Polyamour.info

aviatha

aviatha

(France)

Participation aux discussions

Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Profil

aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 16h03

Je ne suis pas sûre de bien saisir la question, donc je tente, et si je suis à côté tant pis.

Lorsque nous nous sommes mis ensemble, nous étions tous les deux totalement et complètement (et même lui plus que moi) d'accord sur l'exclusivité comme mode de fonctionnement. Mais comme je le connais par cœur et que je ne suis pas quelqu'un de complètement rigide, je savais bien qu'il y aurait, tôt ou tard, des "accrocs" de son côté. Parce qu'il avait toujours eu un énorme complexe d'infériorité et que je l'ai "ouvert" (en toute modestie, disons que nous nous sommes ouverts l'un au contact de l'autre), et il se découvrait tout à coup séduisant, charmeur, capable d'être aimé et de plaire, et c'est normal d'aimer tester son pouvoir de séduction. Mais si cela m'était supportable (non disons la vérité, ça me passait COMPLÈTEMENT au-dessus ^^ ) c'était parce que ça ne jouait pas sur le même tableau que moi : on ne peut pas comparer un coup d'un soir et une relation de plusieurs années.
Du coup, j'ai du mal à imaginer redéfinir les termes de notre relation parce que 1) ce n'est pas comme si je l'avais forcé, nous étions d'accord depuis le début 2) j'estime que, par rapport à la relation monogamique moyenne, il a beaucoup de marge de manœuvre 3) je sais parfaitement (ce n'est pas un reproche que je lui fais, il est comme ça) que si les rôles avaient inversés, il ne l'aurait jamais toléré, pas par méchanceté, mais parce qu'il manque beaucoup de confiance ne lui, il a déjà été trompé, il m'a souvent dit qu'il se trouvait pas assez bien pour moi (... qu'est-ce qu'il faut pas entendre...) et qu'il avait peur que je le laisse dès que j'aurais trouvé mieux, bref, ma vision de la relation c'est aussi qu'on ne demande pas à l'autre d'énormes sacrifices dont on aurait soi-même été incapable (ce n'est pas un comptage, c'est plus pour moi dans l'optique d'éviter de développer un jour de la culpabilité, de la rancune...).

En revanche, je suis prête à de nouveaux termes temporaires. Il les a accepté, a priori elle aussi (je viens de lui écrire une lettre de 6 pages, histoire de vraiment bien lui expliquer ce que je ressens, car je ne sais jamais vraiment comment il lui présente les choses, je verrai bien ce qu'elle en pensera). Mais j'ai bien dit que je ne pourrai pas supporter la situation à long terme. J'essaye, j'ai essayé, je ne peux pas. Et je m'appuie sur ce qu'à dit Janis : Ce que je veux dire c'est que s'il t'a demandé plus de liberté et la non-exclusivité, ce n'est pas parce que tu as essayé que tu es tenue d'y arriver. Tu as le droit de ne pas y arriver, tu as le droit de changer d'avis, tu as le droit de dire que tu ne peux pas - tu as d'autant plus le droit que tu as essayé. Et le ciel (et tous les forumeurs^^) sont témoins que j'ai essayé. Après sait-on jamais, peut-être qu'un matin je me lèverai et ça aura changé...

Des règles nouvelles, il y a été prêt aussi, le fait que je puisse aussi voir ailleurs. Avoir un plan cul quelque part oui, mais pas l'aimer, ça non, il ne fallait pas que sois amoureuse (bon me connaissant, il risquait pas gros non plus...). Mais j'ai l'impression qu'il le fait surtout pour ne pas se sentir trop coupable, se dire que moi aussi je fais la même chose. La seule fois où c'est arrivé, j'ai bien vu que ça l'avait beaucoup perturbé.

Voir dans le contexte

Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Profil

aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 13h58

Bien sûr que je les ai écoutées, c'est tellement rare une émission grand public sur notre branche !

Chose qui peut peut-être t'intéresser : chez les primates (donc nous aussi, pour rappel les grands primates comportent l'orang-outan, le gorille, le chimpanzé, le bonobo et l'humain) la communication non-verbale est très dépendante des hormones, plus que du genre sexuel.
Alors bien sûr, hommes et femmes n'ont pas les mêmes hormones, mais cela veut surtout dire que la distinction est plus complexe que cela. Un homme à faible taux de testostérone et une femme à fort taux de testostérone, de progestérone et faible taux d’œstrogène ont une communication non-verbale bien plus rapprochée et commune qu'une femme ayant ses règles et une en période d'ovulation.

Je vois beaucoup discuter ici de l'affranchissement de la "contrainte culturelle", quid de la contrainte biologique ? Ce n'est pas plus ou pas moins absurde, l'être humain est autant un être culturel qu'un être biologique.
Exemple personnel : Je suis un tout petit gabarit à haut métabolisme (façon de dire que je ne grossis pas même quand je mange, ce qui n'est pas sans poser parfois problème...). Du coup, cycles anarchiques à l'adolescence. Par la suite, j'ai pris la pilule en continu pour ne plus avoir de règles et éviter d'être en anémie tous les mois, et très honnêtement, se découvrir d'un coup libérée des montagnes russes hormonales, qu'est-ce que c'est reposant ! C'était déjà une tendance avant, mais depuis je n'ai presque que des amis masculins. Je me sens beaucoup plus proche des hommes dans leur forme de communication, je les trouvent moins imprévisibles, moins susceptibles (bon avec beaucoup moins de tact aussi, mais ce n'est pas quelque chose qui me dérange donc bon). Et sans doute ressentent-ils chez moi cette différence aussi puisqu'ils me charrient souvent gentiment "oui, mais toi, t'es pas vraiment une femme".
Tiens, d'ailleurs c'est intéressant ce côté "à partir du moment où on comprend bien les hommes on peut pas vraiment être une femme". A méditer.

Voir dans le contexte

Discussion : Entretenir une relation polyamoureuse avec une personne monogame

Profil

aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 13h39

... y toujours pas de bouton "j'aime" ? :-)

Voir dans le contexte

Discussion : Entretenir une relation polyamoureuse avec une personne monogame

Profil

aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 12h17

demeter
Les gens blessés ne sont jamais bienveillants et patients. Si réfléchir ensemble aux questions posées par les relations humaines me semblent une bonne chose, ce n'est probablement pas l'amour ni une bonne cause, ni l'intelligence qui est à l'origine de ce comportement. Et il ne définit en rien la capacité d'ouverture de la personne, ni sa capacité de bienveillance. Les gens capables de cela ne sont justement pas ou plus blessés.

Alors là je ne suis pas d'accord. La différence existe et elle se voit même sur le plan de la souffrance/blessure physique. Bien sûr que quand on est blessé, on a plus tendance à être agressif que patient. Bien sûr, quand j'étais à l'hosto, un cathéter dans chaque jambe, un dans le bras, des tuyaux de partout et mal à en crever, j'avais juste envie de secouer les infirmières en hurlant pour demander où était ma morphine, et c'est ce que font beaucoup de gens. Et il y a ceux qui, malgré tout, se forcent à sourire et à faire des blagues stupides (avec mes plâtres à chaque jambe, je leur ai sorti que, si vraiment ça les dérangeaient de me chercher une autre perf, j'irais la prendre moi-même...bon d'accord c'était pas très recherché, mais j'étais un peu KO aussi).
La souffrance physique et la souffrance morale fonctionnent de la même manière et le fait qu'elles nous submergent et qu'on est parfois l'impression d'être "blessé à mort" n'empêche rien. Bien sûr, clouée dans mon fauteuil j'étais plus acariâtre, mais cela ne m'empêchais pas d'essayer d'être aussi patiente que possible et de tourner la situation en dérision. Bien sûr, ces derniers temps le chagrin me submergeait tant que j'ai pensé un temps en finir, cela ne m'a pas empêché de dire à cette jeune fille que rien de ce qui m'arrivait n'était de sa faute quand on s'est vu, ni à mon compagnon que je l'aimais et que je ne lui en voulais pas.

Je pense sincèrement que certaines personnes sont ouvertes, comme d'autres sont belles, intelligentes ... cela fait partie de nos caractéristiques. Bien sûr, celles-ci peuvent évoluer, être travaillées, mais il y a là une part d'inné, et ce n'est pas un jugement moral que de dire cela, c'est la constatation d'un fait observable. Il y a un dicton de part chez moi qui dit "Prend soin des gens qui tendent la main, car les personnes les plus souriantes sont souvent les plus tristes, les plus sages sont les plus abîmées, les plus tendres sont les plus seules".

Voir dans le contexte

Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Profil

aviatha

le mercredi 22 mai 2013 à 11h56

Je soutiens en sciences du langage et du comportement, mention zoosémiotique (la communication animale)... la branche dont personne a jamais entendu parler quoi ^^

Voir dans le contexte

Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Profil

aviatha

le mardi 21 mai 2013 à 23h24

Je dirais plus exactement qu'elle ne convient pas à certains humains, mais c'est propre à eux et cela n'a rien de culturel, c'est d'ordre sentimental. L'inverse est également vrai.

Petite histoire sur laquelle je travaille également (désolée mais comme je soutiens le 3, je vois des primates partout ^^) :
Un couple de bonobos, le mâle K et la femelle P, ensemble depuis 10 ans, élevés en captivité dans un groupe comportant, entre autres, deux sœurs de P et une autre femelle, B. K et P parviennent, enfin, à avoir un petit. Mais le bébé est en mauvais santé, il est fragile et P passe un temps fou à s'occuper de lui, devenant même agressive, sans doute à cause de son anxiété. Délaissé, K finit par répondre aux invitations sexuelles de B. Et là c'est le drame. Lorsqu'elle s'en rend compte, P a une crise, pas de colère, elle n'attaquait personne, plutôt de désespoir : elle hurle, s'agite, se jette contre le sol et les arbres, à tel point que sa plus grande sœur lui retire le bébé de force, de peur qu'elle ne le tue accidentellement. Puis P se met dans un coin, refuse de communiquer avec les autres singes, avec les soigneurs, de manger, de boire et d'allaiter son petit si fragile dont elle a tant pris soin (c'est sa plus jeune sœur, qui vient elle aussi d'avoir un enfant, qui le fait à sa place). Ce n'est que lorsque K vient lui apporter lui-même de la nourriture qu'elle consent à manger de nouveau un peu. Le mâle ne la quittera pas d'une semelle pendant 5 jours avant qu'elle consente à s'alimenter de nouveau normalement et à allaiter de nouveau le bébé.

Et j'en ai plein ma soutenance des comme ça :-)

Voir dans le contexte

Discussion : De nouvelles identités pour femmes et hommes aujourd’hui ?

Profil

aviatha

le mardi 21 mai 2013 à 21h12

Pour info, les singes aussi sont capables de grève de la faim. Une des études que j'utilise pour mes recherches racontent comment des macaques rhésus sont dressés à tirer sur un levier pour recevoir à manger. Par la suite, on place un autre rhésus dans une cage bien visible à côté et, quand le premier tire le levier, il reçoit encore à manger, mais l'autre prend une décharge électrique. Certains individus sont allé jusqu'à 12 jours de diète pour éviter la souffrance d'un congénère. Quand l'expérience a été retentée avec des chimpanzés, non seulement ils refusaient également de se nourrir, mais en plus ils essayaient d'indiquer à l'autre comment retirer les électrodes sur son dos.
Anthropocentrisme, quand tu nous tiens...

Voir dans le contexte

Discussion : Entretenir une relation polyamoureuse avec une personne monogame

Profil

aviatha

le mardi 21 mai 2013 à 21h08

Euh... qu'est-ce que t'entends par "nous" ?

Voir dans le contexte

Discussion : Entretenir une relation polyamoureuse avec une personne monogame

Profil

aviatha

le mardi 21 mai 2013 à 17h58

Au risque de me répéter très cher, c'est une question d'être ouvert et de faire confiance. Or, que ce soit dans ce domaine ou dans d'autres, ce ne sont pas des qualités présentes chez tout le monde, loin s'en faut. On a vite tendance à considérer que, quand l'autre fait quelque chose qui nous déplait ou nous fait mal, il/elle le fait exprès, ou n'est pas attentionné, ou égoïste, alors que bien souvent, il ne s'en ai pas rendu compte, ou c'est un malentendu, ou il ne pensait pas qu'on le vivrait aussi mal ou ou ou...
Les gens, quand ils sont contrariés ou blessés, ne sont pas tous capables de bienveillance et de patience, mais cela se voit à mon sens dans d'autres domaines de leur vie.

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le lundi 20 mai 2013 à 18h30

Effectivement, je finis par le penser de moins en moins, au fur et à mesure que je vous lis. Je finis par croire ma première impression : nous nous sommes connus trop tôt, il a eu très peu d'expériences avant moi et, peut-être, besoin, pour se construire, de ce décrochage.
En même temps, les problématiques que nous rencontrons sont semblables aux vôtres (ne pas vouloir choisir, ne pas se laisser déborder par la jalousie...). De son côté, sans doute, il "supporterait" parce qu'il voudrait que je sois heureuse, mais cela le rendrait très malheureux... exactement la situation inverse de maintenant en fait.
Pour la définition, sans doute, à l'inverse que je ne conçois pas de "véritable amour" sans "passion amoureuse" dans ce cas. Mais, étrangement, pour moi cette passion est très bénéfique :-) je l'ai dit sur l'autre fil, mon esprit est assez... instable, mais il a réussi à créer quelque chose autour de nous qui stabilisait tout cela. Aussi, sans doute, depuis que la situation est instable, je vis très mal le retour de mes symptômes, comme on a peur de la rechute d'une maladie dont on a beaucoup souffert. Et je crois aussi, que la "passion" est une chose trop fusionnelle pour supporter longtemps un tiers.
J'essaye de ne pas la voir comme une rivale. Elle n'y est pas pour grand chose, et s'il l'aime c'est que c'est quelqu'un de bien, je n'ai aucun doute là-dessus. Elle s'est inquiété de mon état au plus fort de la crise et j'essaye de ne pas la faire se sentir coupable. J'aurais aimé en faire mon amie sans doute, mais c'est au-dessus de mes forces.
En juillet cela va faire 6 ans, 6 ans sur les tout juste 22 de ma vie, dont 5 ans presque sans nuage, dont 8 mois avec cette petite épine dans le cœur et bientôt 4 mois de cette "boule" permanente au fond de moi... et de lui aussi, il a tant de mal de me savoir comme ça.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le lundi 20 mai 2013 à 16h55

Ne t'inquiète pas c'est tout à fait intéressant ^^
Alors premièrement, oui, il m'en a parlé. Plus encore, il a été "en lutte" contre lui même pendant 8 mois avant de finir par se déclarer, presque sur un coup de panique, de peur de la perdre. Et, plus que cette matérialisation dirons-nous, c'est la proportion que cela a pris qui me dérange.
Comment je sais que ce n'est pas juste de l'amitié sexuelle ? Parce qu'il me le dit. Il me dit qu'il est amoureux, passionné, et qu'en ce moment c'est assez fusionnel, et quand il me dit quelque chose, je le crois.
Encore une fois, du coup, ce n'est pas la question du sexe ou de l'amitié, mais je crois que toi et moi avons un problème de définition là-dessus :-) le problème est qu'il l'aime, d'amour, et que l'amour est autre chose que de l'amitié et du cul mis en ensemble. Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, chez moi c'est un ressenti, d'une évidence si limpide, que j'ai du mal à définir cela.
Soyons honnêtes, sans doute pourrais-je me contenter du statut de "primaire", mais je sais que je peux m'en contenter un temps, le temps pour lui de vivre cela, je ne peux pas m'en satisfaire, c'est incompatible avec ce que je ressens et ce que je suis. C'est tout. Cela ne veut pas dire que je ne peux pas m'en accommoder un certain temps, mais j'ai déjà bien épuisé mes réserves, et je sens que le temps file. Le vrai problème est que, si ce n'est notre "statut", du moins son ressenti pour toutes les deux est équivalent (encore une fois, je n'imagine rien, il le dit lui-même). Pire encore, c'est une mono. Au début de leur relation, elle a espéré, au début du premier soir, mais il tout de suite été très clair là-dessus, qu'il me quitterait pour elle. Et déjà, depuis quelques jours, elle ne supporte plus d'être "dans mon ombre", elle veut plus de temps, plus de place, et j'ai déjà beaucoup donné. Plus, je ne peux pas.
Je fais autant que je peux pour respecter ses désirs et ses sentiments, j’attends aussi en retour qu'il respecte les miens. Je pense qu'il a, en amour comme partout, des choses sur lesquelles on peut céder, des choses qui nous importent et d'autres pas. Pour résumer trèèèèès grossièrement, je peux me contenter d'être la "préférée" (même si on sait tous les deux que c'est plus compliqué que cela), mais ce n'est pas ce que je veux. Je veux être la seule, "the one" (décidément je trouve les expressions anglaises très parlantes) "l'unique numéro 1 élue", et cela d'autant plus qu'il est dans la même attente (va lire sur mon fil, il doit être en page 2, le bout de conversation avec lui que j'ai rapporté dans le dernier post, ça te donnera une idée) : si j'en aimais un autre avec qui j'envisageais de vivre une partie de ma vie, il serait dévasté.

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le lundi 20 mai 2013 à 15h06

Ah ouais, ça a l'air d'avoir été mouvementé entre vous, tu m'étonnes que tu te sentes à bout...

Sur le sujet de l'inceste, c'est plus une question de ressenti que d'éthique, ça fait juste partie des trucs où "non" (je sais pas trop comment l'expliquer mieux que ça^^).

Pour répondre à ta dernière question, je ne serais sans doute pas "choquée" parce qu'on est choqué que des trucs qu'on voit pas venir, et quelque chose comme ça, il m'en aurait forcément parlé depuis le début.
Ensuite, avant j'aurais peut-être laissé les choses filer, mais maintenant que je suis échaudée, sans doute que je lui aurais demandé, avant justement que cela ne devienne quelque chose de véritablement important, de mettre un terme, ou du moins un frein à tout cela, car je sais qu'il y a des situations que je ne suis pas capable, émotionnellement, de gérer. Et je pense qu'il aurait compris et respecté cette limite chez moi.
Pour ce qui est de notre amitié, c'est différent. Nous n'étions pas amis avant. Nous nous sommes rencontrés en vacances, ça a été le coup de foudre, c'était sensé durer 8 jours, le temps du séjour... et nous n'avons pas réussi à nous séparer, malgré les 250km de distance physique, c'était chimique, électrique, magnétique, ce que tu veux, nous avons appris à nous connaître dans ce contexte, l'amitié est venue progressivement se greffer à tout ça, elle n'a pas suivi le chemin "classique" chez nous.

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le lundi 20 mai 2013 à 11h55

Alors, pour ce qui est de savoir si ce que je disais s'applique ou non à toi personnellement, j'en doute, puisque finalement au départ, si je comprend bien, tu as accepté à contre-cœur pour elle, donc dès le début, c'était toi qui subissait une forme de violence (toute proportion gardée s'entend). De plus, là je parlais surtout des cas où un équilibre non-violent existait au départ et où l'un veut le modifier alors que cela est violent pour l'autre. Quelque part, chez toi, il n'y a jamais vraiment eu d'équilibre non violent, non?

Ensuite, et je crois que nous avons déjà eu cette discussion, là où nous ne sommes pas d'accord, c'est qu'à mes yeux l'amitié et l'amour sont deux choses fondamentalement différentes. Exemple le plus extrême, histoire que tu comprennes bien, pour moi, il est normal d'être tendre avec des amis (je parle ici des vrais amis, ceux qu'on compte sur les doigts de la main, pas les amis facebook), comme on est tendre avec ses frères et soeurs, en revanche l'équation amis + sexe me fait presque l'effet de l'inceste.
Pour te répondre, dans notre relation, bien sûr qu'il y a de l'amitié, de la tendresse, de l'érotisme, mais il y a aussi bien plus. Il y a de l'admiration l'un pour l'autre, ce qui est rare avec nos amis, il y a une capacité commune de création artistique, ce qui est rare pour moi et unique pour lui, un degré de communion entre nous, jamais atteint avec personne d'autre et un inexplicable sentiment de complémentarité, également unique dans nos relations.

Pour la dernière question, il ne pourrait pas, il a une vision proche de la mienne. Il a peu d'amies très proches, et il les considère comme des sœurs.

Désolée GreenPixie, je crois qu'on fait dévier le post, hésite pas à recadrer quand tu veux^^

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le dimanche 19 mai 2013 à 15h36

Si, dans les couples mariés, il y a une autre possibilité : vouloir mettre la pression sur son compagnon ou sa compagne pour qu'elle/il renonce au polyamour en arguant de l'engagement du mariage
J'ai dit "un tant soit peu attentionné". Faire pression sur quelqu'un pour qu'il aille à l'encontre de ses sentiments, ce n'est pas être un amoureux attentionné. C'est volontairement infliger de la souffrance à l'autre, ce qui à mon sens (et que cela soit en imposant la monogamie ou en imposant le polyamour à un monogame) n'est pas "aimer". Faire volontairement et en toute connaissance de cause un choix qui crée de la souffrance chez l'autre, ce n'est pas aimer l'autre, c'est aimer son nombril.

Pour les questions que tu me pose, peut-être y a-t-il une part sur le fil que j'ai crée, mais je veux bien reformuler.
Ce qui me ferait accepter le polyamour ? La même chose que toi le monoamour. Je pense que c'est quelque chose que nous sommes, pas que nous choisissons
Mes craintes, le mal que cela me fait ? Du chagrin, parce que cela heurte profondément comment j'aime, ce que je suis et ce que je crois. Parce que pour moi aimer c'est être "the both" "les deux ensemble qui sont un seul ensemble", et que cette forme d'amour tolère mal un tiers, de quelque côté que ce soit.
Quand à la sexualité, je crois que c'est tout le contraire^^ Je savais qu'il avait un côté coureur et séducteur, je me disais qu'il aurait des coups d'un soir, et alors ? On n'aime pas des coups d'un soir (et puis mon histoire personnelle fait que je distingue beaucoup sexualité et amour, mais ça...). Qu'il couche avec une autre une fois, où est le problème ? Qu'il est un plan cul sur le côté pendant un mois ou deux parce qu'on ne se voit pas beaucoup, et alors ? Mais qu'il l'aime... ça, je ne peux pas. J'essaye, je comprend, je me résonne, mais je ne peux pas.

Voir dans le contexte

Discussion : Le paradoxe d’Abilène et les relations affectives

Profil

aviatha

le dimanche 19 mai 2013 à 01h51

Avez-vous déjà vu ou vécu des situations comme celles-ci, dans vos relations affectives, amoureuses ? Comment l’avez-vous vécu ?
Pour être tout à fait honnête, je pense que n'importe quel monogame un tant soit peu attentionné dont le partenaire se révèle être polyamoureux est dans cette situation.

Il décrit le cas d’une décision prise (à contrecoeur), avec l’apparence de l’accord d’une majorité de personnes, mais basée [...] sur l’absence de choix pluriels réels.
En effet, quel autre choix a un mono que d'accepter la situation, ou du moins donner l'apparence de l'acceptation, y a-t-il vraiment une autre alternative qui lui soit proposée (je veux dire, autre que "si ça te va pas, tu peux partir", qui n'est pas vraiment un choix envisageable pour une personne amoureuse) ?

Personnellement, je ne suis pas fan de dire que cela me va quand ce n'est pas le cas, en revanche je reconnais que le malentendu peut venir du fait que j'ai tendance à minimiser mon désaccord, pour tenter de préserver la liberté de l'autre et ne pas l'entraver. Inutile de dire que, tôt ou tard, c'est un échec...

Voir dans le contexte

Discussion : Les avantages d'être avec une personne ouverte au PA

Profil

aviatha

le samedi 18 mai 2013 à 02h39

... Y a toujours pas de bouton "j'aime"? ^^
Plus sérieusement LuLutine soulève un point aussi que j'avais oublié, celui du chantage affectif.
En effet quelqu'un de "complètement buté", pour reprendre son expression va avoir tendance à manipuler les sentiments de l'autre, voire l'image que l'autre a de ses sentiments pour obtenir ce qu'il veut. Fatalement, cela aboutit tôt ou tard à une catastrophe : on doute des sentiments de l'autre, on se dit qu'il/elle dramatise, voire nous ment sur ce qu'il ressent ect. Et il n'y a pas grand chose qui pousse sur un caillou comme ça.
Je ne sais pas si tu es allé jeté un œil aux dernières nouvelles que j'ai données sur mon fil, mais il y a beaucoup de ça : refuser de se laisser aller au chantage affectif c'est, pour l'un, pouvoir dire clairement quand quelque chose nous atteint vraiment durement, pour l'autre, savoir que si elle/il nous dit ça, c'est que là, vraiment, ça va pas. C'est, encore une fois, se faire confiance. Et on ne peut pas faire confiance si l'autre est un "terrain ennemi" en permanence.

Voir dans le contexte

Discussion : Les avantages d'être avec une personne ouverte au PA

Profil

aviatha

le samedi 18 mai 2013 à 00h26

MetaZet
Je suis d'accord avec l'idée et avec l'exemple. Mais précisément, pour moi, la contrainte de la monogamie n'a rien d'important ni d'essentiel.

Je ne pensais pas à la monogamie, je pensais à l'amour en général, qui est pour moi une chose essentielle, et implique donc de bien peser ses choix.

MetaZet
A propos de lit, j'aurais voulu avoir ton opinion sur l'expression de la tendresse entre amis de sexe différent, pour voir si tu diffères aussi de ma femme à ce sujet. Si la bassiste et ton ami s'était blottis dans les bras l'un de l'autre durant cette nuit, et c'est tout, tendrement, sans sexe ni érotisme, est-ce que ça t'aurait choqué ?

Cela m'aurait choqué et lui aussi sans doute^^ parce qu'ils ne se connaissaient pas beaucoup plus que ça. Mais je sais que cela est déjà arrivé avec une amie très proche à lui. Ça ne me dérangeait pas plus de cela, il a naturellement beaucoup de tendresse pour elle, alors de jour ou de nuit... Et puis je l'ai moi-même fait avec certains de mes amis hommes, premièrement parce que je suis quelqu'un de très tactile, et sans doute que les contacts sont moins "connotés" pour moi que pour beaucoup, deuxièmement parce que je savais que je pouvais me laisser aller sans qu'ils interprètent mal, se fassent des idées ou tentent quoi que ce soit et que j'avais juste besoin de réconfort, comme je fais des câlins à mon frère ou ma mère quand ça ne va pas.

MetaZet
Oui, et pour moi, la preuve que tu aimes ton homme, c'est qu'apparemment tu restes avec lui malgré son polyamour et ta monogamie exclusive.

Au risque de te décevoir, c'est sans doute un peu plus opportuniste que cela. Lors de notre dernière conversation, je lui ai dit que, si leur histoire à eux finissait et qu'après elle il y en avait d'autres, sans doute que ce serait moins dur, je serais mieux préparée, je saurais les erreurs à ne pas commettre, sur quoi céder, sur quoi ne jamais céder etc. Il m'a dit qu'il n'avait pas envie qu'il y en ai d'autres après elle et que ce n'était pas ce vers quoi il voulait aller. Cela me conforte dans l'idée que, peut-être, il m'a connue très tôt, avec très peu d'expérience avant, et qu'il avait besoin de ce "décrochage" là, mais qu'il n'est pas véritablement polyamoureux, et j'ai donc espoir de tenir suffisamment longtemps pour que les choses s'arrangent d'elles-mêmes. Parce que je sais bien que cette situation me ronge, m'use, et que je ne tiendrai pas sur le long terme.

Néanmoins, je me refuse à tout jugement là-dessus. Je m'énerve quand il oublie de m'appeler, quand j'ai besoin de lui et qu'il ne répond pas ou quand il prévoit du temps avec elle sans m'en parler alors que précisément j'essaye de me libérer à ce moment-là. Mais pas sur ce qu'il est. Les gens sont entiers, on les prend comme ils sont et on prend tout ou on ne les prend pas. Je pense que c'est ce qui manque à ta femme. Plus que d'une personne ouverte au PA, tu as, je pense, besoin de quelqu'un d'ouvert, tout court, qui accueille les choses avec bienveillance (ce qui ne veut pas dire "avec un sourire niais", je me bagarre parfois avec lui dans cette situation qui me fait souffrir), qui fait confiance et qui respecte les limites inhérentes à chacun. Cela ne fait pas quelqu'un de parfait, mon amour aussi a ses limites, et là, comme c'est elles que l'on heurte, ça crie et ça proteste, mais je pense que ça fait, du moins, quelqu'un avec qui on peut vivre heureux.

Message modifié par son auteur il y a 12 ans.

Voir dans le contexte

Discussion : Les avantages d'être avec une personne ouverte au PA

Profil

aviatha

le vendredi 17 mai 2013 à 17h38

Je pense, très honnêtement, et sans rien connaître de ta femme, que le problème est plus spécifique à elle qu'aux exclusifs.
En tant qu'exclusive monogame et en souffrance de la non-exclusivité de mon compagnon (ce qui, d'après ton schéma, est pas mal stricte et contraignant) je n'ai jamais été confrontée aux problèmes que tu décris, y compris lorsque mon compagnon était dans une optique d'exclusivité, ce qui a quand même été le cas pendant 5 ans !
Non seulement je passe des moments seule à seul avec des amis hommes si je veux (et l'immense majorité de mes amis sont des hommes), mais il ne me serait jamais venu à l'idée de reprocher à mon compagnon de passer la soirée seul avec une amie.

Un exemple très frappant qui me revient en mémoire. Un soir, après une répèt avec son groupe, la bassiste, qui habitait loin est restée dormir chez lui. Il a un peu hésiter avant d'accepter, tout en sachant qu'il n'avait qu'un seul lit. Le lendemain, il m'appelle pour me raconter ça, un peu inquiet de la réaction que je pouvais avoir. Non seulement je n'en avais strictement rien à faire (il me dit que c'est pour dépanner une amie, je le crois, je n'ai pas besoin de plus d'explication que ça), mais encore je l'ai presque engueulé en apprenant qu'il avait, ne serait-ce qu'une seconde, envisager de laisser cette pauvre fille rentrer seule alors que le quartier craignait quand même assez !

Pour ce qui est de l'idée de "savoir que la contrainte n'est pas définitive me rend libre", je ne suis pas d'accord. Une contrainte peut être définitive et doit l'être lorsqu'il s'agit de quelque chose d'important, d'essentiel, car alors elle nous incite à beaucoup réfléchir avant de faire un choix, à faire des efforts pendant, à se remettre en question souvent et à batailler dur pour préserver le choix qu'on a fait. Si je décide un jour d'avoir des enfants, cette contrainte est définitive, une fois faits, ils sont là, je ne les jette pas à la DASS quand ça ne m'amuse plus, je ne m'en débarrasse jamais, même majeurs. J'ai choisi cette contrainte, elle est définitive, sans doute suis-je moins libre, pour autant suis-je moins heureuse ?
L'absence de contraintes, ça n'existe pas. Je pense que la liberté consiste juste à les choisir. On peut vouloir "vivre sans entrave", mais ça veut dire vivre sans couple, sans travail, sans maison, sans famille, parce que tout est une entrave, et je ne suis pas sûre que cela rende épanoui.
Pour moi qui suis monogame et exclusive, ce qui peut apparaître comme une contrainte est une véritable liberté. J'ai choisi cet homme, je l'ai choisi entre tous les êtres au monde. J'avais vu ses défauts dès le début, je savais que certaines choses seraient dures (bon, j'avais fait une erreur d'appréciation sur le degré, mais personne ne tombe juste à tous les coups), je les ai accepté, je savais qu'il faudrait faire des efforts, j'ai accepté, j'avais trouvé quelqu'un pour qui j'étais prête à faire autant, à risquer autant, et c'est une grande expérience de liberté, je pense, que de se lancer dans une histoire sans rien "retenir" de soi. Le don.
Je m'égare peut-être un peu, mais je pense, très cher, une fois encore, que le problème n'est pas d'être monogame et/ou exclusif ou pas. Peut-être que ta mère a raison, je ne sais pas, mais effectivement de ce que tu nous décris de ta femme, il me semble difficile d'aimer vraiment sans faire confiance, sans accepter les défauts de l'autre et sans vouloir donner de soi.

Voir dans le contexte

Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Profil

aviatha

le vendredi 17 mai 2013 à 00h04

Quelques nouvelles pour vous tenir informés.

Il a accepté sans problème les deux premières concessions que j'avais demandé (à savoir pas d'officialisation et pas d'engagement autre eux) car il est d'accord qu'officialiser n'est une bonne chose pour aucun de nous trois, et il maintiens que c'est avec moi qu'il se projette. La troisième, il la comprend sur le principe, mais pour lui l'idée d'imaginer un terme en permanence n'aidera pas à ce que les choses se passent sereinement. Néanmoins, il a bien entendu que je ne pourrais pas supporter la situation sur le long terme (après, qu'est-ce que long terme signifie, quand sait-on qu'on en a assez, où est la limite, vous avez 4h, calculatrice interdite).

Maintenant, il faut qu'il en parle avec elle, et qu'on voit ce qu'elle en pense. A suivre donc.

Point à mon sens important et que je tenais à vous raconter.
J'ai beaucoup vu discuté sur ce forum de l'incompréhension qui existe au sein d'un couple poly-mono au sujet des réactions de l'autre. Et je dois dire que la discussion de lundi a pour moi été un soulagement à ce sujet là. Je ne sais plus comment on est arrivé là tout à fait, je vous refais un bout de la discussion de mémoire:
Moi : Je ne t'en veux pas et à elle non plus, c'est juste que par moments c'est insupportable.
Lui : Parce que tu n'acceptes pas.
M : Ce n'est pas une question d'accepter, ma tête suit très bien tout ça c'est là *appuie sur le plexus* que ça veut pas, parce que ça me rend triste, ça me rend malheureuse.
L : Mais pourquoi ?
M : Mais j'en sais rien ! Imagine-toi à ma place, imagine que les rôles soient à l'envers. Ce serait moi qui aurait trouver quelqu'un d'abord, et je t'aurais dit que j'étais amoureuse d'un autre et tu devrais me partager, m'attendre et savoir que je suis avec lui, tu ferais quoi ?
L : ... *se blottit doucement dans mon épaule* ... je serais malheureux...

Trois mots. Et ils m'ont fait un bien fou. :-)

Voir dans le contexte

Discussion : Paumée avec un polyamoureux

Profil

aviatha

le vendredi 10 mai 2013 à 15h47

Katouchka, je suis en général d'accord avec toi, mais cette fois, je me permet une nuance.
Par ailleurs en ce qui concerne la stabilité : le polyamour n'est pas incompatible avec cette idée sauf si tu arrives à me convaincre du contraire.
Je pense que le polyamour vécu par certaines personnes n'est pas incompatible avec la stabilité, et que par d'autres il l'exclut totalement.
Je pense que si les gens qui le pratiquent sont stables en eux-mêmes, passée peut-être une période d'adaptation, il n'y a aucune raison pour qu'ils ne parviennent pas à l'équilibre et c'est ce que tu as l'air d'avoir trouvé. Mais tout le monde n'est pas comme ça, tous les êtres ne sont pas faits du même métal, n'ont pas les mêmes fondations et la même solidité (et heureusement, sinon je crois que la vie serait ennuyeuse à périr).
Je ne nie pas que la découverte du polyamour est une expérience pour tous, y compris pour moi, mais plus le temps passe, plus je suis convaincue qu'elle n'aboutit pas toujours à la stabilité. Certes, elle est génératrice de réflexion sur soi, et en ça il y a toujours quelque chose à en retirer, même s'il n'est pas facile de reconnaître et accepter qu'on est plutôt de la race de ceux bâtis sur des sables mouvants. Mais la réflexion peut aussi aboutir à la reconnaissance de l'impasse. Je crois sincèrement que, tout comme pour les orientations sexuelles (hétéro, homo, bi etc...), il y a des choses qui sont en nous depuis toujours, et des qui n'y sont pas. Celles qui y sont finiront par se révéler, celles qui n'y sont pas n'y sont pas, et on ne peut pas les inventer. Ainsi il y a des gens pour qui la découverte du polyamour est une "seconde naissance" parce qu'elle parle à quelque chose en eux qui attendait depuis toujours, et d'autres chez qui elle ne fait que heurter leur nature profonde, étrangère à cela.
Plus que le manque de stabilité en fait, je pense qu'il y a des gens dont ce mode de fonctionnement heurte la nature profonde, et c'est cette violence sourde et continue qui est cause d'instabilité.

Pour ce qui concerne la nécessité de la discussion en revanche, je te suis à 100%.

Voir dans le contexte

Retour au profil