Participation aux discussions
Discussion : [Paris/IDF] Café-poly confidentiel, pour Yohann et Jezebel

Siestacorta
le dimanche 12 octobre 2014 à 02h31
Arf... Désolé Pascal, la personne pour qui on a lancé ce café poly "confidentiel" (yohann) a demandé qu'ont soit au maximum 7-8 sur cette rencontre, elle est plus à l'aise avec cette fluidité des échanges.
Or entre invitations "en suspens" et les personnes qui nous accueuillent, on sera déjà dans ce quota.
Cependant, pour entendre parler de poly, il y a aussi le débat mensuel, le prochain est le 28 octobre (voir sur la page "évènements").
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Poly un jour, poly toujours ?

Siestacorta
le samedi 11 octobre 2014 à 00h25
Il y a ce sujet qui n'est pas loin de ta question.
Et c'est pas forcément que les gens sont bloqués par un conjoint, s'ils ne viennent plus ici, c'est aussi parce que parfois, ça peut bien se passer, et qu'ils ne sont plus intéressés par les questions sur le poly...
Discussion : [Paris] Goûter poly - 11 octobre

Siestacorta
le samedi 11 octobre 2014 à 00h19
Ce n'est pas visible sur les inscrits ici, mais en comptant les inscrits sur FB, nous serons une petite vingtaine au moins.
A demain !
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris/IDF] Café-poly confidentiel, pour Yohann et Jezebel

Siestacorta
le vendredi 10 octobre 2014 à 23h39
Jezebel est donc invitée, et sera une des questionneuses de la soirée !
Discussion : Débuts orageux

Siestacorta
le vendredi 10 octobre 2014 à 13h20
Bienvenue Artemis
toi et ton compagnon êtes dans une phase critique, avec trois élements nouveaux dans votre projet de vie
- il y a déjà quelqu'un d'autre
- il t'a menti pendant quelques temps
- vous cherchez un mode polyamoureux et vous n'avez actuellement pas la même vision de la liberté affective
Ces trois points arrivent à peu près en même temps, et c'est beaucoup.
Non, ce n'est pas banal, pas encore : parce que se questionner sur le polyamour ne vient pas à tant de gens que ça, et pour ça, oui t'es sur le bon site.
Et comme souvent, l'acteur principal de l'action n'y est pas.
[ Cette situation arrive souvent ici, et j'en profite donc pour en dire quelques mots sans savoir à quel point ceux-ci conviennent à ta situation
Quand la personne pivot ne s'implique pas dans un travail de recherche et de questionnement sur sa situation, c'est :
- parfois parce qu'il est aveugle à son propre rôle,
- parfois parce qu'il ne souhaite pas entendre ce que d'autres en pensent (ces grands romantiques expérimentaux qui pensent qu'on peut faire toute ça sans parler parce qu'on est très forts ont finalement une petite nature, des égos si fragiles et sensibles que prendre sur eux de parler, trop duuur, et pis on est des mecs on cause pas de sentiments, heurheurheur),
- parfois parce qu'il a ne sait pas encore où ça va, qu'il veut ménager chèvre et choux mais ne trouve pas le recul pour faire autre chose que naviguer à vue, alors il attend que ça pourrisse bien bien pour prendre en main (elle m'a quittée, les mecs, je fais quoi ?)
Je veux dire qu'hélas, si c'était pas toi seule qui étais dans l'initiative de cette prise de parole ici, ça serait sans doute plus rassurant, parce que ça prouverait que ton compagnon est déjà investi dans un désir de construction, pas dans le "j'profite du moment, on y va sans prendre de plans, on roule à l'instinct, on est jeunes on s'fend la gueule..." ... paf, le platane. ]
Bref, il s'agit de vouloir construire. Est-ce que toi tu en as envie, est-ce que lui aussi, avec quels matériaux affectifs et quels projets.
Depuis combien de "plusieurs années" :-) étiez vous ensemble ?
Revenons au trois nouveautés
- il a menti.
Je comprend que ça casse ta confiance.
Pour savoir ce qu'il en reste, et si tu peux la reconstruire, pose toi quelques questions pratiques, sur des comportements qui montrent son souci de toi :
1) est-ce qu'il se protégeait (donc te protégeait) avec des préservatifs ?
2) qui d'autre a-t-il fait mentir en plus de lui et sa maîtresse ?
3) est-ce que pendant cette période, il a agi par ailleurs moins bien avec toi, pareil (et parfois c'est déjà fort), ou mieux sur certains points ?
4) s'est il défaussé de certains de vos projets communs (rendez-vous, vacances, familles), facilement, ou rarement et presque imperceptiblement ?
5) est ce que vous êtes des gens qui, d'habitude, pouvez dialoguer et prendre du recul, et si non, est-ce que c'est quelque chose que tu te sens capable de faire avec lui, pas seulement maintenant en phase critique et en regardant demain avec sentiments et des doutes, mais globalement; comme personnes, comme proches en dehors du cadre du couple ?
Il y a peut-être d'autres critères de confiance en la relation, si d'autres veulent bien en donner un aperçu ici, je suis preneur aussi.
Pour revenir à son côté du mensonge, autant je reconnais la nocivité, autant moralement, à titre perso, je serais si ce n'est indulgent, moins sévère que le regard classique de la société.
La monogamie contient, par défaut, une injonction à l'adultère. Vous avez pu expérimenter, chacun, que demander à une seule personne de nous suffire était souvent trop demander. Pas parce que c'est pas la bonne personne, la princesse ou le prince charmant, mais parce que ça n'est pas vraiment rationnel, quand on sait que les gens évoluent dans la vie en même temps que leurs liens se maintiennent. En prenant de l'âge, on découvre d'autres perspectives, d'autres besoins... Et la société te dit "non, tapadroit". Alors, qu'est-ce qu'on fait, quand personne ne nous fournit les idées qui peuvent changer les perspectives ? On se dit "bon je vais mentir, comme les autres qui ressentent ce que je ressens".
Les histoires de mariages, de princes charmant, de chansons d'amour éploreuses à propos de "sois à moi seulement à moi parce que sinon c'estdlamerde", les films où tomber amoureux, vivre avec quelqu'un c'est pas vraiment différencié... Tout ça, ça crée un genre de panneau indicateur : seule sortie pour pas contredire le discours amoureux de la norme : mentir.
Pour faire autrement, ton amoureux aurait du affronter beaucoup de contre-courant.
Et c'est en partie le même cadre, au moins il est cohérent dans sa vision des choses, qui lui fait croire qu'il ne serait pas capable de tolérer autre chose que du sexe.
Alors, que, déjà, le désir, c'est une vie sentimentale. Mettre un petit cellophane pour séparer les deux, c'est se raconter des histoires... Est-ce qu'il pourrait faire ce qu'il fait avec une autre amante ? Est-ce que n'importe quel trou est bon ? Alors pourquoi pas le tien, si le désir et les sentiment ne sont pas liés du tout ? Ils ne se superposent pas, ils ont des variations différentes dans le temps (et souvent ils remontent !), mais ils se recoupent, sont liés, intimement, et différemment selon les gens.
Qu'il craigne un projet où il y aurait un autre homme avec autant d'importance que lui dans ta vie, ça se comprend. Mais se dire que du coup, "no sentiments", c'est une logique qui a du sens en termes de liberté affective, c'est un peu comme dire que le plaisir d'une cigarette, et celui de 100 cigarettes, c'est pareil, juste des instant, rien à voir avec un comportement addictif.
Enfin, un dernier angle de la question : le polyamour n'est pas une sortie pour un couple qui périclite. C'est quelque chose qu'on désire parce qu'on sait qu'on peut désirer plusieurs personnes, qu'on comprend que l'autre puisse éprouver cela, et c'est une situation dans la quelle on tente d'être respectueux et vrai.
Qu'il y ait plusieurs relations respectueuses dépend déjà que vous vous aimiez encore.
Dans son cas, c'est probable. Même si c'est de traviole, le fait qu'il ait menti et qu'il flippe à l'idée de ta propre nouvelle vie sentimentale montrent qu'il craint pour votre lien.
Dans le tien, dis-toi que c'est une crise. Tu peux aller vers le poly parce que ça te convient, et tu peux, par ailleurs participer à reconstruire la confiance sur de nouvelles bases. C'est deux choses différentes, qui s'influencent, mais qui peuvent coexister : pas mal de couples poly sont passés par là. Tout le monde ne reste pas ensemble, certains s'abîment, mais chacun est capable de faire des choix sains.
Si ici on peut t'aider vers ça, en te présentant l'option poly sans en faire la seule belle sortie, alors ce sera avec joie.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Je voudrais la connaître…

Siestacorta
le vendredi 10 octobre 2014 à 11h50
Et puis, rappel du double effet no-kiss cool, on peut avoir autant quelqu'un qui parle de NRE pour expliquer son cas, et dire "han mais je peux paaaaas raisistay, tu compreeeends ?" que des amoureux qui devancent cette excuse pour tenter de voir des bonnes intentions quand leur poly oublie de les affirmer.
Je ne dis bien sûr pas que la NRE, c'est mal, ni que c'est forcément une excuse (donnée ou offerte), mais ça ne dispense certainement pas de chercher et investir les actes et la relation qui n'en relèvent pas.
La NRE est un chouette phénomène, quelque chose d'instable dont on tient compte en construisant et maintenant les relations en cours. Un peu comme se servir d'un jour de grand vent n'est pas une excuse de moulin pour cesser de moudre le grain (oui, bon, ma métaphore est imparfaite).
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Je voudrais la connaître…

Siestacorta
le vendredi 10 octobre 2014 à 00h20
Ceci dit, en passant : pour ce que j'en ai compris, la NRE, c'est pas le truc qui justifie que ce soit le bordel, hein ?
Cette idée, c'est aussi beaucoup une façon de reconnaître la réalité de la passion, non pas parce qu'elle s'impose et qu'il y a rien à en dire, mais pour avoir conscience que c'est une phase temporaire des relations et de notre vie, qu'on doit surtout surtout pas lâcher ni négliger les autres personnes qui comptent pour nous et qui sont vouées à compter encore à l'avenir. L'expression est là pour prendre conscience de ce qui nous arrive, et donc avoir un peu de recul dessus plutôt que pour en faire un chèque en blanc par hamûr.
Dire "bon je peux mettre tel proche au frigo et y revenir quand j'aurai fini de me gaver des fruits de saison, tout ira bien l'autre il est fort et de toute façon je peux paaaas résistaaay, comprenez moi je suis victime de mon dévouement et de ma fougue sentimentale", c'est pas être un grand rhomantique héros d'une histoire passionnée : c'est plus probablement être égoïste, et abuser de la générosité des tiers.
S'il s'agit de ripoliner un comportement de rustre, parler de NRE (donc s'appuyer sur une éthique supposée) c'est (se) préparer (à) une trahison à venir.
S'il y a une new relationship, c'est qu'il y en a au moins une autre, et elle existe pas juste parce qu'on le dit, mais parce qu'on fait quelque chose avec.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Il (poly) treno...va... Sur le passage de quelques lutins à travers une assez courte période de temps

Siestacorta
le jeudi 09 octobre 2014 à 13h59
Le temps de conférence était assez long, mais justement, c'était assez prenant pour qu'on s'en rende pas bien compte.
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

Siestacorta
le mercredi 08 octobre 2014 à 23h20
Bon bah le premier café confidentiel est lancé, à voir si j'arrive à recruter quelques équipiers et si ça motive des inscriptions et des demandes d'autres cafés !
(on va aussi voir si (+) = "je me bouge", ce qui, dans mes expériences militantes, n'est pas évident)
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

Siestacorta
le mercredi 08 octobre 2014 à 01h37
Yohann, tu vas essuyer un peu les plâtres pour l'organisation, donc en te répondant, je vais surexpliquer, à l'intention de futurs intéressés :
Yohann
je pense que quelque chose comme sept personnes, c'est déjà pas mal (...)Donc je propose ça et, finalement, faites aussi comme vous le sentez !
Alors...
Comment qu'on fait, pour demander une formule café poly confidentiel ?
Par défaut, oui, je crois que c'est à toi de voir le nombre de gens qui pourrait t'apporter le mieux, parce qu'une partie du temps sera consacrée à tes questions, donc faut que tu te sentes à l'aise.
C'est vrai que 7, quand on fait du travail très concentré, des trucs profesionnels ou thérapeutiques, c'est souvent optimal.Mais pour les cafés confidentiels un nombre s'approchant de 10-12 m'intéresse, parce que c'est plus facile de pouvoir traiter les parcours de plusieurs personnes, et ça ouvre à des gens qui aiment écouter plutôt dans ce petit comité que dans le cadre "gros débat avec une assistance nombreuse" qui prévaut dans les cafés polys classiques.
Par ailleurs, les polyamoureux sont des gens assez respectueux, attentifs, content de partager, donc avec pratique, je peux dire que les gens gens qui viennent pour ça sont vraiment "disciplinés".
Idéalement, pour lancer une demande de café confidentiel, tu résumerais "ce qui dans ma vie récente m'a donné envie de parler de polyamour en petit groupe",
Tu me l'envoies, à moi ou à un autre habitué qui peut t'avoir proposé ce fonctionnement.
Avec cette description (cinq -dix lignes, ni trop général ni vraiment détaillé) on cherche si, en plus de gens qui viennent juste pour répondre, il y a des personnes à qui ça donne envie de questionner/raconter à la même occasion.
C'est là où ça serait, je crois, un peu différent d'un groupe de parole, où tout le monde est dans une demande équivalente et s'investit sur plusieurs dates. Dans un groupe créé pour un seul rendez-vous, on garde avec nombre ni trop excluant, ni trop grand, le côté "évènement social à thème", plus léger.
Après ça, l'organisation se fait à peu près ainsi (là c'est moi, mais ça peut être un autre habitué du forum ou des cafés) :
- je lance le rendez-vous en mode "privé"
- je t'envoie le lien et je t'inscris d'office,
- je propose à quelques uns, dont des anciens,
- on cherche un lieu d'accueil, chez quelqu'un ou dans un endroit où on peut être tranquille
- quand je peux assurer la venue deux ou trois personnes qui ont de l'écho à donner sur telle question, je regarde si d'autres sont intéressées par la date et par l'occasion de parler d'un parcours proche de celui décrit
- je prends quelques inscriptions en plus si ya des intéressés, environ 10-12, 15 très grand max.
- on y va, on papote, on refait le monde et on gagne 20 000 francs.
Pour l'occasion avec Yohann, c'est moi qui m'en occupe, mais je vais bientôt éditer un (petit) annuaire des polyconfidents / polycauseurs habitués... - des gens que les habitués d'ici peuvent garantir qu'ils sont fiables dans leur façon d'écouter, de répondre et de faire respecter la parole, sans être ni dogmatiques ni intrusifs.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : [Paris] Goûter poly - 11 octobre

Siestacorta
le mardi 07 octobre 2014 à 15h46
(petit post technique pour une question à Bohawaz, faites comme si vous n'aviez rien lu. Ne croyez rien de ce qui se présente comme un texte lisible.)
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

Siestacorta
le mardi 07 octobre 2014 à 15h37
Oké. Je prend la date, je cherche un lieu.
C'est quoi sa zone de confort en nombre de gens, à Yohann ? 12 ce serait déjà trop, ou pas ?
Discussion : Il (poly) treno...va... Sur le passage de quelques lutins à travers une assez courte période de temps

Siestacorta
le mardi 07 octobre 2014 à 00h42
Merci pour l'appréciation !
Il ya aussi un clin d’œil situ.
Quand je te dis que c'est à la limite de la spasmophilie, tous ces clins d’œil, j'exagère pas.
Discussion : Regards croisés sur l'érotisme et la sexualité tout au long de la vie ☺

Siestacorta
le lundi 06 octobre 2014 à 22h27
J'ai fait un groooooos récit du séjour et des conférences, sur un autre fil.
Et ici, ben je vais me contenter de remercier et présenter mes excuses tout en même temps, encore une fois.
Discussion : Il (poly) treno...va... Sur le passage de quelques lutins à travers une assez courte période de temps

Siestacorta
le lundi 06 octobre 2014 à 22h15
(le titre de ce fil clindoeillise à la limite de la spasmophilie , notamment vers la chanson de Toto Cutugno).
Ceci est un petit récit de quelques jours à Avignon, à l'occasion des soirées et conférences organisées le w-e passé par Lili-Lutine.
Il ne s'agit pas vraiment d'un compte-rendu, primo parce que vous n'aviez qu'à être là, et deuzio parce que je n'ai pas pris de notes.
Comme je vais m'étendre un peu sur des considérations complètement HS, si vous voulez seulement avoir mon aperçu sur l'évènement proprement dit, je le signalerai d'une petite série de smiley mignons et de GROSSES MAJUSCULES EN GRAS. Sautez jusqu'à ce passage tant qu'il est encore temps, malheureux. Ce texte va être long. "Run, you fools".
Comme j'ai aimé vivre tout ça, avant pendant après, je vous raconte.
Or, donc.
Lili-Lutine, loués soient son pseudonyme, son vrai nom, ses amoureux et sa descendance jusqu'à la vingt-troisième génération, fut prise au printemps dernier d'une de ses coutumières éruptions de générosité volcanique. Alors qu'elle commençait à concevoir cette série de conférence, elle se mit en tête de m'y inviter. Les sens que prennent ici les mots "invitation" et "accueil", matériellement et humainement, seraient à l'étroit dans les définitions des dictionnaires courants et sans doute autant dans un lexique de leurs nuances princières.
Je ne donnerai pas toutes les précisions, pour épargner la modestie de l'organisatrice et ne pas trop accréditer l'image de gros profiteur pique-assiette à pieds sous la table que l'on pourrait se faire de moi en connaissant l'histoire dans le détail. Pour résumer elle a multiplié les efforts pour que le moindre de mes obstacles à ce voyage soient réduits à l'importance de miettes de brioche.
Plus perfectionniste dans l'accomplissement de ses devoirs d'hôtesse qu'un majordome personnel pour vedette millionnaire, Lili-Lutine m'avait pris une réservation. Dans le même train que deux des conférenciers qui allaient partager l'affiche de la conférence. Sympa, on pouvait se retrouver pendant le voyage et polypapoter, ce sont des gens très bien, et les horaires étaient parfaits pour qu'on puisse arriver ensemble assez tôt pour un premier dîner en commun.
Lili s'était chargée de valider à ma place les formulaires de réservation (au cas où j'aurai attrapé un syndrome du canal carpien en navigant sur le site de la SNCF ? ce soucis pourrait sembler étonnant quand on a pu constater les conséquences de ma graphomanie sur ce forum ; c'est pourtant une des explications les plus rationnelles à sa prévenance). Ca se présentait bien, un jardin de roses par beau temps, avec des œufs de Pâques tous les deux mètres et des chérubins qui jouent du folk en arrière-plan.
Jeudi dernier, j'étais à une terrasse de mon quartier. en train de décrire mon enthousiasme pour ce séjour et cet accueil à venir à une amie, devant un café-noisette. Raphael Fonfroide (le premier conférencier, qui m'honore de sa camaraderie), m'envoie un texto, disant à peu près : "je suis dans le train, t'es où ?"
...
...
...
Oh.
...
Une fois éliminée ma première hypothèse, qui pouvait se résumer à "mé non copaing, on part demaing", l'explication beaucoup plus réaliste me connaissant s'est imposée. Je suis en retard pour notre départ d'environ 24h. Je suis un crétin. Doublé d'une merde ingrate, qui, à des amis venus exprès d'Orient lui offrir la lampe d'Aladdin avec les trois vœux et son poids en fruits confits, serait capable de leur répondre "oké super je suis pas là, laissez ça chez mon concierge, je m'en occuperai quand j'aurai une minute bizooo".
Une fois que la conscience de mon retard eut fait le tour de mon cerveau (il est pas grand mais ya des noeuds et des voies sans issues), je passais les heures suivantes à chercher une solution pour partir tout de même, et envisageai parallèlement un pèlerinage expiatoire avec reptations et flagellation. Comme cette dernière pensée m'excitait vaguement, je repoussai la recherche d'un projet plus adapté à ma déculpabilisation à plus tard.
J'ai pris un tgv, moins amical, plus tardif et moins rapide, puisqu'il faisait plus d'étapes.
De nuit, à travers la plaine, et sans mentir et ça suffit maintenant avec les références superflues.
Et ça a l'air de rien comme ça, mais passer le périph' sans préciser mes dernière coordonnées GPS à Mondial-Assistance, m'équiper d'une arbalète et d'un masses d'armes ni embaucher un guide et trois gardes du corps, c'était pas évident pour moi.
Je suis arrivé peu avant minuit, et histoire de bien emmerder tout le monde, il a fallu venir me chercher en voiture.
Les quelques personnes déjà présentes sortaient de table, et je détournais l'attention de mon étourderie ferroviaire en renversant sur la nappe tous les verres que je pu avant qu'on m'offre un dessert.
Non : en vrai, du moment où bouquetfleuri vint me chercher à la gare jusqu'à l'heure du coucher, je n'ai pas eu d'autre choix que de présenter le sourire désolé et angoissé d'un gamin qui vient de vous régurgiter dessus tout son happymeal alors que vous étiez en train de lui tendre un supplément de frites.
La nuit passa et cousit dans l'étoffe des songes (sérieux, une référence et je te te fais bouffer un dico de citations) les ravaudages d'oubli et de temps nécessaires à un semblant de dignité renouvelée.
Pendant les quelques jours qui suivirent, la table de notre hôtesse devint un de ces objets merveilleux qu'on décrit dans les contes de fées. Des plats, des bouteilles, des entremets et des desserts qui surgissent du néant, des assiettes qui se remplissent au fur et à mesure qu'on déguste, des mets qui ne pouvaient rationnellement pas venir des frigidaires et garde-manger de la maison - les volumes nécessaires aux sept repas de quinze plats par jour supposant l'existence d'un second appartement complètement dédié au stockage d'aliments, ou d'une Terre Creuse comme dans les histoires de Jules Verne.
Ou, c'est possible aussi, les invités amenaient une partie de la nourriture, et j'étais le seul ahuri se pointant aux repas les mains vides. Ce qui, avec ma non-participation aux vaisselles, serait assez cohérent avec l'hypothèse de mon personnage de squatteur à la "Viens chez moi j'habite chez une copine" (nan, sérieux, siesta, tu continues ? tu crois pas que tu leur prend déjà assez la tête ?).
Je me suis baladé dans Avignon, assez longtemps pour arrêter de dire "Arcachon" quand j'en parle. A ma grande surprise, je n'ai trouvé ni horde de barbares à la Mad Max, ni zombies, ni meutes de loups dans les environs. Seulement des tas de petites rues, de la lavande partout, y compris sous formes de baumes, de tissus et de steaks (hm, à la réflexion il est plausible que ce Pape de la Ville qui m'a échangé cette viande contre mes chaussures ce soit fichu de moi - je vais de ce click lui envoyer une de ces lettres de plainte à son Palais ! on va voir ce qu'on va voir).
Le vendredi soir, il y eut une petite fête, pleine de lutins qui rigolaient et de gestes gentils. Le canapé, assez grand pour accueillir une équipe de hockey en tenue (avec les pom-pom girls), fut le lieu d'intimités tendres et d'échanges souriants.
J'insiste sur la tendresse. Sur le fait que les polyamoureux, qaund ils se regroupent et se rencontrent, ne rentrent pas nécessairement dans une frénésie dénudée, tactile et saliveuse. Non, on aurait aussi bien pu être avec n'importe quels amis. Seulement, voilà, quelques uns avaient plusieurs amoureux sur place, et se tenaient parfois serrés. Et c'est tout. J'imagine déjà le désespoir d'un producteur tv voulant montrer à l'écran les nouvelles marges de "notre société d'ultra-consommation amoureuse", venant préparer un reportage sur "les polys, ces amoureux qui ne vous ressemblent pas". Pour exciter le public, il aurait dû se mettre lui-même à poil devant la caméra et hurler "les téléréalisateurs aussi ont leur jardin secret" en riant hystériquement.
:-) <3 :-P <3 (8E B==D ( Y ) <3 (+)
Venons-en au samedi aprème et aux conférences elles-même.
OUI C'EST A PARTIR DE LA PROCHAINE LIGNE QU'IL Y A QUELQUE CHOSE DE VAGUEMENT CONCRET SUR CES CONFERENCES
On nous a parlé d'érotisme.
Le butor basique dira, "han, l'sexe et le désir, c'est simple comme tout, on en parle pas des heures, on y réfléchit pas, on en fait pas des zigzags d'intello, on le fait, ou alors c'est qu'on a pas vraiment envie".
Comme pour aller aux toilettes ou aller se coucher, donc.
Il suffirait de dire "moi vouloir sexe", et hop, tout le monde est excité, il suffirait de baiser, et hop tout le monde est satisfait.
Quelle tragédie de ne pas pouvoir vivre en poupons velus, n'ayant qu'à vagir pour avoir satisfaction, comme on faisait pour la tétée.
C'était si beau, si simple, alors.
Bref.
Samedi, on a pu voir d'autres choses, je regrette pas trop !
Je vais raconter ça plus avec mes mots qu'avec ceux des conférenciers. Ce que j'ai compris - pas ce que les intervenants ont dit textuellement, parce que ça c'est à eux de le dire. Si vous vouliez les entendre, fallait être là, aussi, hein.
Ce samedi, dans le petit théâtre tout mignon avec une treille dans l'arrière-cour, on écouté quatre personnes.
.oO Une première conférence, qui parlait du nu dans l'art.
Je connaissais à peine une image sur 10. Et j'ai tout compris. Pourquoi un tableau où la prostituée nue qui vous regarde dans les yeux c'est la fin du voyeurisme. Pourquoi les Vénus, au contraire, détournaient les yeux quand elles sortaient de l'eau. Pourquoi quand les restes du pique-nique sont plus méticuleusement dessinés que la femme nue assise à côté, ça raconte une histoire de cul. Pourquoi quand un type avec un braquemart au repos qui sort d'un costume de ville, ça dit des choses plus érotiques qu'un coït porno.
Raphael Fonfroide nous a emmené en diapos du XIX ème siècle aux années 2000. Et même quand, comme moi, tu passe beaucoup plus de temps à regarder des gentils et des méchants se bagarrer dans ta télé qu'à te cultiver, tu te sens capable de bien aimer et bien comprendre l'art.
.oO La deuxième conférence parlait de l'homme et de la femme, mais quand ils sont dans un seule et même tête, et pis qu'après ils se rencontrent et s'aiment dans le monde matériel; et comment avoir aussi du masculin dans sa tête de femme et aussi du féminin dans sa tête d'homme, c'est d'une complexité déroutante, tout étant précisément ce qui rend les choses plus intéressantes qu'un mouvement de piston suivi d'une ponte.
Des quatre, il s'agissait de la conférence la plus ardue. Une approche par la psychanalyse, et pas celle qu'on peut trouver au rayon développement personnel des librairies quand on veut plus d'amis, une bonne relation avec son mari et moins de mal de dos. J'ai suivi, je me suis intéressé, surtout sur le dernier tiers, où Catherine Rouaud a parlé des équilibres entre le femme et l'homme dans un seul esprit, en s'appuyant sur les "visions" de Carl Jung (un contemporain de Freud). Toutefois, pour apprécier certaines idées que je suis bien incapable de transcrire ici, je crois qu'il fallait déjà un bagage culturel que tout le monde ne possède pas. Un peu plus causerie, un peu moins colloque...
.oO La troisième conférence parlait de peau, de massage, de sexe et d'énergie.
Du Tantra.
Je suis normalement pas le bon client pour ça. Je suis ce petit homme un peu chafouin et content de ses névroses rationalisées qui a des rires nerveux dès qu'on lui parle de spiritualité avec trop d'insistance.
Eh ben tu sais quoi, et oui tu le sais si tu as pas zappé la première partie de ce texte : il m'arrive d'être très con. En termes de préjugés, une grande quantité de scepticisme peut autant empêcher d'apprendre que le désir d'atteindre un nouvel âge réminiscent par une totale liberté d'esprit cosmique.
La peau, le cerveau et le sexe, on apprend d'eux en s'en servant, certainement plus qu'en les regardant sur une table de dissection. On peut caresser là et là, comme ça. Et en s'y prenant bien, le plaisir physique dans une relation, c'est beaucoup plus que des mouvements pour faire à deux que ce qu'on peut à peu près faire tout seul avec sa main droite Et pourtant elle et moi on se comprend bien.
C'est pas la bandaison et la mouillette qui vont faire ça. C'est pas vouloir faire bander ou mouiller. C'est pas préliminer comme des bêtes. C'est de caresser pour vivre, plutôt que vivre pour caresser. Et pour apprendre quelque chose comme ça, faut trouver le moyen d'être sensuellement plus fins qu'un cerf en période de rut, et plus patients que nos gonades. Je dois mentionner par ailleurs pêche phénoménale de Coline Jorand, la joie de transmettre qu'il y avait dans sa parole... Croyez-moi, je suis pas sensible aux entrains obligés d'animateurs de colos, aux injonctions de joie... Ben là, c'était de l'authentique.
.oO La quatrième intervenante, c'était sur l'évolution du désir au fur et à mesure qu'on prend des années. Ce que fait le désir selon l'âge que l'on a.
La puberté / adolescence, l'âge adulte, l'âge mûr, la vieillesse.
On apprend, évidemment. L'expérience.
Mais aussi, ce que le monde attend de nous à chacun de ces âges d'une vie détermine ce qu'on va pouvoir faire de notre libido. Ce qu'on attend, ce qu'on attend de nous, ce qu'on se retrouve en train de faire, comment on se plante en se fixant ou en se laissant fixer des objectifs et des rôles de sentiments à obsolescence programmée. Pourquoi, entre 30 et 45 ans, quand on a arrêté de se planter dans ce qu'on peut comprendre de nos sensations, on a toute les chances de pas en profiter parce que c'est le moment où on est censé prendre des décisions de vie tout le temps. Ce qui peut un peu perturber les appétits affectifs.
Et parfois, on se laisse désespérer bêtement. Ah, bah ça marche pas, mon désir, mon amour, alors si ça se trouve, yen aura plus jamais. Oui, c'est ça, et comme ya plus rien qui pousse sur les arbres en hiver, faudrait les couper, comme s'il n'y avait pas de printemps ensuite.
Ya des moments où le désir et l'amour sont évidents, d'autres où même en les cherchant on trouve pas. Des moments où on désire un deuxième partenaire (oui, c'est Françoise Simpère qui parlait à ce moment là, ç'aurait été étonnant que le propose ne concerne que le prince et la princesse dans leur petite bulle mono), tellement plus passionnément, qu'on serait tenté de croire qu'en fait, la Vérité est là et qu'il faudrait tourner la page pour mieux profiter. Comme si une éclipse pouvait retirer tout intérêt au soleil.
Voilà.
Pis après on a encore parlé, remangé, rebu (notamment une eau de vie dont 1 cl suffirait sans doute à faire voler un airbus pendant quelque semaines).
Pis je suis rentré, et fort de mon expérience de l'aller, j'ai bien fait attention à pas oublier de descendre du train une fois arrivé.
Pis j'ai retrouvé Paris. Mes pareils, les parisiens. Le défaut principal des parisiens, c'est qu'ils sont nombreux. C'est ce que je me suis demandé en me regardant la glace tout à l'heure : "t'es sympa, mais pourquoi es-tu si nombreux" ?
Et j'y retournerai, à Avignon.
Dussé-je prendre mon train à l'heure, apporter de quoi manger et aider à mes hôtes à faire la vaisselle.
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Sommes nous seul?

Siestacorta
le jeudi 02 octobre 2014 à 08h36
Ah pas que je connaisse, non.
Si c'est une relation en V dont tu es la charnière, ça semble très exceptionnel (hors cultures traditionnalistes), et ça doit te donner encore plus de charge de relationnnel que d'autres situation poly.
Et bon, honnêtement, j'y vois beaucoup beaucoup de dynamiques néfastes possibles, ça doit être encore plus miné que des relations à trois ouvertes sans liens de parenté antérieurs..
Bien sûr, derrière, il y a la hantise d'un triangle incesteux ; et ça je trouverais ça glaugue, à priori. J'ai fait mon chemin pour faire passer l'éthique devant la morale, mais ça veut pas dire que les situations morales n'ont aucune portée sur les vies de ceux qui s'en affranchissent : entre ce que ces soeurs ont déjà vécu, vos entourages, la société, vous trouverez sans doute plus facilement encore que les autres poly des regards sceptiques et des difficultés sur votre chemin.
Après... Whatever works, hein.
Par ailleurs, pour ces deux femmes, où en sont-elles sur leur propre liberté de rencontres multiples, en dehors de toi ?
Message modifié par son auteur il y a 11 ans.
Discussion : Expéditeur de la newsletter

Siestacorta
le jeudi 02 octobre 2014 à 08h22
Ben si tu réponds à l'adresse de la newsletter, clara, ton mail arrivera nulle part.
Ca veut pas dire qu'en allant sur les fils ouverts mentionnés tu n'aurais pas l'occasion d'écrire.
Si on t'écrivait en MP (ce qui doit être possible sinon tu recevrait pas la news), les mails que tu recevraient aurait le même titre, et un lien te permetttant de rejoindre le site pour écrire des réponses.
C'est juste que le reflexe de cliquer sur "répondre" dans sa boite mail est tellement ancré qu'il vaut mieux mettre ça bien clairement sous les yeux des récepteurs.
Discussion : [Le site] Appel à dons automne 2014

Siestacorta
le mercredi 01 octobre 2014 à 20h38
Done ! Pas avec ça qu'on se paiera Sarko en conférencier, mais j'espère que ça aidera à tourner !
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

Siestacorta
le mardi 30 septembre 2014 à 12h31
C'est à peu près ça.
Il y a un déséquilibre "spécifique" dans le système : le groupe parisien est plus nombreux, il contient donc plus d'anciens.
Donc la cooptation entre eux sera rapide (nous nous connaissons de toute façon), tandis que l'étendre en province semble moins simple pour l'instant, d'autant que de fait, la formule café-confidences est une réponse aux grands nombres de participants parisiens, qui défavorisent l'exposition d'intimité
(je sais qu'à Avignon ou à Lyon, pour que tout le monde parle un peu, ceux qui font des rendez-vous poly ont parfois divisé l'assistance en deux groupes, c'est jouable aussi).
Il y a deux clés pour sortir du paradoxe : pas de référent dans le coin donc pas de nouveau référent
- on peut se dire qu'il y aura un retour ici auprès des référents même non-impliqués : si jamais ça se passe pas bien, on peut effectivement organiser un passage de relais (ça peut être lent, hein que les uns ou les autres fasse un voyage pour ça...). Surtout, ça rendra public un problème "quelqu'un est venu nous dogmatiser la tête ou a poussé le groupe vers une ambiance toutouze et champagne", donc selon le coin, ça peut faire qu'un même problème se présentera pas deux fois
- quand je ferai ce satané annuaire des polycauseurs, je proposerai normalement un petit nombre de données qui résumeront un peu le parcours de quelqu'un, ce qui lui donne du crédit pour continuer :soit parce que comme moi on a passé beaucoup de temps à s'épancher au clavier sur le forum, soit parce qu'on a déjà organisé des évènements (et par exemple, Patrice qui est en train d'essayer de lancer le truc à Poitiers, alors qu'il a pas fait strictement de cafépoly, il a fait des cafés philo sur le sujet), soit parce qu'on a déjà un petit blog maison plein d'idées (je pense qu'Audren avec le blog "les fesses de la crémières" pourrait se revendiquer d'anciennenté rien que comme ça), soit parce qu'on vient au forum et aux rencontres depuis très longtemps et que des gens de la liste sont déjà à l'aise avec nous...
Bref : chaque personne peut exposer son expérience différemment, donc dans certains cas il ne sera même pas nécessaire de faire un passage de relai.
Par contre, il faut souligner qu'au fond, on dépend surtout du volontarisme et d'un peu persévérance dans celui-ci.
C'est celui qui se bouge qui a raison, quand même.
Si quelqu'un fait un café poly de son côté, plusieurs mois en suivant, sans demander à personne, et que ça se passe bien, tant mieux, on a aucune légitimité pour dire "du devrais faire ci et penser ça".
Ca veut aussi dire qu'une idée comme un réseau d'acceuil couchsurfing poly, même en réfléchissant à un cadre safe pour les hotes et les invités, si personne n'est vraiment intéressé par le maintenir, ben ça aura pas lieu juste parce qu'on a écrit que c'était un truc bien, faut une énergie de longue haleine qui se trouve pas en pharmacie.
Discussion : Deemandeeeez Le café-poly Formule Confidentielle, Edition Spéciaaaaale !

Siestacorta
le mardi 30 septembre 2014 à 01h02
arg, avec ta citation je me rend compte qu'elle tourne pas rond, la dernière phrase...