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Discussion : Je suis un nazi

oO0
le lundi 24 février 2014 à 21h08
Green-Man-Outside
... assumer sa non-exclusivité revient à se tirer une balle dans le pied avec 90% des partenaires.
Apsophos
Tuer tous les gens pratiquant une quelconque forme d'exclusivité réduirait ce pourcentage à zéro !
Ahahahahaha ! Un monde exclusivement non-exclusif.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Comment dire à son "premier partenaire" qu'on veut etre polyamoureux ?

oO0
le lundi 24 février 2014 à 21h00
Pour répondre à ta question principale, soit comment le dire, tu peux signaler que tu es intéressée de parler de la possibilitė d'ouvrir votre couple le jour où lui aussi est disposé, voire intéressé d'en parler. Alors pour en parler, il faut pouvoir avoir les mots et plus que d'avoir les mots, intérioriser les mots : lire et prendre le temps de digérer ses lectures.
Sinon, pour ce qui est de lui raconter ta nouvelle relation, je respecterais deux fois plutôt qu'une le fait qu'il te dise explicitement ne pas vouloir en parler et de prendre tes responsabilités. Là, maintenant, si tu veux en parler, il y a de fortes chances que ce soit pour soulager ta conscience, donc plus pour la tranquillité de ta conscience que de la sienne. En clair, tu dois faire le point sur un désir égoïste de te soulager d'un sentiment de culpabilité. (Ce que je te dis là, on me l'a déjà dit et il m'a fallu du temps pour le reconnaître. Après, cet argument de l'égoïsme de la bonne conscience a ses limites, voire est limite.) D'une façon où d'une autre, si tu veux réellement faire le choix d'une vie relationnelle ouverte, tu devras passer par cette mise au point. Ce genre de sentiment de culpabilité a ceci de très sain qu'il s'agit de l'une des formes d'expressions du désir de ne pas faire de mal à l'autre, mais il ne faut pas oublier que la vie fait mal et oublier l'utopie d'une vie sans douleur. (Après, il y a bien évidemment des aspects malsains à la culpabilité, mais je ne vais pas rebattre des clichés plus pu moins justes.) Lorsque ton compagnon te dit de prendre tes responsabilité, il attend probablement davantage de responsabilité que de culpabilité de ta part. Une part de ces responsabilités consiste à ne pas fuir dans l'indolence une vie qui fait mal et où tu as ta part de responsabilité malgré toute ta bonne volonté : personne n'est parfait, cela arrive à tout le monde de faire mal. Commencer à te lamenter dessus, ce serait faire preuve d'indolence tout comme te laisser submerger par ce sentiment de culpabilité ou encore, la peur de faire mal qui peut être totalement injustifié. Pourquoi ? Regarde comment a commencé votre relation, vous avez suffisamment d'expérience jusque dans l'histoire même que vous partagez que pour savoir qu'une relation peut en cacher une autre et que ce quelle cache n'est pas si terrible que ça, preuve en est puisqu'il s'agit de la relation que vous vivez et à laquelle vous semblez tenir. Et si il ne veut pas savoir, c'est plus probablement pour suivre une loi du désir plutôt qu'une règle morale qui serait plutôt la logique de ton désir d'avouer qui pourrait donner l'impression d'une irruption soudaine d'un jugement moral dans votre vie érotique en même temps qu'une impression tout aussi soudaine de triolisme. (Je ne sais plus qui sur le forum disait que l'usage fréquent du termes "aveux" en dit long de par son simple usage.) Je n'ai rien contre la morale ou le triolisme, non, ce que je veux dire c'est que tes aveux risquent juste de perturber les associations de l'imaginaire propre aux désirs que vous partagez l'un pour l'autre.
Après, je peux me tromper et d'ailleurs, je me trompe. Comme ton compagnon te le fait bien savoir, c'est avant tout ta responsabilité : il n'y a pas de liberté sans responsabilité et c'est de cette responsabilité qu'il s'agit, celle qui fait la liberté. Cette responsabilité, c'est notamment de trouver des réponses aux questions que te posent tes choix de vies, ainsi que les mots pour formuler ces questions et leurs réponses : ce que tu es précisément en train de faire - bravo !
__________
Tu poses des questions, moi aussi je vais t'en poser. Tu demandes, je demande.
Tu peux me dire comment ça se fait que tu as cumulé autant de relations en même temps sans arriver plus tôt à l'idée de discuter avec tes partenaires l'exclusivité de votre relation ? Ou la non-exclusivité de votre relation lorsqu'ils savaient déjà que tu étais avec quelqu'un ?
[Un peu trop de blabla, comme d'habitude..]
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : En combien de temps tombez-vous amoureux ?

oO0
le mercredi 19 février 2014 à 04h37
La question vise, ici, à comprendre un changement de disponibilité amoureuse si je comprends bien. J'ai du mal à comprendre autrement l'intérêt de la question, même si je trouve la plupart des réponses intéressantes. Si je reformule, la question vient d'un sentiment d'être plus disponible ?
Si je devais résumer ce qui me plaît, c'est le fait de parler du sentiment amoureux sans honte ou excès de sérieux même si j'aurais ma manière propre de m'exprimer.
- Sans honte, en ce sens que le ton est loin de celui de l'humiliation infantile : "Ouh, il/elle est amoureux/se !" D'où vient ce ton d'humiliation, d'ailleurs, et quelle forme prend-t-il par la suite ? La honte que ce ne soit pas réciproque peut-être.
- Sans excès de sérieux, puis qu'il est pris comme un sentiment subjectif fortement idéalisé et souvent à côté de la réalité de l'autre, bref, sans réciprocité. (J'aurais envie, ici, de rentrer dans le registre comique.)
Bref, ce qui me semble une position équilibrée par rapport à la possibilité d'une absence de réciprocité. Cet équilibre joue-t-il un rôle dans le fait d'être plus disponible ?
La réciprocité me semble poser la question de la réalité là où, par définition, le désir pousse à prendre ses désirs pour une réalité afin de se réaliser. Et s'il s'agit d'idéalisation ou encore, d'imagination, la rencontre des désirs n'est-elle pas de l'ordre de l'imagination, de la rencontre - ou pas - d'imaginaires. ou pas. Ne parlons nous pas d'une réalité dont une part relève de l'imaginaire car l'imagination appartient à la réalité, à notre réalité subjective quand elle ne se confond pas avec.
Voilà ce que j'ai envie d'ajouter car, s'il s'agit de disponibilité, en ce qui me concerne, je n'ai cesser de perdre en disponibilité faute de place à l'imaginaire comme si l'absence d'imagination se traduisait par une perte sensibilité.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le jeudi 13 février 2014 à 16h14
Tu ne me traites pas de con, tu me traites comme un con - relis toi ! Même si c'est logique de traiter un con comme tel, le sujet n'étais pas là, ah, ah, ah, j'abandonne !
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le jeudi 13 février 2014 à 15h20
@KittyN
Je suis jeune et con, enfin, plus con que jeune, tu ne m'apprends rien.
[Je simplifie.] Mon inexpérience me conduit à m'attendre à ce qu'un discours au sujet de l'amour commence et se termine le plus souvent en procès ou en tribunal avec leurs petites leçons de morales ... comme tes propos. Bref, mon inexpérience me dit qu'il ne doit pas y avoir mieux que d'être aimé et si possible de plusieurs personnes.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le mardi 11 février 2014 à 22h24
Personnellement, je n'entendais pas "valeur" dans le sens d'être une personne de valeur, mais plus le fait qu'une personne qui qu'elle soit, quelle qu'elle soit a de la valeur en soi du simple fait qu'elle existe. Si une autre valeur la conditionne, soit devient une condition selon laquelle cette valeur d'exister lui est retirée ...
Sinon, je ne l'avais jamais lue de la sorte, celle citation de Céline où l'amour se retrouve à la portée des caniches. Elle passe d'une lecture ironique à une autre plus humoristique qui me semble inviter à se prendre moins au sérieux. Aimer ne rend pas exceptionnel, cela arrive depuis ... et cela continuera d'arriver ..., cela arrive même ... aux caniches.
Ce qui me dérange plus, c'est cette recherche d'exceptionnel qui ne me semble possible d'apprécier qu'en commençant par son contraire, l'ordinaire. À la vitesse où court cette impatience de la recherche d'exceptionnel, il n'y a plus beaucoup de personnes ou de moments qui méritent de considérations dans l'existence : plus, toujours plus.
______________
Sinon, ce passage des milles uns serments d'une nuit d'amour au réveil du lendemain, c'est le passage de l'ivresse à la lucidité un peu trop crue du réveil, des lumières tamisées de la nuit à la lumière écrasante, tantôt éblouissante ou blafarde du jour. C'est le passage de l'exceptionnel et le retour à l'ordinaire, au combat ordinaire. C'est possible de s'en offusquer ou, plus simplement, d'en rire à deux de s'emballer pour un "oui", pour un "non". Reste que ce n'est pas plus en s'en offusquant qu'en une nuit qu'une relation se construit. Cela fait partie du mouvement naturel d'attraction et de répulsion d'une rencontre, puis d'une relation. Il peut y avoir des moments de pure attraction, mais cela veut justement dire qu'il n'y a pas que de tels moments. Combien d'amoureux qui se sont cru seuls à savoir ce qu'était l'amour, que d'aimer vraiment ? Les moments d'extases ont aussi leurs moments de ridicules et c'est parfois là qu'ils sont le plus touchant.
Personnellement, l'amour n'a jamais été gage de sérieux : seul le temps, le temps et la qualité du temps passé ensemble me semblent avoir valeur de réalité. Cela ne sert à rien de le forcer, sinon c'est la qualité qui s'en ressent et, une fois passé, il peut ne rester que passé, soit sans futur : l'amour n'est pas un remède au temps et ses incertitudes. Le temps passé, rien ne sert d'en parler pour connaître sa valeur, elle parle de soi. En tous cas, d'expérience, j'ai été bien moins pris au sérieux que l'amour et, ma foi, cela m'a au moins valu et me vaut encore quelques moments d'ironie voire d'humour pas piqué des vers. Et, finalement, je suis bien content de ne pas être pris plus au sérieux que l'amour, voire même heureusement moins : je ne suis après tout qu'un mortel dans et cela me priverait de trop d'occasion de rire avec des personnes auxquelles je tiens que de devoir me prendre aussi au sérieux. L'amour a lui seul suffit déjà à se priver de tels occasions.
J'aime pas l'amour ... (Paroles de Juliette Nourédine)
... ça manque d'humour.
Peut-être que si chaque personne regarde bien en elle-même, ce qui lui manque le plus en amour, quand l'amour se fait manque, c'est d'humour, de la légèreté de l'humour, de pouvoir rire avec les personnes auxquelles elle tient ... ou ne tient pas. Le rire est une partouze où personne n'est de trop ... à moins que de ne pas encore avoir trouvé comment surmonté ce qui empêche de rire avec.
________________
Au moins, le doigt est là sur une peur bien réelle à respecter comme tout ce qui peut se ressentir : pourquoi avoir peur de dévaloriser l'amour ? Qu'est-ce qui empêche de rire en amour ? Est-ce nécessaire ou juste une manière de se gâcher la vie ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le vendredi 07 février 2014 à 04h37
KittyN
hmmm...assez tendancieux comme article.
Perso j'ai pas tellement aimé, cette idée debadinage avec l'amour est un risque pour le dévaloriser et ça, je ne peux pas l'accepter.
Vu que le cap du tout "sécuritaire" semble passer, je pense qu'il est temps de parler de risques qui en valent la peine, au moins une raison de risques de dévaloriser l'amour ...
... une personne réelle ? Sinon plusieurs ...
... plusieurs personnes réelles ?
Une personne seule me semble déjà avoir plus de valeur que l'amour. Dans le cas contraire, cela signifierait qu'une personne ne peut avoir de valeur sans l'amour. Ce n'est pas une bonne nouvelle, ça, l'amour n'est pas nécessaire pour que tu aies de la valeur ? Ni toi, ni moi, ni quiconque.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le jeudi 06 février 2014 à 00h36
Pour une fois qu'un fil, mieux un article fait preuve de légèreté, il n'y a guère d'échange. Je pense que cela démontre clairement l'un des propos de cet article, le manque de légèreté en amour. La plupart des titres des fils ou articles sont sérieux, le contenu lourd et tragique.
Loin de moi l'idée de rire du malheur des autres, mais il me semble que le malheur semble exercer une certaine tyrannie sur les esprits.
Discussion : Badinons donc avec l'amour…

oO0
le mardi 04 février 2014 à 01h04
Merci pour la traduction et l'illustration.
__________
Badiner, être léger, rire ...
... avec l'amour ? Cela fait peur ?
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

oO0
le samedi 25 janvier 2014 à 11h35
Parmi les risques s'ajoutent également ceux évoqués par Siesta, Bouquet ou encore, Vaniel. Une relation s'expose davantage à ces risques, certes, mais avec cet avantage de le faire ouvertement là où ceux-ci se produiront de toute façon à l'insu de l'un ou de l'autre. C'est une lucidité qui a un prix, certes, mais ce serait dommage de n'en payer que le prix sans profiter au minimum de cette lucidité, soit de la confiance mutuelle qu'il faut pour ne fut-ce qu'oser en parler à deux.
En termes de satisfaction immédiate, je pense que prendre conscience que cette situation témoigne dans les faits d'une confiance accrue entre vous me semble la meilleure chose à faire.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Nouvelle et en pertes de repères

oO0
le samedi 25 janvier 2014 à 11h35
Ralentir et pour deux raisons.
1) C'est très rare de rencontrer une personne qui va respecter l'équilibre d'un couple ouvert, donc en termes de probabilité, il y a de bonnes chances que tu prennes des risques pour rien.
2) Le fait que ce soit très rare de rencontrer une telle personne peut s'interpréter, a contrario, comme une urgence. Mais cela me semble une erreur parce que, si une personne que tu rencontres est réellement dans un esprit de relation libre, il n'y a pas de raison qu'elle soit moins libre demain qu'hier. Donc, une telle personne est sensée pouvoir attendre le bon moment pour toi, soit pour vous puisqu'une bonne part de ta vie est avec ton compagnon de longue date et, visiblement, de long terme.
Bref, ce n'est qu'en apparence que tu as plus de choix que lui. Je peux le reformuler en d'autres termes.
1) Peu de chances que les risques en vaillent la peine.
2) Si jamais les risques en valent la peine, ils doivent justement pouvoir être différé dans le temps : une personne qui est dans un esprit de relation libre reste, dans le principe, aussi libre demain qu'hier. (Il y a certes une différence entre le principe et la réalité des circonstances, mais dans le principe, même si les circonstances ne sont pas favorables à un moment donné, elles peuvent vite le revenir à un autre moment.)
Ceci me semble valable autant pour toi que pour lui et nécessiter du temps à intérioriser car cela me semble pouvoir vous permettre d'éviter de vous enflammer à la moindre flamme. Je le dis sans préjuger de la sincérité ou de l'authenticité des désirs et des sentiments des personnes que vous pourrez rencontrer. Ce n'est pas la personne qui n'en vaudra pas la peine, mais la relation possible entre vous qui vous apportera des peines qu'il vaut parfois mieux s'épargner.
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

oO0
le vendredi 24 janvier 2014 à 19h58
C'est dingue comme c'est possible de comprendre les choses de travers pour se retrouver à ressasser des évidences.
Sinon, pour qui tente de saisir un portrait ou créer un personnage, n'importe quel physique s'accompagne à terme d'une fascination esthétique autre que l'attirance érotique. Le portrait ou la création du personnage s'arrête au moment où celui-ci est bien rendu. Dans les relations, l'équivalent est pour moi d'assumer son physique tel qu'il est pour ce qu'il est : arbitraire, soi et étranger à soi, avec plus ou moins d'attrait érotique sans que cela n'enlève rien au fait d'être une personne digne de respect. Ce qui est le plus redouté, je ne pense pas que c'est de plaire ou déplaire, c'est d'être victime de son physique, que le physique devienne un motif de manque de respect.
Au delà de ça, j'ai du mal à comprendre l'insécurité physique car l'apparence physique m'apparaît plus en termes de singularité et d'identité plutôt que de concours de beauté, de rapports de force plastique : elle, c'est une bombe ; elle, ce n'est pas une bombe.
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

oO0
le vendredi 24 janvier 2014 à 17h24
bodhicitta8
Je peux méme dire qu'un beau gosse par avec un handicap avec moi... Je suis consciente que par réflexe psycho (ok à la con) j'ai tendance à me dire, à avoir comme 1ére impression, "hum voila un petit branleur"
Je pense que tu n'as pas compris ce que j'entendais par dimension relationnelle. Je peux me tromper, mais j'ai l'impression que tu te fais une vertu de mépriser les apparences et me semble justement participer d'un préjugé social de superficialité, puis d'un complexe de superficialité pour ceux qui en sont l'objet. Plus simplement, ce handicap va handicaper tes relations avec ces personnes. À moins que ce ne soit justement cela que tu essaies d'exprimer ...
Peu importe pourtant la beauté physique d'une personne, une fois devant une personne bien réelle, cela modifie complètement ce genre de jugement plastique à moins que de ne pas la considérer comme une personne ou comme une personne vide, ce qui revient au même. Ce n'est pas possible d'entrer en relation avec une personne sur base de tels préjugés plastiques : la plupart des personnes ne s'y sentiront pas reconnues en tant que personne, que leur apparence physique soit prétendument favorable ou défavorable. C'est ce moment où derrière l'attrait des traits d'un visage surgit la sensation d'une personne, ce qui conduit à basculer dans un tout autre registre, un registre relationnel où ce n'est plus possible de ne plus prendre en compte le fait de la présence d'une autre personne que soi.
"Bon, j'ai une belle/sale gueule, on peut se comporter comme des personnes à part entière maintenant ?"
C'est tous ces jugements plastiques sur l'autre qu'il n'est plus possible d'avoir à haute voix en face de l'autre-même sans pour autant faire comme si les apparences n'avaient aucune importance, ce qui serait une forme d'hypocrisie qui tend au tabou esthétique au nom de l'éthique.
Qu'elle est la valeur d'une esthétique qui n'a pas d'éthique, certes, mais quelle est la valeur d'une éthique qui condamne l'esthétique ?
Je pense que c'est très dangereux d'évacuer le plaisir esthétique de la vie car c'est un plaisir qui donne goût à la vie, d'autant plus de goût une fois qu'il participe à des relations avec des personnes en chaires et en os. Les physiques qui ne sont parfois pas les plus avenants de priment abord réservent d'agréables surprises et nombres d'imperfections prennent de la singularité et du caractère. Plus le sens esthétique s'affine, plus il s'éloigne des j'aime/j'aime pas et prend plaisir à éprouver du plaisir à la recherche de la singularité. Il s'éveille avec la beauté, puis se maintient en éveil avec la singularité.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Insécurité vis à vis du physique

oO0
le vendredi 24 janvier 2014 à 12h13
Comment parler de l'attrait de la beauté sans complexe de superficialité, voire de culpabilité ?
L'insécurité n'est certainement pas la première évocation que suscite la beauté quand bien même elle peut en susciter. Et dès lors qu'elle en suscite, je me demande dans quelle mesure il s'agit d'une question de beauté et, non pas, d'une instrumentalisation comme il est possible d'instrumentaliser tout et n'importe quoi.
Je suis plutôt d'accord avec Siesta sur le fait qu'un sentiment d'insécurité se nourrira de tout bois peu importe qu'il s'agisse de la beauté ou non. Sinon, il n'y a rien d'enviable à être disputé comme un trophée car, concrètement, cela signifie être harcelé de toute part, ce qui n'est guère plus enviable que d'être laissé pour compte sur le côté.
Ce qui me semble poser problème et tout le monde est conscient de ce problème, c'est que la question de la beauté physique est, ici, détachée de la personne physique. C'est une beauté physique amputée de sa dimension relationnelle ...
... et, fatalement, chosifiante et aliénante. À ce moment là, il n'est plus question de beauté, mais de chosification et d'aliénation.
(Je peux me permettre d'être cash ou clash ?)
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : [Le site] De la publicité ?
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

oO0
le vendredi 17 janvier 2014 à 04h11
Wow, que cela fait du bien d'avoir jeté l'éponge sur tout ça.
Sans vouloir blesser personne, ce genre de fil me rend malade. Cela n'a rien avoir avec les personnes que j'ai connues ou qui peuvent écrire ici, mais je ne vois pas comment ne pas se rendre malade.
Pourquoi continuer et ne pas jeter plutôt l'éponge ?
Discussion : Les jalousies du poly solitaire

oO0
le lundi 13 janvier 2014 à 02h54
1) Il se dégage de ce fil autre chose que la simple question de la jalousie dont, pour ma part, les contours ne sont pas clairs.
2) Ensuite, il y a cette question très intéressante du sentiment de vulnérabilité ou de faillibilité dans une situation où se présentent deux relations en même temps ou encore, une situation où elles se suivent en peu de temps. Ce qui est intéressant, c'est de bien se rendre compte qu'une personne non-exclusive est tout aussi vulnérable et faillible qu'une personne exclusive. Pour rappel, très souvent, ici ou ailleurs, le fin fond de la jalousie s'avère se nourrir principalement d'un sentiment d'insécurité. Cela ne fait que justifier pour moi le fait qu'il n'est pas clair, ici, qu'il s'agisse de la jalousie proprement dite.
3) Ce qui se dégage d'autre, c'est que la question des "ex". Même si cette question peut se traiter de la même manière que les relations exclusives, entre personnes non-exclusives, elle peu s'aborder autrement comme vous le faites remarquer, gcd68 et Marie-Georges. J'ai effectivement aussi le sentiment qu'il faut être capable de mettre fin à une relation pour la vivre plus librement après, soit être capable de vivre sans pour pouvoir la vivre sans dépendance. Je ne peux pas m'empêcher d'envisager des temps de séparation, voire de rupture dans une relation libre, mais ...
... quand je dis blabla machin, j'ai beau écrire ce que je pense et ne pas en démordre, je ne le vis pas moins comme du blabla et ce n'est pas sans colère. Socialement, j'ai été habitué à être traité comme tel et donc, conditionné à le vivre comme tel.
4) Bref, Siesta est-ce de la jalousie ou la peur d'être jaloux ?
Tu sembles associer, ici, la question de différentes formes de jalousies au fait d'être solitaire, c'est peut-être cela qui me parle sans faire attention à ce dont tu parles. Le fait d'être solitaire, actuellement, suscite plutôt de la colère chez moi, justement la colère évoquée ci-dessus car le fait d'être solitaire est l'une des manières dont je le paie socialement. Donc, mon point de vue est sûrement biaisé, même si le fait que je ne suis pas enclin à la jalousie me semble venir du fait que le sentiment de faillibilité domine celui de vulnérabilité. Par exemple, je redoute plus cette colère qu'autre chose.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les jalousies du poly solitaire

oO0
le dimanche 12 janvier 2014 à 02h13
S'agit-il de jalousie ou de deuil ?
Je pose la question parce que tu parles d'ex. Comme avec la mort d'un proche, l'envie de voir revivre une relation morte me semble inévitable. À partir du moment où l'envie est là, qu'il y a l'envie d'avoir quelque chose qu'il n'est plus possible d'avoir, cette envie peut facilement se confondre avec l'envie avec laquelle compose la jalousie. Je traduirais la sensation de cet état par cette expression du sens commun, avoir un "pincement au coeur" et c'est normal, le "coeur" est en quelque sorte coupé dans son élan. Il me semble d'autant plus facile d'éprouver ce genre de pincement dans la situation que tu décris que cette situation se prête à se mettre à la place de l'autre, à se réjouir pour l'autre et, dans cet élan, se rendre compte cette joie n'appartient qu'à l'autre et quelqu'un d'autre ... que soi. C'est d'autant plus facile de se réjouir du début d'une nouvelle relation d'un(e) ex que l'on a connu de tels débuts avec, mais le souvenir même qui potentialise cette accroissement d'empathie est aussi l'occasion d'un tel pincement.
Bref, ma question est de savoir si tu ne confonds pas une sensation de "pincement au coeur" avec de la jalousie ou encore, ce qui pourrait devenir de la jalousie avec la jalousie proprement dite.
Siestacorta
Après une rupture, après le temps qu'il faut pour que les sentiments d'injustices (stafaute nanlatienne) s'apaisent, il y a un temps où on se retrouve à deux personnes avec de la disponibilité, des besoins affectifs, et en face, quelqu'un qui nous connait bien et nous apprécie. Un temps d'intimité, fragile mais riche.
Idéalement, j'aimerai avoir plein d'ex avec qui on aurait digéré notre passif, et avec qui nous aurions conservé une disponibilité intime.
Même si je l'exprimerais autrement, je pense que tu abordes une étape commune à de nombreuses relations où, souvent, c'est à ce moment là que me semble se faire jour la possibilité d'un réel engagement. Ce n'est qu'une impression parce que c'est le plus souvent l'étape où toute forme de liens affectifs se trouve progressivement abandonnée. C'est pourtant à ce moment là qu'il est possible de s'engager dans une relation en connaissance de cause du prix que peut coûter une relation ensemble et de ce qui peut en valoir la peine. Et comme tu le fais très bien remarquer, il y a cependant un certain nécessaire à digérer le passif du prix à payer pour cette relation, mais je pense justement qu'il s'agit probablement dans le même temps d'une période de lucidité importante. Effectivement, passé les accents de vengeance, c'est le plus souvent une fois perdue qu'il est possible de prendre conscience de la valeur d'une personne. Dès ma première relation, je profitais de ses absences pour sonder l'importance qu'elle avait pour moi et digérer en même temps le passif qui tout doucement s'accumulait. Oui, elle ne serait pas indolore et sans peines, ce qui ne l'empêcherait pas d'en valoir la peine.
Je me demande dans quelle mesure une part des amours plurielles ne se nourrissent pas d'un fantasme ou encore, d'un désir simple : retrouver des personnes connues qui, normalement, s'appellent des ex. Il s'agit d'une autre manière de durer dans le temps, de traverser le temps de ce qui est souvent considéré comme un temps de séparation. Reste qu'il y a de telles confusions entre la mémoire affective et l'obsession que je craints qu'il ne faille tout simplement être amnésique pour ne pas être dit obsessionnel. Et là, c'est une autre forme de pincement beaucoup plus aiguë qui peut prendre place, comme une lame enfoncée en pleine poitrine. Cela peut lancer aussi violemment que ce qu'il est possible de redouter de la jalousie, mais il me semble qu'il s'agit davantage de sentiments blessés. Un(e) ex a bien souvent moins le droit d'éprouver quoi que ce soit qu'une autre personne au point qu'un(e) mort(e) aurait probablement droit à plus. Je caricature à peine, un(e) ex n'a parfois droit à aucun signe d'existence si ce n'est pas le devoir de faire comme si il/elle n'avait jamais existé. Soit, plus mort que mort, ne jamais être né ... et cela fait partie de la phase de déni d'un deuil. Reste que ce genre de déni n'est pas sans blesser un certain droit à la mémoire et à s'éprouver tel quel alors que ces droit n'impose pourtant aucun devoir à l'autre sinon leur respect. Ainsi, ce pincement, ce peut être aussi la peur de vivre un jour cette mise à mort social qui condamne autant la mémoire que l'affection qu'elle garde à devoir disparaître. Au final, ce n'est qu'un jeu, jouer au mort, celui qui n'a pas existé, voire n'a jamais existé.
Bref, la jalousie dont tu me parles me semble prises dans un tel complexe d'émotions et de sentiments qu'elle peut facilement se confondre avec différentes configurations sans pour autant en être. La fin d'une relation est ce moment où va le plus souvent converger tout ce qu'elle à donner à éprouver avec, forcément, un état de confusion important pour ne pas dire parfois effrayant dans les scènes qu'elle peut occasionner ou encore, de désirs impossibles.
Blabla intello compliqué et complexé, bonjour, bonsoir et au revoir.
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

oO0
le lundi 06 janvier 2014 à 01h11
LuLutine
Est-ce que revenir vers la personne avec qui tu étais pendant 5 ans serait déplacé ?
Récemment, quelqu'un est revenu vers moi après un choix du même genre : rupture pour envisager plutôt une relation exclusive avec quelqu'un d'autre (même si à l'époque il n'y avait pas encore de quelqu'un d'autre, du moins il me semble).
Il y a quelques semaines à peine, rupture avec ce "quelqu'un d'autre" et la personne me demande si elle peut revenir vers moi.
J'ai accepté que nous reprenions une relation tendre (pas amoureuse, car je n'en ai pas envie, mais ça n'a rien à voir avec son épisode d'exclusivité).
Chez moi, la porte est toujours ouverte (ou au moins, entrouverte) pour qui vient vers moi avec sincérité. :)
Personnellement, j'adopte aussi cette politique de la porte ouverte - au minimum pour se parler - sans pour autant attendre la pareille.
La liberté, c'est le droit de se tromper ...
.... et apprendre à etre libre, comme pour tout apprentissage ne se fait pas sans erreurs. Il n'est pas possible de se sentir libre sans se laisser un minimum de droit à l'erreur, mais cela va à l'encontre d'un goût prononcé à se faire la morale.
"Tu reviens vers moi parce que je suis un second choix ? Comment tu me traites ? Comme une roue de secours ? Etc."
Si j'ai jeté l'éponge, c'est sur ce genre de de discours après avoir passer l'éponge dessus avant même de m'être déjà lancé dans une relation. S'il y a une chose que j'ai réussi - à une exception près peut-être - c'est d'éviter ce genre de discours culpabilisant dans ses comparaisons aux autres et d'en avoir rendu d'emblée de telles armes dans chacun des conflits où je me suis retrouvé pris : l'autre est libre de m'aimer moins qu'une autre personne, voire pas du tout. C'est le minimum si je veux que l'autre puisse m'aimer librement, même si le bénéfice de ce minimum ne m'a pas souvent été attribué, c'est dire le sens du consentement que je mérite de me voir prêter et le tort que j'ai eu de m'en offenser plus d'une fois : l'autre est libre de ses jugements, soit aussi de s'y tromper.
La liberté d'aimer a un prix et même plus d'un : voir partir l'autre et revenir quand il veut tout comme de partir et revenir sans que cela ne se passe comme voulu ou que sais-je encore. Combien de petites règles implicites plus compliquées les unes que les autres qui n'ont rien avoir avec le respect, mais anticipent de possibles manques de respect, de petites règles dont l'alarme sonne alors qu'il n'y a même pas bien souvent de manque de respect, mais qui vont engendrer des conflits d'interprétation qui vont finalement occasionner quelques uns des manques de respect tant redoutés et qui finalement n'ont rien de la poésie du désir même si elles lui en volent l'imagination prolifique..
J'ai jeté l'éponge sur les explications. À partir du moment où je veux d'une personne dans ma vie, elle va et vient dans ma vie comme elle veut selon ce que chacun peut. S'il y a une contrainte, c'est que pour qu'il se pas quelque chose, il faut qu'il se passe quelque chose. Si j'ai laissé tombé l'éponge, c'est sur les explications et les complications, ce qui n'empêche que je passe pour une personne désespérément compliquée au point que ce soit jugé comme rebutant. Ce qui est compliqué, c'est de se trouver, pour se trouver, il faut pouvoir se situer et pour se situer, se parler et c'est là que tout se complique parce que l'existence est riche de multiples possibilités qui font sa complexité, de la même manière que la langue qui va avec pour se parler. Parce que j'ai le gout de cette complexité, je passe pour quelqu'un de complexe et complexé et le gout que j'ai aussi pour la simplicité, un déni de ce que je suis, une personne compliquée et complexée, mais là aussi je préfère jeter l'éponge avant de m'en défendre, je dépose les armes et je veux mêmes bien les fourbir pour me faire pourfendre.
En fait, par goût d'une réelle simplicité, j'ai passé et jeté l'éponge sur un moralisme simpliste tout en sachant que je ne cesserai probablement jamais d'éponger et de faire éponger de semblables erreurs face une réalité affective complexe car riche en couleurs et une communication de cette réalité tout aussi complexe car exigeant beaucoup de couleurs. Combien d'erreurs de jugement par incapacité d'accepter que la vie affective ne se plie pas à la volonté tout comme la communication où nous défendons aveuglement un droit de croire que nous disons toujours ce que nous avons voulu dire ? Combien d'innocents condamné simplement parce que la réalité de l'affectivité n'est pas comme nous la voulons et parce que nous entendons ce que nous voulons bien tant de ce que nous disons que de ce qui nous est dit ? Combien de conflits qui ne sont que conflit avec soi, entre affectivité et volonté ou encore, conflit d'interprétation avec l'autre ? Moraliser ces conflits plutôt que de vivre avec simplement parce qu'ils font partie de la réalitė n'est-ce pas ...
Juste comme ça, attendre d'une personne que jamais elle ne doute de sa relation que ce soit pour une autre ou pour d'autres raisons, attendre que ce genre de doutes soit sans conséquences, ne s'agit-il pas d'une forme de tyrannie qui s'en disculpe sous les traits de l'innocence de la naïvetė. La vie réelle est inéluctablement ponctuée d'événements qui fpnt qu'il n'est pas possible de continuer comme avant, elle change et nécessite de changer : ce sera inéluctablement jamais comme avant. C'est si facile de jouer les victimes de la libertė de l'autre en fermant les yeux sur sa propre liberté et encore plus facile de juger ceux qui ne les ouvrent pas car ce dont nous avons tous peur, ici, c'est de la liberté, de ce que signifie réellement la libertė et d'en payer le prix alors que, d'une manière ou d'une autre nous le payons dans chacun des choix que nous impose de poser une libertė incontournable et qui bien souvent nous fait peur parce que nous nous retrouvons démunis face à notre propre liberté. C'est pour cela que c'est si facile de juger, parce que le temps de ce jugement nous pouvons avoir l'illusion de nous être libéré de son dénuement et cela n'a rien de tragique, c'est comique car, en matière de jugement, nous sommes tous des arroseurs arrosés tellement nous avons peur du jugement des autres ...
... même dans une situation où nous sommes sensés être libre, notamment libéré de son jugement.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Avez-vous déjà jeté l'éponge ?

oO0
le samedi 04 janvier 2014 à 01h25
Green-Man-Outside
... exclusivité étant un allant-de-soi culturel, elle sera plutôt remise en question intérieurement sans que les partenaires en parle entre eux ("mon dieu, cela doit rester secret"). Alors qu'a priori la non-exclusivité étant le fruit d'un accord un minimum verbalisé, je vois plus facilement des "non-exclusifs" exprimer leurs doutes/réflexions avec leur(s) partenaire(s). ;-)
Effectivement, mais je ne parlais pas tant de la dimension culturelle que existentielle où l'existence humaine semble profondément contradictoire. Je passe les contradiction des relations exclusives*, pour celle des relations non-exclusives qui ont tendances à se produire davantage sur base d'une disposition commune à la non-exclusivité qu'une réelle attraction.
Comme tu le fais remarquer, Green-Man, l'exclusivité tend à s'imposer comme une évidence implicite parce qu'il s'agit ... de la disposition relationnelle adoptée par une majorité de personnes. Ici, bien qu'une relation non-exclusive offre la possibilité de plusieurs relations, cette possibilité exclu paradoxalement la majorité des personnes. Le fait d'être disposé à entretenir plusieurs relations me vaut le plus souvent l'impossibilité d'en entretenir ne fut-ce qu'une et mieux vaut en rire :-D
Voilà, c'est ce genre de paradoxe qui, personnellement, me semble être l'une des principales raisons de jeter l'éponge. Ce paradoxe exige de pouvoir soutenir la contradiction d'être le plus souvent attiré(e) par des personnes qui ne partagent pas les mêmes dispositions relationnelles. Cela engendre des contradictions entre attraction et disposition, mais les personnes exclusives n'échappent pas plus à ce genre de contradictions : être(e) attiré par plusieurs personnes et ne se sentir capable de n'accepter qu'une et une seule relation.
Bref, quand je parle de la tendance à remettre en question d'une relation telle qu'elle est pour son contraire, je parle plus de ce genre de contradictions existentielles qui peuvent aussi prendre une forme sociale. Attraction ou disposition ? Se lancer dans des relations passionnelles impossibles ou des relations possiblement plus rationnelles que passionnelles ? Le fait est que la condition humaine a le don de vouloir une chose et son contraire dans le même temps, de créer des contraire là où il n'y en a pas.
Qu'est-ce que peut, ici, signifier respecter notre condition humaine dans ses contradictions ?
De ce point de vue, je ne vois pas comment ne pas se sentir solidaire des personnes exclusives histoire de réellement partager notre condition humaine. Alors soit nous nous amusons à nous piéger dans nos contradictions où nous nous en amusons tout simplement. Nous sommes tous en lutte avec nos contradictions ainsi qu'en lutte avec l'envie de jeter l'éponge. Je reste preneur de l'origine antique de l'expression pour l'avoir maintes fois vécu de la sorte, mais j'ai bien peur d'avoir été souvent le seul à le vivre de la sorte.
Alors, voilà, GreenMan, je n'ai aucune réponse à t'apporter, mais je pense que c'est plus facile de trouver une réponse en essayant de trouver une certaine forme de solidarité dans les contradictions de notre condition.
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.