta

le mardi 09 octobre 2012 à 15h45

Hello, Tanguy...
Tu évoques plusieurs sujets, hésite pas à insister pour qu'ils soient traités même si tu n'as pas posé de question dessus.

Dans le titre, il y a deux problèmes de posés :
- comment rencontrer des gens
- comment présenter la situation

C'est les deux qui t'intéressent ?

Je précise en passant qu'ils sont tout deux plus gérables en ne cherchant pas de solution qui marche à coup sûr, mais plutôt des trucs qui te mettent à l'aise quand tu les mets en pratique...

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

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Siestacorta

le mardi 09 octobre 2012 à 14h34

Sur Wikipedia, l'amour libre et rapproché de l'union libre, et des communauté anar-socialistes du XIXème siècle.
L'idée était de revendiquer l'existence d'une relation amoureuse sans passer par un mariage.
Par extension, on aboutit à la non-exclusivité, puisqu'il n'y a plus de promesse de fidélité...

Et les hippies ont repris cette tendance-là. Il y a là, entre les libertaires du XIXe et les hippies, une certaine connotation de "communautés dissidentes", on vit en groupes.

Il y a, comme le soulignait Paul Eaglott, une petite ambiguïté, entre amour libre, où la liberté est large, et l'amour libre "historique" où on parle d'une pratique spécifique de liberté, dans un cadre social spécifique.

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Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

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Siestacorta

le lundi 08 octobre 2012 à 18h12

Non.
Le candaulisme c'est être excité parce qu'il y a un tiers en cause, et se définit en priorité par l'érotisme.

Le polyamoureux peut être amoureux sans érotisme, oui, mais bon, ça arrive aussi bien aux monogames, c'est pas une particularité poly.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : [Lexique] Amour libre et polyamour ?

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Siestacorta

le lundi 08 octobre 2012 à 17h29

Le point commun avec le candaulisme, c'est l'implication de plus de deux personnes.

La différence, c'est que la situation n'est pas érotique en soi pour les polyamoureux. A aurait été attiré par C qu'il y ait une personne B ou non.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Rencontre autour de la question du polyamour (22 octobre, Paris)

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Siestacorta

le vendredi 05 octobre 2012 à 20h16

Maintenant que la date est prise, quelqu'un transmet sur FB, ou Guilain fait ça de lui-même ?

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Discussion : Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

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Siestacorta

le jeudi 20 septembre 2012 à 15h19

Polyamour rime-t-il avec autonomie et indépendance ou avec communauté et solidarité ?

J'ai une réponse de pur génie : ça dépend des gens.

Pour ma part, je pense que les gens n'aiment souvent pas être autonomes, indépendants, libres, parce que c'est difficile, que ça demande de se tapper le réel sans aide. Et comme on n'est pas absolument indépendant, on préfère souvent ne pas lutter pour l'être plus.

D'où les promesses de mariage, où on s'assure bien que chacun va rester bien là où on l'attend. D'où la communauté, un ensemble déjà partagé, qu'on est appelé à ne pas diviser par la suite.

Tout ça fonctionne, le régime de communauté fonctionne, quand, dans les relations amoureuses, on va tous ensemble, du même pas, dans le même sens.

De mon côté, aller au même rythme et dans la même direction que quelqu'un, ça ne m'arrive pratiquement jamais. En amour, en vie sociale, et même dans les sports d'équipe. J'ai pas le rythme dans la peau, et je louche, tiens.
La solidarité ne m'est pas spontanée, et je suppose qu'elle coûte aux gens qui m'en donnent, puisqu'ils ne vont pas pouvoir compter sur la mienne "sans y penser".

J'ai donc bien intérêt à essayer d'être autonome. A vouloir que les autres le soient. Ce qu'on se donne les uns au autres, quand on compte sur la solidarité des autres, c'est en tenant compte de ce que chacun demande et peut donner.

Je dis essayer d'être autonome, parce qu'on dépend toujours des un des autres, parce que ne compter que sur soi est rude, et que parfois, pour vivre, on demande aux autres. La solidarité se définit par rapport à des nécessités, des besoins.
J'essaie de vivre des relations amoureuses qui ne se définissent pas prioritairement par la dépendance ou le besoin, mais plus par l'envie d'être avec l'autre, de lui faire du bien. Dans ce cas, je donne parce que je le peux et jle veux, sans qu'il y ait une injonction pour ça.

Message modifié par son auteur il y a 13 ans.

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Discussion : Je suis sa drogue

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Siestacorta

le lundi 05 décembre 2011 à 23h05

lafille
Je crois que je m en veux en fait de ne pas etre assez forte pour ne plus en parler justement. Je suis en colere contre moi parce que je n'arrive pas à gérer tout ca, j'ai pris une décision, celle qui me semble etre la meilleure, dans ma logique je ne devrais plus souffrir mais je souffre quand même, parce que je n'arrive pas â prendre ce recul que j'envie tellement.

Ya pas à envier : ce recul, c'est rare de l'avoir, on décrète pas que nos sentiments vivent ou meurent à volonté...
T'as donc pas à t'en vouloir, juste à passer le cap.

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Discussion : Je suis sa drogue

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Siestacorta

le lundi 05 décembre 2011 à 22h25

lafille
ma position est claire, je veux me reconstruire, sans lui.

Ton choix est "logique", clair.

Mais ton attitude dit autre chose :
- quand tu renvoies l'ascenceur en prévenant sa conjointe (le côté vindicatif, ça crée un épisode de plus à l'histoire)
- par la peine et la colère que tu exprimes ici.

Tu grattes ta plaie, en sachant parfaitement que le faire ne va pas t'aider à te soigner, mais sans pouvoir vraiment t'en empêcher.
Encore une fois, je ne te dis pas que c'est bien ou mal, on ne fait pas exprès d'avoir de la peine, que les sentiments bougent encore même quand on a mis fin à la relation.

Par contre, entretenir le dialogue avec cet homme et entretenir un débat à son propos, c'est aussi ne pas finir la relation. Une façon de faire vivre le passé. Même si c'est pour dire que tu n'en veux plus, que tu en as souffert... Il y a des couples qui ne font plus que s'engueuler, mais qui continuent à le faire, parce qu'ils préfèrent vivre une mauvais relation que pas de relation du tout.

Que cet homme essaie de revenir par amour ou par d'autres attachements, ou compulsivement... Je crois que ça joue peu. Si tu as décidé de ne pas continuer, qu'est ce que ça changera de connaitre les motivations de l'autre ?

Ce qui compte, c'est est-ce que tes sentiments amoureux sont blessés mais vivaces, ça fait mal mais toi non plus tu ne peux pas t'empêcher d'y revenir, ou est-ce que tu as d'autres ressentis, comme l'autopréservation ou le désir de passer à autre chose, assez forts pour décider que ça ferait trop mal de continuer.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Je suis sa drogue

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Siestacorta

le lundi 05 décembre 2011 à 17h40

Bonsoir.
Je répond pas une autre question : pourquoi ça te travaille, si tu penses avoir eu la bonne attitude ?

Je dis pas que "ça devrait pas" te travailler, on fait ce qu'on peut comme on peut avec ses sentiments.
Mais ce qui fait que tu as envie d'en parler, ce qui se passe dans tes sentiments à toi, c'est un truc que tu peux connaître de l'intérieur, en vrai, quand tu ne pourras jamais que faire de hypothèses sur le comportement de l'autre.

Ton attitude pour la suite sera donc surtout déterminée par ce que tu vis toi que par ses motivations à lui...

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Discussion : Je suis jalouse

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Siestacorta

le vendredi 02 décembre 2011 à 08h26

CoffeePint
Je voulais juste apporter une ptite précision par rapport à la première page, je ne sais pas si ça a été évoqué, par rapport aux psy.

Hugh Coffee.

J'ai tenté en MP mah tou as soûrement trop de boites pour les relever touttis.

Rebelote :
Ton psychiatre / thérapeute à toi, il est dans quel quartier ? Il prend les gens
à la CMU ? C'est long comment pour un premier rendez-vous ?

C'est assez urgent, là, j'encaisse plutôt durement...
Pas de quoi m'envoyer l'ambulance, mais vite, quand même, avant que je commence à trouver les télénovelas émouvantes et imprévisibles...

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Discussion : Comment vivre son amour, quand votre partenaire s'ouvre au polyamour.... ou comment s'y ouvrir aussi ?

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Siestacorta

le lundi 28 novembre 2011 à 09h15

Salut !
Merci de ta curiosité et de ton ouverture d'esprit.
Entre le titre et le "break" demandé par ta compagne, il y a tout une histoire.
Certes, on a le principe de départ, mais ce qui compte ce sont les détails, les personnes, et que toi tu te livres.

Crabe
comment peut-on être sincèrement amoureux de plusieurs partenaires, et comment vous le vivez

Comment... J'ai envie d'enfoncer une porte ouverte : ya pas de méthode. On ne le fait pas exprès, d'être amoureux.

Le sentiment, on le sait diversifié. Il ne nait pas chez tous de la même manière, pour les mêmes raisons, ni ne s'exprime de la même façon.
Sinon, on tomberait tous amoureux d'une seule et même personne dans le monde, ou de son clone.
(tiens. Je me sens l'envie bizarre d'aller voler dans les champs et de vivre en ruche. Ca va passer, ça finit mal les monsieurs abeilles).

Bref : le sentiment amoureux peut être sincère chez l'autre sans qu'il s'exprime de la même façon que pour toi.

Pour les autres questions (faut-il, faut-il, peut-on...), j'ai envie de te répondre oui, mais ce serait dire ce que je crois, pas te répondre... Parce que tu poses ces questions "en général", mais c'est bien de ta situation à toi dont il s'agit.
Pour l'amour et a fortiori le polyamour, ya pas de cas général, le choix est toujours celui de plusieurs personnes particulières, dans une situation particulière.

Tu n'es pas obligé de te livrer pour réfléchir à la question, hein. Il y a ici des pages et des pages de réflexion, tu peux très bien lire et faire ton idée de ton côté.

Mais dans une période de break, tu as peut-être envie de parler de ton histoire parce qu'elle continue à vivre en toi. Et si le break a pour but de se donner le temps de réfléchir à la relation, autant le faire, surtout si c'est pour y envisager qu'elle évolue différemment.
Donc, déjà, raconter la relation...

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Discussion : Polyamour, le fruit du néo-libéralisme... ?

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Siestacorta

le mardi 22 novembre 2011 à 11h44

Coucou
Il pense probablement qu'il est déjà détruit par cette auto persécution, donc qu'il n'a rien à perdre dans cette bagarre qui peut durer des dizaines d'années, il se sent invincible car il a déjà perdu depuis longtemps, et il possède avec lui une arme redoutable, à savoir la masse des gens déjà détruits, qui ne vont pas manquer de se mettre une petite novice sous la dent, histoire de s'autoriser quelques petits plaisirs, du style, moi je n'ai droit à rien donc elle non plus.

Ca, ça touche très juste, je crois...

Par contre, dans ce post où la voie de la libération et celle de l'autolimitation différent tant, on pourrait croire que la conclusion est "je décide de me libérer, je ne joue pas ton jeu, donc, je me casse".

Pragmatiquement : ça arrive. Parfois on a pas la force de changer soi, de vivre tel qu'on est, et de faire parallèlement face à quelqu'un qui trouve qu'on est pas sur le bon chemin.
Mais pragmatiquement aussi, le moment où tu décides que tu es sur ton chemin, qu'il est pas pire qu'un autre, il peut être puissant, généreux.
Tu peux y être si bien que tu peux trouver la ressource de donner de toi malgré les moments de conflit.

Ca marche pas toujours, toutes les situations ne le permettent pas, mais dans le choix "je reste ou je pars", il y a cette variable de richesse de bien-être en plus de "je me libère de limites ou je les respecte".

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Polyamour, le fruit du néo-libéralisme... ?

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Siestacorta

le mardi 22 novembre 2011 à 11h04

Il y a deux choses :
- la questions que pose Bliss
- l'argument que lui a exposé son mari.

Je suppose bien que, en direct, la réflexion politique ne va pas résoudre les problèmes de relation entre Bliss et son mari.
Il fait juste flèche de tout bois pour l'emmerder, et c'est bien le "pourquoi tu dis ça", proposé par clairobscure, qui peut aider à arriver à la source du problème.

ici, à peu près :
- le polyamour est consumériste !
- pourquoi tu dis ça ?
- parce que tu te comportes en irresponsable égoïste !
- pourquoi tu dis ça ?
- parce que tu tiens pas compte du mal que tu fais !
- pourquoi tu dis ça ?
- parce que tu me fais mal.

et plus ou moins à partir de là, on peut causer de ce qui se passe entre les gens.
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Mais Bliss et son mari ont touché le coeur de cet échange plusieurs fois, déjà ! Leur situation dure depuis longtemps. Je trouve plus ce que je lui ai dit auparavant, et si je n'ai pas répondu en priorité sous un angle personnel, c'est que je sais que mes bons compagnons ici le feraient déjà ; et ayant moi-même proposé du solide à Bliss à d'autres moments, je trouve pas plus mal de donner une carte différente dans le jeu, même si sa portée immédiate semble secondaire.

Donc, oui, réagir en cherchant la racine du mal est la bonne façon de pas se laisser enfermer dans un tel procès d'intention.

Ca n'empêche pas que la question-titre est bonne à débattre, et qu'avoir intégré le rapport polyamour/ éthique / politique dans notre réflexion peut nous aider à nous positionner, à moins nous sentir pris à défaut.
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Pour répondre à Patrice : le néoconservatisme est une idéologie de droite, qui, malgré ses différences de fond avec le néolibéralisme, ne mène pas ceux qui la soutiennent à voter très différemment des néolibéraux.
Les néoconservateurs croient à la Morale, ils viennent à l'origine d'une pensée de gauche, avec un Etat Fort... enfin surtout côté flics. Ce qui les a rapproché des conservateurs traditionnels. Ils croient à un ordre de la société où il y a toujours une plèbe à gérer...

Les néolibéraux, dans l'idéal, préfèreraient encore moins d'Etat, en pensant que la liberté d'exercer ses facultés apporte presque à lui seul, notemment dans la vie économique, un état de la société qui tombe juste.
Chacun pour soi, on verra bien qui s'en tire le mieux.
Mais comme ils remarquent bien que cette gestion comptable de la société ne rend pas les gens particulièrement respectueux de leurs voisins ou des notables (après tout, quoi de plus néolibéral qu'un braqueur de banques), ils apprécient quand même la présence de la police, de contrôle des populations...

De fait, ce sont bien des néoconservateurs qui dirigent le monde politique et stratégique, via les USA. Mais le monde économique, quotidien, est plus dirigé selon une pensée néolibérale. On te fait rentrer dans le jeu ce la compétition sans contrainte autre que "si tu le fais pas, tu survis pas".
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Le consumérisme dont Bliss est accusé convient aux deux camps. Un néoconservateur trouve très bien que les gens soient fasciné par cette roue pour cochons d'indes, et fassent ainsi tourner le pays ; un néolibéral trouve que c'est carrément le sens de la vie.
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Il faut relever à cette occasion que le polyamoureux s'autorise l'hédonisme mais n'en fait pas sa seule préoccupation, puisqu'avec la recherche d'honnêteté et d'égalité qu'il y a derrière, on propose un espace où construire, quelque chose qui dépasse le simple "je prend je jette". C'est une façon de conserver et développer des modes de vie, pas une façon de prendre tout et de se tirer.

On le dit régulièrement : si notre fonctionnement était consumériste, ce serait plus simple de ne pas chercher à être honnête, de parler de tout ce fratras... On ne tenterait aucun dialogue, on n'expliquerait aucune éthique, on chercherait et trouverait tout le temps du neuf,,sans besoin d'aucune relation qui se prolonge.

Message modifié par son auteur il y a 14 ans.

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Discussion : Polyamour, le fruit du néo-libéralisme... ?

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Siestacorta

le lundi 21 novembre 2011 à 17h37

Janis
Siesta, je souscris à tout ce que tu écris, à cette micro-nuance près que là tu décris (fort bien) l'esprit originel du libéralisme et qu'il me semble que ce qu'on appelle néo-libéralisme n'a quasiment plus rien à voir avec les idéaux d'émancipation et d'autonomie que tu rappelles.
Repérer un lien entre polyamour et esprit des Lumières, good. Mais avec les néo-libéraux, on en est très très loin, non ?

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Le néo-libéralisme, par rapport au libéralisme, a l'esprit des Lumières en moins et la boursouflure scientiste en plus.
(elle est pas de moi, celle-là).

Mais ils ont en commun la liberté individuelle.
L'esprit des Lumières est censé compenser des excès d'individualisme par l'usage de la Raison.
Pour moi, la Raison n'est pas un moyen universel d'être bien avec son environnement, de construire de bons rapports sociaux ; c'est très facile de se réclamer de la Raison pour finalement faire chier le monde, pour n'avoir aucune indulgence, croire qu'avec ça on pourra comprendre toutes les situations des autres.

La Raison peut justifier le "tous contre tous", comme le "le bien de tous au prix du moins bien d'une minorité".

L'héritage d'individualisme me semble conservé du libéralisme au néo-libéralisme... Pas parce que l'individualisme est mauvais (je ne veux pas être une fourmi) mais parce que les valeurs qui l'entourent ne sont pas assez bonnes.

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