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Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

Siestacorta
le jeudi 21 novembre 2013 à 00h57
Le valentin nouveau (qui cette année aura un gout de gingembre), on lui est juste présenté, dans ce que j'imagine, on est pas obligé de faire semblant que c'est une relation alors qu'on est venu là avec des amoureux dont on a envie de s'occuper, ou qu'on va rencontrer peut-être complètement quelqu'un d'autre, ou que tout simplement c'est pas du tout le valentin qui est à notre goût ce soir-là, ou même qu'on est plus là pour une ambiance polyamoureuse affirmée que pour vraiment être le valentin de quelqu'un.
Tel que je le vois, le valentinage devrait être différent d'une soirée rencontre, puisque dans la soirée il y aurait aussi des gens qui fêtent d'être déjà ensemble.
Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

Siestacorta
le jeudi 21 novembre 2013 à 00h27
Non mais si ça se trouve c'est aussi une bonne piste, dis toujours ce que tu trouves.
Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

Siestacorta
le jeudi 21 novembre 2013 à 00h23
Des jeux, ça peut être bien, ça dépend ce qui se passe entre les gens qui jouent.
Mais en fait des jeux je verrai ça plutôt comme une animation pour une soirée sans la thématique "fête des amoureux".
Je crois qu'à la base, sur le déroulement c'est une soirée plutôt classique (danse, bouffe et papote) avec juste ce qu'il faut de twist pour que ça soit excitant d'être polyamoureux dans ce cadre : le fait d'occuper "presque" comme tout le monde cette date là.
[OCCUPY RELATIONSHIPS] :-)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

Siestacorta
le mercredi 20 novembre 2013 à 21h50
En pratique : tout le monde écrit à tout le monde ?
Discussion : La Saint Va-lutin, ce serait quand et où ?

Siestacorta
le mercredi 20 novembre 2013 à 11h48
Green, Saint-Valutin, ce serait pour moi un évènement à faire le 14 février, à organiser entre polyamoureux.
D'abord modestement, juste un rendez-vous entre les gens d'ici, parce que c'est déjà un peu triste de devoir faire des choix excluants pour Noël, les anniversaires, les vacances, alors faire un choix contraint lors d'une fête des amoureux (ou par défaut devoir rester chez soi à râler), c'est dommage.
J'ai quelques idées polycompatibles, pour détourner/ se réapproprier le sens de cette date :
- on y va avec ses partenaires, déjà : pour ceux qui en ont plusieurs, on envoie balader la norme amoureuse promue jusqu'ici par la saint-valentin.
- on peut jouer sur un hommage aux sources moyen-âgeuses du valentinage : ce jour là, les femmes tiraient au sort un nom, et elle avaient le droit d'échanger des cadeaux et des galanteries avec le valentin/galantin. Oui, même les femmes déjà mariées. Vous le sentez, le ripolinage du truc par l'industrie du divertissement mono ?
Je ne sais pas quel serait l'enjeu concret du tirage au sort aujourd'hui (on est pas dans une injonction à ressentir quelque chose pour un inconnu), mais il me semble intéressant de l'inclure : les célibataires se retrouvent pas seuls, et symboliquement, on promeut la possibilité de nouvelles rencontres même quand il y a déjà une relation.
Du coup, un tirage "double" serait idéal : tout le monde, célibataire ou amoureux, se retrouve lié à deux personnes de plus qu'en arrivant (pas d'idée pour faire quoi, comme je disais). On peut même contrer l'hétéronorme, en proposant que la personne qui demande son tirage au sort puisse demander homme comme femme.
- il pourrait y avoir aussi un truc avec les billets doux. Dans la tradition, il sont signés "ton valentin", "ta valentine". Anonymes, donc.
Oui, ça l'air un peu technique dit comme ça. Pour moi, c'est des stratagèmes pour contrer le poids symbolique de la fête, avec des pratiques qui ont du sens pour les poly.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Combien serions-nous de polys & de polys-sympathisants ?
Discussion : Une question de respect.

Siestacorta
le lundi 18 novembre 2013 à 13h25
Comme LittleJohn, je suis un peu embêté par cette histoire de regarder dans les affaires des autres.
Après, si entre vous c'est
- un arrangement où tout le monde a droit de regard sur toutes les affaires de chacun
- où la forme de polyamour que vous avez décidée est la polyfidélité
Je comprend pourquoi vous pouvez vous sentir vulnérable, insécurisées.
Trahies... Si vous vous êtes explicitement promis une exclusivité à trois, votre sentiment est compréhensible. Mais pour en mesurer la portée, ça dépend de ce que chacun promet et tient sur le long terme. Si cet homme est encore à vos côté de façon durable, qu'il ne vous abandonnerait pas même après avoir folâtré de temps en temps, quel sera le danger ?
Enfin, comme le souligne Green Man, c'est une conversation. Il y a une part de la vie érotique qui est seulement fantasmée, et une part saine de la vie fantasmée. Donc, pour être en confiance, il faut aussi admettre que ces fantasmes peuvent exister, comment ils se manifestent (masturbation, flirt plus ou moins concrétisé), et comment chacun désire accommoder sa vie privée (tout se dire / don't ask don't tell).
Question subsidiaire : les deux femmes, en dehors de la tryade, vous pensez que si vous faisiez de même (flirter avec quelqu'un d'autre), votre compagnon commun réagirait mal ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Entre la tête et les tripes...

Siestacorta
le lundi 18 novembre 2013 à 11h48
Lors d'un café poly, un participant avait comparé les premiers pas en dehors de la monogamie aux premières rentrées scolaires des enfants.
Quand l'enfant quitte pour la première fois sa famille pour aller dans ce grand machin inconnu, il stresse, il pleure, il veut pas y aller, il comprend pas pourquoi on le laisse seul là.
Et ça peut durer quelques temps.
Mais si il y a des mots rassurants, une certaine cohérence dans l'attitude, alors finalement, l'enfant arrive à un moment où ça va, la séparation n'est plus un calvaire.
Je ne dis pas que ceux qui éprouvent de la jalousie sont des enfants (bien que de mon point de vue ce ne serait pas condescendant) mais que ce qui se crispe en nous lorsque l'autre s'en va, c'est une part de nous que nous n'avons pas encore eu l'occasion d'éduquer.
Autre image, donnée par une autre participante de café : le bien-être, la facilité, la compersion en polyamour, ça peut paraître un sommet inaccessible, un cap infranchissable.
Ce à quoi sert la communauté virtuelle des polyamoureux, le forum, les articles, les cafés, c'est à vous dire qu'il y a bien quelque chose de l'autre côté. Que c'est pas imaginaire, que vous n'êtes pas en train de vous paumer au hasard : il y a une direction. C'est pas plus facile comme ça, on passe quand même par des tas d'obstacles et c'est pas vos correspondants qui vont les passer à votre place, mais ça reste moins effrayant.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Siestacorta
le dimanche 17 novembre 2013 à 15h07
GreenPixie
Quant à ce supposé "post scriptum de l'article signé la rédaction" (article que les autres journalistes n'auraient pas voulu) : où as-tu vu cela Siesta ? j'ai sous la main le n°40 de novembre 2013, et ça ne figure nulle part sous mes yeux, donc j'insiste : des sources fiables*, et un contexte précis, svp, j'y tiens beaucoup.
Alors, je fais référence au dernier paragraphe de ce communiqué.
Il ne s'agit en effet pas d'un post-scriptum paru dans le numéro, comme je l'ai laissé entendre.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Siestacorta
le dimanche 17 novembre 2013 à 12h28
Ce ne sont ni l'argent ni le corps qui sont des conditions nécessaires au consentement.
Pour ce qu'il y est de l'argent, tant qu'il y en aura, il y aura des gens pour en manquer.
Les sportifs professionnels sont payés pour pousser leurs corps aux limites de leur capacité, et passent une bonne partie de leur vie professionnelle à se faire des blessures (sans parler de la toxicomanie importante du milieu pro).
Ce n'est pas non plus le sexe qui fait l'impossibilité d'un consentement éclairé. Personne ne peut décider pour les autre de ce qu'ils ne trouvent pas dégradant.
La condition liberticide, ici, ce n'est pas la prostitution en soi, mais le proxénitisme et la traite des personnes.
Or l'article de Causette ne vient pas dans ce contexte-là. Il vient appuyer la loi de pénalisation des clients. Une loi de prohibition, comme il y en a eu tant d'inefficaces dans d'autres domaines.
Et s'il caricature le "regard" des clients sur les prostituées plutôt que les prostituées, la caricature se base aussi sur ce que signifie la transaction pour la prostituée. Et de ce point de vue,Causette tombe vraiment à côté du problème.
Tiens, on va citer Despentes :
"Partant des images inacceptables d’une prostitution pratiquée dans des conditions dégueulasses, on tire les conclusions sur le sexe tarifé dans son ensemble. C’est aussi pertinent que de parler du travail du textile en en montrant que des enfants embauchés au noir dans des caves. Mais ce n’est pas grave, ce qui compte, c’est de colporter une seule idée : aucune femme ne doit tirer bénéfice de ses services sexuels hors mariage. En aucun cas elle n’est assez adulte pour décider de faire commerce de ses charmes. Elle préfère forcément faire un métier honnête. Qui est jugé honnête par les instances morales. Et non dégradant. Puisque le sexe pour les femmes, hors l’amour, c’est toujours dégradant."
Si les lois étaient moins hypocrites, et appliquées (parce que les lois sur le proxénitisme existent, hein, mais ya pas de moyen forts pour le contrôle. Donc autant affaiblir les plus faibles, dans l'histoire), alors la déshumanisation serait une question qu'on peut traiter pratiquement, pas juste avec de la morale.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : De la culture du viol à la culture du consentement

Siestacorta
le dimanche 17 novembre 2013 à 01h59
Je ne crois pas qu'on doive tant d'honnêteté intellectuelle en réponse à l'article de Causette.
Ce qui lui est reproché, c'est les blagues : celles qui insistent sur l'origine étrangère des prostituées, celle qui dit qu'on peut remplacer la pute par une pastèque (tant qu'à transformer une personne en chose parce qu'il y a de l'argent, on va jusqu'au bout de l'idée), l'autre "quitte à se taper une fille qui n’en a pas envie, autant la violer, c’est moins cher",
Voilà.
Oh, bien sûr, "on déconne", hein.
Ca se prend pas au premier degré, évidemment. MAIS, mais, comme dans la tête d'un abolitionniste, prostitution et viol, c'est la rémunération qui fait la différence, le second degré semble pas si ironique.
Et puis, une blague sur le viol, ça valait tellement le coup de la faire, ça montre vachement de compréhension.
Enfin, pour ce qui est du contexte, de rappeler que Causette a un contenu souvent émancipateur, faut aussi bien lire le post scriptum de l'article, signé "la Rédaction", qui dit que la majorité de la rédaction était opposée à la publication de l'article.
Voilà.
Donc, une fois le niveau d'honnêteté intellectuelle précisé, on pourra rire avec cette réponse satirique, publiée chez Morgane Merteuil :
"Chère rédaction de Causette,
Merci pour ce dossier prostitution.
Moi aussi, je hais les putes. Elles me répugnent. Je me suis toujours senti un peu seul a penser ça mais votre article et d'autres récentes campagnes abolitionistes me font réaliser que mes compatriotes sont enfin d'accord avec moi.
Je pense comme vous que les putes ne sont pas êtres humains. L’idée qu'elles se reproduisent me fait vomir. Comme vous le suggérez dans votre article, on devrait les stériliser. Surtout les étrangères.
Vous avez raison de bien noter qu'une passe et un viol, c est la même chose. J’espère que votre message sera entendu de plus grand nombre de ces messieurs auxquels votre article est dédié. Qu'ils cessent de payer ces putes, qu'ils les violent tout simplement. C'est la même chose. Il fallait bien un magazine féministe pour établir au grand jour ce que les flics savent déjà depuis longtemps - violer une pute devrait être un droit commun inaliénable.
Dommage que vous ne fassiez qu'une seule blague sur les putes trans*. Elles méritent bien d’être parmi les premières victimes de meurtres et de violences a travers le monde. ( 1 123 personnes trans*, la majorité putes, assassinées dans les 5 dernières années) Pouvez vous imaginer tous ces monstres de foires venus de Brésil ou Algérie, traverser nos frontières pour vendre leurs culs sur nos trottoirs? Heureusement que votre magazine met la lumière ( de manière tellement drôle !!!) sur ces monstres. Quoi de plus in-humain qu'une pute? une pute avec une bite!! HAHAHAHA. Je m'abonne immédiatement a votre magazine!
Si vous embauchez ( je sens que votre lectorat va quadrupler après un dossier si drôle, si proches des sentiments bleu-marine du peuple) je vous proposerai bien une campagne d 'affiche. Imaginez sur tout les abris de bus des posters couleurs avec en gros votre slogan " pourquoi payez une pute quand vous pouvez juste violer une fille?" Peut être Osez le Féminisme peut vous aider financièrement? Et puis, ne soyez pas de fausses-modestes - enlevez le " mollo, on rigole". On sait bien que les blagues sur le viol sont beaucoup plus drôles quand elles sont assumées.
Chère Causette,
Merci merci merci.
Avec des articles comme le votre, vous aidez vraiment a déshumaniser les putes. C'est avec beaucoup d'espoir et le soutien de féministes tels que vous que j'attends une augmentation des violences subies par les putes, surtout les trans et les étrangères. Plus nous les déshumaniserons, plus nous autoriserons ces violences commises contre elles.
Fier d’être français,
Fier de ne pas être pute, ni fils de pute.
Fier de lire Causette."
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

Siestacorta
le samedi 16 novembre 2013 à 14h50
Caline
Une phrase pour clôturer ce fil :
" Il y a deux sortes de femmes : des machines à souffrir ou des déesses de l'amour" dixit Picasso.
Je voudrais, essayer du moins, d'être une déesse de l'amour.
Tu peux aussi tenter de vivre ta vie peu à peu sans penser que ne pas être la déesse fait de toi une machine. Tu peux aimer et être aimée, en cherchant la qualité de ce que tu vas vivre dans les personnes avec qui tu vas les vivre.
Picasso, il devait être très chiant, comme mec à aimer, hein, c'est gentil de voir les gens comme des machines à souffrir quand comme lui on a une priorité de création dans sa vie, et ceux qui supportaient pas de passer au second plan, c'est parce qu'ils étaient trop doués pour souffrir, pas parce qu'il leur donnait pas assez d'attention.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 15h07
lyly42
Je vais acheté ce livre et j'espère qu'il m'aidera à y voir plus clair car c'est vrai j'aimerai qu'on me trouve ma solution ! Si un spy pouvait me lire et m'éclairer ! ! personne est spy dans ce forum ?
Non, et s'il y en avait un, il ne pourrait pas t'aider dans le cadre du forum : d'abord parce qu'un psy ne travaille que dans la garantie de secret. Il n'y a que dans l'intimité et sur un long terme que tu peux confier à quelqu'un quelque chose qui est si intime que tu ne le dis (et souvent ne pense) pas encore dans ta vie "sociale".
Par ailleurs, un psy ne peut aider que si tu fais la démarche d'aller voir un psy, que tu t'engages à travailler sur toi. Via un forum par pseudos, ça ne marche pas.
Enfin, les psy peuvent plus ou moins modérer leurs tarifs, mais la plupart ne sont pas bénévoles. Ca te garantit que le psy en a quelque chose à faire que tu viennes...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 14h39
Par contre,
Eric 50
si ça se trouve, c'est peut-être ça, la vrai sexualité originelle de l'être humain : sa faculté de choisir sa sexualité.
me semble une bonne hypothèse. Et cette capacité à choisir est aussi vraie sur la satisfaction d'autres désirs et besoins.
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 14h34
Eric_50
L'être humain peut choisir son origine naturelle.
Pas vraiment.
Il a une origine naturelle plutôt riche, une histoire comme espèce très riche, d'une part.
Et d'autre part, il ne choisit pas une "nature", il a la possibilité de choisir ce qu'il fait dans ce cadre déjà très ouvert. Il peut, grâce à des savoirs et des outils issus de sa culture, aménager son rapport au naturel. Dans le cadre de la sexualité et de l'attachement sentimental, il peut utiliser plusieurs moyens de contraception, plusieurs modes d'habitat commun et de socialisation, plusieurs types de contrôles de la natalité, et la survie de son espèce demeure aujourd'hui fortement garantie indépendamment de ces conditions choisies (enfin comparée à l'espérance de survie d'autres espèces primates).
Donc qu'on choisisse individuellement être célibataire, volage, monogame, polyamoureux, ça ne dit rien sur la "nature" de notre espèce, ce qu'elle est censée avoir fait ni ce qu'elle est censée faire par la suite.
Pour savoir si la polygamie pourrait prendre sur les autres primates, et si ça peut nous donner des indications sur notre nature primate, il faudrait voir si, devant le choix d'une contraception et une garantie de survie (assez de nourriture, assez de descendance), sur le long terme (plusieurs générations), est-ce qu'ils pratiqueraient la même sexualité et les même attachements.
Etant donnée la difficulté de conjuguer "faire un choix individuel", "savoir utiliser un outil dont la portée pratique demande une intelligence conceptuelle très développée (la contraception est un outil différent de la pierre qu'on frappe pour ouvrir une noix)" et "partager avec une communauté des pratiques nouvelles", cette projection sur le sens des comportements primates serait assez limitée...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

Siestacorta
le vendredi 15 novembre 2013 à 02h00
Eric_50
Personnellement, quand je suis perdu, j'essaye de me replacer dans le contexte de l'homme préhistorique,
J'ai essayé, et du coup je savais plus me servir du clavier...
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

Siestacorta
le jeudi 14 novembre 2013 à 22h33
Hm, gcd68, oui, je parle de lyly.
Je ne la vois pas comme une polyamoureuse potentielle.
J'ai peut-être tort, mais je me fie au contenu de ses posts.
Elle aime deux personnes, mais, que ce soit parce qu'elle ne souhaite pas remettre en cause les règles de son éducation (elle dit "Dans ma morale on doit faire un choix, on ne peux pas rester comme ça !"), soit parce qu'elle estime que le risque est trop fort de rester seule, elle ne se demande pas "comment passer au polyamour" mais "comment ma situation adultère va-t-elle évoluer".
Moi, je ne lui dis pas "tu dois passer au polyamour" ni "tu dois rester mono", mais je lui demande "qu'est-ce que tu veux ?".
Le polyamour est une possibilité. On lui a répondu, moi compris, en lui expliquant ce qu'elle peut en faire.
Mais face à ces propositions, elle reste sur le mode "confession + je déverse mes craintes + j'attends qu'on me dise des trucs rassurants sans qu'on me pose les choix que j'ai".
Certes, il n'y a pas adultere.info .
Malgré cette absence internaute de conseils sur la dissimulation, nous pouvons répondre que ce n'est pas Mal d'avoir des sentiments pour plusieurs personne. Bon, ça a été fait.
L'autre chose que nous pouvons dire, comme personnes qui tentent de donner à leurs partenaires les mêmes droits qu'ils prennent, c'est que choisir de vivre plusieurs relations c'est prendre la responsabilité d'être honnêtes au moins avec nous-mêmes : nous demander ce que nous sommes capables de faire avec nos sentiments.
C'est donc sur ce sujet que je l'interroge avec insistance, et que j'insiste sur des aspects de la situations qui ne sont pas ceux qu'elle met en avant ("c'est plus fort que moi, j'ai cédé à mon attirance, j'attends de l'autre qu'il soit dans l'initiative parce que moi l'amour me submerge tellement qu'il me rend incapable d'affirmer ce que je souhaite et ce que je refuse").
Il y a un double adultère, qui est capable de quoi pour le dépasser ? en quoi ça vaut le coup de changer la situation en polyamour, en ruptures, ou de la conserver telle quelle ?
Si elle ne se pose pas ces questions, soit l'adultère perdure comme souvent grâce à des espoirs infondés, soit il perdure sur une conscience de l'absence d'horizon, soit elle fait une "grosse révélation" et des gros coups de pression et tout le monde en bave avec elle comme ça ya une justice, soit l'amant décide à sa place que c'est fini , et elle pourra se dire "j'ai été victime de l'amour", soit, ho, l'amant d'un seul coup comprend que c'est son intérêt de ne plus mentir.
Soit ils essaient le polyamour, mais, même si elle et son amant imaginaient aller dans ce sens, il reste leurs deux époux trompés dont (pour l'instant, mais bon...) on ne voit pas les raisons qu'ils auraient de se lancer là-dedans.
C'est justement parce que adultere.info n'existe pas que ce point de de vue mérite d'être donné.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Que dois-je faire, je suis perdue ...

Siestacorta
le jeudi 14 novembre 2013 à 20h27
LittleJohn
Nous trouvons des arguments naturalistes, évolutionniste, psychologique, sociologique (voire des mélanges de tout ça) pour justifier que c'est normal, naturel et que la monogamie ne le serait pas. Et, en effet, il est confortable de (se) dire "je suis normal" ou "c'est naturel".Nous nous réjouissons et publions en pagaille des articles pseudo-scientifiques qui montrent que l'homme n'est pas naturellement monogame et rageons d'en lire d'autre qui disent le contraire le lendemain, alors qu'ils sont tout autant faibles les uns que les autres.
(...)
Le problème, c'est que je ne suis pas "naturel", personne n'est naturel, qu'on voit la nature comme une sorte d'idéal passéiste (rien de "naturel" à lire un article sur un écran), une sorte de norme inamovible (plus personne ne vit comme on vivait il y a 10-20-100 ans), ou un concept déiste quasi religieux.
(...)
Si la science devait finir par prouver, sans l'ombre d'un doute que la monogamie est normale et universelle, alors je serai anormal et particulier et ça serait pareil.Je suis non exclusif—anarchiste relationnel—polyamoureux parce que c'est mon choix et que ça me convient.
Je veux bien expliquer aux curieux ce que c'est, ce qu'il apporte à ma vie.
Mais je ne veux plus me justifier ! Parce que c'est comme ça !
Voilà, LittleJohn répondait à cette partie sur la "nature" poly ou mono de l'humanité.
Et, comme lui, j'en ai un peu rien à battre.
D'autant que nos conditions de reproduction / conservation de l'espèce/ contraception actuelles ne nous poussent ni vers l'un, ni vers l'autre, mais nous offrent le choix, et que je préfère nettement avoir ce choix que donner tort à ceux qui ne feront pas le même que moi.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

Siestacorta
le jeudi 14 novembre 2013 à 20h07
Lyly42,
si j'ai bien compris, si ton amant prenait la décision de créer un couple avec toi, tu quitterais ton mari ?
Par ailleurs, tu ne souhaites pas, dans l'idéal, que ton amant demeure avec sa femme ?
Un petit rappel : le polyamour, c'est quand tout le monde est au courant, fait l'effort d'être honnête et de travailler sur sa jalousie...
CE n'est pas facile, on est au courant.
Donc, dans ta situation...
Soit tu te contentes de ce cadre mensonger, vous limitez ce que vous faites à une histoire sans projet, tu ne prévois pas de faire du mal à ton mari et à l'épouse de ton amant... soit tu renonces.
Le polyamour pourrait aussi être une solution, mais visiblement, personne ne le souhaite parmi vous.
Ici, comme polyamoureux, on peut comprendre comment toi ou ton amant avez introduit l'adultère dans vos mariage. On est bien placés pour savoir que c'est humain, d'avoir des sentiments qui sortent du cadre mono.
Mais te rassurer sur les bonnes chances que ton mari le prenne bien à l'inverse de millions de cocus avant lui, et sur les bonnes chances que ton amant soit courageux à l'inverse de millions d'adultères avant lui, ça, c'est sans doute te tromper sur ce que peuvent pour toi les participants de ce forum.
T'es amoureuse et t'as envie d'y croire, mais quel prix te sens-tu capable de payer ? Qu'est ce que tu es capable de faire ou d'arrêter de faire ?
Vraiment, je n'aurais aucun jugement sur ta réponse, mais sentir que pour toi la question de "qu'est ce que je fais" est moins importante que "qu'est-ce que mon amant fait", si.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Amoureuse de 2 hommes : incapable de gérer

Siestacorta
le mercredi 13 novembre 2013 à 12h44
On ne peut pas prévoir vos réactions futures...
Mais, bon, tel que tu le décris, c'est une histoire d'adultères ; et des amants qui assument pas et maintiennent un statu quo par le secret, ça court les rues.
Si chacun est prêt à vivre dans le mensonge, que ça vous convient et que vous trouvez un moyen de pas faire de mal aux autres comme ça, ben oui, ça peut continuer longtemps sur ce mode : il peut demeurer ton amant.
Si vous arrivez à être assez habiles pour que votre secret ne finisse pas par blesser vos époux et assez réalistes sur quoi attendre pour vivre votre relation dans ce cadre restreint, vous pourrez.
Mais si la question est "est-ce qu'on a des chances de bien s'en tirer", je suis pas devin évidemment, mais je dirai que vous avez 2 chances sur 3 que l'un de vous souffre, une chance sur deux que ce soit les deux, et trois sur quatre que le mensonge soit dévoilé sur le tard (volontairement ou non), et donc encore plus mal vécu par vos compagnons.
Je suis pessimiste, pas sur le fait que ce soit un adultère - les gens découchent depuis que le monde est monde et le cul ne détruit pas l'amour - mais parce que tu évoques des sentiments réellement amoureux, donc avec plus de potentiel de déceptions et de situations problématiques.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.