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Discussion : Polyamour Quantique

Leolu
le mercredi 02 septembre 2015 à 23h29
bonheur
Je crois comprendre ce que tu veux dire mais j'ai des difficultés à en visualiser l'intérêt. Ce serait un lien à sens unique ???
On s'est peut-être mal compris.
Je parlais de ne plus poursuivre une histoire sans nécessairement "quitter" cette personne de façon formelle (avec parfois un ressentiment réel ou exagéré).
Parce qu'on est libre et qu'on assume sa propre liberté. Avec ses amours et ses désamours.
La suite - que l'on s'éloigne définitivement, que l'on se revoit en simple amis (le plus probable car la personne aura compris que l'on ne souhaite plus poursuivre) ou que l'on se revoit amireusement de manière très ponctuelle - cette suite, donc, ne dépend que de ce que les deux souhaitent faire. En toute liberté, de part et d'autre !
Certains coupent toujours tous les ponts. D'autres non.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamour Quantique

Leolu
le mercredi 02 septembre 2015 à 18h32
bonheur
me revendiquer d'une quelconque communauté, m'est impossible.
On peut "pratiquer" la philosophie polyamoureuse sans nécessairement faire partie d'une communauté officielle ;)
(les communautés de pensée rejoignent naturellement ceux qui ont des choses en commun, mais ne sont pas forcément restrictives...)
bonheur
il est important de choisir de sortir du réseau relationnel de l'autre et non d'exclure l'autre de notre réseau (ce qui lui enlèverai sa liberté). En soi, le "résultat" est le même, mais dans les faits ça s'appelle assumer son choix et donc sa liberté.
J'aime beaucoup cette phrase ! :-D (+)
Oui, on peut juste arrêter d'aller vers l'autre, sans lui interdire de venir à nous.
Qu'elle est belle, cette philosophie auto-équilibrée qui fonctionne sur l'ajout et la non-permanence plutôt que sur l'intégration et l'exclusion !
Discussion : Comment passer de l'Utopie à une Réalité qui dure ?

Leolu
le mercredi 02 septembre 2015 à 18h13
"Une réalité qui dure" ?
L'envie et la pratique monoamoureuse peut durer toute une vie.
L'envie et la pratique polyamoureuse aussi.
Ce qui ne veut pas dire que chaque relation doivent obligatoirement durer longtemps.Surtout dans le polyamour où cette variété est justement l'une des composantes.
C'est d'ailleurs justement ça qui inquiète... ou qui attire.
Discussion : Polyamour Quantique

Leolu
le mercredi 02 septembre 2015 à 17h32
bonheur
Dois-je passer mon temps à me définir, alors que je suis unique (nous le sommes tous) ? Dois-je me sentir d'une quelconque appartenance alors que je fuis tout ce qui est conceptuel ?
On en revient à la définition quantique de Centaure77 : ce refus d'être défini rejoint le refus de participer au système établi de longue date... refus qui mène à créer/intégrer un nouveau système : le polyamour ;)
calinou696
il s'est constitué surtout par opposition au concept de monogamie, de l'exclusivité/fidélité amoureuse + sexuelle + vivre au quotidien + toutes les qualités du monde pour ne pas déplaire à l'unique personne, ou quelque chose comme ca.
(...) pour moi un polyamoureux est une personne qui refuse ce concept établi
Et cette envie d'être unique renvoie à ce que je disais sur le besoin d'être un point central dans le réseau relationnel.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamour Quantique

Leolu
le mercredi 02 septembre 2015 à 16h29
Texte très amusant qui reflète bien l'envie d'universalisme du mouvement polyamoureux, son souhait de ne rien occulter de ce qui peut exister comme interactions amoureuses, sexuelles et affectives... et donc la difficulté qu'il a à se définir clairement. :)
calinou696
pour moi un polyamoureux est une personne qui refuse ce concept établi et expérimente (ou souhaite expérimenter) autre chose... les possibilités étant à peu près aussi nombreuses que le nombre d'interaction possible entre des milliards d'individus consentants ? ;)
Je tente de faire court : chaque polyamoureux est au centre de sa vie émotionnelle et relationnelle, elle-même constituée de multiples ramifications libres.
(ainsi, en évitant de dénombrer les multiples possibilités relationnelles, on atteint l'exhaustivité)
Plus court encore ? "Liberté relationnelle" :-D
Discussion : Ma copine couche une/deux fois par an avec un ami, êtes vous dans le même cas ?

Leolu
le lundi 31 août 2015 à 00h56
J'ai connu une pré-adolescente qui adorait jouer à la fille difficile, alternant ses "faveurs" entre ses deux zamoureux, à sa guise et sans préavis. Une fois l'un, une fois l'autre, s'amusant de leur réaction ravie ou frustrée de celui qui devait devenir plus "entreprenant" pour la conquérir de nouveau (ce n'étaient que des attitudes, hein ?).
Le comportement de ton amie ressemble un peu à ça.
Elle ne peut se contenter de passer du temps amoureux avec votre ami une ou deux fois l'an, elle a aussi besoin de "justifier" son choix, de jouer un jeu pour augmenter son excitation. Elle ne va avec lui que par opposition à toi (dans son jeu) et elle te le fait bien sentir. Sinon ce n'est pas marrant, ce ne serait qu'une sexualité un peu différente, et pas une séduction "infidèle".
Elle joue à l'adultère, en fait !
Pour autant, et d'après ce que tu racontes, ce petit jeu de soumission n'aurait jamais eu lieu si tu avais dit "non" à chacune de ses exagérations. Elle jouait, elle en rajoutait, mais elle t'observait du coin de l'oeil, se demandant (peut-être inconsciemment) jusqu'où tu accepterais d'aller. Serais-tu le mari cocu qui acceptait son sort jusqu'à la lie, ou le mari trompé qui refuse de jouer le jeu trop loin, ou le mari jaloux qui se refrène violemment parce qu'il est amoureux fou d'elle ?
Bref, dans ce jeu de rôle, tu as choisis une attitude qui te semblait bonne, ou plutôt "adaptée", sur le moment. Mais... tout compte fait, ce rôle ne te satisfaisait pas pleinement à posteriori, et tu t'en inquiètes aujourd'hui.
(je rappelle qu'un jeu de rôle n'est pas du théâtre, avec un scénario déjà écrit et des rôles prédéfinis : chaque joueur choisit une attitude et s'y tient pendant tout le jeu, et le maître de jeu n'a aucune responsabilité sur le personnage que chacun choisit, il ne fait que les faire inter-agir).
A toi de réfléchir à tout ça, et de choisir, la prochaine fois, un personnage DE TON CHOIX qui te conviendrait... tout en alimentant l'excitation de ta compagne ;-) !
Ceci dit, il me semble que tu es allé bien loin, dans l'acceptation. Ce n'est pas parce que tu aurais fait preuve d'un peu d'autorité (et de mansuétude) que tu l'aurais perdue... Bien au contraire !
Il suffirait juste qu'elle ait le sentiment d'être la reine d'un week-end, et qu'elle se retrouve dans une situation où il y a un minimum de difficulté avant de pouvoir "conclure" avec l'ami, pour que le jeu garde toute son excitation ;)
Discussion : Monoamour.info : contre-défense et illustrations du monoAmour

Leolu
le samedi 29 août 2015 à 23h54
Nurja
Je ne vois aucune raison de considérer que le monoamour est un fait naturel et non un fait culturel comme l'est la monogamie.
C'est pourtant logique : le simple fait que le monoamour existe, et est un besoin individuel réel, prouve qu'il est naturel. Tout comme le polyamour, l'homosexualité, etc...
C'est en rendant obligatoire le monoamour par la monogamie qu'on atteint le fait culturel.
Discussion : Howto : Reprendre contact avec un ancien amour ?

Leolu
le dimanche 05 juillet 2015 à 14h54
Oui, je comprends...
Moi, j'ai gardé le lien avec mon ex depuis le début, même de manière épisodique, et c'est vrai que c'est génial de retrouver la complicité qu'on a connue, de se raconter ce qu'on a fait depuis la dernière fois, de se taquiner sur nos vieilles manies, tout ça... ;)
Content que tu aies redécouvert tout ça (+)
Discussion : Howto : Reprendre contact avec un ancien amour ?

Leolu
le dimanche 05 juillet 2015 à 12h36
Hello Arielle !
Je voudrais juste savoir s'il t'était plus facile, ou moins facile, de lire ton propre texte lorsqu'on y ajoute des signes de ponctuation (voir ci-dessous).
Parce que, tel quel, je manque de souffle à ne pouvoir respirer qu'à la fin ! :-)
Arielle 95
Moi, il m'est arrivée une histoire d'amour sur le dos, sans savoir comment...J'étais mariée, vie tranquille, bien dans ma peau, heureuse - enfin je le croyais - et un jour, un homme marié, charmant et charmeur...
Je quitte mon mari, en ayant trop de peine de lui faire du mal, mais cela a été plus fort que moi. Et puis cet homme, qui avait, à mes yeux, toutes les qualité... Oui mais pas que ça : il aimait trop les femmes. Mais je suis restée avec lui quand même, tout en repensant à mon ex-mari.Trente deux ans ce sont écoulés et, un jour, un coup de téléphone : c'était mon ex-mari !
Nous nous sommes revus et revus : déjeuner ensemble, et beaucoup - mais beaucoup - de textos. Nous nous sommes racontés nos vie... et il m'avoue qu'il n'avait jamais cessé de m'aimer, malgré tout ce temps écoulé !
J'étais heureuse de l'avoir revu.
Or, un vendredi matin, un texto : "coucou comment vas-tu ce matin ?". Un peu après, sa femme me rappelle en me disant que c'était son mari, maintenant (enquête sur moi, Facebook, relève de téléphone... toute la panoplie).
Donc plus d'appel de sa part. C'est moi qui garde le contact, car lui ne peut plus appeler. Cela lui manque, mais quand nous nous téléphonons nous sommes très heureux de nous être retrouvés.Voilà mon histoire.
Sinon, ton histoire est très intéressante, et rassurante pour ceux qui ont encore du béguin pour leur ex.
Mais tu ne nous dis pas si le principe du polyamour t'attirerait... ou si le simple fait d'avoir retrouvé son amitié te suffisait.
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

Leolu
le jeudi 25 juin 2015 à 13h33
ScottBuckley
> connaissez-vous des ateliers, workshops, ou autres pratiques de théâtre-forum pour ' apprendre à s'affirmer et à dire Non ' ?
Ma mère est justement allée voir un psy pour qu'il lui apprenne ça.
A savoir dire "non".
Je pense que c'est une bonne part de leur travail...
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

Leolu
le lundi 22 juin 2015 à 18h39
Strega
Maintenant se bloquer soi-même ou se figer dans un cadre ou un couple, ça me semble sortir de la problématique "manipulateur toxique" non ? En tout cas ça me semble bien plus général.
Disons qu'il faut se méfier du "manipulateur toxique" qui se trouve dans notre petite tête, juste à côté du "responsable qui tient ses engagements".
On se fait tant de mal à soi-même, parfois... Le "soi-même" social, bien souvent.
(vis à vis du monde extérieur, je me dois de... et de... les gens ne comprendraient pas que je... ça ne se fait pas, même si ça me fait du mal... et ça, c'est socialement interdit ou amoral... ma situation m'oblige à...)
C'était aussi l'une des réflexions du café-poly :
"quand puis-je faire ce que j'ai envie, alors que je pense que ça va gêner un compagnon ?"
On se croit libre mais, à tort ou à raison, on se restreint dans plein de trucs. Des trucs pas graves parfois, mais aussi des trucs capitaux qui nous bouffent la vie... sans que quiconque nous réclame quoi que ce soit !
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Café poly mensuel de Toulouse Samedi 20 juin 2015 (3ème samedi du mois)

Leolu
le lundi 22 juin 2015 à 16h37
Oui oui !
PS : la règle grammaticale selon well well well serait :
- 7 femmes et 4 hommes présents
ou
- 4 hommes et 7 femmes présentes
;)
Discussion : Est-ce raisonnable?

Leolu
le lundi 22 juin 2015 à 16h33
Phoenix
Pour moi, la vie amoureuse des parents ne concerne pas les enfants et vice-versa. Il s'agit de l'intimité, qui peut être distinguée de la vie familiale.
Donc, vis à vis des enfants :
1) vivre dans la maison (vie familiale) :
- le parent
- le beau-parent officiel
- l'amoureux/se du parent
- l'amoureux/se secondaire du parent ?
2) passer la nuit dans la chambre parentale (intimité) :
- le parent
- le beau-parent officiel
- l'amoureux/se du parent ?
- l'amoureux/se secondaire du parent ?
Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

Leolu
le lundi 22 juin 2015 à 16h09
Strega
Je tique un peu sur le terme "autonomie" dans mon cas
Il y a de quoi tiquer, en effet :)
Mais c'est une remarque intéressante. C'est dingue combien on peut se "bloquer" soi-même, même lorsqu'on ne s'est volontairement pas astreint à une obligation officielle !
Pas de mariage contractuel, pas de PACS, pas de vie commune... le simple fait de s'être déclaré "en couple" aux yeux de tout le monde peut nous figer dans un lien que l'on considère comme indéfectible.
De l'auto-autonomie, alors ? ;)
Discussion : Que faire face à des manipulateurs toxiques, à des violences ?

Leolu
le lundi 22 juin 2015 à 14h51
Strega
Tout d’abord, il faut rappeler qu’il n’y a pas vraiment de victime et de bourreau dans le cas des manipulateurs toxiques : le manipulateur toxique l’est parce que la personne qu’il a en face lui permet de l’être quelque part (à cause d’une estime d’elle-même basse en général). Par ailleurs comme l’a rappelé JulieJonquille la manipulation est insidieuse
Quelques remarques :
1) lors d'un "jeu de rôle professionnel", j'ai constaté que moi, timide et réservé, je pouvais devenir une peau de vache bien malgré moi : j'étais face à un candidat à l'embauche peu sûr de lui, et justement pour cette raison, je me suis retrouvé à le mettre progressivement plus bas que terre, avec les questions et les remarques les plus insidieuses possibles. J'ai été horrifié par mon propre comportement, mais aussi surpris de constater que c'était la victime elle-même (un homme) qui était à l'origine de ce décalage insensé. A la fin, il était devenu livide, ne sachant plus à quoi se raccrocher.
Autres raisons : la situation de pouvoirs (employeur), ainsi que notre histoire personnelle (il vivait avec une femme-despote).
J'ai fait le rapprochement avec les femmes battues (et toutes autres relations toxiques).
2) Dans les sociétés patriarcales, le plus timide des hommes se voit imposer un pouvoir immense sur sa jeune épouse qui elle-même a été éduquée dans l'obéissance. Et il en arrive rapidement à se rehausser grâce à elle (confiance en soi, place dans la société, ivresse du pouvoir, cumul des droits d'un côté et des devoirs de l'autre...). Et pourtant, l'élément le plus déterminant, dans ce rapport de force, malgré toute la pression des traditions, c'est le comportement de l'épouse... qui bien souvent perpétue elle-même ces traditions. (voir le film "la source des femmes")
3) Dans nos sociétés "occidentales" (on va dire...), la tradition veut que les femmes doivent en montrer plus que les hommes pour se trouver une place dans la société. Elles en deviennent particulièrement exigeantes envers elles-mêmes, doutant en permanence de leur réelle valeur, ne demandant pas d'augmentation ou d'avancement sans exploit avéré et reconnu, exploit qu'elles n'estiment jamais assez décisif.
Là encore, le plus timide des cadres projeté dans une situation de pouvoir, va prendre de l'assurance au contact des plus disponibles et obéissantes de ses ouailles, qu'il va donc classer dans la catégorie "travailleuses" et ne jamais élever au rang de reines.
4) J'ai découvert récemment que les enfants capricieux ne viennent pas des familles trop permissives, comme on le dit trop fréquemment, mais d'une éducation trop exigeante, sans réel moyen de pression. Ce qui fait que, de petites rebellions en grosses colères, les parents anciennement stricts, démissionnent progressivement et en viennent à tout faire pour éviter de nouvelles crises. Le gamin découvre donc le pouvoir... sur ses parents d'abord, puis sur ses camarades, et enfin sur ses compagnes (pour un garçon).
5) Les femmes opprimées dans le couple, donc, ont deux fois plus de chance... soit de tomber sur un enfant-capricieux, soit d'avoir grandi dans l'obéissance ou dans le perfectionnisme.
Il me semble qu'on assimile un peu vite les hommes "dominants" aux "pervers narcissiques":
- les premiers peuvent s'être mis (bien malgré eux) en situation de pouvoir décisionnel (qu'ils ne maîtrisent pas toujours, émotionnellement, d'où colères de désespoir).
- les seconds sont victimes d'un réelle perversion de par cette éducation rigide ratée dont je parlais ci-dessus (colères de caprice et recherche de répondant)
Extérieurement, ça y ressemble beaucoup, mais entre "je te donne le pouvoir" et "je suis le pouvoir", il y a un travail bien différent à réaliser (même si, sur le temps passé, les deux contextes peuvent se rejoindre).
Voilà pour l'histoire personnelle.
6) Reste la situation : employeur, société patriarcale, monde du travail, éducation traditionnelle... les règles de vie dans une structure donnée créent elles-mêmes ces perversions de leur fonctionnement (les voilà, les véritables pervers !).
Le couple exclusif est l'une de ces situations à risque. Parce que "possession" (mutuelle, mais en fait, c'est le plus fort qui), parce que "perte de liberté" (enfermement dans le couple duel durant toute sa durée), parce que frustrations, parce que pression de la société (l'image du couple), etc...
Lors du dernier café-poly, j'ai constaté deux avis très différents, sur la question des "règles à établir" :
- pour l'un, c'était le polyamour qui apportait une forme d'insécurité trop mouvante (jalousies, changement de statut primaire secondaire, etc...). Une sorte d'agoraphobie, de vertige, de trop de libertés sans cadre suffisamment lisible pour se rassurer.
- pour l'autre, c'était au contraire l'enfermement du couple qui l'avait trop faite souffrir... et elle se découvrait une liberté bienvenue dont elle ne voyait aucun des inconvénients. Donc liberté retrouvée, claustrophobie familiale, etc...
Le pont commun était la forme du couple de chacun, et leurs inconvénients respectifs.
Strega
Aujourd’hui, grâce à ces relations poly (et à mon cheminement perso évidemment) je me sens à nouveau capable d’avoir une relation « principale » qui soit nourrissante (si toutefois j'en avais envie ou que cela se présentait à moi).
Heureux de voir que le polyamour est un outil efficace pour s'éloigner de ses démons personnels, des relations toxiques, en retrouvant une autonomie que personne ne devrait perdre (ou s'interdire). :)
Discussion : Café poly mensuel de Toulouse Samedi 20 juin 2015 (3ème samedi du mois)

Leolu
le dimanche 21 juin 2015 à 15h01
Une séance particulièrement bienveillante ;) empathique et "connectée" !
Peut-être est-ce grâce à l'idée de Scott de rassembler les questions de chacun en familles et de les ordonner, mais les idées évoquées s'entrecroisaient et se répondaient particulièrement bien. On trouvait à chaque fois des relations avec des interrogations proches et la liaison se faisait presque naturellement.
J'ai beaucoup aimé !
Discussion : [Humour] Juste pour rire ou réagir !

Leolu
le mercredi 17 juin 2015 à 23h33
Roooh ! Vous compliquez tout !
Moi, j'aime beaucoup ce renversement de valeurs :)
C'est rafraichissant et ça fait raflaichir...
Discussion : Des règles de grammaire égalitaires ? Well well well...

Leolu
le mercredi 17 juin 2015 à 23h10
Mais j'en avais tout à fait convenu, cher Scott :)
Je remarquais juste, par cette formule lapidaire, que c'est bien dommage d'avoir déjà une forme neutre, dans notre langue ("on" est indefini) et de ne pouvoir l'utiliser pour le non-genré parce que "on" signifie aussi "nous" ou "tout le monde"...
ScottBuckley
Quant au mot "con" il signifie aussi ' le sexe féminin ' en français peu usagé, ancien !
.... Voilà d'ailleurs un sujet de + à lire ou à suggérer à la revue ' Well well well ' , isn't it Leolu ? :-D
Oh ! Elles ne sont pas con con, elles ont bien du y penser... ;)
Message modifié par son auteur il y a 10 ans.
Discussion : Polyamoureuse qui s'ignore?

Leolu
le lundi 15 juin 2015 à 17h21
Licorne
En fait, j'ai réellement trouvé le sens de ma vie et plus je me réalise vers "ce sens", plus je m'ouvre à d'autres regards, moins (ou pas du tout) traditionnels. Le polyamour est pour moi une suite très logique dans ma démarche de vie. Je ne PEUX plus me "fermer en amour". L'ouverture est à tous les niveaux.Toutes mes relations ont gagné en intensité ces derniers temps. Le polyamour est une question d'authenticité pour moi parce qu'il me semble correspondre davantage à ma nature (et à la nature de l'humanité, mais ça c'est un autre débat).Disons que son esprit rationnel m'aide à ne pas trop planer dans mes nuages. J'aime son humour et sa façon d'être tout simplement heureux et j'aimais le fait que je pouvais être moi-même avec lui sans qu'il ne me juge. Ces derniers temps, lorsque je suis "trop" dans une vision alternative, ce n'est plus pareil. Il est dans le jugement :-(
"La question est de savoir lequel de ces besoins est prééminent chez toi : évoluer vers TA voie personnelle et placer votre couple au second rang, quitte à le mettre en danger pour que tu puisses réellement évoluer OU préserver ce formidable équilibre que vous avez trouvés à deux, équilibre sans lequel tu ne pourrais pas faire tes recherches"
Très bonne question. Tu as mis le doigts sur mon combat intérieur du moment...J'ai l'impression que c'est un peu les deux. J'aime mon couple, la relation que nous vivons et j'aime mon compagnon, je souhaite qu'il soit heureux, avec ou sans moi.
Mmmmh... A une époque, j'ai réellement essayé d'arrêter d'aimer Y. Et il m'a fallu très longtemps pour admettre que c'était de l'amour. Je suis allé très loin pour ça. Je me suis fait souffrir pour ça. Pour Y aussi, je souhaite qu'il soit heureux, avec ou sans moi...
Oui, cela fait partie de mon évolution. C'est un changement fondamental. Même si au final, je ne vis aucune autre histoire, l'état d'esprit "polyamoureux" est celui qui me corresponds, le plus "vrai" à mes yeux. Additionner l'amour (au lieu de supprimer) et vivre ce qu'il y a à vivre pleinement. Une véritable richesse à mes yeux.
....:-(...le souffrance me fait peur, j'ai déjà tellement souffert dans ma vie...même si je souhaite qu'il soit heureux avec ou sans moi, et que j'ai le plus grand respect pour ses choix de vie, il me manquerait terriblement et je m'en voudrais de l'avoir blessé, lui qui est si simplement heureux. Mais à force de discuter avec vous tous, je vois bien (et vous avez raison) qu'il est question de lui donner le choix qu'il mérite et de faire passer ce droit/cette liberté devant ma peur de souffrir/de le blesser
Alala... Tu vis avec l'homme parfait... pour le monde traditionnel !
A l'aise dans ses baskets, heureux et qui rend les autres heureux, tendre, simple et vrai, qui ne se complique jamais la vie...
MAIS qui ne comprend absolument pas pourquoi certains vont chercher plus loin le bonheur qu'ils ont à porté de main.
Manque de bol, tu n'es pas comme lui !
Comme je te comprends... :-/
Discussion : Polyamoureuse qui s'ignore?

Leolu
le lundi 15 juin 2015 à 12h51
Licorne
Nous avons eu une discussion là-dessus dans l'absolu: ce qu'il pensait du polyamour, sa vision de l'amour etc... Il est en rejet total. Il a clairement dit que si je lui parlais de qq un d'autre, ce serait la fin de notre relation.
Je ne commettrais pas de "faute" car je n'ai qu'une parole mais je crois qu'à un moment donné, mon couple risque de chavirer et j'aime mon compagnon... D'où toute la détresse de la situation pour moi :-(Mon compagnon a une vision extrêmement traditionnelle de la vie et du couple. J'avais (plus ou moins) la même vision que lui lorsque nous nous sommes connu. Avec le temps, j'ai changé. Ce qui était sous-jacent a émergé à la surface. J'ai aiguisé mon "esprit critique", je suis sortie des cases, des rangs, j'ai refusé d'être un mouton. Je me suis intéressée à l'alternatif dans tous les domaines de ma vie. Et de plus en plus, en amour.
C'est comme si je ne remplissais plus le contrat de base, certes implicite, mais contrat quand même. Ma vision de la vie et du monde a changé.
Et pendant ce temps-là, mon compagnon reste la même personne, il semble ne pas bouger d'un iota.
J'ai peur pour mon couple parce que tant de différences existent entre nous (ce qui n'empêche pas que je l'aime profondément).
Il ne perçoit les choses qu'en dichotomie : c'est noir ou c'est blanc. Le gris n'existe pas. Hors, moi j'arrive avec 36 000 nuances de gris. Il ne peut pas comprendre. C'est comme si on ne parlait pas le même langage.
Je vais lui parler amour, il va entendre sexe. Je vais lui parler addition (d'amour), il va entendre tromperie. Je vais lui parler liberté, il va entendre perte. Je vais lui parler non-exclusivité, il va entendre libertinage et jalousie. Je vais lui parler d'une autre façon d'être fidèle, il va nier cette façon-là.
Nous allons donc aller aux conflits et le risque est immense d'aller à la rupture.
Il me semble qu'il faut tenter de séparer les problèmes, même s'ils sont liés, parce que sinon l'un va contrecarrer l'autre et tu n'arrêteras pas de tourner en rond :
1) Tu as changé, ton compagnon non.
Rien que ça est source de nombreuses ruptures.
D'après ce que tu dis, tu es en évolution permanente, tu es ouverte à de nouvelles choses, tu admets de nouvelles idées, tu cherches un sens à ta vie et n'hésites pas à remettre en question tes croyances anciennes. Et le polyamour n'est que l'une d'entre elles.
Lui est resté sur le traditionnel et la stabilité, dans tous les domaines.
Quelque part, ton amour pour lui montre que tu as quand même besoin de ce qu'il t'apporte. Cette stabilité si rassurante pour votre avenir, pour ton propre avenir. Il te canalise et compense tes incertitudes et recherches par un retour régulier à des valeurs plus conformes aux désirs de la société dans laquelle tu vis.
Donc d'un côté, vous vous éloignez progressivement dans vos goûts et besoins, mais d'un autre côté, tu as besoin de son influence positive sur toi parce qu'il garde les pieds sur terre, et que tu aimes ça.
La question est de savoir lequel de ces besoins est prééminent chez toi : évoluer vers TA voie personnelle et placer votre couple au second rang, quitte à le mettre en danger pour que tu puisses réellement évoluer OU préserver ce formidable équilibre que vous avez trouvés à deux, équilibre sans lequel tu ne pourrais pas faire tes recherches parce que tu aurais perdu les bases de ta vie, celles sur lesquelles tu te reposes pour avoir la tranquillité nécessaire à ton évolution parallèle.
2) Tu aimes ton compagnon et veux le garder
Parfois "aimer" ne veut pas dire "aimer quelqu'un" mais "aimer son couple" (aimer être en couple plus qu'aimer son conjoint, car lui on l'aime moins, peu, voire plus du tout, mais on s'y accroche quand même parce qu'on n'imagine pas ne plus l'avoir avec nous). Aimer quelqu'un c'est vouloir son bonheur avec ou sans nous. Partager cet amour, c'est autre chose, c'est profiter d'un double amour réciproque. Bref, il y a déjà une question à se poser : qu'aimes-tu vraiment ? Lui ou votre couple ?
3) Tu es amoureuse de quelqu'un d'autre
Là aussi, tu pourrais te poser la question de savoir si c'est cette personne là que tu aimes, ou l'aventure amoureuse en elle-même. Par ennui, par dépit, pour faire un peu bouger ta vie un peu trop morne et carrée, parce qu'il représente ces changements qui vont bien avec ton évolution personnelle, parce qu'il est parfaitement en phase avec cette évolution personnelle, lui, et pas ton conjoint, etc...
4) Tu découvres le polyamour qui pourrait régler tous ces problèmes d'un coup (sauf un)
Ce serait magique ! Pouvoir profiter à la fois de la stabilité que représente ton conjoint ET explorer tes propres envies d'expériences et de changements, vibrer à nouveau pour un nouvel amour, découvrir de nouvelles choses et envies...
Ce serait l'idéal car tu resterais ainsi dans ton fonctionnement actuel qui oscille entre le conformisme vécu avec ton copain et tes recherches personnelles. La seule particularité, c'est que c'est vers l'amour que se dirigeraient tes recherches, alors que tu avais déjà exploré d'autres formes de découvertes "alternatives" (bio ? développement personnel ? partages sociaux ?...). Pour toi, ce n'est que l'une de ces recherches, pas un bouleversement total de toute une vie. OU c'est effectivement ce bouleversement que tu recherches : te lancer à fond dans une nouvelle vie, un nouvel amour, une renaissance totale dont tu serais le centre et non la périphérie (car on est toujours à la périphérie, dans un couple exclusif...)
Donc plus qu'une nouveauté originale, peut-être vois-tu le polyamour comme une étape supplémentaire à ton évolution personnelle plus qu'un moyen de concilier les inconciliables...
5) Ton compagnon n'acceptera pas le polyamour
Tu te trouves donc obligée de fonctionner à SA façon : blanc ou noir, exclusivité amoureuse ou rupture, pas de polyamour ou faux polyamour car exclusivement avec l'autre (sauf évolutions ultérieures).
Espérer le voir changer ? Tel que tu le décris, j'en doute. La seule chose qui pourrait le faire changer, c'est la perspective d'une rupture... "ouverte". C'est à dire : lui dire que tu l'aimes mais que tu es prêtes à le quitter (réellement) s'il n'accepte pas le polyamour. Puis le quitter effectivement. Et seulement après, le retrouver pour voir si ce bouleversement l'a bien changé et reparler "polyamour". Il ne semble pas prêt à envisager une idée nouvelle, mais il pourrait peut-être rester suffisamment pragmatique pour admettre un "pis aller" dans une situation totalement bouleversée.
Ou pas.
La question, là aussi, est : "es-tu prêtes à un tel ultimatum ?
...en commençant par : "où en est la réalité de cet amour avec ton ami ? Où en est-il, lui ?" ;)