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Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le mercredi 17 juillet 2013 à 13h06
Bien sûr, il y a plus d'incompréhension que de vilaine possessivité.
Pour l'instant, ça a causé une telle crise que je nous laisse souffler un peu avant de reprendre le débat...même si je sais qu'il est difficile de ré-aborder ces questions quand la crise est passée. Et j'attends aussi d'avoir une discussion honnête et constructive avec l'autre garçon, pour bâtir mes idées sur du vrai (et non plus du fantasmé).
Merci de vos encouragements !!
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le mardi 16 juillet 2013 à 23h17
Je vais prendre le temps de réfléchir à ce que je veux, en évitant d'être trop influençable.. pour ne pas me retrouver dans une situation que je n'aurai pas vraiment choisie d'ici quelque temps...
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le mardi 16 juillet 2013 à 20h46
Il me voit amoureuse et ne peut imaginer que je sois amoureuse de plusieurs personnes à la fois. Pour lui, ce que j'aime ailleurs lui est enlevé. POINT
Même s'il admet que pendant ce temps-là, je suis toujours restée tendre et attentionnée avec lui.
Il est vrai qu'un amour impossible et rêvé peut sembler plus fort qu'un amour vécu au quotidien et apaisé...
Mais je n'ai jamais senti que je ne l'aimais plus du tout, ou moins profondément.
Mon attitude distante, mon manque de disponibilité étaient davantage liés à la difficulté de retenir mes sentiments pour l'autre et à ne pas les confronter à la réalité... Sorte de cohabitation invivable entre une relation que j'aime et une autre qui me plaît mais qui est bloquée par les conventions.
Mon compagnon m'a demandé de choisir entre rester avec lui en oubliant raisonnablement l'autre (il fait tout pour être présent et me consoler) ou se quitter pour que je sois libre de vivre ce dont j'ai envie.
....Le comble étant que l'autre garçon affirme ne pas vouloir, malgré sa tendance à flirter avec moi, concrétiser son lien avec moi, il fuit, il nie... à croire que j'ai tout imaginé ! J'en viens à sérieusement douter de moi.
Dans cette histoire, ça arrange les deux que je "reste à ma place".
Malgré leur bienveillance, l'un est possessif, l'autre évasif. Me laissant dans la position de la poupée, de l'enfant, qui laisse les autres décider pour elle.
En fin de compte, je prends conscience que, mis à part moi, la personne qui a le plus cru qu'une histoire était possible et latente avec l'autre garçon, n'est autre que ... mon compagnon. Peut-être guidé par sa jalousie.
Son angoisse m'a probablement fait voir d'un oeil plus sérieux mes sentiments pour l'autre, qui ne faisait qu'alterner amitié sincère et grande légèreté...
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le mardi 16 juillet 2013 à 19h56
Tout d'abord, merci à Lulutine, Siestacorta et Aviatha pour leur réponse; ça reste réconfortant d'avoir un endroit où se confier en toute bienveillance.
@Len &co, sans rancune:
Je trouve assez drôle le tour qu'a pris cette discussion, car justement, il n'a jamais été question de sexe dans cette histoire !! Je suis d'ailleurs très frustrée et j'ai mis ma libido au placard pour supporter cette situation.
Bien sûr, le sexe c'est, c'était, une énergie, un potentiel qui a compté, mais avec ce 2e garçon j'ai surtout développé une amitié, une complicité.... et je n'ai jamais eu droit ne serait-ce qu'à un petit bisou ! encore moins à des ébats passionnés...
Alors pour ce qui est de vivre une relation asexuée, c'est fait.
Le sexe - comme idée de ce qui aurait pu se passer entre ce garçon et moi - a dérangé mon copain, l'a rendu jaloux d'avance, a causé des troubles dans ce petit triangle amico-amoureux. Mais je tiens à souligner que justement, rien rien rien ne s'est passé et pourtant j'en aurais tellement eu envie !
J'ai même pensé un moment que c'était là le problème, qu'en assouvissant au moins ce point précis je réussirais à apaiser mon ardente passion, fascination, attirance pour ce garçon. Mais j'en suis restée à la sage et chaste discussion, lui gardant une prudente distance...
Mais il faut croire que même l'amitié asexuée pose problème, quand l'un fait les yeux doux à l'autre.
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le lundi 15 juillet 2013 à 15h47
Je reviens sur ma petite histoire, pour ceux qui en ont entendu parler à un précédent café - poly et étaient intéressés de connaître la suite, et pour exprimer mes quelques sentiments quant au dernier "dénouement" en date...peut-être à la recherche de personnes compatissantes :)
Cela faisait un peu plus d'un an que j'avais accepté le fait que je pouvais aimer plusieurs personnes à la fois, après m'être interrogée sur la nature de ces sentiments, amour ou illusion.. c'est à ce moment-là que je me suis inscrite ici. En lisant les différentes discussions, en m'informant, j'ai trouvé peu à peu le courage d'en parler autour de moi et de me forger une certaine assurance quant à ce que je ressentais au fond de moi.
Concrètement, j'ai abordé la question de façon générale avec mon petit ami, puis plus précisément ces derniers mois en évoquant un garçon en question.
J'ai certainement été maladroite, cherchant à protéger mon amoureux 1, en n'avouant pas la force de mes sentiments pour amoureux 2, en entretenant l'ambiguité amitié/attirance/complicité avec ce dernier, sans pour autant passer à l'acte.
J'ai passé des mois à me retenir, à chercher une solution, à croire qu'un polyamour serait possible. J'ai avoué à amoureux 2 qu'il comptait pour moi, lui me répondant qu'il ne trahirait pas mon copain, sans vraiment me dire ce que je représentais à ses yeux. J'ai rassuré amoureux 1 en lui assurant que je ne voulais pas le quitter.
Ils sont amis et étaient censés en discuter entre eux... mais les mois ont passé et j'ai continué à gérer ça toute seule dans ma tête, supportant toujours plus difficilement de ne pouvoir être plus qu'une simple amie pour garçon 2.
Mais tout a explosé récemment, une soirée de trop où je ne pouvais plus dissimuler, et au lieu de me jeter bêtement et passionnément sur l'objet du désir, j'ai pleuré pendant des heures...
Mon copain a bien compris pourquoi, il a été très compréhensif et m'a soutenue. L'autre n'a pas vraiment pris ma peine au sérieux.
Puis mon copain a revu ses arguments et m'a posé un ultimatum : lui ou moi. Je le comprends, il n'a pas à souffrir de cette situation. Mais le grand absent du débat est toujours garçon 2, qui fuit les questions importantes.
J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai écrit une lettre à garçon 2, en étant le plus honnête possible, l'invitant à me dire librement ce qu'il pense et ressent vraiment. Il me dit avoir plein de choses à dire, à l'occasion.
Le problème est que je suis en attente de sa réponse, même si je sais déjà le contenu - j'ai trop d'imagination, je me suis fait des films -, que j'espère encore un peu qu'il me comprenne et écoute mes sentiments, plus tellement qu'il y réponde.
J'ai compris quelle était la limite de mon copain, que ce que je lui faisais subir était déjà beaucoup aux yeux de tous, que je courais à notre perte en m'entêtant.
J'ai compris que l'idée du polyamour était un leurre dans le cas de notre relation, bien qu'il soit le seul à voir véritablement que je puisse aimer un autre, sans l'accepter toutefois.
Je me dis de plus en plus que j'ai été folle de me laisser aller à aimer un autre... A entretenir cette amitié en sachant bien que je voulais davantage. Mais au fond de moi je sais bien que ce n'était pas qu'une obsession, et je sais aussi que je ne pourrai jamais empêcher que de telles situation et sentiments surviennent à nouveau (et heureusement?).
J'ai l'impression que tout le monde veut me "ranger" à ma place, que j'ai mis le désordre et ça n'est "pas bien". Ce serait plus facile si mon coeur pouvait suivre ma raison, si je pouvais ne plus être touchée affectivement. Les gens ne comprennent pas ma situation...
C'est comme si ce que je suis, ce que je ressens, ce dont je rêve était mauvais, à corriger...
Et pourtant, je n'ai rien fait de mal. Quelle déception.
Discussion : De la justification des choix

Fleurdeschamps
le vendredi 07 juin 2013 à 11h55
C'est une discussion importante que soulève Little John car elle touche à un point profond de notre identité, il n'y a qu'à voir la réaction de RIP...
Pour l'instant, je ne sais pas quoi penser, entre l'épuisement à force de se justifier...qui fait qu'on finit par se dire "oh et puis je m'en fiche, je suis comme ça c'est pas si malheureux", et la tristesse et l'isolement dans lesquels on peut se retrouver quand "les regards des autres...les peurs...deviennent une seconde peau" à force de se dire que "L'autre est/serait bien mieux sans quelqu'un comme moi !" pour citer encore une fois Rip.
J'aimerais bien être capable de la même sérénité que certains dans ces discussions sur ce forum, qui rayonnent de leurs choix sans avoir à les justifier autrement que par leur existence assumée.
Mais bon, c'est parce que je n'en suis qu'au début, que le débat sur le polyamour avec un pas-poly est à peine amorcé qu'il est déjà coincé entre peurs et auto-contradictions...que pour ne pas faire de bêtises regrettables j'ai choisi de me résigner devant la toute-puissante exclusivité et d'être sage...mais pour le coup si je devais justifier de ce choix-là, je serais bien en peine d'asseoir mes arguments...
Et c'est peut-être ça ma bêtise la plus regrettable.
:-/
Message modifié par son auteur il y a 12 ans.
Discussion : Les lundis poly - 13 mai - Paris - Bubble Bar

Fleurdeschamps
le mardi 14 mai 2013 à 12h31
Merci pour la soirée d'hier, j'étais contente de rencontrer les têtes du forum.
Pour ceux qui ont suivi mon histoire hier, je vous ai promis des nouvelles, mais rien pour l'instant : les deux garçons ont réussi à passer la soirée ensemble sans discuter, en s'entourant d'autres copains pour parler boulot.... Mais ce moment pseudo-crucial aura au moins eu le mérite de me faire venir pour la première fois à un café poly !
Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

Fleurdeschamps
le mercredi 06 février 2013 à 17h27
LittleJohn
Personnellement, je vais beaucoup mieux depuis que j'ai changé de mots. Je ne dis plus, ni ne pense, "tu me manques" (qui, en plus, de par sa tournure fait porter la responsabilité sur l'autre, alors que si l'on dit "je me languis de toi", je suis responsable de mon sentiment), mais "j'ai hâte de toi, j'ai envie de toi".
(+) c'est bien vrai aussi
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Tristesse et joie, quand tu n’es pas là…

Fleurdeschamps
le mercredi 06 février 2013 à 16h58
Comme j'aimerais pouvoir le dire aussi simplement à mes amoureux ...
"Tu me manques" car il n'est pas là et parce que je ne suis pas en train de l'attendre, ce qui m'occuperait déjà pleinement, à bien y réfléchir.
S'il est presque là, la joie l'emporte sur la tristesse à mes yeux...
Discussion : Polyamour, geek, et poésie du cœur

Fleurdeschamps
le lundi 26 novembre 2012 à 13h32
Mmh... mais quand on pense comme ça on se fait peur !:-D
On est des animaux sociaux quand même, non ?
Discussion : Une idée pour montrer le poly...

Fleurdeschamps
le lundi 26 novembre 2012 à 13h05
c'est une super idée, ça pourrait être drôle et faire passer quelques messages en même temps !
Discussion : Polyamour, geek, et poésie du cœur

Fleurdeschamps
le lundi 26 novembre 2012 à 12h26
Ah, ça a beau être un peu barré tout ça, cette "transcendance", je la comprends, je crois bien que j'ai vécu la même chose. Depuis que j'ai eu le temps, le luxe, la chance, de me connaître un peu mieux et que j'ai accepté des nuances pas forcément conventionnelles, je me sens tellement loin de mes amis et mes proches. Ils se marient, il ont des CDD, ont des certitudes et des principes, je n'ai que des émotions à revendre et difficiles à partager... Il paraît que les sentiments sont plus sociaux, mais je ne sais quels sentiments partager car j'en ai tant qui se mélangent...
Difficile de faire coexister cette anarchie des sentiments avec les systèmes établis tant bien que mal par nos congénères... Il faut comprendre, on ne peut pas les forcer, et puis qui dit que nous avons raison ?
Les voies de la psyché humaine sont tortueuses...
Au moins, profite de cet état de conscience si, au fond, il te fait du bien. Ce n'est pas donné à tout le monde d'avoir cette distance face à la marche rapide du monde... même si tu n'es pas à l'abri du prochain tourbillon qui sait ?
Vis les choses, essaye d'être l'électron libre que tu ne peux pas ne pas être. Reste à trouver un espace d'expression pour libérer toute l'énergie qu'il dégage.
Quant aux rencontres et aux rapports avec les autres, il est possible qu'on se prenne pas mal de claques, je ne connais pas la solution.
J'ai bien essayé les discussions sincères, elles font peur, elles inquiètent. Heureusement j'ai l'air angélique alors on ne me prend pas pour Satan... :-)
Alors pour l'instant je dissémine des indices qui troublent un peu autour de moi, je m'éloigne naturellement des gens, en essayant toutefois de me raccrocher aux quelques points communs, affections communes, non dissonants. Et malgré l'attrait de l'univers dont je rêve la nuit et parfois le jour, j'essaye de trouver un langage suffisamment éloquent pour communiquer avec le monde, car je n'ai pas non plus envie de le quitter.
Bon voyage !
Discussion : Les polyamoureux font-ils peur ?

Fleurdeschamps
le mardi 04 septembre 2012 à 14h26
@LuLutine : une femme amoureuse qui, en plus, peut être amoureuse ailleurs en même temps... ça fait beaucoup trop de choses à gérer ! :P
Ma conclusion : il est plus facile de se révéler poly-amoureuse auprès d'un homme qui a de l'humour ! Il ne prendra pas forcément ses jambes à son cou mais il ne nous prendra pas forcément au sérieux non plus :)
Message modifié par son auteur il y a 13 ans.
Discussion : Idées de films ou de lectures évoquant la notion de polyamour

Fleurdeschamps
le mardi 04 septembre 2012 à 13h52
Merci pour vos conseils !!
@ Boucledoux : Sérénade à trois il me semble l'avoir vu adolescente et j'aime beaucoup Lubitsch, ça donne envie, je vais le revoir !
@Katouchka : Tout à fait, L'insoutenable légèreté de l'être je l'ai lu à 19 ans et ça m'a marquée à l'époque, j'ai enchaîné sur tous les Kundera... Il faudrait que je le relise sous un nouveau jour...
@Paul-Eaglott :Quant à "Hair", c'est drôle, justement mon copain l'a vu l'autre jour et m'a dit que ça me plairait :D
On est sur la bonne voie :)
Décidément quand on ouvre les yeux sur sa façon d'aimer, on voit les choses plus en grand, je crois que je pourrais relire et revoir bon nombre d'histoires qui me toucheront différemment aujourd'hui... à moins que ce ne soit "l'expérience de la vie" :P
Discussion : Café poly de rentrée
Discussion : Idées de films ou de lectures évoquant la notion de polyamour

Fleurdeschamps
le lundi 03 septembre 2012 à 17h41
Bonjour !
je suis à la recherche de films (bons de préférence !) et de romans (ou essais) dans lesquels les dynamiques du polyamour apparaissent, dans le but de sensibiliser subtilement mon petit ami "poly-sceptique" à la question.
Je cherche des références enrichissantes, enthousiasmantes, pouvant être sources de débats et faire comprendre la complexité et la beauté du sentiment d'amour multiple et libre...
Je pense bien à Jules et Jim, mais bon, ça finit de façon si tragique, c'est un peu triste !
Avez-vous des idées ?
Dans ma situation, je crois que seule une approche en douceur par le biais de l'émotion intellectuelle pourrait le toucher, sans le bouleverser méchamment.
Discussion : Dire est-il une bêtise? je m'enlise

Fleurdeschamps
le dimanche 13 mai 2012 à 13h18
Merci, merci à tous de relever le débat et d'être aussi profonds et précis en parlant de ces questions cruciales !!! il a fallu que je m'intéresse à la définition du "polyamour" pour lire des idées aussi réfléchies et ressenties, merci !
@Mouvante qui est à l'origine de ce fil de discussion :
je suis dans une situation bizarrement similaire tout en étant très différente (cf. mon sujet "girouette ou polyamoureuse") car en couple depuis bien moins longtemps, sans enfants, sans avoir franchi le cap de l'autre relation... quand tu t'énerves de constater que les choses deviennent finalement plus compliquées en avançant dans la vie, et non le contraire, je souris et en même temps ça me fait craindre de futures problématiques pour toujours ! :)
Paul Eaglott, tu dis très justement : "Mais commencer par ne pas culpabiliser soi-même des élans bienveillants et positifs qu'on peut ressentir envers d'autres, ça peut constituer un progrès, et faciliter la recherche de solutions épanouissantes."
c'est tellement vrai, on ne devrait pas nous faire culpabiliser, nous rendre "sale" (pour revenir au témoignage de Mouvante") pour des sentiments qui ne sont qu'amour, bienveillance, ouverture d'esprit, curiosité de l'autre, désir, recherche du bien pour l'esprit, le corps, le coeur, tout !!
ça me fait mal que des notions aussi positives puissent être un problème aux yeux de bien des gens, quant on est jugé depuis le carcan idéologique du couple exclusif "je t'aime, tu m'appartiens"
le plus dur, à mon sens, c'est d'aimer quelqu'un et de ne pas pouvoir partager quelque chose. Il peut s'agir d'une passion, d'une idée, d'une envie, de valeurs, de moments difficiles, de sentiments, de découvertes, d'expériences... partager dans le sens d'en parler, s'intéresser mutuellement à ce que chacun ressent, vit... et non plier l'autre à sa propre conception des choses. Grande différence.
N'est-ce pas une part très importante de ce qu'est l'Amour ? (pour tenter de répondre à cette question)
Bien sûr, on ne partagera pas de la même maniêre, ou pas forcément les mêmes choses selon la personne, comme ça peut être le cas en amitié. mais si je t'aime, je te "comprends", je te "prends avec moi", comme tu es. Et ça me plaît, ça m'enrichit, ça m'intéresse, ça me rend curieux.
C'est de la bienveillance à l'égard de l'autre, des autres et même de soi-même !
Un tel élan est si beau qu'il est triste de ne pas pouvoir le partager en toute liberté d'esprit et d'intelligence avec quelqu'un qu'on aime.
Mouvante, je comprends tellement tes interrogations, et cette frustration, engendrées par une telle situation. On finit par se convaincre qu'on a tort, qu'on est égoïste (alors qu'il s'agit peut-être du contraire), qu'on se cherche des excuses pour tromper sans vergogne, qu'il FAUT choisir...
Renoncer à l'un ou à l'autre quelque soit la décision, signifie renoncer à une partie de soi-même. Un sacrifice qui est certes un pas en avant dans la vie, qui déterminera la suite des évènements, cette dernière nous disant ce que ça donnera.
Si seulement, ce type de partage était possible, et pouvait mener à une joie, à une sérénité plus grandes encore ... à partager :)
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le dimanche 13 mai 2012 à 12h17
@wolfram: merci pour cette explication très intéressante.
qu'il s'agisse effectivement d'une nature ancrée dans les gènes à travers les âges, ou simplement d'un caractère, il ne faut pas le forcer... Si je souhaite moi-même vivre comme je l'entend, je ne peux pas exiger de l'autre d'accepter des choses contre son gré.
J'ai peut-être un reptilien prêt à partager son territoire et à envisager la reproduction librement, tandis que lui se sent mieux dans un schéma d' "inséparables" :)
c'est mignon en même temps, et vive la différence !
à condition d'y trouver un terrain d'entente pour que chacun s'épanouisse...<3
Discussion : Girouette ou polyamoureuse ?

Fleurdeschamps
le samedi 12 mai 2012 à 12h22
J'ai dû évoquer deux ou trois fois la possibilité d'une non-exclusivité,
- dans un contexte général sur les relations de couple (après tout, qui a dit qu'on ne devait aimer qu'à deux, être fidèles...?), il a simplement répondu "oui, ça se discute bien sûr, mais moi je trouve ça bien compliqué, c'est quand même bien à deux, et plus simple"
- en affirmant qu'il était, que nous étions, libre/s et que s'il avait un jour envie/besoin d'autre chose ça ne remettait pas forcément en cause toute notre relation (j'ai préféré lui parler de sa liberté, plutôt que de la mienne, qui lui fait un peu peur) résultat il a haussé les sourcils d'un air incrédule, m'a dit que c'était gentil mais que ce n'était pas la peine, qu'il était bien avec moi, avec une légère appréhension du type: "mais toi si c'est ce que tu veux, je ne suis pas sûr de le supporter"
- une période où nous étions à distance, et où je lui ai avoué quelques envies de légèreté, sur le ton de la confidence et de l'humour, sa réaction "vas-y tu as ton appart maintenant, ramènes qui tu veux, je ne préfères pas le savoir. Tu t'arrangeras avec ta conscience après" (j'ai bien réfléchi, ça semblait être un feu vert sur fond d'amertume ou bien un constat plutôt dégouté de sa part)
-enfin, un jour c'est lui qui a abordé le sujet, nous parlions de la jalousie (sentiment que je déteste, dont je peux être fortement victime, mais je me soigne sérieusement pour ne pas imposer ça à lui, à moi, bref, je règle mes complexes et mes démons intérieurs et ça va bien depuis que je suis avec lui". Là il me lance: "toi qui parle d'amours plurielles tout ça tout ça, et parfois tu n'aimes pas ma façon de parler d'une fille à la télé (je précise, ce n'est pas un beauf, mais il lui arrive de faire des commentaires anodins, qui éveillent parfois ma vilaine et bête jalousie), alors franchement je doute que tu supporterais de me savoir libre avec une autre fille!"
c'était sur le ton et l'humour et dit plutôt gentiment mais j'ai bien reçu la pique !
Voilà, c'est un garçon avec qui je peux parler ouvertement de beaucoup de choses, qui ne fait pas de fausses promesses, mais pour lui la fidélité, l'exclusivité dans le couple sont des choses importantes.
Depuis ses conversations, nous avons emménagé ensemble, il est devenu un peu jaloux, et plus possessif qu'avant. je n'ai réussi qu'à le faire douter....
Discussion : Les vertus de la rupture

Fleurdeschamps
le vendredi 11 mai 2012 à 16h17
cela voudrait dire qu'on ne peut vivre une relation qu'avec un autre polyamoureux... ou quelqu'un qui nous comprend parfaitement, accepte et gère sa souffrance.
Toute histoire déséquilibrée doit-elle finir ?
Mais si l'on aime quelqu'un qui ne voit pas les choses comme nous, ça ne nous empêche pas de l'aimer, non ? Le quitter pour mettre fin à la peine qu'on lui inflige/pour vivre sereinement sa liberté apparait comme une résignation, presque plus égoïste que le fait de vouloir vivre ses amours malgré l'exclusivité de notre partenaire....
Ce serait tellement plus simple si la société n'inculquait pas ses idées pseudo-monoamoureuses et ses raccourcis sur la sexualité par tous les moyens... ou bien est-ce une affaire de caractère et chacun ses convictions ?