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Nangis (France)

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Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

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Jak

le jeudi 14 novembre 2019 à 15h56

En termes de "snobisme" et de "prendre de haut" (mais pas que), je me permets de vous indiquer cette conférence TEDx que j'ai trouvé très pertinente : https://www.youtube.com/watch?v=ShsUcuL8Rss

Autrement, je ne viens que très peu; notamment parce que tous les échanges ne m'intéressent pas, mais aussi parce qu'il y a parfois des prises de bec qui prennent parfois des tournures étranges (que je trouve dommage car cela limite le partage qu'on recherche au départ).

Donc si vous me le permettez (et en vrai, je vais me le permettre, quoi qu'il en soit :-) ), lorsque l'on parle de HP, surdouance, ou tout autre terme que je trouve personnellement peu pertinents, il est une chose que je trouve importante : l'expérience de chacun.
En effet, c'est un fait que peu nieront, chaque personne surdouée est différente. Aussi, le fait d'être surdoué se caractérise très différemment pour chacun, même si il y a de toute façon des similarités que beaucoup d'entre nous pourront lister si ils le souhaitent.

Voilà où je veux en venir : si on peut être perturbé par l’égocentrisme apparent de bonheur, je pense que ce n'est pas si simple.
L'idée, c'est que nous puissions échanger sur nos visions et nos expériences de la surdouance dans le contexte du polyamour (ou alors je n'ai pas tout capté, et j'en appelle à vos lumière pour y voir plus clair).
De fait, il est assez évident (pour moi, en tout cas) que l'on soit amené à parler de sa propre expérience et des implications de notre nature dans notre quotidien.
Dans ce cas, je ne pense pas que ce soit de l’égocentrisme, mais simplement un partage des émotions et des réflexions qui découlent de notre expérience, que ce soit d'une scène récurrente ou exceptionnelle, dans laquelle on se sent en déphasage avec le reste du monde.

Si le polyamour est déjà en soit un déphasage assez évident avec certaines "normes", la combinaison avec une spécificité intellectuel, émotionnelle ou autre en ajoute encore à la complexité mais aussi à la richesse de ce que chacun vit.

De fait, pour revenir à la dernière question en date : la raison et l'émotion.
Je comprends les éléments apportés par bonheur et ourscalin (même si je réfléchis encore à certains éléments), et c'est très intéressant d'avoir deux visions aussi différentes.
En effet, le rapport à autrui ne devrait pas forcer à s'oublier pour juste se concentrer sur la manière d'être perçu par les autres. Le problème que l'on rencontre souvent lorsque l'on est marginalisé, c'est que si nous ne faisons rien pour trouver une manière de ramener les autres à notre réalité (quand bien même on doit sortir des "scores" de QI et/ou QE), on se retrouve isolé, seul.
Seulement, sans contact humain, comment peut-on se comprendre, s'accepter ?

A mon sens, oui, il y a probablement une recherche d'acceptation ou de reconnaissance des autres, mais il ne s'agit pas là d'être accepté en tant que surhumain, mais simplement d'être inclus dans des relations humaines en exprimant notre manière de ressentir et de raisonner : ce qui va aider à cadrer nos échanges avec les autres afin que l'on se comprenne.
Ce qui, en termes de narcissisme, nuance quand même pas mal le propos. Car, à mon sens, la recherche est surtout orientée dans l'acceptation de soi, et cette acceptation passe aussi, je pense, par le fait d'avoir des interactions avec les autres.

Bien entendu, tout ce que j'indique est le fruit de mes réflexions, ma vision concernant les derniers échanges. Je suis curieux de confronter ma vision aux vôtres histoire qu'on puisse faire avancer l'échange initié dans ce topic (et éventuellement faire évoluer ma vision des choses).
:-)

Message modifié par son auteur il y a 6 ans.

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Discussion : Polyamoureux et surdoués?!

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Jak

le lundi 28 octobre 2019 à 17h31

Cela fait longtemps que je n'ai pas posté par ici, mais je me sentais de partager mon expérience et mes réflexions.

Émotions et raison sont, à mon avis, les deux faces d'une même pièce. On ne peut avoir l'un sans l'autre, et inversement. Comme la lumière et les ténèbres, je pense qu'un équilibre est nécessaire pour avancer sereinement.

Selon les gens, j'ai le sentiment que l'émotion et la raison sont en proportions différentes : certains vont être passionnés et impulsifs tandis que d'autres seront réfléchis et posés.
Pour autant, je pense que chacun de nous possède ces deux facettes.

Personnellement, j'utilise mes émotions pour rendre mes réflexions plus humaines, et j'utilise ma raison pour ne pas me laisser consumer par le trop plein d'émotions.

Cela ne m'empêche pas de profiter d'émotions positives, ni de faire face aux émotions négatives. Ma raison agit comme une aide, en complément de ce que je ressens.
Et cela ne m'empêche pas de bien raisonner, car mes émotions vont me permettre de rester en alerte sur mon état émotionnel et celui des autres pour raisonner de manière adaptée en fonction des moments.

Alors bien sûr, trouver un tel équilibre demande du temps et des efforts, mais le bénéfice que j'ai retiré de cette façon de faire est tellement génial.
Encore maintenant, il y a des moments où l'exercice est complexe, mais globalement, j'ai pu trouver une certaine paix intérieure.
Aujourd'hui, alors que j'étais torturé et systématiquement angoissé, je suis plus serein et à l'écoute de moi-même.

Lorsque on a un haut potentiel, la surcharge cérébrale et émotionnelle n'est pas toujours simple à gérer.
Je ne sais pas si ma manière de voir cela pourra être utile, mais si cela peut aider, ce sera déjà un bon début.

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Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

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Jak

le jeudi 02 novembre 2017 à 16h50

bonheur
N'oublie pas, le parfait n'existe pas :-D .

Ne t'en fais pas, nous sommes perfectibles, mais jamais parfait.
Cela n'empêche en rien d'avancer et de se trouver continuellement (bien au contraire ^^).
Merci pour ton soutien et tes encouragements :-)

@Ethan
Le titre a été représentatif de la situation pendant longtemps.
Peut-être que d'ici peu, un nouveau topic verra le jour avec un titre plus adapté à la situation d'aujourd'hui.

Les choses ont beaucoup évolué, et cela continuera.

Le choix de la monogamie reste trop souvent poussé par des raisons telles que la peur du "qu'en dira-t-on ?" ou de la jalousie de son/sa partenaire, ou bien d'autres raisons encore.
Je ne porte aucun jugement sur ces raisons, elles peuvent être pertinentes ou non, c'est à chacun de peser ses choix et ce qui les motive.

Me concernant, j'ai fais le choix d'être qui je suis et ma moitié a fait le choix d'être qui elle est. Et ensemble, nous avons fait le choix de respecter la nature de chacun.

Je pense que la monogamie n'a pas toujours du sens dans la procréation : dans la nature, certains être vivants procréent sans pour autant le faire avec toujours le/la même partenaire. Cela peut dépendre de beaucoup de choses que je ne suis pas à même ni de comprendre complètement, ni d'expliquer.

L'amour, comme tout sentiment, ne s'enferme pas toujours facilement. Et même quand c'est le cas, un sentiment qu'on enfoui revient bien souvent à la surface au moment où on s'y attend le moins.

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Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

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Jak

le mardi 31 octobre 2017 à 17h30

Bonjour à tous,
Cela faisait (très) longtemps que je n'étais pas venu ici.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai eu comme une envie de repasser sur ce site et d'y revenir à ce que j'avais raconté, mon histoire.

Les choses ont beaucoup évolué. D'abord, parce que, début 2016, j'ai vécu une expérience de mort imminente, qui m'a forcé à voir beaucoup de choses en face, à commencer par moi-même.
Cela m'a aidé à me rendre compte de qui j'étais et de ce qui m'entourait.
Avec ma moitié, nous avons fait un chemin, passage obligé pour nous deux, car notre couple arrivait au point mort.

A ce moment-là, nous avons fait un constat amer : l'amertume avait empoisonné notre relation, j'étais devenu aigri et agressif, elle s'était renfermé et subissait.
Nous souffrions tous les deux.

Au final, nous avons chacun vu un psy (-chiatre pour moi, -chologue pour elle). Dans les deux cas, nous avons eu la chance de tomber sur des gens ouverts et qui nous ont réellement accompagné dans notre démarche de vouloir revivre.
Car oui, cela a été une renaissance pour nous.

J'ai recommencé à voir les choses de manière positive, je me suis rendu compte de mes erreurs, mais aussi de tout le soutien que j'avais eu de ma moitié toutes ces années.
Elle a commencé à s'assumer et à réfléchir à elle, à moi, à nous.
Nous avons recommencé à communiquer, à échanger nos ressentis, nos réflexions.

A un moment donné, j'ai eu un coup dur, car je me suis rendu compte que j'étais tombé amoureux d'une de nos amies.
Ma moitié et moi avons discuté de cela et elle m'a expliqué qu'elle avait fait du chemin sur toutes nos discussions au sujet du polyamour. J'étais content, même si un peu effrayé, car cela faisait un changement auquel je ne m'attendais pas.

Au final, je me suis embrouillé avec notre amie, ce qui m'a beaucoup fait souffrir.
Ma moitié m'a beaucoup soutenu, et avec mes amis, j'ai pu éviter de rechuter dans mes vieux travers.

Si je devais dresser un bilan, je dirai que je vois l'avenir sereinement.
Ma moitié et moi échangeons par moment sur le polyamour, car c'est ce que je suis. Mais le débat n'est plus fermé, il est ouvert et nous échangeons bien plus sainement nos avis et nos ressentis.

Pour le moment, nous sommes toujours en situation de couple monogame.
Je n'ai rencontré personne depuis qui puisse changer cette situation, mais maintenant, ma moitié et moi, nous aborderions un tel changement ensemble, et plus chacun de notre côté.

Je me sens bien mieux, et j'espère que les choses continueront en ce sens.

Merci pour ceux qui m'auront lu.

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Discussion : Mariage Polyamoureux au Brésil

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Jak

le mercredi 28 octobre 2015 à 15h32

Bonjour à tous,

J'imagine que certains ont du tomber dessus, mais j'ai vu ce matin cette actualité : madame.lefigaro.fr/societe/polyamour-3-femmes-se-m...

Cela m'a d'ailleurs permis d'apprendre que ce n'est pas la première union poly-affective de ce type à être officialisée, puisqu'une l'avait déjà été en 2012.

En plus, j'ai pu voir que le site du Figaro avait quelques articles traitant du polyamour. Je ne me suis pas penché dessus, mais je pense parcourir cela à l'occasion.

Alors, vos réactions ?

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Discussion : Monoamour.info : contre-défense et illustrations du monoAmour

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Jak

le jeudi 10 septembre 2015 à 17h15

Bonjour à tous, j'ai parcouru ce fil, qui me semble très intéressant sous bien des aspects.

calinou696
J'espère que c'est bien possible (apparement tu y arrives) mais perso j'ai beaucoup de mal, et d'après les stats, et mon expérience en ecoutant autour de moi, très peu de gens y arrivent...
Dialoguer ? Pour ma part, à part mettre des mots sur une situation qui s'est usé, et faire du mal à ma compagne, ca n'a pas servi à grand chose..

Dialoguer ? C'est quelque chose qui doit, à priori, être en place au sein du couple dès le départ. Car sans dialogue, sans échange, peut-on vraiment appeler cela une relation ?

Après, mettre des mot sur une situation, quelle qu'elle soit, c'est déjà un pas, non ? Un peu comme un alcoolique qui admet qu'il a un problème avec l'alcool (l'exemple est peut-être mal choisi, mais je n'ai pensé qu'à cela ... désolé).

Que ça puisse faire du mal, je pense que lorsqu'on est confronté à une situation difficile, il est utopique de s'attendre à trouver une solution parfaite qui ne blessera personne. L'objectif est en général plutôt de sortir grandi qu'indemne.

Pour ajouter une généralité dans cette discussion, la plupart des couples (mono comme poly d'ailleurs) sont confrontés à des situations provocant la souffrance de l'un ou de l'autre (ou des autres).
Mais comme je l'ai déjà lu quelque part, le plus important en vélo n'est pas de ne pas tomber, mais de se relever après chaque chute.
Toutes nos expériences, même mauvaises, font partie de notre vie, qu'on le veuille ou non. L'accepter et prendre du recul, à mon avis, permet d'aborder plus sereinement les situations lassantes, les conflits et autres accros dans la vie de couple (comme dans la vie tout court d'ailleurs).

Tu dis aussi "très peu de gens y arrivent", mais la question qui me vient est "Quelle proportion de ces gens essayent vraiment ?".
Je pense que cela ferait du sens, car ceux qui n'y arrivent pas réellement, ne voulait peut-être pas que ce la s'arrange (d'où l'échec). Tandis que pour ceux qui se jettent à bras le corps et prennent le taureau par les cornes, il me semble plus intéressant de voir si cela fonctionne pour beaucoup ou pas.

Attention, je ne dis pas que c'est facile !
Il n'y a pas de recette miracle, mais la volonté de résoudre est parfois plus proche de la solution qu'on ne le pense.

calinou696
A la limite ce qui a relancé un peu notre couple, c'est que je m'interesse au polyamour..

Peut-être que j'interprète mal, mais pour moi, ça fait un peu : "ce qui a relancé mon couple, c'est la peur que ça change / s'arrête."
Je ne vois pas vraiment cela comme une relance, plutôt comme un sursis.

calinou696
Réinventer l'amour dans un couple monoamoureux pour ne pas tomber dans la routine lassante, tout les couples monoamoureux y sont confrontés un jour où l'autre.
Et c'est un vrai problème. Certains couples font une thérapie, d'autres relancent leur sexualité avec des accessoires, d'autres refont des enfants, euh, franchement je sèche.

N'est-ce vraiment valable que pour les mono ?
A mon avis, c'est aussi un cas qui peut se présenter dans le cadre de relations poly.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le dimanche 16 août 2015 à 16h44

bodhicitta8
Mais quand tu dis qu'on peut L'intellectualiser sans y croire, sans l'admettre je pense que sa sonne faux déja grammaticalement. (Enfin ça j'suis pas une experte) :-/ mais le: L' c'est bien l'inconscient? donc faut que cet "objet" :-/ existe...
rectification: c'est un attribut du sujet L'>l'inconscient

J'ai indiqué que moi j'intellectualisais mon inconscient.

L'autre cas dont j'ai parlé parle d'une intellectualisation globale.
On peut très bien gérer un tout sans avoir plus d'attention pour les composantes de ce tout.

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Discussion : Evolution d'une relation secondaire

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Jak

le samedi 15 août 2015 à 23h19

Je rejoins bonheur sur le fait qu'il faudrait en discuter avec lui et sa compagne. Ce n'est effectivement pas à toi de changer les règles, mais tu peux proposer de les faire évoluer.

La communication est essentielle. Parle-leur de la manière dont tes sentiments ont évolué et de tes attentes.
Si il est possible de faire coexister vos attentes respectives, vous en viendrez aux changements de règles naturellement.

Sinon, ne te pose effectivement pas deux fois la question.
Il vaux mieux que tu repartes de zéro plutôt que de subir la situation.
Et puis, dans ce cas, ce ne serait pas repartir de zéro, puisque tu aurais appris de cette expérience.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le samedi 15 août 2015 à 15h16

J'avais bien lu ta dernière phrase, j'ai mal du copier-coller la citation, et du coup, je suis resté avec le morceau que j'ai gardé.

Pour moi, une norme est un concept.

De mon côté, voilà comment je vois les choses :

Une norme c'est une règle qui régit de manière plus ou moins globale notre vie (tout ou partie). Les normes, en général, se fondent dans notre inconscient, puisqu'on suit ses règles, assez souvent, sans s'en rendre compte.

Le fait de croire à l'inconscient permet plus facilement d'accéder à ce qui est lié à l'inconscient. Et donc, la remise en cause des normes n'en sera que facilitée.

Le fait de ne pas y croire ... bah, cela dépend.
Pour celui qui n'y croit pas mais intellectualise toute sa vie, il ne se fondra jamais vraiment dans les normes et les remettra naturellement en question au fur et à mesure.
Et cela, même si en remettant en question et en choisissant les normes qui lui convient, il enrichit son inconscient (auquel il ne croit pas) d'une nouvelle norme.

Pour celui qui n'y croit pas mais se laisse simplement porter dans la vie avec ses convictions, là, effectivement, les normes il n'y réfléchira jamais (j'oserais même dire qu'il ne réfléchira pas à grand chose).
Donc il se limitera ... à ne jamais remettre en question quoi que ce soit.

bodhicitta8, j'aimerais comprendre ton point de vue.
Comment tu vois cela ?

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Discussion : Notion d'inconscient

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le samedi 15 août 2015 à 11h55

bodhicitta8
Je n'ai jamais dit que ceux qui n'admettent pas l'existence de l'inconscient sont plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels!

Pourtant, tu l'as sous-entendu, non ? (juste de manière superficielle est une limite de la remise en cause dont tu parles, non ?) :

bodhicitta8
Je pense que la remise en causes des normes sans cette notion, reste superficiel.

Ou alors j'ai mal compris.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le samedi 15 août 2015 à 11h49

bodhicitta8
Pour l’intellectualiser il faut qu'il soit là

C'est sur ce point que je ne suis pas d'accord avec toi.

Moi, j'ai intellectualisé mon inconscient en toute connaissance de cause.
Mais je peux comprendre que certaines personnes intellectualisent en général leur manière de vivre et d'appréhender le monde. Et dans ce cas, je pense qu'il est possible que ces personnes ne soient pas forcément au fait de l'inconscient.
Et dans ce cas, je pense que cela ne les limite pas plus que n'importe qui.

Après tout, il existe plusieurs manières d'arriver à un même résultat.
Selon moi, c'est bien cela qui rend la vie si intéressante : de voir que certains arrivent à avoir un résultat identique au nôtre, sans avoir les mêmes cartes en main.
Et c'est de comprendre les gens qui font différemment qui est enrichissant, pas de les amener à faire comme nous.
Enfin, c'est mon avis.

Du coup, pour en revenir à ton ours, je pense qu'il serait intéressant qu'il s'intéresse à la manière dont tu vois les choses et qu'inversement tu t'intéresses à sa manière d'appréhender.
Mais sans que chacun se dise : "je détiens LA vérité". Ce qui selon moi est faux et absurde.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le samedi 15 août 2015 à 11h05

bodhicitta8
Car si tu ne croyais pas en l'inconscient, tu ne pourrais pas l'intellectualiser... ça limiterait les choses élevées à ta conscience suivant la logique de ta phrase.

Quid de ceux qui intellectualisent tout naturellement ?

Ils n'ont pas forcément la possibilité de se rendre compte de l'inconscient, et donc, potentiellement, ils n'y croient pas.
Je pense que ceux-là ne sont pas plus limités que d'autres pour remettre en question des concepts socioculturels.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le vendredi 14 août 2015 à 16h10

bodhicitta8
tu y réponds un peu tout seul :-D

Je t'avoue que je ne sais même pas comment ...

Rien
C'est aussi mon parcours. J'ai troqué mon inconscient contre la pleine conscience. L'instinct existe toujours, mais s'est transformé en une espèce de prévoyance: l'instinct me dit comme seront les choses dans le futur, et donne l'info à mon côté rationnel.

Dans mon cas, je n'ai même plus d'instinct, je calcule tout. Je fais des probabilités en fonction des éléments que j'ai.
Mais le résultat est le même.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le vendredi 14 août 2015 à 14h04

bodhicitta8, concernant l'inconscient, nous avons creusé cette piste.

J'estime pour ma part ne plus avoir de véritable inconscient.
Je m'explique : outre l'inconscient sensoriel et physique pur, j'ai intellectualisé à l'extrême mon inconscient pour élever le maximum de chose à ma conscience.

Je déteste ne pas avoir le contrôle, alors concernant le contrôle de moi-même, j'ai fait en sorte de balayer au maximum tout ce qui pouvait entraver ma chaîne de décision.
Depuis un moment, j'ai même pris sur moi d'entraîner mon cerveau à une réflexion multidimensionnelle (paralléliser les tâches comme un processeur d'ordinateur le ferait aujourd'hui).

Cela peut paraître étrange, surtout que je pourrais donner l'impression de m'écarter de ce que je ressens ou sens.
Il n'en est rien. Ma fibre émotionnelle n'est pas du tout affectée et j'ai la même sensibilité qu'avant (voire même un peu plus).

Quand à ma compagne, qui est très émotionnelle (moi -> QI, elle -> QE, on y revient finalement :-D ), je pense que beaucoup de choses dans son inconscient la freinent dans son évolution personnelle.
Selon moi, elle a du mal à admettre beaucoup d'éléments que j'estime percevoir de son inconscient, comme ses peurs primaires et certains doutes qu'elle a en conséquence d'un certain vécu.

Edit : j'ai validé mon post juste après celui de bonheur.

bonheur
Au sein de notre intérieur, il y a des déclencheurs instantanés, disons que cela correspond à notre instinct, notre sixième sens, et que cela est à prendre en considération dans ses choix rationnels. En tout cas, personnellement, j'y suis très attentive. Donc, au delà de vouloir toujours tout comprendre, on peut suivre son instinct.

Personnellement, pour boucler mon post, mon instinct ... n'a plus. Je l'ai rationalisé.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le vendredi 14 août 2015 à 09h59

On s'écarte un peu du sujet quand même, non ?
QI et QE c'est un débat autour de l'inconscient, j'entends bien.

Mais donc, qu'est-ce que l'inconscient ?

Si je dois prendre la définition brute (étymologique), il s'agit de ce que l'on sait sans en avoir conscience.
Donc, des mécanismes qui vont et viennent en dehors de notre rationalisation, de notre réflexion.
Un peu comme la respiration est un mouvement inconscient alors qu'attraper son verre d'eau quand on a soif est plutôt un mouvement conscient.

C'est très rationnel, mais personnellement, je vois l'inconscient de cette manière.

De l'autre côté, il s'agit aussi de imprégnation de notre mémoire sensorielle et physique.
Quelque chose que l'on a vécu, que l'on a "senti", reste enregistré dans notre cerveau. Dès lors, un rien peut faire resurgir cette mémoire sensorielle : un type de tissu que l'on a "touché", un aliment que l'on a "goûté", ...

Autre exemple, quelqu'un qui a joué de la guitare pendant quelques années peut jouer sans vraiment se concentrer. C'est un peu comme laisser l'instrument jouer, alors qu'on est plutôt dans une conversation.

Message modifié par son auteur il y a 10 ans.

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Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

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Jak

le jeudi 13 août 2015 à 10h37

Je n'avais pas jeté de coup d'oeil à mes mails depuis longtemps.
Ton post ici m'a donc entraîné vers ton message.

Je vais y répondre, même si (ne t'en étonne pas), je risque de ne pas te répondre tout de suite.
Tu en comprendras la raison dans ma réponse.

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Discussion : Notion d'inconscient

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Jak

le mercredi 12 août 2015 à 16h26

Salut à tous,

Vous allez peut-être penser que ma question est stupide, mais : en quoi ne pas croire en l'Inconscient est si limitant ?

Est-ce tellement indispensable pour remettre en question des concepts ?
L'est-ce pour se forger des opinions et jauger (sans juger) les règles, les lois qui régissent la vie du plus grand nombre ?

Je vous avoue avoir relu plusieurs fois vos échanges sans avoir forcément saisi le sens de la réflexion.

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Discussion : Contribution sur le site du NouvelObs

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Jak

le mardi 11 août 2015 à 21h17

LuLutine
Tout est dit !

Complètement d'accord.

C'est vrai aussi que la prise de défense face à l'amalgame poly / libertin est agréable.

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Discussion : Contribution sur le site du NouvelObs

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Jak

le mardi 11 août 2015 à 16h13

Bonjour à tous,

Je suis tombé par hasard sur cette contribution sur le site du NouvelObs :
leplus.nouvelobs.com/contribution/1385184-polyamou...

Qu'en pensez-vous ?

Personnellement, je trouve que l'approche est pragmatique.
L'article est en tout cas dans une dynamique de bienveillance envers le concept et envers les polyamoureux.

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Discussion : Polyamoureux mais monogame par choix

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Jak

le mardi 11 août 2015 à 11h36

Personnellement, être avec moi-même, c'est devenu plus simple que d'être avec l'autre.
C'est dur à admettre, mais d'avoir amené le "débat" sur ma polyaffectivité avec ma moitié a semble-t-il brisé quelque chose entre nous. Et je le sens plus qu'elle, qui a du mal à l'admettre.
Sans parler de remise en cause de notre amour, ça à remis en cause surtout notre manière de l'appréhender (autant elle que moi). Et tout cela, sans que j'ai la moindre relation secondaire, puisque je ne me le suis jamais autorisé, puisqu'elle n'y consentirait pas.

Après, il est vrai qu'aujourd'hui, que ce soit secondaire ou principal, trouver une relation sérieuse qui ne s'enlise pas dans des mises à l'épreuve absurdes ... À ce titre, il ne faut pas se laisser entraîner par les comportements inappropriés (qu'ils soient destructeurs ou simplement trop ambiguë).

Autrement, le fait que tu sois effrayé par la découverte des autres est bon signe, je trouve. Cela signifie que tu es consciente du fait que rien n'est jamais garanti, avec qui que ce soit.
Sans rester méfiant, cela pousse surtout à ne pas se faire d'illusion, car rien n'est parfait, tout juste suffisamment "imparfaitement parfait" pour être attachant.

Question relation à distance, je pense que c'est le genre d'histoire qui tient très difficilement. Il est tellement facile d'amener des faux-semblant à quelqu'un qui ne nous vit pas au jour le jour.

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